TABLE RONDE POUR UNE TRANSITION « EXCLUANT SASSOU-NGUESSO » : QUELLES INSTITUTIONS POUR LE CONGO – SAMEDI 23 NOVEMBRE 2019 A PARIS (FRANCE)

TABLE RONDE SUR UNE TRANSITION « EXCLUANT SASSOU-NGUESSO » DU 26 OCTOBRE 2019 – FILM INTÉGRALE


Le constitutionnaliste Félix Bankounda-Mpele coprésidera la Table ronde sur les institutions du samedi 23 novembre 2019 à Paris

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20 réponses à TABLE RONDE POUR UNE TRANSITION « EXCLUANT SASSOU-NGUESSO » : QUELLES INSTITUTIONS POUR LE CONGO – SAMEDI 23 NOVEMBRE 2019 A PARIS (FRANCE)

  1. Pambou Mkaya Mvoka dit :

    A tous les Congolais qui réfléchissent sur le changement des institutions au Congo,

    Soyons pragmatiques et non hors sol.

    Le modèle fédéraliste est tout à fait possible pour un pays comme le Congo structuré autour d’un Etat de droit et avec lui des institutions fortes et une conscience démocratique des populations. Pour l’instant il n’en est rien. Il faut donc rester pragmatique, partir d’une situation existante pour la modifier. On peut avoir un collège présidentiel tournant. On peut aussi avoir un modèle institutionnel articulé autour du premier ministre qui permet de bâtir la fédération, mais on ne peut sortir de ce que d’aucuns considèrent comme un chaos institutionnel pour aller vers un modèle, innovant certes, dont les seules élites profiteraient.

    On peut construire un modèle fédéral, avec une décentralisation des régions et une responsabilisation de celles-ci; encore faut-il définir de manière précise le nombre de régions (Londi en a fait un descriptif), les budgets qui sont affectés à chacune de ces régions, l’attribution des compétences régionales concrètes, leurs marges de manoeuvre.

    Il faut éviter, cher frangin, de réfléchir hors sol. On n’est pas intelligent tout seul. Il faut partir du connu, de l’élection présidentielle et inscrire dans la nouvelle constitution à bâtir que la fédération doit être dans un délai à préciser le modèle à atteindre. Pendant ce temps, il faudrait donc faire la pédagogie du modèle fédéraliste. Quand on t’écoute et quand on te lit, on a l’impression que tu es à toi tout seul le modèle fédéral, non pédagogisé et non expliqué.

    Concernant un autre problème, quand je parle du réseau, les faits politiques m’ont donné raison car depuis les indépendances la classe politique fonctionne en connexion réseautale formée par la mouvance présidentielle et l’opposition actuelle. La plupart d’entre vous, dont toi, n’avaient pas compris cette notion de réseau avec ses prolongements internationaux que d’aucuns qualifient comme étant la Françafrique. Le réseau congolais est tenu par la France, que vous le vouliez ou non, c’est la réalité. Est-ce une bonne chose ? Réponse: non. Comment fait-on pour en sortir ? La reconsidération et la nature du mandat présidentiel dans son fonctionnement, pourquoi pas une duopolisation (un président et un vice-président avec un mandat non renouvelable et une perspective de rénovation institutionnelle, la fédération. Mais entre temps, on n’aura pas mis la charrue avant les boeufs, il faut pédagogiser les élites congolaises corrompues, les populations, les partis politiques, la société civile.

    Voilà chers compatriotes le boulot qui nous attend si on veut être crédible à l’intérieur du Congo et vis à vis des partenaires du réseau Congo, dont la France et de plus en plus la Chine et la Russie. C’est bien de discourir, c’est mieux d’être pratique et compétent professionnellement pour exploiter nos richesses. Pour l’instant nous sommes des incompétents professionnels. Il faut s’organiser et le temps économique n’est pas toujours le temps politique. Il faut choisir et faire des choix souhaitables et non normatifs car la politique est le domaine du souhait, du possible et non pas de la norme. Même les Etats-Unis finissent par se plier à la réalité de la vie.

