Menace de grève chez Total E&P Congo

Les Travailleurs de recrutement local de Total E&P se sont réunis en différentes Assemblées Générales sur tous les sites On et Off shore de Poincaré, Nord, Nkossa, Alima, Base Industrielle et Djéno.

Ils ont soulevé un certain nombre de points importants et d’exigences au cours de négociations de l’intersyndicale (FETRAMIP/CSC et FTPP/CPSYLA) avec la Direction générale.

Compte tenu des exigences de l’intersyndicale il semblerait que l’annonce d’une grève prochaine pourrait tomber bientôt.

Le dictateur Sassou Nguesso nous rejouera-t-il son coup de l’intimidation en faisant le tour des sites en grève pour relever, en personne, le nom des grévistes et pour requérir leur licenciement ?

Au royaume des Nguesso rien n’est impossible…

 

La Rédaction

Diffusé le 13 février 2017, par www.congo-liberty.org

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18 réponses à Menace de grève chez Total E&P Congo

  1. VAL DE NANTES . dit :

    En ALGERIE , c’est du passé , les ressources stratégiques sont gérées par les nationaux .Nous y voyons rarement des grèves sur ces sites .
    Notre incapacité intellectuelle due à une mauvaise utilisation du capital humain , est la cause principale de notre dépendance vis à vis de l’extérieur .
    Nous ne contrôlons rien , car nous ne comprenons rien à la gestion efficiente de ces ressources dites stratégiques .
    IL VA FALLOIR s’inspirer , du cas des algériens , pour congoliser à jamais , notre richesse nationale .
    Cette réappropriation des ressources , suppose une indépendance totale du cordon français .
    La matière grise a horreur du téléguidage permanent .
    Notre matière grise ,dans ce domaine,, si elle existe , est mise sous le buisseau français , il va falloir s’en émanciper , prix de notre bonheur national .
    Je puis vous confirmer que la FRANCE n’a pas intérêt à voir des ingénieurs congolais entrer au bercail , de peur de perdre notre pré carré économique et financier .
    J’ en ai fait l’expérience .Effectivement , notre pays , se doit de se libérer mentalement .Mon cas personnel , en dit long sur cette soumission néo coloniale , dont les relais carnassiers se trouvent au sommet de notre pays ……
    IL FAUT ENLEVER CETTE CHAPE DE PLOMB qui pèse sur notre pays .

  2. VAL DE NANTES . dit :

    lire ;;;; perdre son pré carré

  3. Anonyme dit :

    @VAL DE NANTES . sur 13/02/2017 à 13:38 dit
    « En ALGERIE , c’est du passé , les ressources stratégiques sont gérées par les nationaux .Nous y voyons rarement des grèves sur ces sites …’

    La vraie raison est dans le manque d’indépendance.
    Au temps de Milongo, un moment de détermination et de conflit avec le colonialiste, LE CONGOLAIS, du Nord au Sud travaillait.

    On pourrait payer les salaires sans que la République m’envoie de l’argent au trésor congolais.

    Je résume:
    L’indépendance de l’Algérie lui donne la force de gérer ses affaires.

    Au Congo géré par Monsieur F. Hollande, quand le Député Français gagne 13.000€/mois en plus d’environ 12.000€ pour le courrier, 4.000€ pour le téléphone, 9.000€ pour les assistants parlementaires soit plus de 30.000€/mois, il faut y ajouter une réserve de près de 130.000€,
    Alors dans ce contexte, comment voulez-vous que règne la justice et le développement?

    J’ai été chef d’entreprise au Congo (+-1997). Le congolais travaille. Le temps de Milongo est une preuve.

    D’abord l’indépendance,, ensuite la conscience professionnelle et enfin le développement.

  4. VAL DE NANTES . dit :

    @ exact anonyme .

  5. David Londi dit :

    Ici, nous sommes au coeur des problèmes qui demandent un accompagnement des forces d’avant-garde dans un environnement où tous les dirigeants des corps constitués sont corrompus. Beaucoup de grèves ont été lancées dans ce pays qui se sont terminées par des échecs cuisants pour les travailleurs. Nous devons travailler sur la conscientisation des masses laborieuses pour qu’elles ne soient dépossédées de ses luttes par des leaders véreux et qui, entre deux négociations, encaissent des sommes faramineuses pour arrêter des grèves. Si la base reprend le pouvoir, ces corrompus seront balayés.

