Pourquoi l’alternance politique demeure difficile en Afrique francophone ?

Paul Biya du Cameroun, Ali Bongo du Gabon et Sassou Denis du Congo

Par Lucien Pambou

L’Afrique francophone est traversée, voire touchée par les vieux démons de la Françafrique qui estime que le changement politique doit se faire dans le non-changement. En Afrique anglophone, malgré les difficultés au Nigeria ou au Kenya, l’alternance politique est une réalité. En Afrique francophone, rien de tel car la diplomatie politique française s’accompagne d’une diplomatie économique qui veut que les anciens présidents aux affaires en Afrique francophone depuis de nombreuses années y demeurent pour préserver les intérêts français.

Les récentes violences sociales au Sénégal, qui va devenir demain un pays pétrolier, tendent à accréditer la thèse des intérêts économiques français avant la sauvegarde des droits de l’homme et de la démocratie que la France développe à longueur de conférences et de colloques. La France préserve ses intérêts économiques et elle a raison. Les Africains dirigeants ou non, qui n’ont pas compris la subtilité du langage diplomatique français, n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes.

La récente décision de justice du Sénégal à l’encontre de l’opposant Ousmane Sanko montre que l’alternance politique, malgré les déclarations, n’est pas pour demain en Afrique francophone. Monsieur Sanko a été doublement accusé de viol, il a été acquitté, il fait l’objet d’une procédure irénique de la justice sénégalaise qui l’accuse de corruption de la jeunesse, favorisant ainsi une condamnation à deux ans de prison ferme pour lui éviter de se présenter a l’élection présidentielle en 2024 contre Macky Sall. Sur tous les réseaux sociaux il apparaît la photo du président Macky Sall qui s’est érigé en sauveur de la démocratie sénégalaise contre les appétits politiques féroces de son mentor Abdoulaye Wade dont il a été pendant trois ans premier ministre. Macky Sall s’est opposé à la réforme de la constitution sénégalaise voulue par Wade pour un troisième mandat. Il a déclaré, et vous pouvez le retrouver sur les réseaux sociaux, que Wade était trop âgé et qu’il devait aller se reposer. Sur cette base politique claire, la plupart des partis politiques de l’opposition à Monsieur Wade ont rejoint Macky Sall en favorisant son élection à la présidentielle. Comment expliquer aujourd’hui que le même Macky Sall, opposé à Wade, estime qu’il peut modifier la constitution pour se présenter à l’élection présidentielle ? Le Congo-Brazzaville a modifié la constitution en 2015, ce qui a permis au président Sassou de se représenter et on peut penser que le président Wade, instruit de l’activité énergétique du président Sassou, a pensé qu’il était possible de faire la même chose pour le Sénégal.

La condamnation de Ousmane Sanko est peut-être une erreur politique dont Macky Sall pourra un jour payer le prix. Je ne suis ni devin, ni lisant dans les oracles, mais je fais, en tant qu’expert des Sciences politiques, l’analyse qui consiste à montrer comment dans l’espace francophone africain les dirigeants politiques peuvent à leur guise et de façon subtile contraindre les autorités françaises, parangons de la démocratie et des droits de l’homme virtuels, à accepter qu’ils restent longtemps au pouvoir. Les dirigeants africains ont parfaitement compris les faiblesses démocratiques de la France et de ses dirigeants concernant l’Afrique francophone en laissant la place aux industriels et aux militaires pour régler les questions politiques dans les anciennes colonies françaises. Au Tchad le fils du président Deby a succédé à son père. Au Gabon, ce fut le cas avec Ali Bongo et demain ce sera peut-être le cas au Congo avec le fils du président Sassou, Denis Christel Nguesso.

