Les persécutions du Général Jean Marie Michel Mokoko (Chapitre 6)

De gauche à droite Sandra fille du Général Mokoko, JP RICARD Cardinal archevêque de Bordeaux, Simplice garde du corps du Général Mokoko ,Jonas chef de cabinet du Général Mokoko, le 6 juillet 2016

Par Hervé Zebrowski                                                                                               

Rappelons qu’en 1991, près de deux ans après la chute du mur de Berlin, il avait été décidé en République populaire du Congo Brazzaville, alors communiste, d’instaurer une structure transitoire appelée Conférence Nationale Souveraine qui devait permettre d’aller vers des institutions établissant le multipartisme et un régime véritablement démocratique. La présidence de cette Conférence Nationale Souveraine avait été confiée par une assemblée constituante à Mgr Ernest Kombo qui de ce fait détenait le pouvoir exécutif avec le premier ministre qu’il s’était choisi : André Milongo. En cette année 1991 le Général Jean Marie Michel Mokoko, ancien élève de Saint Cyr de la promotion du Général De Gaulle, était Chef d’État-Major de l’armée congolaise.

           En effet depuis mars 1977, date à laquelle Denis Sassou Nguesso s’était emparé du pouvoir spirituel et mystique par le sacrifice humain du cardinal Emile Biayenda et les assassinats politiques de Marien Ngouabi et Massamba-Débat, celui-ci avait imposé au pays une féroce tyranie. Cependant, en 1991, le pouvoir de Sassou Nguesso restait ébranlé par la chute du communisme de 1989 et l’immense misère du peuple congolais recelait en elle une terrible violence qu’il fallait contenir. Mgr Ernest Kombo, André Milongo et le général Jean Marie Michel Mokoko s’étaient entendus pour tout mettre en œuvre afin que cette colère ne s’exprime pas dans des violences mortifères pour le peuple tout entier.

          La Conférence Nationale Souveraine ne devait donc pas être un tribunal chargé de juger, de condamner et de punir. Elle se devait d’être un lieu de réconciliation et de définition de nouvelles institutions qui permettraient d’exclure du jeu politique Denis Sassou Nguesso. En 1992 la République populaire du Congo devint la République du Congo (Brazzaville) dotée de nouvelles institutions et d’un nouveau drapeau. Des élections libres eurent lieu auxquelles Denis Sassou Nguesso se présenta et où il fut très largement battu par d’autres candidats. Ainsi donc cette transition institutionnelle très difficile se fit sans heurt : Denis Sassou Nguesso fut mis hors du jeu politique. La présence du général Jean Marie Michel Mokoko, chef d’État-Major de l’armée congolaise auprès de Mgr Ernest Kombo chef de l’exécutif durant cette période de transition fut déterminante pour contenir toute la fureur du peuple, trop longtemps réfrénée et qui risquait de s’embraser à tout moment. Tous deux, en effet, savaient profondément que cette Conférence Nationale Souveraine pouvait à tout moment devenir un putsch sanglant sur lequel aucun gouvernement durable et démocratique ne pourrait s’établir et se  stabiliser dans la durée.

          En 2016, après une longue carrière militaire pendant laquelle il s’était toujours tenu éloigné des débats politiques, fidèle en cela à l’enseignement que sa formation d’officier, acquise en France à Saint Cyr, lui avait inspiré, le général Mokoko décidait de se présenter aux élections présidentielles de son pays. Malgré les institutions que le tyran avait remaniées à sa mesure à la veille des élections de 2016 avec l’accord implicite du président François Hollande : « Je ne peux pas interdire à Sassou de changer sa constitution. » (sic l’archevêque émérite de Bangui, Mgr Joachim Ndayen, grand ami de Sassou Nguesso, à moi-même, lors de mes nombreuses rencontres avec ce personnage politique et religieux, particulièrement influent en République centrafricaine) Denis Sassou Nguesso était très largement battu par une coalition à la tête de laquelle se trouvait le général Jean Marie Michel Mokoko. Durant ce scrutin, internet fut verrouillé et plus que jamais les ténèbres recouvrirent le Congo Brazzaville. Cependant ce verrouillage d’internet ne pouvait pas interdire le décompte des voix dans les différents bureaux de vote du pays par les Congolais eux-mêmes. Dans ce décompte, Denis Sassou Nguesso était crédité de 8% des voix. Lorsque Internet fut rétabli quelques jours plus tard, Sassou Nguesso était déclaré vainqueur au  1er tour de ces élections et c’est cette « victoire » de Denis Sassou Nguesso qui fut reconnue par toute la communauté internationale. Staline ne disait-il pas : « Ce qui compte ce n’est pas le vote mais comment on compte les votes. » ?

