Par Dieudonné ANTOINE-GANGA.
Le peuple koongo, dans son organisation avait un calendrier bien structuré.
A/ Les mois de l’année :
Ntuala = janvier Ntualani = février
Vutuala = Mars Mbangi = avril
Mpemba = mai Mpolo = juin
Mavungu = juillet Kiangala = août
Ntombo = septembre Masala = octobre
Nkukula = novembre Luanga = décembre.
B/ Les jours de semaine :
Avant la colonisation, la semaine était de quatre jours et était ainsi constituée :
1/ Avant la colonisation :
Mpika
Nkila (ntsila)
Bukonzo
Nkoyi.
2/ Pendant et après la colonisation :
Mpika = lundi
Mbana = mardi
Tsaba = mercredi
Bukonzo = jeudi
Nkoyi = vendredi
Mwandi = samedi
Lumingu (déformation du portugais Domingo) = dimanche.
C/ Les saisons :
Kintombo ou M’Vula n’tété (octobre à décembre) ; la première saison des pluies, celle des semailles.
Kyanza ou Mwanga (janvier à février) ; la deuxième saison des pluies, celle de la récolte abondante du nsamba, le vin de palme.
Ndolo (mars à mi-mai) ; la dernière saison des pluies.
Siwu ou kisiwu (mi-mai à août) ; la première saison sèche, avec des vents froids.
Mbangala (mi-août à mi-octobre) ; la seconde saison sèche, avec de fortes chaleurs.
Mpiya ou Mpiaya (période des brûlis).
D/ Les marchés :
Les marchés d’antan coïncidaient avec les 4 jours de la semaine Koongo : mpika, nkila (ntsila), bukonzo, nkoyi. Avec la semaine de 7 jours imposés par le colonisateur, il fut constitué deux sortes de marchés :
1/ Marchés principaux (ngudi za mazandu) :
Mpika, Nkila (Ntsila), Bukonzo et Nkoyi.
2/ Marchés secondaires : Bumungu, Makuekue, Manzakala, Tsaba et Tsuaka.
A l’heure actuelle, tous ces marchés ne se tiennent plus. Il revient aux Koongos eux-mêmes de les remettre en valeur pour qu’ils reprennent force et vigueur. Comme il leur revient aussi de « promouvoir, revaloriser, vulgariser les cultures congolaises pour favoriser le dialogue, la tolérance et l’unité nationale. » dixit le professeur François Lumwamu. Comme il leur revient enfin de perpétuer et de garder intacte la culture koongo qui leur a été léguée par leurs ancêtres depuis Kongo dia Ntotela.
Dieudonné ANTOINE-GANGA
Ancien ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville
Ancien Ambassadeur à Washington (USA) du Congo-Brazzaville
LE SENS DU NOM CHEZ LES KOONGOS
LES CLANS DES KOONGOS ET LEURS LOIS. Par Dieudonné ANTOINE-GANGA
Très cher ya Dieudonné , merci de transmettre la culture Kongo à nos jeunes ! C’est pourquoi cher grand frère je viens solliciter davantage ta bienveillance d’en faire beaucoup plus ! Sinon c’est le plan malveillant de Sassou Dénis qui enterrera définitivement la culture Kongo avec l’aide de certains hommes d’églises véreux comme Milandou Anatole qui interdisait le lari à l’église sur ordre de Sassou Dénis le Mbochi .
Que pensent les congolais, si l’on adoptait ce vocabulaire pour désigner nos jours, mois et saisons? Je pense que ça sera des discussions passionnées et interminables pour ces pauvres peuples noirs. Ils sont toujours commodes à adopter le vocabulaire étranger occidentale mais tres passionnés pour s’adapter à la culture locale beaucoup plus proche de nous. En occident on a vu ces derniers jours avec la guerre en Ucraine comment les refugiers ont été accueillis dans tous les pays de l’UE, combien même que leur pays n’ en est pas membre. Simplement par la peau blanche et les yeux bleus,mais les noirs entre eux la solidarité est parfois inexistante. En 1997, les gabonais avaient hermétiquement fermé leur frontière pour ne pas laisser passer les congolais en désherence pendant le conflit armé. Ainsi appeler pour l’adoption d’un vocabulaire, c’est ouvrir la voie à d’autres conflits. Sassou Nguesso l’ami de la violence n’a jamais renoncé à cette entreprise diabolique!!!Il sera même le premier à recommancer son activité belliqueuse pour une affaire de vocabulaire.