  2. Alexis Miayoukou dit :

    Excellente contribution cher Pambou Mkaya m’voka qui me réjouit d’avance de votre participation enrichissante à la réflexion sur la refondation de notre pays.
    Pour l’essentiel, l’argumentation que vous défendez conforte exactement les préoccupations formulées dans le thème (Quel modèle politique et institutionnel…) et dans le programme des débats. Quelques précisions:
    – La première partie des débats est effectivement consacrée aux orientations argumentées sur la forme d’organisation de l’Etat (décentralisation ? fédéralisme ? unitaire ?) et sur le système de gouvernance qui en découlerait.
    – La deuxième partie du programme des discussions devrait permettre, en interrogeant la réalité actuelle, d’approfondir l’argumentation sur l’univers des possibles. Ce qui, rejoint également votre préoccupation sur la nécessité de « passer en revue tous les modèles politiques possible en étudiant les avantages et les inconvénients ainsi que leur faisabilité et leur applicabilité sur le terrain congolais.
    Ainsi que vous le comprendrez, la démarche d’approche partagée est de ne pas restreindre le champ de la réflexion afin que toutes les sensibilités et propositions puissent être discutées sans a priori. Forcément, des orientations prioritaires se dégageront à la fin (bases de consensus).
    Merci cher Pambou de contribuer ainsi à  » l’ingéniosité institutionnelle  » tant souhaitée.

  3. Val de Nantes. dit :

    Oui ,toutes les options institutionnelles se valent ,sauf celles qui répresidentialisent le pouvoir .
    Notre historicité présidentielle est un carrefour des cadavres et des tensions et antagonismes ethniques ,il va de soi que les enseignements politiques innovants doivent en être extraits .
    Soutirons la substantifique moelle de nos esprits pour accoucher d’un livre blanc ,qui va illuminer notre pays.
    Condorcet avait dit : la démocratie a besoin des gens instruits.
    Platon ,dans son livre ‘le banquet ‘ souligne la nécessité d’avoir des penseurs au sommet de la cité (poli) pour servir et non se servir .
    Ainsi un premier Ministre ,un tantinet transcendant ,peut consoler le Congo .
    Ne fabriquons plus des monstres Dionysiaques .
    Je vous le dis ,sincèrement ,je préfère la ciguë socratique á la réhabilitation de ce poste présidentiel après Sassou.

  4. Kassava de Tsibakala dit :

    Chers compatriotes,
    Je vous écris ces mots avec un mal profond au cœur car je ne peux pas faire le déplacement de Paris.

    Même étant loin de Paris, je voudrais bien donner ma contribution. Je ne sais pas si la forme est autorisée, mais au vu des enjeux, je peux compter sur l’indulgence des organisateurs pour ma modeste personne.

    L’esquisse que je vais suggérer ici est une vue innovative qui n’a sûrement jusqu’aujourd’hui nulle part été pratiquée en Afrique noire. La politique en Afrique Noire a toujours été entrevue de nos jours par un groupe d’individus comme le meilleur raccourci de pouvoir accéder à une vie aisée sans beaucoup d’efforts. Et vous trouverez facilement n’importe qui s’aventurer sur ce terrain. Même des gens de moralité douteuse. Ce n’est pas un dénigrement manifeste à l’égard de ces individus, mais la rigueur intellectuelle nous interpelle à livrer des pistes de réponses sur la réputation de mauvaise gouvernance des pays africains.

    Les africains sont friands de pratiquer un folklore, dont ils appellent d’ailleurs de la politique à l’Africaine. Curieusement, ils sont acclamés par une bonne partie du main Stream des médias françaises, qui mettent en mal les fondamentaux modernes des sciences politiques de 1988. Les français sont parfois excessivement ambivalents lorsqu’on utilise une loupe pour cerner la grille de lecture, dont ils utilisent pour porter un jugement sur la gouvernance des pays africains. Bof ceci est un autre sujet !
    Il y a des pays africains qui comptent près de 700 partis politiques. Des partis sans repérage idéologiquement parlant. Toute l’Afrique Noire pratique une ochlocratie perverse. Pour le cas du Congo, cette conférence annoncée, nous donne l’opportunité d’en finir une bonne fois pour toutes avec ces pratiques. Les partis politiques doivent posséder des repérages claires et nets pour se démarquer des concurrents.