Le Général Mokoko et son garde du corps Simplice pendant la campagne électorale de mars 2016

          Tous les candidats de la coalition qui s’étaient liés contre Denis Sassou Nguesso pendant ces élections signèrent le document que Sassou Nguesso leur imposait :  en échange de leur vie, de leur liberté et de subsides, accepter leur défaite et reconnaître la victoire du tyran. Seuls le général Jean Marie Michel Mokoko et Okombi Salissa, un autre candidat de cette coalition, refusèrent de signer un tel acte de soumission à ce despote. Et c’est l’ambassadeur de France, lui-même, accompagné d’un commerçant riche et puissant, diplomate de l’ombre de la France Afrique, ami intime de Sassou Nguesso, qui se présenta au domicile du général Jean Marie Michel Mokoko, où il était tenu en résidence surveillée à Brazzaville, pour le supplier de signer cet acte d’allégeance. Ils proposèrent au général la liberté et la vie en échange de sa signature et d’un exil doré en France où dans un autre pays de son choix. Avec force, hauteur et dignité, le général Jean Marie Michel Mokoko refusa cette offre. Il avait suscité une espérance immense dans le peuple congolais comme en témoigne l’ardeur des foules qu’il avait rassemblées et soulevées et qui l’acclamaient en scandant « Moïse ! Moïse ! » avec ferveur. Au lendemain de cette visite, il fut conduit à la prison de Brazzaville, ignoble cloaque construit dans les années 40, acceptant avec abnégation de partager le sort de son peuple opprimé et martyrisé.

           Lors d’un procès inique, le général Jean Marie Michel Mokoko, alors âgé de 74 ans, fut condamné à vingt ans de réclusion criminelle, se voyant ainsi promis à une mort certaine dans les geôles du tyran de Brazzaville. Et maintenant c’est dans la peur et avec résignation que tout le peuple congolais subit ce verdict. Quant  à la diaspora congolaise en Europe et en Amérique du Nord, elle accuse la République française, non sans raison, d’être complice de ce coup d’État constitutionnel  de Denis Sassou Nguesso et de son maintien au pouvoir depuis 47 ans.

          Evêques de France, cardinaux français, nonces apostoliques en France, généraux français, pasteurs de l’Église réformée de France, j’ai remué ciel et terre pour attirer l’attention de mon pays, de mon Église et de l’Église réformée de France sur l’injustice faite à ce général, compagnon de mon ami et père spirituel, Mgr Ernest Kombo. J’ai mené ce combat accompagné par des proches du général Jean Marie Michel Mokoko, originaires comme lui du village de Makoua, situé dans le Nord du Congo Brazzaville. J’ai pu rencontrer notamment, grâce à la communauté de jésuites de Bordeaux qui avait su accueillir avec générosité des réfugiés politiques de Brazzaville le cardinal archevêque de Bordeaux : Jean-Pierre Ricard accompagnés par trois enfants du village de Makoua très proches du général Jean Marie Michel Mokoko, originaire de ce village. Ces derniers avaient adressé au cardinal archevêque une supplique : leur permettre de rencontrer le pape François à Rome afin de le sensibiliser à la cause du général Jean Marie Michel Mokoko symbolisant à lui seul tous les nombreux prisonniers politiques de ce pays. Cette photo prise le 5 juillet 2016 à Bordeaux témoigne de cette rencontre avec le cardinal Ricard. Lors de cette rencontre une solide espérance fut donnée aux enfants de Makoua en vue de ce contact avec le Saint Père. Il ne fut jamais répondu à la supplique des enfants de Makoua. Je pense que cette demande s’est arrêtée à la nonciature apostolique de Paris, à l’époque tenue par le nonce Luigi Ventura.

