VINGT CINQUIEME TRISTE ANNIVERSAIRE DES EVENEMENTS MALHEUREUX AYANT ENDEUILLE LE DEPARTEMENT DU POOL ET SES HABITANTS

 Par Dieudonné ANTOINE-GANGA.

Le paroxysme de la violence gratuite dans les quartiers sud de Brazzaville, Bacongo et Makélékélé, apparut tout d’abord en 1997 lorsqu’un haut responsable des milices Cobra ordonna urbi et orbi à ses miliciens, d’aller les piller en octobre et décembre 1997 en guise de butin de guerre, et ensuite le 18 décembre 1998.

En effet, il y a 25 ans, le 18 décembre 1998, sous le prétexte de chasser les ninjas desdits quartiers, le gouvernement par la voix de son porte-parole, demanda en conséquence aux habitants d’en partir, tout en affirmant que ceux qui refuseraient d’en partir, seraient considérés ipso facto comme des ninjas ou leurs alliés, et seraient traqués et neutralisés, car Bacongo et Makélékélé avec leurs environs seraient ratissés au millimètre carré (sic). Comme pour lier l’acte à la parole, le gouvernement y envoya des militaires et des miliciens cobras qui s’y comportèrent en véritables assassins, voleurs, pilleurs et violeurs, comme au temps d’Attila et des Huns, tout en appliquant la maxime latine « vae victis ! », c’est-à-dire malheur aux vaincus (par rapport à qui et à quoi ?). Ce que le gouvernement qualifia malheureusement de bavures policières.

Pour échapper à ces opérations de nettoyage, la plupart des habitants de Bacongo et de Makélékélé fuirent dans leur terroir du département du Pool, où ils restèrent terrés dans les forêts, jetés en pâture aux scorpions, aux abeilles, aux guêpes et aux serpents. Beaucoup moururent et furent jetés dans le fleuve Congo ou dans le Djoué ou inhumés comme à la sauvette, sans les cérémonies rituelles et ancestrales d’inhumation des coutumes Koongos et tékés, dans le Pool dépositaire des valeurs et des vertus d’antan, Koongos et Tékés du kimuntu et du lumburu. D’autres qui avaient eu l’audace d’aller demander refuge à la résidence de l’Ambassadeur de France au Congo, dite la case De Gaulle, située à l’orée du quartier Bacongo, en furent refoulés manu militari, comme des malotrus, par des gendarmes français, malgré les supplications des femmes et des enfants en pleurs. Comme quoi, la politique a ses raisons que la raison ne connaît pas ! D’autres encore empruntèrent des couloirs humanitaires où ils découvrirent un spectacle on ne peut plus macabre qui a longtemps traumatisé et hanté les esprits. Des dizaines de corps y gisaient dans des flaques de sang. Un véritable carnage, une véritable boucherie ! D’autres enfin, rapportèrent qu’il y eut beaucoup de massacres dans les fameux couloirs humanitaires. Par exemple, des pères de famille y furent abattus illico pour s’être imposés entre leurs filles mineures et des cobras qui voulaient les violer, ou pour avoir refusé de commettre un acte incestueux avec leurs filles. D’autre part, lors des contrôles dans lesdits couloirs, un tri était fait : les femmes d’un côté et les hommes de l’autre. Les adolescents soupçonnés d’être des ninjas en herbe, étaient abattus sans sommation devant les parents et les autres passants impuissants ou poltrons. Tantôt les pleurs d’une mère infléchissaient l’intransigeance et la cruauté des tueurs, tantôt c’était grâce à l’explication fortuite ou à un matabiche (madezo ya bana) que plusieurs vies furent épargnées.

