Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA
Ministre de l’Économie forestière, madame Rosalie Matondo a été sommée de trouver 2000 hectares de forêt congolaise à offrir au Rwanda en expropriant les propriétaires terriens congolais et étrangers.
Cette stratégie entre dans le cadre du projet macabre de sécurisation du pouvoir dictatorial du Congo-Brazzaville et de la déstabilisation de la République démocratique du Congo (RDC) par le Rwanda à partir de son front Ouest, le Congo-Brazzaville.
Douze unités forestières d’exploitation (UFE) ont été ainsi dépossédés des Congolais et des Chinois afin de les ramener dans le domaine public. Les arrêtés ont été publiés au Journal Officiel de la République du Congo du premier juin 2023, 65e année – N°22. Sont concernés les territoires de Makoua (Cuvette), Mayoula (Mossendjo), Moungouma (Likouala), Louamba (Bouenza), NTombo (Kouilou), Nanga (Kouilou), Mobola-Mbondo (Likouala), Cayo et Doumanga (Kouilou), Louadi-Bihoua (Sibiti), Sud 8 Sibiti et Madingou (Bouenza et Lékoumou), Abala, Sud 3 Niari- Kimongo de la zone II Niari et Sud 1 Pointe-Noire (Kouilou).
La braderie de nos terres congolaises continue, mais cette fois-ci c’est l’exploitation forestière à grande échelle qui est concernée, et qui servira de manne à l’État rwandais. Ceci fait suite à la concession anticonstitutionnelle de 12 000 hectares de terres cultivables au Rwanda par le Congo-Brazzaville pour 25 ans.
Longtemps exploitées anarchiquement sous le règne de monsieur Henri Djombo à la tête de ce ministère, les résiliations des conventions de transformation industrielle de ces douze unités forestières d’exploitation (UFE) soulèvent moults interrogations. Ces compagnies forestières sont accusées de ne pas payer les taxes revenant de droit au trésor public congolais. Mais que diable ne l’avait-on pas fait sous le règne de monsieur Henri Djombo, le milliardaire rouge congolais ? Dans un pays corrompu comme le Congo-Brazzaville, cette soudaine gestion vertueuse des biens publics cachent de sombres intérêts égoïstes inavoués.
Dans son but expansionniste terrien et militaire, le Rwanda a exigé du Congo-Brazzaville 2000 hectares de forêt à exploiter comme monnaie d’échange en vue de son appui le moment venu au massacre du peuple congolais comme dans l’Est de la RDC. L’exploitation forestière du Congo-Brazzaville par des militaires forestiers rwandais poursuit un autre but, celui de la fixation des militaires rwandais sur le front Ouest de la RDC en vue de sa déstabilisation à partir du Congo-Brazzaville qui a une superficie de 342 000 km² et une population de 5,836 millions (2021). Ainsi, le Congo-Brazzaville se retrouve de fait comme un co-belligérant à côté du Rwanda dans la guerre que livre ce pays contre son riche voisin en minerais la RDC qui a une superficie de 2, 345 millions de km² et une population de 95,89 millions (2021).
Diffusé le 09 juin 2023, par www.congo-liberty.org
Ce dépeçage obéit surtout à une logique , celle d’assurer la loi d’hérédité du pouvoir au Congo Brazzaville..
C’est un des scénarii,le plus probant qui explique l’amour des
Nguesso pour les rwandais.
L’après Sassou est un déluge où le sauve qui aura sa juste signification..