    De mon côté je partage activement l’amertume avec un bon nombre d’Africains qui disent tout haut : que les populations africaines sont orphelines de leurs élites.
    Qui dit Elites, parle des gens qui se sont faits distinguer avec excellence et admiration méritée de la masse par leurs compétences, leurs talents, réalisations et autres prestations dans différents domaines loin de la politique. Paradoxalement, l’Afrique noire semble être le seul continent qui ne tire pas profit de son Elite. La majorité de ces pays africains est bizarrement gouvernée par des africains les moins performants qui existent dans leur pays.

    Comment explique-t-on alors ce phénomène ahurissant ?

    La réponse est simple, seuls les moins-performants s’intéressent à la politique et les élites sont pris comme des parias. La politique étant devenu le meilleur raccourci pour se faire une place au soleil.

    Les congolais pourront beau être ingénieux ors des travaux à venir dans la conception d’une nouvelle constitution ou la mise en place d’un meilleur Système de gouvernance possible pour la nation, mais je redoute que toute cette ingéniosité ne puisse pas refermer le fossé entre les politiques et les élites. Pourtant les deux groupes peuvent contribuer activement et pour le meilleur à la promotion d’un nouveau Congo.
    En claire, le prochain modèle de la gestion de notre pays doit être basé sur un Dual-Système. C’est une conception qui considère d’un côté la réponse à apporter aux questions socio-économiques d’un pays par les offres politiques prônées par les partis politiques et de l’autre un encadrement scientifiquement et rigoureux de toutes les avancées sociétales, scientifiques et technologiques de notre pays par des universitaires, chercheurs, maîtres de conférences, des ingénieurs, des techniciens et autres talents de haut niveau.

    Le Congo ne devra plus être dirigé seul par les impulsions que se feront les politiciens sous forme de projets orchestrés et diligentés au sein d’un groupe d’individus, mais ces projets devront faire objet d’approbation au près du « conseil national des rapports scientifiques » dans le cas où celui-ci serait consulté par une commission parlementaire. Les textes de lois sauront donner une forme aux telles consultations et qui permettront ainsi à regarder la « chose publique » d’un point de vue stricto scientifique sur s faisabilité, son applicabilité et son incidence sur la vie de toute la nation. Des telles interactivités entre les institutions du pays pourront donner aux plus jeunes le goût de se lancer davantage dans les recherches scientifiques, les hautes études et aussi les hautes technologies futures. Ils pourront contribuer efficacement à l’émergence du pays.

    Désormais toutes les grandes décisions du pays doivent être accompagnées d’un quitus dans un encrage scientifiquement assermenté par un conseil national. Le Congo a été exposé malheureusement depuis son indépendance en 1960 à nos jours aux impulsions politiciennes hasardeuses des hommes providentiels de tout bord sans un encrage scientifique approuvé.

    Je suggère la création d’un conseil National des rapports scientifiques. Ceci sera un haut lieu de réflexions et d’analyses sur le passé, le présent et l’avenir de notre pays. Un organe indépendant politiquement dont les émoluments des responsables seront équivalents à ceux dont on donnera aux députés. Toutes les démocraties sont d’ailleurs toujours balisées par des telles institutions. Curieusement pas en Afrique noire. Il en est désormais temps que le Congo ne fasse plus partie de cette exception.

    Le Congo doit sortir de la merde !

    Tous les congolais ne doivent pas faire la politique pour aider la nation et vivre décemment de leur dévouement. Les chercheurs, les scientifiques et les techniciens doivent posséder un lieu sûr et un environnement serein pour contribuer à la construction de notre pays.