Que doit-on lire dans ce mode d’alternance dynastique en Afrique francophone ? Au Congo Brazzaville, tout le monde s’étonne que le président Sassou reste au pouvoir depuis maintenant 40 ans. Le président Sassou est considéré comme un personnage non éduqué par les intellectuels congolais, le président Sassou n’a pas de diplôme universitaire de premier rang. Certains de façon maladroite et injurieuse le qualifie de mukento, c’est à dire de femme. Cette définition est inadmissible. La réponse de l’analyste politique que je suis est de dire que le président Sassou, qualifié de mukento, a compris avant les hommes ce qu’est la gestion politique. Les intellectuels congolais sont instruits, c’est à dire qu’ils savent lire et écrire, mais Sassou est un politique et on n’a pas besoin d’avoir été à l’université pour gérer politiquement une cité, au sens de Machiavel.

Le président Sassou a été accusé de tous les maux, mal gouvernance, corruption, assassinats multiples, mais on reste toujours dans une accusation nominale et ceux qui savent, ou qui pensent savoir, se taisent. On peut se demander pourquoi. Ont-ils peur pour leur vie ? Ont-ils peur de perdre leurs privilèges matériels et financiers ? Nous y sommes, au cœur de cette thèse du réseau social que je développe sur Congo liberty. Le président Sassou ne peut pas piller le Congo tout seul avec son clan et son ethnie les Mbochis. Il y a des ministres dans le gouvernement du président qui ne sont pas Mbochis. Il y a des régies financières au Congo dont les directeurs ne sont pas Mbochis. La force de Sassou et en le disant on va me taxer de Sassouiste, alors que je ne fais que de l’analyse politique, absente de notre université au Congo et des débats au sein des partis politiques congolais de l’opposition.

C’est difficile de parler de la chose politique et économique au Congo sans donner l’impression que l’on agresse le gouvernement. Le président Sassou et son gouvernement sont pour moi des objets d’analyse. Ma formation et mon diplôme à Sciences Po Paris me permettent d’avoir une analyse objectivante et non subjectivante.

Je termine. L’alternance politique en Afrique centrale ne sera possible que si les sociétés civiles s’organisent et obtiennent des relais de communication et d’action en France et en dehors de France. Pour les sociétés civiles, ne pas le faire, c’est condamner l’alternance à la non-alternance. On peut critiquer Sassou tout le temps, c’est le droit de l’opposition, encore faut-il qu’elle crée les conditions de son arrivée au pouvoir dès maintenant au lieu d’attendre 2026 et de se mettre à crier à la tricherie, à la manipulation. L’alternance politique est un exercice difficile mais possible à condition d’avoir des hommes et des femmes courageux qui ont des projets, des moyens financiers et une stratégie de l’organisation. C’est bien de hurler que Sassou doit partir, c’est bien de crier sur les Mbochis claniques qui prennent tout mais ceux qui crient n’ont aucune stratégie, ni aucun leadership, ni aucun moyen financier et aucun relais international. Ils n’ont qu’à se coucher et continuer de pleurer en invoquant les mannes des ancêtres et Dieu. Résultat : zéro pour l’alternance.

Diffusé le 08 juin 2023, par www.congo-liberty.org

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15 réponses à Pourquoi l’alternance politique demeure difficile en Afrique francophone ?

  1. Val de Nantes. dit :

    Votre interrogation renvoie à la notion de la géométrie variable.
    Mauvais pour nous ,et bon ailleurs !!.
    Pourquoi,la France ,pays des droits de l’homme et du citoyen , adoube les dictateurs africains ?.
    Y -aurait -il une démocratie purement européenne à laquelle l’Afrique noire française ne peut accéder ?.
    La tentation de soumettre cette assertion au seul motif économique semble plausible. Sans les apports multiples en matières premières ,dont l’uranium et le pétrole africains ,son rayonnement mondial serait réduit à quia .
    La France vit des avantages de cette géostratégie néo – colonialiste dont le rapport bénéfice et perte lui est totalement favorable…Les rustines sont laissées à l’appréciation de ses négriers , installés au sommet de ces pays.
    L’une des portes d’entrée sur le monde africain noir par la France est la soumission des consciences de ces supposés présidents qui jouent le rôle des gendarmes des garanties économiques et financières françaises. Comparée à l’Afrique anglophone et lusophone , l’Afrique francophone est un nain économique. D’où un nouveau modèle économique de type fédéral.
    Voilà une honte partagée entre le maître et son esclave…