          Par ailleurs j’avais contacté aussi un pasteur de l’Église réformée de France qui fut longtemps dans les années 60 missionnaire en Afrique centrale. Ce dernier connaissait bien le secrétaire général adjoint des opérations de la Paix aux Nations Unies, un ambassadeur français auprès duquel il avait œuvré en Afrique centrale. Cet ambassadeur français lui fit savoir que le président Denis Sassou Nguesso était un dictateur éclairé, ami de la France.           Aujourd’hui, qui se préoccupe du sort, à la prison de Brazzaville, du général Jean Marie Michel Mokoko, ce héros congolais, compagnon de Mgr Ernest Kombo et acteur essentiel de la Conférence Nationale Souveraine de 1991 ainsi que des grandes espérances qu’il portait avec elle et qu’il porta de nouveau en 2016 ? En tout cas sûrement pas la presse mainstream française qui n’a pour source d’information à Brazzaville que l’AFP (l’Agence France Presse). Par ailleurs à ma connaissance aucun membre du clergé congolais ne va visiter ces malheureux prisonniers. J’en fis la demande expresse lors d’un dîner  avec un prêtre de la mission polonaise, curé d’une paroisse de Brazzaville. Ce dernier me répondit d’un air contrit que la prison de Brazzaville ne s’inscrivait pas dans la circonscription de sa paroisse !

Par Hervé Zebrowski                                                                                               

Dernier collaborateur (chrétien, laïc, bénévole) de Mgr Ernest Kombo, Président de la Conférence Nationale Souveraine en 1991 au Congo Brazzaville, Martyr de la Foi, rappelé par Dieu le 22 octobre 2008 à Paris.

Diffusé le 02 décembre 2023, par www.congo-liberty.org

L’effacement de la mémoire des martyrs de la Foi du Congo Brazzaville (Partie 1)

Le martyre des évêques du Congo-Brazzaville : Mgr Ernest Kombo dans les oubliettes du Vatican (Chapitre 2)

Le martyre des évêques du Congo-Brazzaville : Mgr Firmin Singha, compagnon du Cardinal Emile Biayenda et ami du Pape Jean Paul II (chapitre 3)

Le martyre des évêques du Congo-Brazzaville : Mgr Barthélémy Batantou, archevêque de Brazzaville, chantre de l’Évangélisation et de la restauration des royaumes et chefferies traditionnelles (Chapitre 4).

Les persécutions du Père Jérémie au Congo-Brazzaville (Chapitre 5)

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19 réponses à Les persécutions du Général Jean Marie Michel Mokoko (Chapitre 6)

  1. Léo kikadidi dit :

    Mais quant Mr mokoko s est il rendu compte que sassou éteint un tyran,?il a été fait général grâce à sassou et qu a il fait pour rendre l armée republicaine?je reconnais que sa place n est pas en prison mais tant qu il sera le général mokoko en tant que republicain je dit non plus de présidents militaires ils sont tous responsables de tous les maux que vous décrivez surtout que Mr salissa a été le plus impitoyable des guerriers de sassou.seule les valeurs républicaines vous nous permettre de faire table rase du passé.pour l avenir du général au pct de faire sa remise en question et de réhabilité le général mokoko.pour terminer pour avoir été dans cette prison et visite souvent il est temps que sassou construise une prison aux normes internationales on dit que l on mesure le décret de démocratie dans un pays en visitant ses prisons
    Léo kikadidi

  2. le fils du pays dit :

    le fils du pays
    Il faut absolument mettre terme par tous les moyens au regime criminel venu droit des bords de la riviere Alima.C’est la condition sine qua non pour le redressement du pays et de l’epanouissement des populations.

  3. le fils du pays dit :

    le fils du pays
    Mettre fin au regime criminel d’Oyo c’est un prealable pour le redressement du pays.
    Tous les sots du pct et leur chef de file doivent comprendre qu’ils ont echoue a batir ce pays.Que chaque chose a sa fin.

  4. Delbar dit :

    Je confirme que la prison de Brazzaville est un lieu abominable.
    J’ai eu l’occasion de la visiter lors de l’enfermement du Colonel Ntsourou.
    Je ne sais pas comment le général peut survivre dans un tel environnement surtout qu’il a des problèmes de santé.
    Je comprends l’incompréhension de ne pas pouvoir parvenir à le faire sortir par des pressions extérieures mais il y a tellement de prisonniers politiques au Congo et dans le monde.
    Les pays totalitaires sont majoritaires dans notre planète et les prisonniers d’opinion se retrouvent bien seuls.
    Au vu de la personnalité de Sassou qui m’était décrite par le colonel et au vu de la passivité du monde politique congolais, je suis très pessimiste pour le Général Mokoko.
    Bien que je n’ai pas l’honneur de le connaitre, je pense souvent à lui ainsi qu’à sa famille.
    Il représente pour moi tous ces être humains emprisonnés pour leurs idées.
    Je sais où il vit, je connais son bourreau et je sais que c’est un homme bien.