    Je suis très désolé de ne pas pouvoir être présent à Paris à cette conférence, mais toutefois, je demanderai aux conférenciers lors des prochaines assises de m’offrir l’opportunité de défendre cette thèse.

    Vive le Congo
    Kassava de Tsibakala

  5. Pour l'Equipe d'organisation, Alexis Miayoukou dit :

    Cher Kassava de Tsibakala.
    Merci pour cette contribution fort utile qui honore l’engagement patriotique pour la refondation efficiente de notre pays. Vous avez la possibilité d’adresser à l’équipe d’organisation une contribution écrite de vos propositions pour une participation à distance. De même, il serait souhaitable que vous communiquiez à « Congo-liberty » par mail vos coordonnées » pour aller plus loin ensemble.
    Avec toute notre reconnaissance.

  6. Val de Nantes dit :

    Effacez de vos tablettes ,le mot président pour la sérénité des débats.Ne replongeons plus le pays dans le chaos pour assouvir nos années d’exil.

  7. Val de Nantes. dit :

    Mettons le Congo á l’heure des pays sans président .Les exemples sont légion et surtout les gens du pool ne peuvent servir de chairá canon á la moindre folie présidentielle .
    En cas de manifestation de cette folie ,nous serons tous revenus en Europe et ce sont nos pauvres parents du pool qui seront au trépas .
    Que votre folie intellectuelle ne perpétue d’autres génocides dans le pool.
    Le congolais adore sucer les délices du pouvoir présidentiel au mépris de la personne humaine .Attention ,il y a des discours et des actes.
    Kabila a eu du mal á rendre son tablier présidentiel.Attention ,Attention .
    L’amour présidentiel tue .
    Merci .

  8. VAL DE NANTES dit :

    Trop de morts et des familles dépareillées à cause de ce machin de président .Au sortir de la conférence nationale , qui pouvait croire à une autre folie congolaise , après celle qui a suivi la mort de NGOUABI .
    Regardez avec les loupes l’histoire présidentielle de notre pays ,depuis la mort de NGOUABI ,vous m’en direz davantage .
    Le loup congolais se cache dans cette enveloppe présidentielle et l’on ne peut plus croire en l’homme politique congolais à ce poste .
    Vous mettez KOLELAS ,ce sera TSATOU qui cherchera la bagarre , vous mettez TSATOU ,ce sera KOLELAS OU LE MAUDIT national NTOUMI qui aiguisera les couteaux .Sans OKOMBI salissa , qui va réveiller ces 400 miliciens ,ainsi de suite .
    Que ce soit au sein du nouveau collège présidentiel , le plus fort cherchera à s’emparer du gâteau .
    Au fait , d’où vient SASSOU ?
    N’était il pas collégien au sein du CMP?
    qu’ en est il advenu de cet ancien collège présidentiel ?
    10 ou 11 collégiens ,ce sera , 10 ou 11 milices en devenir , ce que ARISTOTE appelle  » entéléchie « .
    Ce sera le drame RWANDAIS puissance 10.
    Ne jouons pas aux apprentis pyromanes , ce poste est une bombe nucléaire à plusieurs fragmentations .
    Lissouba avait- il envie de terminer son séjour terrestre à l’étranger ?
    Si Pierre est président élu ,ce sera la France qui va le formater à la défense des intérêts français avec en prime la bénédiction dictatoriale .
    Réfléchissez ,nous n’avons pas la maitrise de notre pays entre nos mains .Une élection présidentielle au CONGO ,c’est du pain bénit pour la FRANCE , car elle a le code d’accès et la chicotte dictatoriale .
    A contrario , avec un premier MINISTRE tenu en laisse par les parlementaires vétilleux , et patriotiques ,la FRANCE changera son regard sur le CONGO .
    Nouvelles idées = nouvelles institutions = nouvelle forme d’Etat =nouveau CONGO .
    C’est presque ,chers amis , la métaphysique aristotélicienne .
    C’est la science de l’être en tant qu’être , c’est à dire ,l’explication des causes de toutes choses . La CAUSE de causes des causes .
    Les nouvelles idées sont la cause principale et d’autres s’en suivent .
    Attention , VAL DE NANTES est scientifique et philosophe .
    MERCI ,

