Le martyre des évêques du Congo-Brazzaville : Mgr Barthélémy Batantou, archevêque de Brazzaville, chantre de l’Évangélisation et de la restauration des royaumes et chefferies traditionnelles (Chapitre 4).

Par Hervé Zebrowski

Il fallut attendre deux ans avant que le Vatican se décide à nommer un successeur au défunt cardinal Émile Biayenda à l’archevêché de Brazzaville. C’est le père Barthélémy Batantou qui avait été désigné, dit-on, par Jean Paul Ier, quelques jours avant la fin de son court règne de 33 jours. Jean Paul II confirmera le choix de son prédécesseur en nommant Barthélémy Batantou archevêque de Brazzaville. Fils d’un grand féticheur voué aux forces de la Vie, Barthélémy Batantou, né en 1925, avait été touché par l’Évangile à l’âge de 13 ans, âge auquel il demanda à recevoir le baptême et où il reçut le prénom de Barthélémy. Il choisira pour devise épiscopale : « Je sais, en effet, en qui j’ai placé ma confiance. » (2 Th 1,2).                                                                                                                                                  Barthélémy Batantou, par l’héritage mystique reçu de ses parents et par sa foi en Jésus Christ, était surtout très attaché à l’Évangélisation et à la restauration des chefs traditionnels du Congo. Il était particulièrement blessé par la période coloniale (de la conquête à l’indépendance) qui avait amoindri, humilié, voire nié ces chefs traditionnels qui constituaient la structure de la société africaine précoloniale. Dans le diocèse de Brazzaville, à quelques 100 km au nord de la capitale, se trouvait le siège d’un royaume important dans les années 1800 : le royaume du grand peuple Téké dit le royaume Makoko. En cette année 2004,  il existait toujours un roi Makoko, 16ème descendant du roi Iloo Ier qui, dans les années 1880, avait signé un accord de protection par la France des territoires Téké sur lesquels il régnait,  avec l’explorateur Pierre Savorgnan de Brazza, officier de Marine qui donna son nom à Brazzaville.                                                                                                                                               

En cette année 2004, sur les conseils de Jean Paul Pigasse, proche conseiller de Sassou Nguesso, il fut décidé de transférer à Brazzaville la dépouille de cet explorateur, mort en 1905 à Dakar et qui reposait avec  sa femme et de ses quatre enfants à Alger : lieu où il avait pris sa retraite.              

               Du point de vue de Jean Paul Pigasse, cette opération, visant à commémorer le centenaire de la mort de Pierre Savorgnan de Brazza, cherchait à glorifier Sassou Nguesso, l’homme qui avait instauré la paix à Brazzaville après un an de guerre civile en 1997, guerre civile qui cependant perdurait en cette année  2004 et qui fit près de 400.000 victimes.                                                           

Du point de vue de Sassou Nguesso, il s’agissait de s’emparer des cendres de cet explorateur mythique, Pierre Savorgnan de Bazza, afin de laisser croire à la République française et à tous ses généraux nostalgiques de l’épopée coloniale qu’ils pouvaient compter sur son indéfectible fidélité. Dans son insondable naïveté, Jean Paul Pigasse,  ce journaliste expert en Afrique, membre éminent de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (IHEDN), pensait servir la France. La diplomatie française, quant à elle, applaudissait mollement à cette invraisemblable initiative de Jean Paul Pigasse et de Sassou Nguesso, tous deux amis de Jacques Chirac, Président de la République en cette année 2004. Jean Paul Pigasse recevra la Légion d’Honneur sur le contingent de l’Elysée au cours de la dernière semaine du mandat de président de Jacques Chirac.                                                 