  2. Val de Nantes dit :

    Ces objets politiques ont en commun d’être sortis de la prestidigitation de la pensée constitutionnelle française..En un mot ,des robots qui sont connectés au disque dur de marque française. ..Ils existent en dehors de la volonté générale populaire tant ils dépendent de l’écran de contrôle de surveillance français…
    L’ultime solution que requiert une telle ignominie , c’est une convergence de revendications démocratiques ,réunissant les pays concernés par cette tragi- comédie, dont le principal acteur, est l’État français…

  3. leo kikadidi dit :

    au senegal il y a eu alternance par ce que la constitution est republicaine en afrique le probleme n est pas seulement due aux dirigeants mais surtout aux populations qui ont une attitude ambigu vis a vis de la france.ce qui est moins le cas chez les anglophones dans la plupart des pays ou la france n est plus acceptee par la population les autorites sont severes et souvent injustes avec leurs populations qui n ont plus la france pour les aider ou les proteger puis ce que c est cette meme population qui permet par cet etat esprit de mettre des personnes peut recommendable au pouvoir.

  4. lpambou mkaya mvoka dit :

    Comment esperer une alternance politique au congo face a une opposition politique et une societe civile quasi echtoplasmiques et qui se gaubergent au sein du reseau politique congolais

    On croit rever tout le monde parle de l alternance politique en 2026 avec le depart du president Sassou

    Mais paradoxalement les memes qui souhaitent le depart de Sassou souhaitent qu il demeure au pouvoir pour continuer a profiter des largesses et des privileges du reseau social congolais

    Le President Sassou le sait et en animal politique aguerri et malicieux il attend sagement que ces opposants s epuisent avant 2026 pour proposer une reforme constitutionelle qui fera disparaitre le poste de premier ministre et son remplacement par celui de vice president.avant ou apres 2026 le president sassou s il est elu pour designer son successeur qu il aura nomme vice president pour le remplacer

    Le modele institutionnel d obiang n guema en guinee equatororiale peut etre un exemple pour le congo brazza

    Je ne suis pas hagiographe du president Sassou mais force est de reconnaitre que l homme politique est malin meme si certains estiment que sassou l homme de paix utilise la martingale de la terreur pour obliger son peuple a la soumission et a l acceptation de la domination

    voici

  5. Samba dia Moupata dit :

    Cher Lucien Pambou , le gros problème dans nos pays c’est la médiocrité de nos universitaires qui sont corrompus ! A l’instar de Sassou Dénis qui a déjà changé neuf fois des constitutions avec la complicité des universitaires véreux Africains. .Alors que Sassou Dénis avait dépêcher son beau fils Hugues ngollo avec des millions d’euros pour corrompre tour à tours Pierre Mazeaud ancien président du conseil constitutionnel de France et Jean -louis Dédré qui avait succéder à pierre Mazeaud , tout deux ont refusé l’argent de Sassou pour faire une mauvaise interprétation de l’article qui l’ interdisait de se représenté au Congo Brazzaville . Sous d’autres cieux , l’argent est le résultat d’un travail .Mais chez nous il faut faire allégeance à Sassou Dénis ou devenir faux pasteurs

  6. Val de Nantes dit :

    L’alternance ,c’est se respecter soi même.. Ces criminels ont foulé aux pieds les valeurs éthiques , démocratiques ,qui garantissent la pérennisation d’un régime démocratique… Dotés d’un soutien de la France à l’appauvrissement des nations ,dont ils prétendent diriger les destinées ,ces nervis de l’histoire politique africaine , n’ont aucune dignité humaine quant à l’image qu’ils se font du pouvoir..
    Peut – on penser qu’un président fasse plus de 45 ans de pouvoir sans parvenir à changer la trajectoire misérabiliste sur laquelle se situe son pays ?
    Outre l’appui vicieux de la France ,le niveau d’études de sassou est l’une des explications de cette folie politique…
    Imaginez une seule fois que tous les échoués du système éducatif soient des exemples ,des références , quel type de société ,peut on en attendre ?.
    L’absence de l’intelligence , c’est le règne du désordre ; le Congo Brazzaville en est la victime expiatoire…
    Le concepteur du baccalauréat ,le penseur Victor cousin aurait tancé bon nombre de congolais dont Sassou..
    Ainsi, l’alternance politique est une culture civilisationnelle dont manquent malheureusement ces êtres humains de basse qualité.. Hobbes en aurait fait ses objets de pensée ..