  9. C.R.A.C.C. Citoyen du réseau anti-corruption du Congo. dit :

    Bonjour chers compatriotes !
    Je salue l’initiative des organisateurs, même si beaucoup aurait aimé que des comités politiques de réflexion émergent dans les endroits à forte représentativité Congolaise; dans notre pays pour commencer et les autres villes partout dans le monde, Paris ne devrait pas être le centre de réflexion mais l’ilot de convergence, afin que ce livre blanc porte la marque du plus grand nombre de congolais, c’est aussi cela faire appel à la réflexion de tous en permettant à chacun  » une rencontre, une parole ».

    Je rejoins Kassava de T. et Val de Nantes, qui ne me contrediront pas; il faut séparer le politique du technicien, pour ma part je contribuerai dans notre domaine d’expertise; mais je le répète pour ceux de mes compatriotes qui n’ont que très rarement rencontrer des Congolais engagés pour leur pays mais qui ne feront jamais de politique, il s’agit à la fois d’une volonté intrinsèque et une nécessité au regards de notre domaine d’intervention, pour autant je respecte l’engagement politique de chacun; la lutte contre la corruption est une expertise complexe et, nous sommes impartiaux et partisans que d’un seul camp: l’intégrité.

  10. Anonyme 5 dit :

    Il faut bien préciser que c’est l’Afrique Noire francophone qui est gouvernée par les « nationaux  » les moins performants et qui sont dépourvus de tout sentiment patriotique

  11. Val de Nantes . dit :

    Presidentielle = morts potentiels au Pool.Attention ,attention.
    Kabatouzoléako ,nos amis de Paris risquent d’être nos ennemis de demain ,post Sassou .Attention ,gardez un peu de malice dansvotre cerveau.
    D’où ma question régionale sous forme de sentence grecque .
    Celui qui aime ,politiquement , le pool leve le doigt ?
    Kebaaaaa.Effaçons ce qui nous divise. Attention ,le pool.

  12. VAL DE NANTES dit :

    Tenez ce que nous dit tonton Platon dont la théorie platonicienne de la connaissance un véritable casse tête .
    Ex , selon celui, l’arbre que vous voyez devant vous ,n’est pas le vrai ,c’est une ombre ,une apparence ,le vrai est dans l’âme ,la raison ; bon bref ,véritable embrouilleur .
    Voilà ,chers amis , son conseil auquel je vous invite à réfléchir .
    « La plupart des hommes au pouvoir deviennent des méchants . »Pour une fois , le grand PLATON ( = large épaule ) a raison ..
    Chercher à stratifier le pouvoir ,c’est l’éloigner des attentes légitimes du peuple et conduit inévitablement au triomphe du despotisme .
    Plus l’avion s’envole vers le nuage , plus l’oeil humain ne voit que dalle .
    J’ai toujours dit qu’il fallait « milongoliser » le pouvoir afin de le ramener au même étiage que celui du peuple .
    MILONGO ( paix à son âme ) nous avait démontré qu’au poste de premier MINISTRE ,le CONGO pouvait entrevoir des lendemains meilleurs .
    Malheureusement ,ce genre d’hommes ,comme MILONGO ,LE CONGO n ‘en possède plus .
    Connaitre ,MILONGO c’est connaitre l’être MILONGO , c’est à dire son essence ( la nature profonde de cet homme ) .
    Qui était il ?,d’où venait il ? sa culture familiale , intellectuelle et ethnique ? bref toutes les caractéristiques qui ont fait que cet homme soit un être exceptionnel .
    Si ,notre frangin ,MIAYOUKOU avait remis au trésor l’argent des bourses non payées à BRUXELLES ,ce n’est pas un hasard ,c’est la même essence que celle de MILONGO qui commande l’être MIAYOUKOU .
    Les « MALEKA « sont une race en voie de disparition au NORD .Une exception qui confirme la règle nordiste .
    Je mets là ,en lumière , chers amis , l’entéléchie d’ARISTOTE , c’est à dire ,la finitude ,
    l’achèvement en soi .
    Explication : Vous êtes bébé jusqu à l’âge adulte , ce que vous êtes en vous ne change pas ,sauf votre physique ,vous êtes le même être .
    En sciences médicales , on parlerait des gènes entre les membres d’une contrée ou d’une même famille .
    Je doute qu’il n’y en ait pas au nord ,c’est le pari de chercher une aiguille dans un amas de foins. , et là , ce sont nos arrières et arrières petits fils qui la trouveront et » à long terme » comme disait , mon grand ,KEYNES , nous sommes tous morts .
    SASSOU a marchandisé à l’infini la conscience de nos frères du NORD .
    Le désir matérialiste ,destructeur de l’ataraxie (âme apaisée ) , de nos frères du nord est difficilement soluble dans la recherche idyllique d’une présidence apaisée .
    Pour moi , l’après SASSOU , c’est marcher sur les braises ,tant les esprits revanchards sur les finances publiques sont enfouies en nous .
    Est ce qu’on veut construire réellement notre pays ou se construire un pactole ?