Mgr Barthélémy Batantou était un très proche ami du 16ème descendant du roi Iloo 1er . Ce roi Makoko, personnalité éminente de l’aristocratie du peuple Téké, avait combattu sa vie durant pour restaurer les vieux royaumes survivant du monde précolonial en Afrique ainsi que les différentes chefferies qui participaient à cette organisation traditionnelle féodale. C’est sur la question de la restauration de ces chefferies traditionnelles qu’un lien d’âme profond s’était créé entre Mgr Barthélémy Batantou, archevêque de Brazzaville et le 16ème descendant du roi Iloo 1ER .  Mgr Barthélémy Batantu, à la demande du roi Makoko, avait nommé auprès de lui un jeune prêtre appartenant à la grande famille Téké. Ce jeune prêtre avait pour mission, reçue du roi et de l’archevêque de Brazzaville, d’évangéliser les populations de ces territoires tékés qui, du fait d’une histoire coloniale douloureuse, étaient restées rétives à l’évangélisation, considérant que les missionnaires avaient nié et humilié le roi Iloo 1er qui avait signé ces accords avec la France et Pierre Savorgnan de Brazza. Ce 16ème descendant pensait que le temps de la réconciliation de l’Église catholique et de la profonde spiritualité Téké était venu. Ce jeune prêtre, le père Jérémy, était doué d’une immense culture latine et chrétienne qui lui permettait de faire une synthèse admissible autant qu’admirable entre la vieille et traditionnelle spiritualité Téké et le message évangélique. C’est le père Jérémy qui informa Mgr Barthélémy Batantou des menaces de mort qui  pesaient sur le roi Makoko afin qu’il accepte ce transfert des cendres de  l’explorateur Pierre Savorgan de Brazza à Brazzaville auquel il s’opposait. Un jour d’avril 2004 en effet, alors que le roi était en pleine forme, après son déjeuner il s’écroula brutalement, pris de nombreux saignements. Cet AVC soudain et violent entraîna sa mort le soir même (selon le témoignage d’un médecin cardiologue Téké, fils d’un grand guérisseur). Dans la tradition Téké, les rois Makoko sont momifiés. A cette fin, durant trois mois, ils sont installés sur un trône dans la position assise du chef. Ces trois mois sont aussi le temps du deuil intense, des prières et des rencontres pour tous les grands notables concernés par la vie du royaume.                                                                                                                                Ce fut durant ce temps de deuil du royaume que Mgr Barthélémy Batantou, le 25 avril 2004 se rendit auprès de la dépouille royale pour honorer son ami et apporter le témoignage de l’immense respect que l’Église catholique lui devait. Le soir du 25 avril 2004, revenant de sa visite au siège du vieux royaume distant de 100 km de Brazzaville, il se sentit souffrant et demanda à être transporté à l’hôpital militaire. Il comprit qu’il allait mourir lui-aussi et fit appeler l’un de ses confrères dans l’épiscopat pour se confesser. Ainsi donc, le jour même de sa prière sur la dépouille mortelle du roi Makoko, mourait Mgr Barthélémy Batantou, archevêque de Brazzaville. Son médecin et ami, témoin stupéfait de ce décès brutal, était un colonel qui avait fait ses études de médecine à Moscou et sa spécialité en cardiologie à Bruxelles. Curieusement, ce quinquagénaire qui avait tenu à me raconter personnellement cette histoire dont j’étais informé par ailleurs par le père Jérémy, curé du royaume Téké, expirait à son tour quelques mois plus tard. L’assassinat de ce chef traditionnel, le roi Makoko , et de l’archevêque de Brazzaville, Mgr Barthélémy Batantu, qui tous deux s’étaient engagés dans l’Évangélisation des Tékés, peuple blessé par l’histoire et l’Église catholique, s’inscrivait dans le sinistre plan du régime de Brazzaville célébrant une sombre Franc maçonnerie dédiée au culte des Forces de la Mort.

Par Hervé Zebrowski

Diffusé le 12 novembre 2023, par www.congo-liberty.org

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4 réponses à Le martyre des évêques du Congo-Brazzaville : Mgr Barthélémy Batantou, archevêque de Brazzaville, chantre de l’Évangélisation et de la restauration des royaumes et chefferies traditionnelles (Chapitre 4).