  5. Val de Nantes. dit :

    @ Grosse validation, le fils du pays.
    Attention,Sassou n’en peut plus de la chicotte numérique. Mais il doit en baver jusqu’à ce qu’il quitte le pouvoir..
    Gros soutien frangin,on se verra dès le départ urgent de Sassou. Oh , que ça fait du bien..

  6. Val de Nantes. dit :

    De Juan Montalvo nous retiendrons cette magnifique phrase : » N’est pas tyran seulement celui qui fait couler le sang, qui exile les citoyens, étouffe la parole ,guerroie contre l’internet ».
    Tout est dit dans cette phrase et Sassou doit s’y retrouver.
    Voilà, chers compatriotes,une définition montalvique de la sassoufolie.

  7. Anonyme dit :

    Oui Mr Delbar la maison d arrêt de Brazza c est l enfer je pense que sassou a peur de se retrouver dans une prison qu il aura construite .le colonel tsourou paix à son âme mais comment oublier le rôle qu il a joue pour le retour de sassou au pouvoir? tous les pct sont a quelque chose près les même des extrémistes facho .l heure de vérité c est en 2026 car si sassou est président c est grâce aux révolutionnaires du pct et du mnr avant aucunes révolutions au monde n a enmener un republicain au pouvoir toujours des autocrates Staline mao Napoléon ect c est pour cela que seule des lections préparées a l avance peuvent permettre au pct d accepter une alternance bien négocier pour éviter une guerre civile dont rêve sassou mais peut être pas tout le pct qu il ne faut pas négliger car seul ce parti est national et il ne permettra pas la paix si il n adhère pas au changement.

  8. Samba dia Moupata dit :

    Toute ma compassion à Sandra la fille du général Mokoko ! La folie de Sassou Denis est doublée de l’intention de tuer a petit feu le général Saint cyrien. C’est triste que la diaspora corrompue est abandonnée la cause du général. Tous ces petits voyous se contentent des miettes que leurs envois sassou Denis sur Paris.

  9. Val de Nantes. dit :

    Sur la prison,s’il ne cède pas le pouvoir au peuple souverain,on l’y mettrait.
    C’est la rançon du narcissisme démesuré ou hybris . Il sait le désamour du congolais à son égard et il s’y morfond sans pourtant avouer son échec politique, commencé depuis Marien .
    Sa présence au pouvoir tourne au ridicule suicidaire,en témoignent les nombreux jeunes congolais,osant libérer une parole vindicative et purement hostile à son pouvoir. Tous les témoignages qui nous viennent de Brazzanews attestent de la fatigue nationale qu’exerce ce pouvoir sur la population.
    Le peuple congolais se doit de trouver un stratagème sur lequel il devrait agir pour le faire partir du pays. Tous les signaux virent au rouge ,selon le tableau synoptique du Congo Brazzaville,et il ne reste que l’intervention militaire ou populaire pour arrêter le scénario apocalyptique qui se dresse contre le pays.
    Bref, Sassou doit plier bagage et laisser le Congo Brazzaville reprendre le cours de son histoire politique.
    Mais qui peut concevoir qu’on donne des milliards de CFA aux militaires pour organiser un pseudo recrutement et se retrouver le lendemain avec des milliers de médecins réclamant leurs recrutements dans la fonction publique ??
    De deux choses l’une : soit Sassou souffre du strabisme, soit il est un être métaphysique, inaccessible par la connaissance,sinon par la pensée.
    Incroyable,on aura tout vu au Congo Brazzaville !!.

  10. Léo kikadidi dit :

    quelques soient les raisons si une guerre civile éclatait au Congo il sera a jamais maudit comme le sont les palestiniens et les Israéliens car la haine cela même qui e enmener le peuple rwandais a s entretuer
    certain parle d un éventuel essor économique comment cela pourrait-il être possible sans les vaincus?tôt au tard ils se vengeront sauf si il y a des élections libres et une constitution accepté par tous.et le Mali a l instant où j écris plusieurs maliens risque leurs vie pour venir en France comment se fait il quel honte pour koita même scénario qu à Cuba alors pourquoi vouloir les imiter?,les révolutionnaires ils sont au pct fier d avoir distillé ce poison qu est la haine dans l esprit d une majorité des congolais et des africains avec en plus islamisme nous sommes dans une cocotte minute.
    Léo kikadidi