  7. Val de Nantes dit :

    Pendant combien de temps ,la France va considérer cette Afrique noire de « : popolo minuto ( nains) « , alors qu’elle lui fournit des vitamines économiques feront d’elle une moyenne puissance mondiale ??..
    Le risque pour elle , c’est de voir une malienisation des esprits de ceux qui veulent remettre la raison au sein de son pré carré , réduit à une potion congrue…

  8. Val de Nantes. , Chers compatriotes , écrivez !!. C'est une forme de guerre contre Sassou. dit :

    Voilà des sujets croustillants dont on aimerait avoir l’avis de l’intelligentsia diasporique . Mais que nenni !!.
    La Diaspora intellectuelle est aux abonnés absents. Pas de commentaires !
    Silence total!!. Il ya des sujets, pourtant .Mais l’on constate une fatigue intellectuelle , renforcée par le désespoir provoqué par le nihilisme Sassouiste…
    Sassou , c’est vrai, a tué l’intelligence congolaise…
    Le doyen Lucien chine , cherche, trouve, propose des sujets , qui questionnent , mais la diaspora congolaise dite « intellectuelle « a déserté le champ numérique intellectuel … Certains farceurs oseront parler de la saturation Val de Nantine. C’est dommage !!.

  9. Christian Biango dit :

    Cher doyen Lucien, devenir grand-père est l’unique occasion d’apprendre à bien vieillir, mais pour que cela soit possible, seul un environnement sain peut le permettre. Qu’avons-nous à comprendre pour envisager nous fixer des objectifs existentiels ? Il faut avoir voyagé pour constater que le noir africain est dénué de toute logique , ce qui induit une médiocrité endémique collective. Je vous mets au défi, de prouver qu’il existe un pays noir africain dans lequel il n’y a pas les célèbres bidons d’huile jaune qui servent de réservoir d’eau? Oser parler de démocratie d’essence européenne en Afrique relève d’une autodestruction intellectuelle. Nous n’avons plus d’autres choix d’imposer l’acquisition de biens matériels par la dictature économique comme dans certaines monarchies de la péninsule arabique, je commence à y penser sérieusement. Seul sur son cheval, Alexandre le grand conquis le plus grand empire de l’histoire à force d’abnégation, il mourut alors qu’il n’avait pas quarante ans, alors, tout est possible !

  10. lpambou Mkaya mvoka dit :

    Cher val de Nantes du 11/06 de 8h26 vous avez raison et je prolonge votre analyse

    les intellectuels congolais s il y en a se terrent et ont peur de s exprimer sur des sujets de societe et de politique car ils souhaitent continuer a etre appeles un jour aux agapes et prvileges financiers de la Republique et de son reseau social tentaculaire

    Au congo avoir un simple doctorat ou avoir frequente une grande ecole vous met dans la categorie des intellectuels

    Pour ma part il ya tres peu de congolais instruits qui ont une oeuvre litteraire ou autre et qui meritent le titre d intellectuels tout le monde n est pas victor hugo

    En revenant sur terre nos intellectuels c est a dire nos elites n ont rien a dire ni maintenant ni avant 2026 ou apres car ils sont plus preoccupes par leur carriere personnelle meme s ils font de beaux et grands discours en faveur du peuple dont certains en sont issus mais qu elles ont oublie en chemin en ACCEDANT aux privileges financiers du reseau social politique congolais dont la consistance financiere est alimentee par les ressources financieres issue de la vente du petrole et des autres ressources minieres et agricoles