Toutes ces exactions furent tues malheureusement par la presse internationale, à l’exception de M. Lars-Anders, missionnaire suédois en poste à Brazzaville qui alerta au cours d’une conférence de presse donnée en Suède, l’opinion internationale en affirmant : « Des milliers de morts, quelques 400.000 déplacés, haines ethniques, des épidémies… D’emblée, la guerre civile au Congo-Brazzaville a tout pour mobiliser les grands médias occidentaux et ainsi faire bouger la communauté internationale. Las ! A part quelques organes de presse français et scandinaves, l’essentiel de la presse internationale refuse d’utiliser son grand pouvoir d’indignation en faveur des civils congolais. Apparemment, un mort congolais vaut moins, beaucoup moins qu’un mort kosovar. C’est d’ailleurs, le sentiment le plus partagé des Congolais eux-mêmes ».

Les quartiers sud de Brazzaville, Bacongo et Makélékélé, ainsi que le département du Pool, terre du Roi Makoko, du héros national André Grenard Matsoua et d’autres résistants dont Boueta-Mbongo, Mabiala Ma Nganga, Mbiemo, Milongo, Biza, Samba Ndongo, Fidèle Nzoungou, Pierre Kinzonzi, etc., sont un microcosme, une représentation de l’histoire de Brazzaville et du Congo : histoire dynamique reflétant l’actif et le passif du déroulement d’une existence et le dévoilement d’une culture en évolution. Cette évolution est tant révélatrice d’une volonté de vivre capable, de marquer les événements qu’aura connus le Congo au cours de son histoire porteuse de l’interrogation qu’elle suscite aujourd’hui dans les expériences diverses vécues par les Bacongolais, les Makélékéléens (habitants de Bacongo et de Makélékélé) et les Puldiens (habitants du Pool), en tant qu’acteurs et victimes.

Pourquoi Bacongo, Makélékélé, tous les quartiers sud de Brazzaville et le Pool, ont-ils été le théâtre de tant de malheurs, contrariant une fascination pour la joie de vivre qui les caractérisent ? Pourquoi ont-ils été visés comme les lieux où l’abomination de la désolation s’exerçant sur la dignité humaine par un comportement barbare voire bestial, devaient atteindre son paroxysme ? Pourquoi ont-ils été victimes de tant de lâcheté et de haine humaine exprimées ou inavouées ? Pourquoi a-t-on abattu gratuitement leurs modestes maisons construites à la sueur du front, abattu leur bétail et leurs arbres fruitiers ? Pourquoi a-t-on détruit les structures administratives, sanitaires et scolaires ?  Pourquoi laisse-ton le Pool à l’abandon ? Pourquoi l’on continue d’appliquer la maxime « Vae victis ! » aux fils et filles du Pool qui ne s’étaient jamais soulevés contre les autorités congolaises ? Pourquoi doivent-ils payer un lourd tribut à cause des agissements du pseudo-rebelle, le pasteur Ntoumi qui se la coule douce et se prélasse sans s’inquiéter au village Mounkala dit « Dépôt », sur la route nationale numéro 1, à l’entrée de Mayama sur la route nationale N° 1, au vu et au su de tous : civils, autorités administratives, policières et militaires ?

En s’efforçant d’esquisser une réponse à ces interrogations, tout congolais pourrait s’instruire sur la cause des maux qui minent la société congolaise. Des gens et des événements sont certes présents au cœur des drames. Mais peut-être serait-il judicieux d’insinuer que leurs esprits ne manqueront pas de buter sur un invisible pernicieux qui fait prévaloir la loi du mal et son accomplissement dans la destruction, au détriment du rêve de l’épanouissement humain et social, manifeste dans les actions et entreprises diverses de la population congolaise en général et des populations Bacongolaises, Makélékéléennes et Puldiennes en particulier.

A l’occasion du triste 25ème anniversaire des violences et drames survenus dans les quartiers sud de Brazzaville et du Pool, je voudrais, en mes qualités de fils du Pool et de diplomate censé être un ministre de paix devant se comporter toujours en conciliateur, en agent de concorde et d’apaisement, renouveler donc  la nécessité que les forces du Bien reconquièrent les valeurs qui garantissent l’épanouissement humain et reconstruisent le Congo sur la base des principes démocratiques, pour éradiquer à jamais les dispositions par lesquelles les acteurs politiques et les politiciens véreux congolais ont souvent visé à étouffer la joie de vivre en harmonie, dans l’unité, le travail et la paix de tout un peuple.