  1. Samba dia Moupata dit :

    Cher frère Hervé Zebrozwski , vous faites bien de rappeler que cette Franc -maçonnerie du Congo dédiée au culte des forces de la mort. Ça me réconforte aux propos très critiques d’un jeune frère Franco – Congolais haut grade au Grand orient de France. Ce dernier me répète toujours que la Franc-maçonnerie serait la fille aînée des lumières or au Congo Brazzaville elle est ténébreuse liée à la sorcellerie Mbochi. Sassou Denis pour affaiblir l’église catholique à corrompu nos évêques et des nombreux prêtres à intégrer sa franc-maçonnerie Mbochi pour endormir la population, dont monseigneur Anatole Milandou successeur de Barthélémy Batantou a été le fossoyeur durant ses vingt dernières années .

  2. Val de Nantes. dit :

    On reparlera du Congo Brazzaville au moment opportun. Ce Congo Brazzaville de Sassou est une véritable fiction. C’est ce qu’on appelle  » un dogme » en philosophie..
    Sassou a créé un Congo Brazzaville métaphysique c’est à dire un arrière-monde ,la vie de l’au delà.Cependant , cette vie terrestre lui appartient et à ces affidés, enivrés d’argent par la médiocrité de leur champion ..
    Comment nous en sommes arrivés là ??.
    Comment a- t-on pu ressusciter ce criminel, après la conférence nationale ??.
    Bref,autant de questionnement qui nous interpellent au point de s’aliéner la nouvelle conscience politique, née des années 90 et 2000.
    Décidément Sartre va longuement nous servir de boussole intellectuelle, de sublimation de notre bien être, d’engagement de soi ,et surtout de responsabilité de soi, de nos pensées , de choix et actes..
    En nier la faute reviendrait à manifester  » la mauvaise foi »: selon lui ..
    Le seul fait de concevoir qu’un individu,sorti du néant,peu instruit , lessivé au sortir de la conférence nationale, exige de nous une cure psychanalytique freudienne…
    Incroyable ! Quel peuple ??..
    Personnellement,en tant qu’ingénieur, outillé sur la certitude scientifique, j’ai dû à m’en faire une idée précise…
    J’ai parfois l’impression de laisser prospérer une erreur technique dont j’éprouve d’énormes difficultés à trouver une solution technique…
    C’est cette incompréhensibilité qui torture mon existence actuelle.. Et celà qu’intervient la question centrale comment du cours de la philosophie positiviste d’Auguste comte ,de surcroît polytechnicien…
    « Le comment »est la question des savants et des ingénieurs ,selon lui ,car il présuppose un début de recherche scientifique et non métaphysique , pour passer de l’observation à l’expérimentation..
    Alors , comment allons- nous nous en défaire, pour enfin construire un Congo Brazzaville aux standards internationaux ??…
    D’où parler des évêques disparus sous Sassou est une hérésie, une perte de temps. Cette église est bridée à la politique criminelle de Sassou, d’où son ineptie.
    Sincèrement voir ce type au pouvoir est un véritable supplice national.
    Freud,au secours !!.