    L intellectuel congolais n a pas l habitude de debats argumentes corsetes comme elles l ont ete par les travers d un pct a l argumentaire simpliste revolutionnaire et non scientifique

    l intellectuel congolais malgres un savoir academique valide par des diplomes a beaucoup de mal a prendre de la distance critique pour reflechir sur l etat de son pays
    Pour les elites congolaises la notion d Etat est une notion deleguee dont elles ne matrisent ni l essence in la configuration juridico politique

    l intellectuel congolais prefere la notion hybride d Etat tribu pour mieux installer les rapports de force et de gestion du pouvoir

  11. Val de Nantes dit :

    Congo Brazzaville cherche intellectuels actifs , notamment, diasporiques ..!!.
    Oui ,@ Christian ,le petit Alexandre le Grand , élève du précieux précepteur , Aristote ,mourut jeune. Avide de pouvoir et d’honneur ,il voulut guerroyer sans limites ,mais ses subalternes ne le suivirent plus dans cette folie.
    Peut – être un Alexandre le Grand congolais pour nous délivrer de cette chienlit Sassouiste.. ??.

  12. Christian Biango dit :

    Cher doyen Lucien, l’objet de ta publication est de savoir pourquoi les alternances sont-elles difficiles en Afrique francophone, et non pas des réseaux congolais impossibles à intégrer. Susciter le débat contradictoire est noble, mais pas, lorsque l’on est soi-même la contradiction. Il y a quelques temps, exaspéré que j’étais, je te proposais une rencontre arbitrée par Mingwa pour laquelle j’attends toujours une réponse. Lorsqu’un aîné n’accorde aucune considération à la demande respectueuse d’un moins âgé, qu’il ne s’étonne pas plus tard qu’il y aient des dérives ou des incompréhensions. Le réseau par ci, le réseau par là, dans une une bonne cure de diplômes, tout ça n’est que détournement de l’essentiel dans l’intérêt de l’ignorance collective. Mon cher val de Nantes, évoquer Alexandre le grand n’est pas faire acte de l’apologie de la cruauté dont il a fait preuve pour conquérir son empire, mais la seule démonstration qu’il est unique à l’avoir fait avec la détermination de sa jeunesse sur sa monture. Je ne sais pas si je suis déjà vieux, mais je sais que le Congo Brazzaville aura besoin d’une personne ou un groupe de personnes à vouloir indiquer le chemin à vouloir changer les choses radicalement. Nous avons besoin d’alternance dans nos têtes, et non pas dans les processus électoraux !

  13. lpamboumkaya mvoka dit :

    Cher Christian

    Bonjour
    je reste disponible pour ce debat auquel tu tiens.

    La fin du mois de juin pourrait etre une periode acceptable
    merci de dire a l avance les sujets qui seront debattus
    cdlt
    lpambou mkaya mvoka

  14. Christian Biango dit :

    Bonsoir doyen Lucien ! Merci pour l’acceptation de cette rencontre. Je serai disponible et prêt pour ce choc des intelligences comme j’aime à le dire. Voici mes 3 propositions 1- bilan critique de la période de transition démocratique ( 1991-1997). 2- conquête des pouvoirs et perspectives. 3- reconfiguration de la géopolitique mondiale suite à la guerre en Ukraine ( liberté face à autoritarisme). Bien à toi et prière de nous contacter la semaine prochaine pour finalisation

  15. lpambou mkaya mvoka dit :

    Précisions de rdv avec Christian Biango

    Cher Christian je voudrais préciser notre agenda de débat si tu en es d’accord.

    1. Bilan critique de la période de transition 91-97
    2. Conquête du pouvoir et prospectives au Congo-Brazzaville depuis la gouvernance Sassou de 97 à nos jours
    3. La place de l’Afrique au sein de la reconfiguration de la géopolitique mondiale (le débat liberté/autoritarisme me semble étroit. J’espère qu’au cours du débat j’aurais l’occasion de préciser cette réduction binaire inadmissible.)

    Je suis libre du 30 juin au 5 juillet, après je pars en vacances.

    Merci par mon mail personnel que Mingwa possède de me préciser le lieu, le jour et l’heure du débat. J’espère que ce sera un débat utile pour les Congolais qui ne veulent pas ou ne souhaitent pas débattre.

    Cordialement.

    lpambou mkaya mvoka

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