C’est pourquoi, j’invite toutes les forces vives à contribuer au maintien et au renforcement de la paix, en produisant et en fortifiant des mécanismes qui empêchent la prolifération des armes au sein de la société congolaise, ainsi que l’usage des armes comme moyen de maintenir leurs privilèges. Aujourd’hui, les séquelles de ces malheureux événements sont vivaces dans le Pool, hier grenier et locomotive du Congo : l’on y trouve des enfants qui n’ont aucun acte de naissance et ne sont plus scolarisés depuis 25 ans ; le chemin de fer (C.F.C.O.), jadis épine dorsale de l’économie congolaise et les routes sont laissés délibérément à l’abandon. Le Pool, cela va sans dire, est un département sinistré qui ne dit pas son nom et qui, pour se reconstruire et pour se relever de ses ruines tel un phœnix renaît de ses cendres, devrait bénéficier à titre exceptionnel d’un plan « Marshall » de la part du gouvernement.

 Un devoir s’impose donc à nous tous Congolais : chrétiens, croyants et humanistes, épris de liberté, de paix, respectueux de la vie et aimant notre pays : le recours au dialogue comme socle de la paix sociale dont l’absence ne ferait que maintenir le sous-développement et soutenir un cycle de rancune et de vengeance sans fin. Au regard de l’animosité suscitée par la haine tribale au Congo à travers diverses politiques et des choix d’exclusion, tout congolais est invité à se démarquer des forces minoritaires et rétrogrades qui s’évertuent à maintenir un climat d’anarchie et de violence manifestée ou larvée, et qui par ce seul moyen qu’elles connaissent, protègent leurs privilèges personnels au détriment du bien commun, de l’intérêt commun et de l’épanouissement de l’ensemble de la société congolaise. N’y a-t-il pas honte d’être heureux seul ? Nous les Congolais, serions-nous à la hauteur d’un tel défi ? Les fils et filles du Pool, au nom du kimuntu et du lumburu, ont pardonné, car pardonner est une action plus noble que celle de se venger. Ils ne souhaitent pas que les Congolais des autres départements connaissent les douleurs et les traumatismes qu’ils ont connus ou connaissent à cause de ces malheureux et tristes événements qui ont détruit leur département et les a endeuillés. C’est pourquoi avec mon ami Lecas Atondi Monmondjo, j’affirme : « Il faut rassembler l’intelligence des gens capables de repenser notre pays qui peut être sauvé par un nouvel élan d’union, de fraternité et d’amour. Il faut donc des actes fondateurs forts, mais qui doivent être bien pensées et conduits. » Les fils et filles du Pool et tous les Congolais, du nord au sud, de l’est à l’ouest ont besoin de vivre en permanence en paix et « dans la paix des cœurs et des esprits » dixit le Président Denis Sassou-Nguesso. De son côté, le Vénérable Cardinal Emile Biayenda avait dit : « L’amour est le pardon, la paix est son essence, le dialogue est sa joie. L’on ne s’aime réellement que lorsque l’amour devenant miséricorde, pardonne tout, en élevant l’autre au plus profond de son humilité. » Comprenne qui pourra !

Dieudonné ANTOINE-GANGA

Ancien Ministre des Affaires étrangères

Ancien Ambassadeur à Washington du Congo-Brazzaville

Création de la région de la Bouenza le 7 janvier 1957 et son détachement de la région du Pool, par le gouvernement de l’Afrique Équatoriale Française.