  3. Val de Nantes. dit :

    Lire, j’ai du mal à m’en faire une idée précise.
    Chers compatriotes,
    Ce qui nous tue , c’est cette pudeur de gazelle sur la réalité de la gestion unique de la gouvernance publique..
    Si l’on pouvait pratiquer la gestion commune de la gouvernance publique, le Congo Brazzaville aurait fière allure..
    Une gestion unique exclut la possibilité de partage des résultats et donc des responsabilités.
    Une gestion commune, c’est l’effort national qui participe à l’édifice d’un objectif que l’on s’assigne..
    La gestion chaotique de Sassou a mis en lumière les différentes conceptions de la gestion de la res publica D’où cette interrogation légitime qui se présente à notre esprit, celle de pratiquer une gestion géographique de nos diverses ressources.
    Tenez : Quels sont les ingénieurs congolais,devenus riches, aisés,du fait de leur intelligence technique ou technologique, des architectes, des médecins, des psychologues,etc ??.
    Tous ces corps de métiers sont utiles au développement économique, politique, social d’un pays. Sous le Congo de Sassou ,point d’intelligence célébrée, dans le cadre de l’exercice de tous ces talents cités…La jalousie en empêche l’éclosion…
    La valorisation de toutes ces compétences passent par une réforme totale de nos institutions… essorées des passions tristes, jalousies et autres affects, qui sont autant de freins pour le progrès de l’être congolais…..
    Comment aimer l’autre si l’on ne s’aime pas soi même ??.
    L’avenir du Congo Brazzaville dépendra du déploiement national de toutes ces intelligences au travers de l’étendue de notre pays…..
    Un ingénieur, médecin,etc a le droit de jouir intellectuellement et financièrement de ses compétences ,une fois mises au service du pays.. C’est la juste rétribution de ses années de sacrifices scolaires……
    D’ailleurs, j’ai toujours encouragé mes compatriotes de la diaspora à se former afin d’être utile au Congo Brazzaville, après Sassou…
    Le Congo Brazzaville est un vaste chantier .Un Diamniadio congolais ? Il nous faut des techniciens, ingénieurs, plombiers , électriciens pour répondre aux besoins de main d’oeuvre que ce chantier requiert.. Sans parler du rêve d’un métro sur Brazza et sur Pointe noire….
    J’ai un collègue, enseignant des mathématiques industrielles , âgé de 79 ans , qui ne compte pas prendre sa retraite avant 82 ans ..
    Pourquoi ?
    C’est un ingénieur . Son métier est cérébral,basé sur la conception des scénarios des risques professionnels auxquels il apporte des solutions techniques…. Aidés par les logiciels professionnels , les ingénieurs ont divisé leurs taches par 2 …
    Exemple :
    Un hôtel contient cinq étages : vous indiquez les surfaces respectives de chaque niveau et le nombre de chambres etc vous introduisez toutes ces données dans un logiciel de calcul de dégagement c’est à dire les portes ,les couloirs, ce logiciel vous donne sans calculer le nombre des portes , leur largeur c’est à dire leur unité de passage ( up ) et l’UP de couloir. Le reste deviendrait très complexe pour les non initiés… Pareil pour le logiciel du désenfumage etc .C’est mon travail qoutidien !!.
    Souvenez vous de ce qu’avait dit Galilée « : l’avenir du monde s’écrira en langage mathématique »… Sa prophétie est transposable à la réalité congolaise..
    Bon ,bref ,je risque de vous perdre . C’est pour dire combien l’ingénieur peut travailler jusqu’à un âge très avancé…
    Oublions ce Congo de Sassou, préparons le Congo Brazzaville de demain, avec cette matière grise que nous aurons acquise de par le Monde…
    Faudrait – il construire Mouyondzi , pour différer la construction de Djambala?.
    Non , cela se fera de manière concomitante. La construction totale du pays, c’est la disponibilisation de toutes les ressources humaines, budgétaires , techniques se trouvant dans le pays….

