Festival Etonnants voyageurs : Brazzaville entre plumes et enclume

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EXTRAIT DE L’ARTICLE DE MARIA MALAGARDIS DU JOURNAL LIBERATION:

Le festival Etonnants Voyageurs, qui vient de s’achever dans la capitale congolaise, a mis en lumière la vitalité de la littérature africaine comme le poids de la dictature de Denis Sassou-Nguesso.

Eldorado prometteur

Dès l’ouverture du festival Etonnants Voyageurs (1), le lycéen se trouvait dans l’immense hall du Palais des congrès, planté comme un temple sur l’avenue des Trois-Martyrs. Ce monumental bâtiment construit par les Chinois abrite d’ordinaire les sessions de l’Assemblée nationale congolaise. Mais pendant quatre jours, du 13 au 17 février, il fut l’épicentre du festival créé en 1990 par Michel Lebris à Saint-Malo, pour la première fois délocalisé à Brazzaville.

Etonnants Voyageurs est coutumier de ces transhumances : une année sur deux en Haïti, l’autre en Afrique. Après huit sessions à Bamako, les organisateurs avaient renoncé, début 2011, à l’idée de retourner au Mali. C’était avant la guerre. Mais d’autres maux minaient déjà ce pays sahélien. «Trop de bordel, trop de corruption. On nous suggérait fortement de partager en douce nos subventions avec les autorités locales», confie Michel Lebris dans le hall du Palais des congrès.

Lassé de ces pressions continuelles, il a donc opté pour l’Afrique centrale, et pour le Congo, fasciné, dit-il, «par sa vitalité culturelle et économique». Certes, la littérature congolaise est depuis longtemps l’une des plus prolifiques du continent, et les revenus du pétrole font, en principe, de ce petit pays de 4 millions d’habitants un eldorado prometteur. Mais si le Mali pouvait à l’époque passer pour un mirage de démocratie, le pays où règne Denis Sassou-Nguesso suscite depuis longtemps bien des critiques.

Oreilles qui traînent

A l’étranger, le régime est accusé d’accaparer les ressources du pays et de faire taire les voix discordantes, avec la complicité tacite de l’ancienne puissance coloniale. 

C’est un pari, mais il est risqué. La jeunesse est certes présente dès le début des manifestations : la plupart des grands établissements scolaires de la capitale ont donné congé aux élèves pour l’occasion. Dans le grand hall, où quelques stands présentent les livres des auteurs invités, les lycéens ne mâchent pas leurs mots. Plus hardis ou plus inconscients que les adultes qui baissent souvent la voix quand un inconnu s’approche. «Il y a des oreilles indiscrètes qui traînent partout», chuchote un artiste en désignant discrètement un «musicien» qui travaillerait en réalité «pour la sécurité». Les lycéens, eux, ne s’embarrassent pas de précautions. Ils dénoncent sans détour la corruption, le tribalisme et surtout le culte du chef, «considéré comme un demi-dieu». «Est-ce que chez vous, le fils de François Hollande, qui a participé à sa campagne électorale, aurait pu devenir ministre sans susciter de scandale ? Est-ce que chez vous, on accepterait qu’un ministre gifle un vieux papa sans raison et que celui-ci baisse la tête ?» interrogent-ils. «Eh bien, c’est ce qui se passe tous les jours chez nous, sans que personne n’ose protester».

L’un après l’autre, ils rappellent que l’autocensure étouffe les médias et s’étonnent quand on ignore certaines de leurs références littéraires. «Janis Otsiemi ? Mais c’est un auteur gabonais très célèbre ! Et très critique vis-à-vis du pouvoir. Pourtant, il vit toujours au Gabon où il enseigne. Ici, au Congo, ce ne serait pas possible, il aurait été contraint de se taire ou de partir», explique une jeune lycéenne au regard hardi, le visage auréolé de petites tresses qui se dressent comme des antennes.

«L’Afrique qui vient», thème choisi par le festival à Brazzaville, ce sont eux qui l’incarnent le mieux : ces lycéens à la rage contenue. Ils étudient pourtant dans «des classes de 200 élèves où l’on s’agglutine à quatre ou cinq par pupitre». Et ne rêvent plus de révolution, «car on ne récolte que le sang». Mais ils n’ont pas renoncé à briser les carcans politiques et sociaux qui semblent parfois les priver d’avenir.