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6 réponses à VINGT CINQUIEME TRISTE ANNIVERSAIRE DES EVENEMENTS MALHEUREUX AYANT ENDEUILLE LE DEPARTEMENT DU POOL ET SES HABITANTS

  1. Val de Nantes. dit :

    Que dit Sénèque,le fastidieux stoïcien romain : » celui qui n’obéit pas ne peut commander  » .
    Par contre,je reprends la réflexion du doyen DAG sur « : repenser notre pays ».
    Cette phrase dit tout de l’amertume dans laquelle se trouve notre pays.
    Mais il va falloir donc repenser d’autres modèles institutionnels,qui préservent notre pays des dysfonctionnements mentaux des aventuriers politiques , à l’image de Sassou.
    De Sassou, faisons table rase du passé, pour mieux appréhender le devenir politique et économique de notre pays. Notre réalité du Congo réel est un abandon de l’intelligence au profit de nos affects, désirs , lesquels, une fois , atteints se revitalisent pour en créer d’autres.
    C’est cette quête infinie de satisfaction matérielle,qui est la cause principale de tous les êtres humains et notamment le dirigeant congolais…
    Lorsqu’on analyse le comportement de l’homme politique congolais,il s’en dégage une pitoyable remarque : Atteindre le bonheur matériel.
    Nous devons penser nos institutions à partir de ce sentiment politique qui anime l’être politique congolais…Et ils sont nombreux dans la salle d’attente. Futurs voleurs !!
    Comment circonscrire ce sentiment politique ??.
    Cela me fait à Kant, lequel avait borné les prétentions de la raison humaine au travers de son fameux ouvrage : »_ la critique de la raison pure « ..
    Kant fait stop à la raison, cette écervelée capable d’expliquer les objets métaphysiques tel que l’existence ou l’inexistence de Dieu..
    C’est exactement avec le cas congolais sur les intentions obscures de nos supposés dirigeants congolais …
    Il faudrait donc limiter tous dysfonctionnements mentaux des dirigeants congolais sur les finances publiques de notre pays..
    Pourquoi ?
    Beaucoup viennent à la politique pour s’enrichir. Peu en repartent pauvres.
    Alors, quelles solutions institutionnelles pouvant empêcher tout enrichissement illicite dû à l’exercice du pouvoir politique ??.
    Cher@ Doyen DAG ,
    En tant que mathématicien et ingénieur , j’ai le souci premier de m’en référer à Aristote,au travers de son fameux syllogisme.
    Je pose une prémisse majeure de laquelle découleront la mineure et la conclusion , sachant que la prémisse majeure est un argument déductif..
    Si l’on ne connait pas pourquoi beaucoup des congolais viennent à la politique, nous résoudrons jamais le mal profond du Congo Brazzaville…
    Si je mathématise la phrase « : atteindre le bonheur matériel » je serais en mesure d’y apporter des freins,des limites, à l’instar de Kant sur la raison pure.
    Attention : le qualificatif  » pure » renvoie aux deux conditions à priori : celle de la sensibilité et celle de la pensée..( sphère transcendantale).
    Donc , repenser le Congo Brazzaville, c’est pratiquer le syllogisme Aristotélicien…
    Comment répartir sur des bonnes bases sans briser le doute qui plane sur les intentions des supposés dirigeants congolais ???…
    De ma part ma profession, j’ai du mal à m’imaginer voir le Congo Brazzaville passer du désordre Sassouiste à la prospérité sans soigner, nettoyer,et limiter les prétentions de nos institutions surannées…
    D’où,chers compatriotes, le fédéralisme apparaît comme l’idéal institutionnel..
    Merci, Val de Nantes, ingénieur.

  2. Anonyme dit :

    Mr ganga si vous êtes un homme d état vous parlerez d un drame congolais ‘vous êtes trop régionaliste.je me demande ce que vous avez apporté au pool quant vous étiez ministre de la République?mais comme vous avez été ministre vous êtes un seigneur. et en Europe vous pourrez être ministre?

  3. Samba dia Moupata dit :

    Le commentaire précédent est un homme malhonnête, le ministre Ganga s’exprime avec force et netteté ! On ne peut faire table rase après un génocide dans le pool . Nombreux ont vu les images d’Oko Camille cousin de Sassou Denis officiellement fonctionnaire moyen des PTT qui était devenu chef de guerre dans le pool accompagné par des jeunes Mbochi et des ex FAZ de Mobutu .