  13. Val de Nantes dit :

    Lire ‘enfouis .
    Supposons que ce fût un compatriote du Nord à la place de notre frangin Miayoukou croyez vous sincèrement qu’il aurait remis cet argent au trésor public ?
    Chers amis,
    Il est des vérités culturelles qui sont tatillonnes ,car elles nous remettent à notre propre place .
    Ne pas reconnaître ces évidences culturelles ,morales et donc des vertus louables qui illuminent un pays est une véritable autodestruction.
    On ne vous demande pas de vous prosterner devant les poolistes ,mais de grâce ,reconnaissez en eux un comportement patriote.
    Massamba Debat a déjà montré le chemin de la rigueur morale.
    Et depuis, le Congo titube comme un ivrogne.
    Vous savez la valeur de ces fils du pool ,mais votre égocentrisme primaire vous empêche de céder vos armes et le malheur du congo en est une des explications.
    À force de se boucher le nez ,on risque l’étouffement.
    Avec mes amis,j’ai suivi l’intervention de notre frangin Miayoukou,croyons nous , il y a eu beaucoup d’émotion.
    Bravo, frangin.
    Val de Nantes.

  14. Rabbi dit :

    Parler du pool conduit bien souvent à des remous. Impossible de faire un focus sur la situation réelle en toute sérénité . C’est l’obsolescence programmée en d’autres termes. Chaque fois que l’on touche du doigts les réels problèmes, meme en partant du factuel, cela se transforme en « shitstorm »; et franchement, c’en est trop ce « lari-kongo bashing » dont j’ai toujours fait allusion, auquel on assiste sous nos regards médusés et en toute passivité.
    Les sujets relatifs aux problèmes du pool déchaînent les passions et passionnent les déchaînés qui y trouvent là un moyen d’y exercer, dy renforcer leur hégémonie .c’est un sujet qui me tient à coeur et qui fait partie de mon credo. Nous craignons à terme l’effet contagion des vilenies auxquelles on est confronté en permanence; d’où nous essayons autant que faire se peut d’éclairer les consciences sur ce sujet qui me semble crucial.
    Les hommes sont doués de raison mais de très peu de bon sens, nous devrons absolument moraliser la sphère politique en priorisant dans nos choix les hommes intègres comme le souligne VAL DE NANTES.
    Rabbouni.