Ce matin-là, au Palais des congrès, les voici qui assistent intrigués au direct de France Inter qui a organisé une journée depuis Brazzaville. Dans sa chronique, Thomas Legrand évoque un thème a priori sulfureux : «Les biens mal acquis, rappelle le journaliste, ce sont toutes ces richesses, ces appartements, ces hôtels particuliers détenus en France par des chefs d’Etats de pays pauvres : une vingtaine d’appartements et de maisons pour la famille Sassou-Nguesso.» Les proches du président congolais, qui détiendraient plus de 112 comptes bancaires en France, font depuis 2010 l’objet d’une laborieuse instruction judiciaire à Paris.

Délestages et illuminations

Sur France Inter, on évoquera aussi la censure ou les délestages d’électricité si fréquents dans les quartiers populaires, alors que juste en face du Palais des congrès, le ministère des Affaires étrangères clignote chaque nuit comme un sapin de Noël. Un opposant est invité à s’exprimer. Par téléphone, car il redoute, affirme-t-il, de se rendre dans ce lieu qui incarne le pouvoir. Aux côtés de Patrick Cohen, qui anime cette matinale en direct du Congo, l’écrivain Emmanuel Dongala est en revanche bien présent ce jour-là. L’auteur de Photo de groupe au bord du fleuve (Actes Sud, 2010) rappelle qu’il a toujours su «garder sa liberté de parole». Mais ce matin-là, il évite de répéter ce qu’il a écrit il y a un an dans une tribune publiée par le site Slate Afrique. Lorsqu’il dénonçait : «Il ne faut pas s’y tromper, malgré les signes extérieurs de la démocratie derrière lesquels il se camoufle – multipartisme, élections, Assemblée nationale -, c’est un régime dont la colonne vertébrale est militaro-policière, la direction bonapartiste et le comportement autiste. Imbus de l’arrogance du vainqueur, ses dirigeants estiment que le pouvoir leur est dévolu et qu’ils n’ont de comptes à rendre à personne.»

Un humoriste congolais, convié à faire une chronique dans la matinale d’Inter, confessera après coup avoir renoncé à «parler de politique» alors qu’au même moment, le Président s’était invité au Palais des congrès. Et les écrivains présents sur place ? La plupart semblent hélas trop autocentrés sur leur œuvre pour s’intéresser à ce qui se passe hors des sentiers balisés du festival. Mais certains, plus impliqués, osent au moins dénoncer ce qu’ils connaissent de la situation du pays.

Des premières impressions souvent trompeuses

Dans le petit jardin qui jouxte le bâtiment du Palais des congrès, face à un public assis sur des chaises en plastique, Julien Mabiala Bissila, jeune auteur de théâtre et comédien, rappelle les difficultés rencontrées pour monter une pièce de théâtre sur un drame encore ancré dans les mémoires : celui des «disparus du Beach», en 1999. Un massacre, qui n’a donné lieu qu’à «une mascarade de procès en 2005» et qui pourrait impliquer des proches du pouvoir actuel. «On a tenté de me dissuader d’écrire cette pièce, on me répétait que j’aurais des problèmes avec le pouvoir», explique l’auteur qui vit à Lyon. Il a pourtant écrit Crabe rouge, qui évoque autant ce drame que la terrible guerre civile qui l’a précédée. Elle a permis le retour au pouvoir de Denis Sassou-Nguesso. «Cette guerre peut recommencer», prévient d’ailleurs Julien Mabiala Bissila, «car ce n’était pas une guerre civile mais une guerre économique. L’enjeu, c’est le pétrole. Là, tout semble réglé, les gens sont retournés à leurs occupations. Mais quand on n’aura plus besoin de l’homme qui est au pouvoir, on le fera sauter et la guerre recommencera».