    Il faut se rappeler de tous les événements majeurs qui ont mis aux différents pouvoirs. Les syndicats ont toujours joué un rôle prépondérant dans les révolutions au Congo et à plusieurs endroits dans le monde. En 1963, Youlou a été obligé d’abdiquer devant un mouvement syndical décidé à le faire partir. En Amérique latine, à l’époque des généraux dictateurs, les syndicats, l’Église avec la théorie de l’Église de la libération et les mouvements étudiants ont ramené la démocratie dans les différents pays (Argentine, Brésil, etc.).

    La longue grève des étudiants au Congo est passée à la nasse après le paiement de quelques mois de la bourse. Ces mouvements doivent nourrir la lutte, l’opposition et toutes les forces combattantes mais malheureusement il existe il y a un hiatus entre les deux. Même dans les grandes démocraties il existe des alliances entre les partis politiques et les syndicats, le plus récent c’est l’appel du premier secrétaire de la CGT à voter pour François Hollande. Notre opposition n’a jamais su nouer de telles alliances parce qu’elle est assise sur un socle Tribaliste en lieu et place d’une force militante. Je n’explique pas seulement l’échec du mot d’ordre de la désobéissance civile par la non mobilisation des quartiers nord mais aussi par l’impréparation et le manque de lien entre l’opposition et les forces combattantes de ce pays.

    Je pense qu’il faudrait revenir sur le sujet pour en comprendre les forces et faiblesses. C’est ici que les cellules organisées pourront jouer le rôle de mobilisation dans les différents districts. Elles sont les points de cristallisation des luttes et des caisses de résonance aux mots d’ordre pensés et planifiés. Nous ne sommes pas le premier pays à faire face à une dictature, des stratégies et des modes opeŕatoires existent et ont été expérimentés.

  6. mwangou dit :

    Pour info : internet est arrivé et nous avons été affranchis; de la misère intellectuelle, de la propagande, du mensonge, de l’ignorance surtout, etc. Aujourd’hui nous pouvons dire, dénoncer, décrier.
    Sous sassou nguesso, point de salut; pas de ressources humaines qui comptent; pas de stratégie d’autonomie ce que vous qualifiez d’indépendance; les congolais travailleurs, il n’en veut pas… la pagaille, son credo… Pas la peine de prendre des exemples sur les autres pays, l’Algérie ou autre…ce qui arrive aux travailleurs dans le pétrole, ça a été bien ficelé par ce type… les mauvais salaires des congolais dans ce secteur, c’est le pct sous sassou I qui l’a voulu… et la pagaille dans le recrutement a commencé sous cette période, sous le dictat de sassou nguesso…
    je me souviens d’un recrutement au sein de Elf en 1987… par étape de sélection… à la dernière étape, il ne restait plus que 2 candidats d’égale compétence. ça se passe à Poton. Elf n’en voulait qu’un… mais, ne pouvant pas les départager, Elf décida de les recruter tous les deux. C’est à ce moment qu’un coup de fil arrive de Brazza qui enjoint Elf de laisser cette place pour une recommandation. Voilà que les deux compétents se retrouvèrent dans l’incompréhensible. C’était déjà cela, le Congo, et pas d’internet à l’époque, on ne pouvait rien…

  7. mwangou dit :

    j’ai oublié de dire que les congolais dans le pétrole étaient bien moins payés que leurs homologues gabonais… à l’époque, le comité central, estimait que ces travailleurs ne devaient pas avoir des salaires au-dessus de ceux des hommes politiques…eh! oui… on en vient toujours là…

  8. Mark dit :

    @ mwangou ,

    Je suis d’accord avec vous. Je veux ajouter deux points:

    Premier point:

    En France, les salaires sont très bas. Il est donc évident qu’une entreprise française basée à l’étranger puisse mal payer ses travailleurs. Elle ne peut pas mal payer en France pour mieux payer à l’étranger. Je fais une comparaison: Un ingénieur pétrolier débutant aux USA gagne environs 8000 dollars ( environs 4.800.000 FCA) par mois. En France, le salaire de base d’un ingénieur pétrolier est d’environs 2500 euros (environs 1.562.000 FCFA). Vous voyez le contraste. C’est dire, au Congo, l’ingénieur qui travaille pour une entreprise américaine sera mieux payé que celui qui travaille pour Total.