  11. Val de Nantes. dit :

    Son strabisme se manifeste au travers de son discours roboratif, alors que le Congo Brazzaville va à vau l’eau, se désagrège à coups des mensonges abyssaux , devenus triviaux, du fait d’un habitus politique, imprimé par un farceur de scène politique, où la médiocrité s’est substituée à la rigueur et au pragmatisme politiques..
    Chers compatriotes,
    En vertu de la genèse biblique, convenons en , avec beaucoup d’amertume et de désespoir, que le Congo Brazzaville est cette ville maudite au nom de :’ Sodome et Gomorrhe « . En sachant que la  » sodomie  » en tire sa substance. Le Congo Brazzaville est dans les mauvais draps…
    Comment nous allons – nous y prendre ??.
    Déjà Fatschi Béton, à peine arrivé au pouvoir, peut se prévaloir d’un bilan économique,qui frise une performance inédite. Et la possibilité de le revoir continuer à présider aux destinées de ce grand pays , serait une torture mentale pour le Congo Brazzaville. Une immigration de notre part vers la RDC est une hypothèse crédible.
    Parler du Bénin d’où il serait originaire , à en croire mon précieux frangin @le fils du pays, s’avère un argument solide.
    La postmodernité du Congo Brazzaville sera un long fleuve intranquille ,dont le mouvement des eaux ,va rythmer la vie des milliers des congolaise..
    Au secours, Héraclite,l’obscur !!.

  12. Léo kikadidi dit :

    Il faut savoir prendre son mal en patience sassou est il pire que Kim jong?la spécialité de sassou c est l intox il pousse les gens a bout et légalement c est l intervention militaire cubaine angolaise et maintenant rwandaise surtout que ce dernier vit à oyo donc pendant que la ville sera a feu et a Sang il sera tranquille à oyo continuera à recevoir les hôtes et recevoir tout ce dont il aura besoin.pour moi l ex du Chili peut être un exemple voilà un homme le général Pinochet qui méritait d être jugé mais pour éviter la guerre civile a été épargné et a accepté de rendre le pouvoir au peuple.pourquoi pas sacrifier les victimes de sassou omme moi pour négocier son départ et celui du pct pour la prochaine mandature.
    Léo kikadidi

  13. Val de Nantes. dit :

    L’administration mbochi, bras armé du pouvoir tribal et stratège de Sassou…
    Que vaut celle – ci avec un monolithisme ethnique et régional ??….
    Le drame d’Ornano est celui de trop. ..Le Congo Brazzaville n’est pas une secte,un royaume, une dynastie, mais une démocratie avec pour fondement la souveraineté populaire… Confondre démocratie et soumission mentale du peuple suppose une méconnaissance de la définition de la république….
    D’où la néo – résistance représentée par l’usage intempestif de l’intérêt, outillé sur la critique acerbe de ce régime tyrannique… La nature a horreur du vide,au regard de l’absence d’une opposition dure et inflexible, l’internet supplée ce manque oratoire….
    D’ailleurs, c’est lui qui sert d’opposition au pouvoir trompeur, tribal et incompétent de Sassou….
    Sassou , voilà, l’ennemi invisible !!. Et Il était temps !!…..
    Célébrer les 65 ans de la République, c’est lui reconnaître le caractère intangible des lois qui la régissent. Or , la pratique de la chose publique qui en fait l’essence n’aide nullement l’expression de la volonté générale, qui n’est autre que l’addition des volontés particulières de chaque citoyen…
    L’esprit de la démocratie,tel décrit par Hegel, se résume à ceci « : il pose , nie et recompose ». Autrement dit : Votre argument , mon argument contradictoire , et une synthèse , c’est à dire la raison qui construit la république…
    La chose publique s’est, tout au long du règne nihiliste de Sassou, muée en chose privée. La république ne se reconnaît dans cette gouvernance davantage orientée à cette caste politique et tribale bien ciblée.Un clientélisme alimentaire..!!.
    La république,en tant qu’organisation des relations publiques, a disparu pour céder la place à une sorte de mafia, intégrée dans les rouages politiques,économiques et financiers de l’État…… c’est ce qu’on appelle un « : État atrophié ‘.
    De cette situation chaotique, résulte un effacement de l’État en tant censeur et défenseur de la chose publique…..
    Cette analyse institutionnelle du sens de la République ,fût -elle lapidaire et concise, démontre à suffisance l’impossibilité pour Sassou d’assurer les fonctions qui les siennes… Qu’il descende de son piédestal présidentiel pour vêtir le statut d’un congolais ordinaire, n’ayant reçu de personne un quelconque certificat de propriété du Congo Brazzaville…
    Pourquoi se construire un mythe autour d’un règne qui n’en est pas ???….
    NB: Une république, c’est la somme des volontés ,idées , pensées et consciences….