Loin du Congo, rares sont ceux qui se souviennent encore de ces années terribles. Les milices Cobra et Ninja s’affrontaient dans la ville, les obus qui tombaient sur les quartiers avaient contraint de nombreux habitants à fuir et à se réfugier dans la forêt pendant plusieurs mois. Julien Mabiala Bissala a connu cette existence précaire, il reste marqué par cette période violente. Berryl, lui, était trop jeune à l’époque pour s’en souvenir, mais il sait lui aussi que le traumatisme de la guerre hante encore les générations plus âgées que la sienne. En parcourant les rues de Brazzaville, on est pourtant frappé par une certaine douceur. Des gens souriants, courtois, qui aiment se retrouver dans les dancings à ciel ouvert pour écouter les orchestres de rumba congolaise. Même les taxis évitent d’escroquer l’étranger Blanc, si facilement assimilé ailleurs en Afrique à un portefeuille ambulant. Juste en face de Kinshasa, la mégapole réputée aussi sauvage qu’énergique, Brazzaville a des allures de sous-préfecture tropicale. «Son charme est dans son indolence», écrivait déjà André Gide, qui y fit étape en 1926. Mais de façon étrangement prémonitoire, l’écrivain notait aussi qu’«on ne peut y prendre contact réel avec rien. Non point que tout y soit factice, mais l’écran de civilisation s’interpose et rien n’y entre que tamisé».

A Brazzaville, les premières impressions sont souvent trompeuses, surtout si on refuse de regarder. L’histoire du pays est en réalité jalonnée de violents épisodes, à l’image de ce gigantesque tableau qui orne le hall du Palais des congrès et qui représente en une seule fresque une série de scènes sanglantes : les différentes tragédies qui se sont succédé depuis l’indépendance. L’accalmie est encore récente : elle ne date que de dix ans. Et pour certains, ce souvenir du cauchemar reste la meilleure garantie pour la stabilité du régime.

Banquier, patron de presse et ami du Président

«Quand vous sortez d’une guerre civile, vous hésitez à recommencer. Ici, il n’y a pas une famille qui n’ait pas été frappée par la haine ethnique, par l’extrême violence. C’est comme un rideau de fer que les gens d’ici ne refranchiront jamais», assure Jean-Paul Pigasse dans son bureau au premier étage des Dépêches de Brazzaville. C’est le seul quotidien du pays et il est dirigé par un Français. L’oncle de Mathieu Pigasse, banquier et patron de presse en France (le Monde, les Inrockuptibles), s’est lié au Congo dans les années 90, lorsqu’il a rencontré Sassou-Nguesso, alors en exil dans l’Hexagone. Il ne nie pas leur proximité : «On se voit tout le temps, on est amis». Et défend avec une assurance sereine le régime contre ceux qui l’accusent. Les biens mal acquis ? «Ce n’est pas le Président, mais sa famille», justifie-t-il, conseillant au passage de faire une enquête sur «les puissances étrangères qui sont derrière Transparency International», principale ONG impliquée dans le combat judiciaire qui se mène en France. L’homme de presse le plus puissant du Congo se veut confiant dans l’avenir : «Le bassin du Congo est la région du monde la plus riche en matières premières et son essor dans les années à venir sera formidable», promet-il. Reste à savoir qui en profitera.

Le Congo, une dictature ? «Mais baladez-vous en ville ! Brazzaville est l’une des plus sûres d’Afrique», s’exclame-t-il en riant. L’homme est charmant, distingué. Il est pourtant loin de faire l’unanimité dans le pays, où les Dépêches de Brazzaville sont souvent considérées comme l’organe du pouvoir et son patron l’éminence grise du chef de l’Etat. «C’est faux, réplique-t-il. D’ailleurs, nous critiquons aussi le régime.» Mais les attaques contre l’incurie de l’administration épargnent le Président. Et quand ce dernier vient faire un petit tour au festival, Jean-Paul Pigasse apparaît sans cesse à ses côtés. Tiens, le chef de l’Etat s’arrête quelques minutes devant le stand des livres, où les deux ouvrages dont il est l’auteur ont miraculeusement surgi ce matin-là sur la table. De toute façon, c’est la librairie des Dépêches de Brazzaville qui tient le stand des livres. Et après la visite présidentielle, «l’écrivain» Sassou-Nguesso trônera au milieu des auteurs invités, comme une ombre tutélaire… Pour le coup, Jean-Paul Pigasse le reconnaît aisément : il a joué un rôle dans la venue du festival à Brazzaville. S’il ne s’étend pas (sans le nier) sur son soutien financier, il concède sans détour avoir été un «facilitateur» qui a permis de «lever des barrières». L’ambassadeur de France saluera même en lui «l’inspirateur» du festival.