    Deuxieme point:

    La manière dont nos pays sont gouvernés. Comme vous l’avez dit, ces sales blancs dans nos pays gerent nos autorités. Pour eux, il n’ y a pas de lois dans nos pays, et se permettent de faire ce qu’ils veulent d’autant qu’ils ont la couverture de nos chefs avec qui ils entreprennent la mafia. C’est donc la population qui paie le prix. Vous avez souligné un point assez important : Ne pas faire la comparaison avec d’autres pays (Algérie…..). Je suis d’accord. Je vous prends un autre exemple: Comment comprendre qu’un géant comme le NIGERIA, un pays avancé democratiquement, un pays riche, qui manque une structure sanitaire à l’image des hopitaux occidentaux pour administrer des soins au Président? Au moment où je suis en train d’écrire, le Président du Nigeria est à Londres pour des soins. Voilà l’image que l’Afrique présente au monde. Quand nos chefs volent l’argent du pays pour acheter les maisons dans les pays de ces sales blancs! Quand Ces sales blancs pauvres chez eux ont la porte ouverte dans nos pays pour piller nos ressources…..Comment ces sales blancs peuvent ils nous respecter? C’est dire que ces sales blancs s’en foutent de nous. Pour eux, l’homme noir n’a pas de valeur. Le cas du jeune THEO en France qui s’est fait introduit une matraque à l’anus par des policires blancs est un autre exemple. Que nous soyons chez nous ou dans leurs pays, ces sales blancs ne nous respectent pas. Pour le cas du Congo où il manque tout, la situation est plus grave. l’africain doit chercher la voie de la raison.

  9. L'armée du désordre dit :

    Le Congo Brazzaville un pays mal parti.
    La France vole le pétrole congolais, en partant du le port en haute mer au nom de Nkossa.
    Aucun congolais même le terroriste sassou ne sait combien de barils de pétrole la France vole en partant de Nkossa.
    En contrepartie, la France donne une petite quantité du pétrole au Group Mbochi, a la tête l’ignorant kiki le zaïrois.
    Ce groupe étant tellement inconscient et incapable, de pouvoir vendre cette quantité, et bien cette même France reprend cette quantité, et vend en donnant a cette band une recette de1/2 prix du baril dans le marche.
    ALORS QUANT NOUS DEMANDONS LA DÉMOCRATIE, LE DÉPART DE SASSOU LE TERRORISTE FRANÇAIS
    C’EST ENFIN DE COMPTE DEMANDER A LA France, DE NE PLUS VOLER LE PÉTROLE, DE CONSOLIDER LES ACCORDS AVEC DES PARITÉS BIEN DÉTERMINÉES.
    OU SE TROUVE LE MAL
    LE PÉTROLE VOLE AU CONGO EST DÉJÀ DANS LE BUDGET FRANÇAIS.
    LE DÉMOCRATIE AU CONGO SIGNIFIE RÉDUIRE LE BUDGET FRANÇAIS

  10. mwangou dit :

    @ Mark!
    comment comprendre effectivement que nos chefs d’Etat et autres politiciens, filent si vite en Occident à la moindre grippe, alors qu’ils vantent être des vrais présidents, égaux de leurs homologues occidentaux, lesquels ne viendront jamais en Afrique, même pas en Afrique du Sud, pour se faire soigner, ne serait-ce que pour apporter la preuve aux africains qu’ils sont des homologues des présidents africains…
    Absolument véridiques vos dénonciations. C’est pourquoi, je me gardais de comparer avec un pays comme l’Algérie que je connais assez bien. L’Afrique du nord blanche est quand même un peu particulière… il n’y a qu’à voir, ce que devient le Maroc sous le jeune roi…
    pour dire que, nous sommes les premiers fossoyeurs de notre propre développement, de notre bien-être. le blanc, c’est l’arbitre d’un match de boxe qui nous laisse nous étriper et qui pompe nos richesses pendant ce temps…nous adorons d’être ridiculisés: Voyons comment l’Afrique noire ne cesse de pondre des professeurs en médecine, qui se contentent plus du titre, et ne revendiquent jamais les conditions de travail qui vont avec ce titre. C’est ça l’Afrique noire!
    bref!

