Alain Mabanckou élevé au rang de citoyen d’honneur par le beau-fils de Sassou Nguesso.

Mabanckou et Ngouélondélé

EXTRAIT DE L’ARTICLE DE CONGO-SITE:

L’écrivain Alain Mabanckou et le concepteur de la tablette tactile Way-c et le Smart phone Élikia, Verone Mankou, tous deux natifs de Pointe-Noire, figurent désormais parmi les sept personnes élevées au rang de citoyen d’honneur de la ville de Brazzaville. Le député-maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, a fait savoir le 18 février 2013 que la décision de leur élévation a été prise récemment par les conseillers municipaux.

Alain Mabanckou a indiqué qu’il avait accepté la délibération du conseil départemental et municipal dans le but de propulser Brazzaville pour qu’elle devienne la capitale de la création. Il a profité de cette occasion pour apporter son soutien à la candidature de Brazzaville au réseau des villes créatives de l’UNESCO.«Vous savez tous que l’UNESCO a un programme consistant à ériger les villes en capitales créatives. C’est aussi dans ce sens que nous sommes très heureux d’avoir accepté ce que le maire a souhaité, d’être en quelque sorte les ambassadeurs de cette ville en étant des citoyens d’honneur. Il a été question de cela parce que cette ville a besoin de beaucoup de lumière», a-t-il dit.

Alain Mabankou et Verone Mankou rejoignent ainsi le Chef d’État, Denis Sassou N’Guesso, l’ancien Président français, Jacques Chirac, Pierre Savorgnan de Brazza, le roi Makoko et l’ancien Président de la République du Congo, Fulbert Youlou ; ces trois derniers étant élevés à titre posthume.

Source: congo-site
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5 réponses à Alain Mabanckou élevé au rang de citoyen d’honneur par le beau-fils de Sassou Nguesso.

  1. J. NIGER dit :

    Bof! bof! bof! bof! bof!

    Quelle utilité, quel avantage pour le peuple congolais abusivement paupérisé?

    Bof! bof!

  2. Mouazibi dit :

    La honte! Comme quoi, il y a toujours dans le monde, des candidats au suicide moral, malgré leur notoriété. Rejoindre le camp des mafiosi volontaires et assumés! Quelle inconscience historique!….

  3. mwana ibiti dit :

    Jeudi 14 février – De la France libre aux lettres francophones

    « Brazzaville est la capitale des lettres francophones après avoir été celle de la France libre. » Ravi de sa trouvaille, Alain Mabanckou la répète à l’envi, tout en enchaînant, lors de l’inauguration du festival, sur un émouvant « Henri Lopes est mon Victor Hugo » (il est vrai qu’il l’a étudié à l’école). Lequel Lopes, qui n’a rien d’un misérable, se réjouit de l’extraordinaire vitalité littéraire de son petit pays (4 millions d’habitants), de Sony Labou Tansi à Julien Mabiala Bissila, en passant par Emmanuel Dongala. Mais le doyen des lettres congolaises et diplomate à Paris, célèbre depuis Le Pleurer-rire (1982), en conviendra plus tard face à ses amis de « l’autre rive » (traduisez de Kinshasa, sise en République démocratique du Congo) : « Contrairement au football, on ne porte pas, en littérature, les couleurs d’une nation. »

    Bref, l’atmosphère est à la quasi-autosatisfaction dans le grand auditorium du charmant palais des Congrès-Parlement – qui tient furieusement de l’Urss des années 1970 -, lorsqu’une romancière s’empare du micro à la barbe du ministre de la Culture et rappelle, sous les vivats des lycéens, que les 400 personnes sinistrées depuis les inondations de novembre 2012 sont aussi importantes que la littérature et que le pays (pétrolier, donc riche) doit les reloger. Le sanglot de la femme noire… Pas toujours facile d’oeuvrer sous un régime autocratique, même si on est « trésor national vivant » (Lopes) ou enfant prodige de Pointe-Noire (Mabanckou). Et encore moins aisé de tenir son statut d’écrivain ou d’artiste dans un pays en guerre, comme en témoigneront avec émotion, l’après-midi même, à l’Institut français, les Maliens Ousmane Diarra, 53 ans, et Amkoullel, l’enfant peul (pseudo en hommage à Amadou Hampaté Ba), 33 ans. Deux générations, mais une grande connivence entre l’auteur de Pagne de femme (Gallimard) et le charismatique rappeur. Et un même cri contre « les groupuscules de faux prêcheurs narcotrafiquants » qui ont semé la terreur dans le Nord.
    Vendredi 15 – Des stars et des satrapes

    7 heures. Le festival est en plein boom. Patrick Cohen, rédacteur en chef de La Matinale, vient de prendre l’antenne. C’est le bon coup de Le Bris : faire venir France Inter, pour dix heures d’émission, soit 41 personnes en tout – Philippe Val, le patron, en tête. Des kilos de matériel, et quelques vedettes de poids (Thomas Legrand, Frédéric Lopez et ses chroniqueurs, Jean Lebrun et sa Marche de l’Histoire, Didier Varrod…) Une opération grandement louable à l’attention des seuls… Français, France Inter n’étant pas diffusée au Congo, ce qui est peut-être préférable, vu la teneur des premières interventions : reprise de la vindicte de la romancière de la veille, chronique sur les biens mal acquis du président Denis Sassou Nguesso, interview d’un opposant enragé, Mathias Dzon – là, Emmanuel Dongala et Mabanckou se gaussent : « C’est un ancien ministre de l’Economie de Sassou, convaincu de détournement d’argent »…

    9 heures. Surprise, le tapis rouge est déroulé et la garde républicaine, aux abois. On annonce l’arrivée du président, désireux de visiter une exposition sur l’art africain organisée dans l’aile droite du palais par Jean-Paul Pigasse (l’oncle de Matthieu), ami de Sassou depuis l’exil de ce dernier en France. Un personnage énigmatique, ce Pigasse, affable propriétaire du quotidien Les Dépêches de Brazzaville (surnommé « La Pravda »), d’une librairie, de galeries d’art… et sans l’aval de qui rien de culturel ne semble pouvoir se faire.

    11 heures. Alors que le tapis rouge a été enlevé (le protocole a réalisé qu’il s’agissait d’une visite privée), le satrape de Brazzaville descend de son immense voiture noire. Pagaille, caméras à foison… Mabanckou, un rien inquiet (« J’y vais, sinon ce serait discourtois, non ? »), part saluer Sassou avec Le Bris, avant de se rendre, deux heures plus tard, en compagnie d’une quarantaine d’auteurs, au palais présidentiel, pour siroter quelques jus. Tout a un prix…

    la suite sur l’express.fr: http://www.lexpress.fr/culture/livre/brazzaville-capitale-des-lettres-francophones_1225633.html

  4. Tchibota Djembo dit :

    Mabanckou , est sensé être aucourant de la cruauté et les crimes économiques de sassou, cependant il fait table rase sur tout! Un écrivain a succès au coté d’un dictateur s’appelle de la complaisance notoire ! Les 97% des congolais qui vivent dans l’extreme pauvreté vous le reprocheront a la libération !!!

  5. Théodore Malonga dit :

    Ne pouvait-il pas refuser ce que tout le monde regardera demain c’est à dire quand Sassou ne sera plus là comme la francisque congolaise?
    Les méfaits du régime Sassou seront dans les manuels d’histoire.
    Les lycéens de demain disserteront inévitablement sur cette distinction.Pourquoi l’avoir acceptée au moment où les crimes odieux dont le régime Sassou s’est rendu coupable ne font plus l’objet d’un doute?

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