«C’est une allusion un peu gênante», grimace une auteure qui confesse avoir hésité à venir à Brazzaville. «C’est une question qu’on s’est tous posée, se défend Michel Lebris. J’ai écrit à la dizaine d’auteurs qui forment notre comité éditorial ; ils m’ont tous répondu qu’il fallait le faire», ajoute-t-il. «Le festival, c’est aussi une ouverture dans un pays sans touristes», suggère de son côté Lydie Moudileno, une auteure d’origine congolaise, revenue dans son pays après quinze ans d’absence à l’occasion d’Etonnants Voyageurs.

Tonnerre d’applaudissements

Cette ouverture, Gilda Moutsouda a elle aussi essayé d’en profiter : le jour de l’inauguration, cette frêle jeune femme a eu l’audace de ravir le micro au ministre de la Culture pour dénoncer l’abandon des populations sinistrées suite à une inondation : «Nous avons les moyens, nous avons du pétrole», souligne-t-elle, suscitant un incroyable tonnerre d’applaudissements dans le public congolais. Agée de 38 ans, Gilda ne fait pas partie des invités du festival. Elle est pourtant elle aussi écrivain. A compte d’auteur et pas très connue, même si l’une de ses nouvelles a été déjà récompensée par un prix international. Après dix ans passés en France, elle est rentrée en mars 2012. «J’ai été choquée de redécouvrir le pays dans un tel état de délabrement», explique cette mère de deux jeunes enfants.

Une survie permanente

En se promenant avec Gilda dans Brazzaville, c’est l’envers du décor qui soudain s’impose : des quartiers privés d’eau au bord même du fleuve, où les habitants apportent leur vaisselle et lessive à des fontaines publiques d’eau «non traitées». Tout y est gluant, sale, hostile. Et les sourires se font soudain plus rares. «Les gens ici sont en situation de survie permanente. Comment pourraient-ils trouver le temps ou les moyens de lire des livres ?» s’indigne la jeune femme. La situation est encore pire à la mairie de Makélékélé, où s’entassent les réfugiés des inondations du 9 décembre dont elle a évoqué la détresse dans son intervention publique. «Depuis deux mois, nous n’avons reçu ni aide ni nourriture de la part du gouvernement», souligne un homme, sous l’œil vigilant d’un employé de la mairie. Ce dernier s’énerve subitement et met fin brutalement à l’entretien quand le représentant des sinistrés commence à expliquer comment un ministère a volé une partie des matelas offerts aux victimes par une ONG. «Fichez le camp, on avait dit qu’on ne parlerait que des besoins humanitaires», aboie l’employé dans une ambiance devenue soudain très tendue.

Mais c’est peut-être à Mpila que Brazzaville révèle sa part d’ombre : ce quartier du nord de la ville a été détruit le 4 mars 2012 par l’explosion d’un dépôt de munitions. Les Congolais sont souvent réticents à y emmener des étrangers et il a fallu convaincre Berryl qu’il s’agissait d’une simple excursion, «par curiosité», pour le décider à nous y accompagner. Le spectacle est impressionnant : des rues entières de maisons éventrées, de tôle chiffonnée comme du papier mâché. Officiellement, il y aurait eu 200 morts, mais certains avancent le chiffre de 4 000 victimes. Des indemnisations ont été proposées, mais elles auraient aussi donné lieu à des détournements, des falsifications. Surtout, une rumeur persistante affirme que l’explosion relevait d’une tentative de coup d’Etat fomenté au sein même du cercle présidentiel. Est-ce pour cette raison qu’on n’apprécie guère les curieux à Mpila ? Des ombres hostiles rôdent au milieu des décombres. On est vite prié de déguerpir sous les menaces.

Devant l’école du Père-Dubé, Berryl avait demandé à Henri Lopes quel président africain avait inspiré le dictateur imaginaire du Pleurer-Rire, publié en 1982. L’écrivain autrefois «agitateur», devenu ambassadeur, avait répondu qu’il s’agissait «d’un mélange de plusieurs dictateurs africains». Son antihéros, Bwakamabéna Sakkadé, gère l’argent public comme son argent de poche et justifie l’état de son pays en invoquant «les pressions incessantes de la tribu et l’incompétence d’en bas». L’ouvrage figure au programme de terminale au Congo. Les livres imposent des graines séditieuses dans tous les régimes. Mais après quatre jours, les écrivains voyageurs sont repartis. Que deviendront Gilda, Berryl, et les jeunes lycéens ? Ce sont leurs destins, aujourd’hui sur un fil, qui détermineront aussi la crédibilité du festival.