  11. S. NKALA dit :

    @VAL DE NANTES dit :

    « Je puis vous confirmer que la FRANCE n’a pas intérêt à voir des ingénieurs congolais entrer au bercail , de peur de perdre notre pré carré économique et financier .
    J’ en ai fait l’expérience »

    FAUX :

    Il y a bien des ingénieurs congolais formés en France ou ailleurs, même à l’école de pétrochimie de l’Algérie, qui sont rentrés au Congo et qui y travaillent.

    Le problème qui se pose au Congo n’est pas celui de déficit de cadres, puisque parmi les potentiels grévistes, il y a beaucoup de cadres et ingénieurs congolais (j’en connais un rayon).

    La bonne gestion des ressources pétrolières ou des matières premières est avant out une question de volonté et de courage politique.

    Il y a eu plusieurs étapes dans le processus d’émancipation de l’Algérie.

    Dans un premier temps, des longues négociations ont abouti à un accord qui prévoyait le maintien des concessions existantes à la condition que la France accepte de réinvestir en Algérie 50% des recettes tirées du pétrole algérien et renforce son effort de prospection.

    Par la suite, estimant que les accords n’avaient pas été respectés, l’Algérie décida d’engager d’autres négociations en vue d’obtenir une majorité du capital des exploitants français en 1971, après la nationalisation des compagnies américaines en 1969.

    Suite à l’échec des négociations, le président algérien décida de façon unilatérale, la prise de participation majoritaire au profit de l’Algérie : 51% Algérie et 49% France. Cette décision permettait à l’Etat algérien d’avoir le contrôle du processus de production du pétrole.

    On peut donc s’en douter qu’au stade de cette de prise de participation majoritaire, L’État algérien ne pouvait disposer de toutes les capacités techniques nécessaires pour maitriser la chaine de production pétrolière, sans apport extérieur.

    Pour faire le parallèle avec le Congo, il y a bien eu une volonté politique de faire en audit ou de renégocier des contrats pétroliers sous Lissouba ou Milongo.

    Mais, il y a un problème de cohésion nationale et d’unité autour des objectifs commun, pouvant permettre à l’ensemble des acteurs politiques de soutenir des initiatives salvatrice pour le pays.

    Cela est d’autant plus facile, lorsqu’ils ont à faire avec des pseudos cadres, attirés par le paraitre, prêt à céder devant des pétro-CFA, pour sortir de la misère.

    C’est ce qui fait la force de la France et de ses multinationales, qui arrivent à trouver des brèches pour mettre fin à tout ce qui peut porter atteinte à leur marge de manœuvre budgétaire.

    Sassou ou Mokoko pourrait vous en dire quelque chose.

    Le panafricanisme et l’attention à ce qui ce passe chez nos voisins, en bien ou en mal, pourraient aussi aider à gagner en indépendance vis-à-vis des multinationales qui divisent au promettent des rues propres aux uns et des corps découpés à la machette à d’autres.

    Cependant, la prise de contrôle de l’exploitation des matières premières n’est pas suffisante, comme le montre le cas algérien, dont rente pétrolière n’a pas été consacré essentiellement à investissements au service du développement économique.

    La manne pétrolière a davantage servie à acheter la paix sociale en finançant des produits de première nécessité comme le lait, le sucre, la farine ou l’électricité et des augmentations de salaire versés aux fonctionnaires et employés des entreprises publiques.

    Actuellement, suite à la chute du prix du baril de pétrole, l’Etat algérien envisage de licencier plus d’un million de fonctionnaires.

