UN EXÉCUTIF DE LA DIASPORA CONGOLAISE BIENTÔT…

congoEXDICORDE

Ya mé lunga, Mu mé yéla

Les Congolais, ceux de la diaspora en particulier, et l’opinion publique en général, sont informés que, depuis le 15 août 2012, a été initié un Exécutif de la Diaspora Congolaise pour la Restauration mocratique, dit EXDICORDE. 

EXDICORDE n’est pas la dernière née des associations politiques congolaises. Ni association politique, ni autre mouvement du genre, EXDICORDE, comme le signifie son nom, se veut un organe technique restreint, un instrument de débat et de conception, mais surtout une machine d’action réunissant des patriotes outillés, déterminés et de conviction pour contribuer de façon dynamique à la restauration de la démocratie au Congo-Brazzaville, entendue, prioritairement, comme l’arrêt de l’Etat d’exception permanent au Congo et le rétablissement de la Constitution du 15 mars 1992.

On l’aura compris, pour l’EXDICORDE, le régime post-octobre 1997, né du sang et du coup d’Etat formellement et solennellement condamné par la Conférence nationale souveraine de 1991, par l’Acte fondamental du 4 juin 1991 et la Constitution du 15 mars 1992 qui en sont issus dans leur préambule, mais aussi par la Charte Congolaise des Droits et Libertés de 1991 (art. 26) à laquelle se réfère de façon insolite le régime autocratique, se résume en une immense et diabolique escroquerie de la Communauté nationale congolaise mais aussi de la Communauté internationale.

Par conséquent, pour l’EXDICORDE, clairement, la régularité de l’ensemble des décisions et actes  majeurs (c’est-à-dire souverains) du régime politique issu du coup d’Etat est et restera subordonnée à leur validation par le régime démocratique restauré, au regard de leur conformité à l’intérêt national. Il va ainsi de soi que les différents abus aujourd’hui manifestes, le pillage massif des ressources, les contrats et marchés douteux et l’endettement irrationnel notamment, n’engagent pas le Congo républicain et incomberont aux principaux acteurs du régime dictatorial et d’exception, selon les principes fondamentaux et universels relatifs à l’usurpation.

La reconnaissance internationale, pour laquelle le régime autocratique s’est investi tous azimuts, pétrole aidant, par l’exploitation honteuse de tout événement continental et international notamment, doit pour cela être resituée et circonscrite à son rôle empirique, celui d’un acte d’intérêt d’Etat et/ou de gouvernement qui n’entraîne, en aucune façon, la légitimitéquirelève, partout, dans le monde civilisé, du domaine exclusif du peuple souverain.

Se trouve ainsi, en filigrane, résumé le premier pôle majeur d’action de l’EXDICORDE: une action générale, nationale et diplomatique, permanente et dynamique, d’information et de dénonciation de la nature arbitraire, illégale et illégitime du régime, et de la relativité de ses actes, conformément à la distinction établie au paragraphe précédent, qui est la position juridique et réaliste de l’EXDICORDE, commune par ailleurs à tous les pays civilisés et régimes républicains.

Le deuxième pôle majeur d’action consiste en un recensement systématique et approfondi des différents crimes et délits depuis la fin de la Conférence nationale souveraine, y compris et principalement les crimes massifs commis par les forces armées étrangères d’occupation dénoncées par les différentes organisations humanitaires et la résolution 867 du Conseil de sécurité des Nations-Unies du 29 octobre 1997, mais jamais instruits par le régime autocratique.

