L’IMPOSSIBLE ÉTAT FÉDÉRAL AFRICAIN. Par Léandre Serge Moyen

Les droits fondamentaux à l’épreuve des identités culturelles nationales

Les États africains essaient de bâtir un État fédéral sur le continent africain. Le projet est toutefois loin d’être réalisé. L’avènement de la question des droits de l’homme dans le sillage du processus de démocratisation des régimes politiques a entraîné un renouvellement de la problématique de l’unité africaine. Désormais, l’intégration africaine doit en faire une condition sine qua non de la création de l’État. Mais les valeurs et principes sur lesquels l’Afrique entend bâtir son unité sont introuvables. Les valeurs libérales qu’elle a empruntées à l’Occident tombent en conflit avec les identités culturelles et religieuses des États qui ont, dans certains cas, façonné des nations. Plier la diversité des cultures et des croyances nationales au respect du droit de l’Union s’avère être une entreprise impossible. Autonomie des États et souveraineté fédérale sont-elles inconciliables en Afrique ?

BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR

Juriste consultant et chercheur en droit public, Léandre Serge MOYEN, originaire du Congo-Brazzaville, est docteur en droit de l’Université Aix-Marseille III et diplômé de l’École de formation des barreaux de Paris (EFB).

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3 réponses à L’IMPOSSIBLE ÉTAT FÉDÉRAL AFRICAIN. Par Léandre Serge Moyen

  1. Val de Nantes dit :

    À l’impossible ,nul n’est tenu . C’est le discours fataliste dont se nourrissent les conservateurs africains charges de gérer les restes des cadavres institutionnels abandonnés par les Français…
    Le pessimisme africain est le terreau privilégié de tous les profiteurs des malheurs africains.
    Comment nous réduire à rien, alors que nous sommes censés faire la différence entre le bon et le mal ?.
    l’Afrique manque de volonté de s’extraire de l’abîme dans lequel elle se trouve ,au regard de tout le potentiel économique et humain dont elle dispose.
    L’heure est venue qu’elle s’émancipe des stéréotypes misérabilistes qui collent à son image, à commencer par les mises en question des institutions pensées par l’étranger.

  2. Le dernier Kongo bantou dit :

    Bonjour!
    Je dénonce avec force cette imposture intellectuelle qui n’a que pour seul but de pérenniser l’héritage colonial du régime de la cinquième République française imposé par Monsieur De Gaulle putschiste à ce moment-là de l’année 1958.
    Il est dans notre intérêt de combattre cet intellectualisme du diplôme qui n’est que source d’un complexe et de frustrations!
    Au moment où nous essayons d’avancer, voilà les charlatans d’une histoire africaine fantasmée qui apparaissent, tout ça est bien pathétique!

  3. Léandre MOYEN dit :

    Je me permets d’intervenir pour vous mettre en garde contre la légèreté dont vous faites preuve lorsqu’il est question d’aborder les questions africaines. Cette légèreté a fait beaucoup de mal à l’Afrique. Prenez la peine de lire ce livre, qui aborde sans cconcession les nombreux problèmes du fédéralisme africain. Ce qui est regrettable chez les congolais, c’est le fait que le marxisme a façonné votre personnalité, à tel enseigne que vous voyez le complot partout. Je suis l’auteur de ce livre, et panafricaniste convaincu. Personne ne peut me suspecter de connivence avec la pensée politique ou intellectuelle occidentale. Mais il est des vérités qui doivent être dites, même si elles doivent faire mal.

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