  4. Val de Nantes. dit :

    Le Congo Brazzaville survivra au règne insipide de Sassou, et il est urgent de se former pour se mettre à la disposition du Congo Brazzaville, dès son départ du pouvoir.
    Chers compatriotes,
    Je recycle mes compétences techniques tous les trois ans,selon la loi et le règlement français.. Et je vous invite à en faire autant pour être opérationnels et efficaces en cas d’intervention intellectuelle dans le cadre des missions diverses au Congo Brazzaville.
    Tenez :
    Sassou et Bouya tentent de faire de Brazza Nord une ville dans une ville, d’accord.
    Alors, pourquoi pas,une nouvelle ville vers Madibou ?.
    Ce serait la juste répartition des choses. Nous allons nous y atteler,dés le départ de Sassou du pouvoir. Ces exemples,on peut en multiplier à foison pour satisfaire tous nos compatriotes brimés par la haine tribale, la raison les rétablira dans leur droit..
    Le Congo Brazzaville nous appartienant à tous, personne n’en serait écartée..
    Aujourd’hui, c’est Kintele qui s’endimanche ; demain ce sera Madibou ou linzolo ,avec en prime un métro. Tous ces projets, à la portée de la volonté politique, sont réalisables à condition de se former : d’abord aux mathématiques sciences heuristiques, et surtout à la philosophie pour préparer les esprits critiques à l’image de Blaise Pascal, Descartes, Leibniz, Russell, etc , tous ces grands penseurs ayant eu une double culture scientifique et philosophique .
    D’ailleurs,j’en fais l’heureuse expérience aujourd’hui,car cette posture intellectuelle me remplit de joie,car je sens pousser en moi l’envie d’en apprendre davantage sur tous les domaines… D’où j’invite,une fois de plus, mes compatriotes à se former tout au long de leur séjour à l’étranger.
    Sassou n’étant pas éternel ,en témoigne la famille Bongo, ce Congo Brazzaville est un immense chantier,car rien n’y est fait…
    Je me suis énormément formé avec l’argent français,je voudrais en faire profiter mon pays…. J’ai horreur de la jalousie intellectuelle ,et que ceux qui peuvent se former utilisent tous les droits de formation que la France met à la disposition des travailleurs et chômeurs.. .
    Pour chasser les chinois du Congo Brazzaville, encore faudrait-il nous former ?.
    Avez-vous vu un seul chinois psychologue au Congo Brazzaville ?.
    Connaissez- vous l’importance d’un psychologue dans un pays ??.
    Connaissez vous un consultant philosophe ?
    Quelle a été l’influence décisive du siècle des lumières dans l’avènement de la révolution scientifique et française ?..( philosophes des Lumières).
    Qu’avait fait Diderot ???.
    Chers compatriotes,
    Pour comprendre l’opulence européenne,il faudrait partir du moyen âge,en pratiquant la dialectique pour arriver à mieux saisir ce processus industriel qui est le leur..
    Raison pour laquelle j’ai souhaité qu’on réhabilite le grand Pascal Lissouba, en fouinant tous ses cours et écrits sur son génie d’ingénieur et autres intellectuels de notre pays pour comprendre notre passé et mieux préparer l’avenir industriel du Congo Brazzaville. .
    Où sont les recherches agronomiques initiées par le grand Pascal Lissouba, l’ingénieur ??..
    Que le Congo Brazzaville en publie les articles pour aiguiser les connaissances des uns et des autres ingénieurs…
    Que dit Newton ?
    « :Étant un nain ,je suis monté sur les épaules de Copernic pour voir plus loin que lui ».
    Qui, au Congo Brazzaville, serait monté sur les épaules de Pascal Lissouba, pour voir plus loin que lui ??.À ce jour, personne…
    Vous allez construire ce pays en évoquant incessamment les crimes politiques de ces politiques idiots ??.
    Où sont les écrits sur l’agronomie de Pascal Lissouba ??…
    Qui en sont aujourd’hui les continuateurs ??..
    Congo Brazzaville, pays de merdre,de jalousie rachitique..
    Où est le Pascal Lissouba, l’ingénieur ??..
    Où est Patrick tsengue tsengue, l’ingénieur ??.
    Où Val de Nantes, l’ingénieur ?.
    Maudit pays !!.
    Voilà l’une des explications de notre jalousie intellectuelle qui constitue un frein au développement économique de notre pays.
    Alors ,les mangues de loudima étaient- elles un don divin ou le génie de Pascal ??.
    Diderot et d’Alembert,le mathématicien, auraient collecté toutes ces connaissances pour les mettre à la disposition de l’humanité.à des fins industrielles ….
    Comment un pays ne peut prêter attention aux connaissances techniques, technologiques d’un ingénieur ?
    Combien de fois, j ‘ai été harcelé du fait que je me trouve en Europe ,au lieu d’aller au Congo Brazzaville y faire exploiter mes compétences techniques dans mon domaine ??.
    Est ce que ma place est en Europe ?….
    Mais quel gâchis énorme ??….
    C’est incompréhensible pour l’entendement et une honte pour le pays…
    Un ingénieur issu du tiers-monde, travaillant pour l’Europe. Cherchez l’erreur !!…
    Alors, vous aurez compris, pourquoi nous sommes complétement idiots de notre passion triste… C’est dommage !!. Des yeeza.

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