  15. MNNG dit :

    S’agissant de la table Ronde sur la TRANSITION POLITIQUE AU CONGO BRAZZAVILLE, voici un complément important.
    1 – il convient de mettre en exergue la différence (et non une nuance) entre LE SYSTÈME POLITIQUE ET LE RÉGIME POLITIQUE. Le système politique comme mode d’organisation de l’État et le régime politique comme moyen s’organiser le pouvoir d’État. La DÉMOCRATIE est un système d’État par contre le régime présidentiel un régime politique.
    2 – réflexion d’une part sur le système politique et régime politique, et d’autre part sur la psychologie politique des dirigeants : les présidents en charge de la conduite de l’État.
    On revisitant l’histoire récente du Congo Brazzaville, faut comprendre et affirmer que les problématiques de gouvernance publique sont-elles imputables à l’organisation de l’État ou plutôt imputables à la psychologie des chefs d’États ?
    Cette réflexion me paraît judicieuse.
    À titre illustratif :
    1 – la psychologie politique du Président Pascal Lissouba suite au changement de la majorité au parlement.
    2 – la psychologie politique de Président Sassou Nguesso au sortir de la chute du pouvoir antérieur.
    La responsabilité du Dirigeant politique est une clé de voûte dans les problématiques actuelles par rapport aux problématiques institutionnelles ou d’organisations politiques de l’État.
    Que dirait-on hier du Président Houfeit de la Côte d’ivoire. Et aujourd’hui du Président kagame du Ruanda ?
    Cette réflexion sur la transitologie se doit être pratique et non une théorie théoricienne.
    Vous souhaitant bonne prospection.

  16. Val de Nantes dit :

    Autant réveiller Freud sur la problématique présidentielle au Congo.S’aligner sur des exemples ayant réussi ne nous dispense pas d’un autre cataclysme .
    Notre rapport à cette fonction présidentielle est incendiaire .On peut échafauder tous les argurments possibles ,le terrain politique nous contredira
    Le mieux est le contraire du bien .
    Comment allez vous dompter un président sous influence française ?.
    Voilà ,l’une des questions majeures de l’enjeu présidentiel au Congo .L’historicité de cette fonction est la cause de sa propre mort.

  17. Joseph KOKOLO ZASSI dit :

    Dans l’ensemble toutes les interventions sur le modèle institutionnel à installer au Congo-Brazzaville sont intéressantes nonobstant des nuances idéologiques légitimes. L’heure de vérité va bientôt sonner, chacun.e y va de son imagination. Mais une chose est sûre, la meilleure solution est celle qui mettra tout le monde d’accord, aussi bien sur sa philosophie que sur ses déclinaisons idoines. Pour ma part, je suis très heureux que cette problématique ait été reprise par la majorité des Congolais qui sont attachés à l’esprit de paix et de cohésion sociale. Bientôt vous aurez une esquisse bien élaborée qui suscitera vraisemblablement de discussions passionnées et passionnelles. Une chose est sûre : ses détracteurs auront d’intenses migraines avant de déceler la faille fondamentale qui remettrait en cause le travail abattu, sans prétention aucune. RDV le 23 novembre 2019.

  18. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    CHERS COMPATRIOTES,
    VOS CHARRUES ONT BESOIN DES BŒUFS.
    DANS LE CAS DU CONGO, LES BŒUFS ÉQUIVALENT À  » sassou DÉGAGE D’ABORD « . APRÈS, TOUTES VOS CONSTITUTIONS POURRONT S’EXPRIMER.
    DANS LES CONDITIONS ACTUELLES DE TEMPÉRATURE ET DE PRESSION, VOS BOURREAUX NE VOUS LAISSERONT AUCUNE CHANCE.
    AU CONGO, LE PROBLÈME C’EST L’ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL ET L’IDIOT NATIONAL QU’IL FAILLE D’ABORD TRAITER.
    LES CONSTITUTIONS, IL Y EN A DES TONNES.
    POUR LE RENDEZ-VOUS DU 23 NOVEMBRE, JE VOUS SOUHAITE BON COURAGE, PUISQUE TOUS LES CHEMINS MÈNENT À ROME, SOIT-DISANT.