  14. Christian Biango dit :

    De nombreuses familles d’Owando et sa région attendent toujours de faire leur deuil, alors, accusés, levez-vous et dites la vérité rien que la vérité !

  15. le fils du pays dit :

    le fils du pays
    Au webmaster nous savons que vous realisez un formidable travail surtout dans les conditions difficiles.Remarque,prenez le temps d’afficher correctement les interventions selon leurs acteurs.Haut,vous aviez confondu et mis les ecrits de Mr Leo Kikadidi sur le compte de (le fils du pays).Merci

  16. Anonyme dit :

    pinochet a fait arreter plus de un million de chiliens fait executer plus de deux cent milles communistes et plus de dix mille chiliens disparus pourtant ils ont evites la guerre et jusqu aujourdhui les familles cherchent toujours la verite sur la mort de leurs proches .alors a la classe politique congolaise de prendre ses responsabilites pour eviter de donner a sassou ce qui lui permettra de se passer d elections et de transferer la capitale a oyo

  17. Val de Nantes. dit :

    Sassou se Pinoche de plus en plus. Avec à l’appui l’armée dévote et tribalisée à outrance,il se sent invincible… L’homme se déshumanise au fil du temps,car l’environnement, pollué des déchets spirituels, fétichistes , maçonniques, impacte son bon sens au point de se prendre pour le messie dont on aurait attendu le Congo Brazzaville,au sortir de la caverne coloniale, strabisme oblige !!.
    Le sassouisme est moins une dictature qu’une impasse existentielle . Les raisons nationales militent en faveur de la révolution politique et populaire pour l’exfilter du pouvoir auquel il s’est attaché, telle une colle….
    Seule la raison alimentaire et matérieliste justifie son obsession à garder le pouvoir,car sa gouvernance publique est purement nihiliste….
    40ans passés au pouvoir pour faire l’apologie de deux tours jumelles bâties sur les immondices, c’est un cas qui relève du divan freudien.
    Qu’en pensent les médecins chômeurs de Cuba ???…
    Mawwaaa.
    Qui vous a dit que l’école n’était pas nécessaire dans la vie ??.
    Est ce que les congolais ne seraient ils pas victimes du petit scolaire de Sassou ??..
    Les congolais doivent questionner cette question scolaire..
    NB. On n’insulte pas l’intelligence.
    Merci !!!.

  18. Léo kikadidi dit :

    J ai des amis et même dans ma famille i y a qui préfère sassou pour ce qu il leurs apporte je ne souhaite pas qu ils leurs arrivént malheur parceqi ils auraient travailles avec sassou mais je suis démocrate et je ne vous empêches pas d avoir une vision révolutionnaire ceux la même qui n aiment pas trop les intellectuels ils les tuent quant leurs pensée est contraire à la révolution.ex mon pere
    Léo kikadidi

  19. Val de Nantes. dit :

    Chers compatriotes, Dodo !!.
    Souvenez de la phrase de Montaigne dont j’ai reproduit le texte sur ce site :  » que je dors je dors ». Eh oui ,les sassouboys ou ministrons sont passés à l’acte. Le discours de Sassou contenait de la valériane,de l’aubépine etc. Et ils dormirent .Sachant qu’ils sont rémunérés à hauteur de 15 millions de CFA…
    Un crime de lése majesté pour ces Boys dont la vie matérielle est liée à la médiocrité de leur maître ..
    Comment ne pas dormir, quand pour certains,ils sont ministres depuis plus de 25 ans ,20 ans,15 ans etc .. Un sommeil en or … Qui dit mieux ???…
    Aaaah Ssssou, Mawwaaa !.
    Ah ,le Congo Brazzaville,il ploie sous l’énigme de la mort de Marien Ngouabi. Cette maldonne politique part du secret diabolique, qui enveloppe la mort de ce pauvre, naïf , imprudent, et mal entouré…La cause en est l’argent du pétrole…
    Que dit Honoré de Balzac : » les secrets des grandes fortunes, sans cause apparente,est un crime »…
    NB: voir les dormeurs de la République dans sacer info..

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