  4. le fils du pays dit :

    le fils du pays
    Sassou Denis est revenu au pouvoir par les armes avec l’aide de ses maitres il y a plus de vingt ans.Depuis son rouleau compresseur qui detruit le Congo et son peuple est en marche sans qu’il ne soit inquiete par un seul Congolais.
    Alors conjuguons nos efforts dans la discretion la plus totale pour le faire partir du pedestal.Lui,son clan,ses enfants,ses ministrons et ses amis du pct. Ainsi pouvoir faire table rase,panser et repenser le Congo.Voila l’essentiel car discourir a longueur de journees n’emmene nulle part.

  5. Val de Nantes. dit :

    Lire , me fait penser à Kant.
    Nous ne résoudrons jamais.
    Ainsi, va le Congo Brazzaville de Sassou. C’est triste.!! Et dire que nous avons tout pour être heureux. Quel gâchis !!.
     » Quand la bêtise est au pouvoir, l’intelligence s’efface » dixit Henri de Montherlant..
    Thidjane Thiam l’avait bien dit  » : l’éducation a été décapitée au Congo Brazzaville sous Sassou pour y installer la médiocrité……
    La moraline Sassouiste a ébranlé les valeurs de kimuntu sur lesquelles nous construisions ce pays, promis, à l’époque,un bel avenir…
    Le retour au Congo Brazzaville de l’intelligence congolaise est un souhait national et un impératif catégorique pour son envol économique..
    Ce sont les catégories de l’entendement qui seront appliquées à notre pays, sachant qu’elles sont en nous , de manière innée, pour mieux appréhender les diverses exigences qui déterminent le développement économique d’un pays…
    Le concept de mondialisation a été conçu pour les forts , c’est à dire les pays développés. Ce qui implique de notre part, munis de nos matières premières et des ressources humaines formées ,de changer notre logiciel de développement pour s’arrimer au tant que faire se peut aux derniers des pays développés..
    Pour cela, le nettoyage de nos institutions me parait la préoccupation principale afin d’y inclure la primauté de l’économie sur la politique… Le centralisme d’État a broyé les espoirs économiques de tout un pays..Et Sassou devint milliardaire…
    Comment l’est- il devenu ??.
    Aux juristes congolais d’y répondre..
    Résultat: l’exodus économique et humain…
    La sphère économique peut exister indépendamment des fluctuations politiques,si les institutions bien pensées en permettaient la possibilité…
    La sottise des uns ne peut nuire à l’intelligence des autres. Vivre ensemble ne saurait dire vivre idiot…
    NB, au commencement était l’éducation.

  6. Val de Nantes. dit :

    Je ne veux pas de ce consensus mou sur l’hygiène patriotique. Est patriote celui qui se respecte et respecte les autres. Ce sont nos actes qui déterminent la volonté de tout un chacun à l’intérêt général.
    Se servir de la tribu du pouvoir pour dégueuler sur les autres engendre des réactions de défense et de récriminations de la part de ceux qui se sentent stigmatisés.
    Issu du cosmopolitisme de Potal ,je hais l’apologie du tribalisme primitif et surtout celui du type politique .Car ma jeunesse est un composé de rencontres amicales pluri – ethniques… D’où ma colère patriotique ,qui se résume « : cachez ce tribalisme que je ne saurais voir »….
    Mon interrogation sur l’origine des mbochis se fonde sur cet être étrange qu’est l’être politique mbochi dont on pense qu’il serait sorti de la cuisse d’Adam..
    Loin de moi , l’idée de mettre sur le bûcher toutes les têtes des mbochis,dont beaucoup expriment courageusement leur ras le bol de Sassou,au travers des réseaux sociaux ,ma posture inflexible est une invitation à la prise de conscience des dégâts qu’occasionne la gouvernance criminelle de Sassou..

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