Le troisième pôle, essentiellement conceptuel et introspectif, est un examen, une analyse globale et détaillée (si possible), froide et sans concession, de l’histoire politique et économique postcoloniale essentiellement: les comportements de l’élite dans sa diversité, les différents maux et déviances (la vénalité, la corruption, les incivilités diverses, le népotisme, le tribalisme et le régionalisme, le double discours,…)

Le quatrième pôle, assez avancé dans son élaboration, et qui est un témoignage pour l’histoire, est un répertoire du discours et des actes (antipatriotiques et criminels) des personnalités administratives et politiques en soutien au régime autocratique. Sur ce point, le Secrétariat remercie ceux qui, au Congo et à l’étranger, participent à l’alimentation de ce répertoire. La liste reste ouverte aux patriotes de bonne volonté pour son enrichissement.

Le cinquième pôle majeur est d’ordre prospectif et stratégique, et englobe, outre les moyens et actions de rétablissement de la démocratie, les réflexions et perspectives d’aménagement institutionnel, notamment la question fondamentale de l’armée, la révision ou adaptation de la Constitution du 15 mars 1992 restaurée, la prévention des Autorités Constitutionnelles Indépendantes (ACI) et des Autorités Administratives Indépendantes (AAI) responsables des grands problèmes comme la question nationale, l’éthique, la corruption et les crimes économiques et politiques, l’entretien et la préservation du patrimoine national, l’intégrité de la justice, l’indépendance de la presse, l’égalité et la solidarité territoriales et son corollaire qu’est la régulation des inégalités, la réinsertion des exclus (personnes physiques et morales), la gestion et le contrôle de l’utilisation des élites et talents, l’identification des domaines d’urgence d’intégration ou d’institutionnalisation continentale et sous régionale,…

Le sixième pôle enfin, l’information et la communication, loin du rôle traditionnel du genre en Afrique résolu dans la désinformation et la manipulation, au-delà de son programme et de son obligation à informer et rendre compte à la diaspora, se saisit systématiquement de l’actualité congolaise pour ausculter, analyser, répliquer et sensibiliser les opinions publiques et internationale, et saisit régulièrement les médias, les acteurs et instances internationaux (personnalités, diaspora africaine, ONG, U.A, U.E., O.E.A., U.M.A., O.N.U., …)

Au Congo, et en Afrique nous l’espérons vivement, l’on ne nous vendra et opposera jamais un hypothétique et obscène rôle positif de la dictature et du crime de masse.

Depuis le 15 août 2012 essentiellement, le Secrétariat de l’EXDICORDE, à son rythme et sereinement, pour assurer la réalisation de ses nobles objectifs, consulte personnalités nationales et étrangères (africaines et occidentales), experts dans différents domaines, puis classe et programme. S’il peut arriver qu’il se prononce exceptionnellement sur un sujet urgent, l’EXDICORDE n’annoncera, clairement et exhaustivement, que dans les prochains mois, sa sortie et son agenda.

D’avance, le Secrétariat de l’EXDICORDE informe la diaspora congolaise et ses différentes organisations qu’il reconnait et encourage évidemment, et auprès desquelles il souhaite trouver par divers mécanismes (les compétences essentiellement) son soutien le moment venu, qu’en attendant sa mise sur pied, son installation et sa sortie, toutes les bonnes volontés et propositions sont les bienvenues. En ce sens, une boîte e-mail est ouverte : [email protected]

VIVE LE CONGO-BRAZZAVILLE, VIVE L’AFRIQUE, VIVE LA DEMOCRATIE ET LES VALEURS UNIVERSELLES,

« Au diable les escrocs, au diable les criminels ! »

 

PourLe Secrétariat, Donatien GABA

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2 réponses à UN EXÉCUTIF DE LA DIASPORA CONGOLAISE BIENTÔT…

  1. MASSEMBO LUBAKI dit :

    Une structure pour accompagner Sassou apres 2016,je suis certain que ces tintins a la fin rouleront pour l’idiot d’Oyo. TO ZELA

  2. MOUAZIBI dit :

    Et si, à la fin, ils ne roulent pas pour l’idiot d’Oyo, du coup c’est toi qui devient un tintin! Tu vois comment on devient facilement, et inconsciemment, tintin! To zela

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