  19. patriote dit :

    Quand un peuple se laisse berner ou se faire tout le temps rouler dans la farine par un faux Président, par des faux gouvernants, par des fausses élections, par des faux dialogues, par une fausse constitution, par des faux députés, par des faux opposants, et par des mauvaises mœurs ; on se dit qu’une poudrière est inévitable dans ce pays.
    7 POINTS-CHAUDS D’UNE POUDRIÈRE ANNONCÉE A LA CHUTE INÉVITABLE DU DICTATEUR SASSOU NGUESSO.

  20. AGIR COLLECTIVE dit :

    La question du franc CFA doit être posée sur la table car c’est un handicap sérieux au développement des pays dont la souveraineté monétaire a été confisquée par la France. C’est une affaire si grave qu’on devrait tous se sentir concernés. Les peuples africains doivent se soulever pour pousser leurs élites politiques corrompues à réagir dans l’intérêt des peuples. Il faut sortir de la servitude monétaire. C’est impératif d’autant que c’est urgent. Cette escroquerie n’a que trop duré.
    Je viens de recevoir ce message d’un ami à Londres sur WhatsApp à propos du fonctionnement du franc CFA. Si ce qui est dit dans ce texte dont le journal l’Humanité serait la source est vrai, et ça m’a tout l’air, le développement de la zone CFA est tout simplement IMPOSSIBLE – même si quelques pays s’en sortent mieux que d’autres :

     » Comment fonctionne le CFA ?

    Un état africain obtient un prêt de la Chine.
    1° prêt : 100 unités ;
    2° intérêts du capital à déterminer ;
    3° dépôt des 100 unités au trésor français ;
    4° 50 unités sont abandonnés pour la garantie de la monnaie ;
    5° 15 unités sont réclamés pour la conversion en CFA
    6° reste : 100 – 50 -15 = 35 ;
    7° 35 unités sont convertis en CFA sur les 100 empruntés ;
    8° 100 / 35 =~3 ;
    9° 1 franc CFA utilisé doit en rembourser trois (x3. ) ;
    10° les intérêts cumulés sont calculés pour multiplier le capital emprunté par au moins deux (x2) ;
    11° 1 franc CFA utilisé doit en rembourser 6 au moins.
    Donc l’Afrique ne peut jamais sortir du surendettement.
    12° la France a besoin d’argent aussi ;
    13° au lieu d’aller emprunter auprès des Chinois et rembourser le capital, les intérêts et les pénalités éventuels en agios, elle envoie ses amis dictateurs le faire pour elle.
    14° Ce sont les peuples africains qui paient.
    15° la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts.
    16° la France a récupéré 100% du prêt chinois à l’Afrique mais n’aura rien à rembourser.
    17° Au peuple africain de rembourser le capital +les intérêts + les agios, etc, alors que 65% de la somme empruntée a été perdue, donc retenue par la Banque de France.

    Source : Journal l’Humanité  »

    C’EST GRAVISSIME DE TELLES PRATIQUES. NOUS NE REGARDONS QUE LE DÉFICIT DÉMOCRATIQUE DE L’AFRIQUE – SANS NOUS SOUCIER DU GRAVE PROBLÈME DE L’ABSENCE DE SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE QUI ENTRAÎNE UNE DÉPENDANCE DE NOS PAYS À LA FRANCE QUI TIENT LES HOMMES POLITIQUES EN TENANT LA MONNAIE AFRICAINE.
    Et un traître comme Alassane Dramane Ouattara défend le franc CFA au détriment de centaines millions d’Africains. De Gaulle a piégé les ex-toujours colonies africaines de la France. Les peuples veulent en sortir mais les élites politiques les en empêchent. C’est un dilemme qui ne peut se résoudre que par la RÉVOLUTION.
    SCANDALE FRANC CFA: PATRICE TALON EST-IL UN DES IMPOSTEURS FRANCAFRIQUES DÉMASQUÉS? https://www.youtube.com/watch?v=k75z55AXzD8&feature=youtu.be

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