Le 22 février 2013, Par MARIA MALAGARDIS

Source : Libération

Alain MABANCKOU : Les tribulations d’un futur ministre de la culture de Sassou Nguesso ? Par Mingwa mia Biango

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6 réponses à Festival Etonnants voyageurs : Brazzaville entre plumes et enclume

  1. Dieudos Eyoka dit :

    Tant de vérités sur le régime de Sassou NGuesso dans un seul article, c’en est trop pour être croyable !

    C’est la plume libre et libérée de Maria Malagardis qui s’exprime pour nous dans Libération. Elle redore le blason de ce journal français, comme tous les autres inféodés d’une manière ou d’une autre par la mise sous tutelle françafricaine de la presse.

    Ne rêvons pas trop vite et trop fort, le véto mis sur la communication des perquisitions parisiennes des domiciles des filles de Sassou NGuesso témoignent encore que rien n’est définitif et acquis pour ce qui est de dire la vérité sur le dictateur congolais.

  2. mwana ibiti dit :

    Alain Mabanckou pour ceux qui ne le connaissent pas, est un excellent écrivain, mais à toujours navigué dans les eaux troubles du PCT.

    Alain Mabanckou après son bac est parti de pointe-noire à brazzaville, mais vivait chez Ndalla Graille aux plateaux des 15 ans , pendant que ce dernier était en prison, accusé d’avoir posé des bombes dans les années 80.

    A sa sortie de prison, Ndalla graille initia et conseilla Mabanckou de se mettre à l’écriture. c’est son véritable mentor.

    Ensuite , mabankou, a fréquenté le defunt kississou boma, assassiné en plein meeting à dolisie par les partisans et fanatiques de Pascal Lissouba.

    C’est le defunt kississou boma, chez qui mabankou se rendait régulièrement à l’och de moungali 3, qui a octroyé une bourse d’étude en france « de l’école supérieur du parti  » à mabanckou.

    Donc, il y a bien longtemps, que mabankou fréquente les gens du PCT et les réseaux maçonniques aidant…toutes les portes du chemin d’avenir, lui sont ouvertes !

    Ce qui est regrettable, c’est que le congo et son trésor public ont dépensé en billet d’avion, frais d’hotels et autres… officiellement 350 millions CFA, pendant qu’on aurait pu faire autre chose avec cet argent.

  3. BANKOUNDA-MPELE Félix dit :

    Superbe reportage qui, bien qu’indicatif des graves endémies du Congo, rend bien compte de l’écart entre la vitrine et la réalité qu’on peut résumer en une seule et illustrative expression: « Ténèbres du Congo-Brazzaville »

  4. TCHIBOTA DJEMBO dit :

    le frère MABANCKOU à trahi tradition kongo , pendant que ses frères et soeurs sudistes dorment à belle étoile sur l’esplanade de la mairie de Makélékélé, lui fesait la fête avec ses nouveaux amis MBOCHIS à 2km de là ! alors mon frère Alain où le KIMOUTOU?

  5. J. NIGER dit :

    Une autre évidence qui saute aux yeux. Dans un pays où la flatterie et la corruption ont aliéné les arts et la littérature,les écrivains locaux « engagés et libres » sont restés chez eux. La visite de Sassou au festival leur a donné raison.

    Dans une république bananière comme le Congo,écrivains et artistes tendent à être au service de la médiocrité.

    Vivement un pays assaini !

  6. congo-site dit :

    L’écrivain Alain Mabanckou et le concepteur de la tablette tactile Way-c et le Smart phone Élikia, Verone Mankou, tous deux natifs de Pointe-Noire, figurent désormais parmi les sept personnes élevées au rang de citoyen d’honneur de la ville de Brazzaville. Le député-maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, a fait savoir le 18 février 2013 que la décision de leur élévation a été prise récemment par les conseillers municipaux

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