    96%: L’économie de l’Algérie repose depuis des décennies sur le gaz et le pétrole qui représentent 96% de ses exportations, près de la moitié de son PIB et 60% des recettes budgétaires de l’Etat.

    Donc, en matière de bonne gestion des ressources naturelles, l’Algérie n’est pas le bon exemple à prendre, avec un niveau très élevé de la corruption et une économie tenue par des généraux, qui, d’après un ami algérien détiennent chacun des puits de gaz ou de pétrole.

    Cet ami algérien ma racontait il y a très peu une anecdote :

    Lors d’une visite aux USA, le prisent américain fait visité à son homologue un pont qui venait d’être construit dans une ville américaine.
    Intéressé par la beauté architecturale de l’ouvrage, le président algérien demanda à son homologue les moyens techniques et financiers pour construire le même pont en Algérie.
    Après quelques années, le président américain vint en visite en Algérie. Il demanda d’aller visiter l’ouvrage construit.
    On l’amena à un endroit prévu pour la construction du pont en lui disant :
    Le pont devait être construit ici. Mais, tout le financement a été détourné.

    C’est pour vous dire que nos amis algériens, bien que mieux lotis que nous ne sont pas moins critiques envers leurs dirigeants.

  12. mwangou dit :

    @ L’armée du désordre
    comme vous êtes si actuel! C’est bien notre armée qui entretient le désordre qui permet aux étrangers et à Total, de siphonner à volonté nos richesses… On ne voit que l’iceberg par dessus; on ne voit pas le dessous, représenté par l’argent liquide qui quitte le Congo chaque jour… Notre armée, pendant ce temps, va courir dans les forêts du Pool, à la chasse contre « les tigres en papier », « la paysannerie embourgeoisée du Pool », contre « le messianisme politique à la Kimbangou, avec à sa tête, la trop grande ferveur religieuse de cette région, d’où a émergé un dieu, ce dieu qui est venu nous montrer qu’il est Noir »… La priorité de cette armée est donc la protection des étrangers dans leur quête du bien-être… Merci notre armée congolaise…
    Aussi, je souscris à votre post!

  13. mwangou dit :

    @ Nkala
    Ca, c’est du pur, du constructif…
    ce que vous dites, c’est bien cela. Sous Boumédienne, c’était autrement; vers sa fin, le gaspillage pointait déjà, ne pouvant plus s’imposer… C’est que ce type avait le patriotisme dans la peau, mais entouré comme toujours malheureusement par quelques esprits bien malins…Et arriva ce qui devait arriver. Depuis qu’il y a ce croulant qui ne veut plus quitter, l’armée fait le désordre…
    le cas de l’algérie est quand même un peu loin du notre… comme qui dirait, le mot corruption, n’est pas congolais, ni d’origine africaine. C’est donc une réalité aussi chez les autres… la différence est que chez nous, il ne s’agit plus seulement d’une réalité, mais bien plus, une épidémie entretenue..
    N’oublions pas que sassou nguesso (et peut-être que lissouba aussi en a profiter) touchait pendant ces années de « sassou nguesso téléma…(1979 – 1991) et au-delà, 2 dollars par baril; le principal acteur de ce jeu était ELF.
    après 2000, les audits sur le pétrole ont été souhaités par le ministère concerné… c’est resté dans les annales du ministère…comme les audits des parapublics comme l’enseignement universitaire… Il y avait toujours un coup de téléphone qui ramenait à la maison les agents du contrôle d’Etat et autres spécialistes…
    Entièrement d’accord que ce ne sont pas les cadres qui font défaut au Congo…Un tas de congolais sont sortis des écoles d’ingénieurs… du reste l’un des grands chefs chez Total, est congolais. les ingénieurs congolais par le passé ont tenu à instruire les dirigeants nationaux sur ce secteur…la suite, il faut la demander à ces dirigeants nationaux. Au pays de sassou nguesso, « touche ton salaire et tais-toi, va te distraire dans les boites de nuits ». Les cadres, ce système n’en a rien à foutre. le dieu sassou nguesso, ne veut que des chérubins autour de lui… C’est donc dans ce jeu que certains cadres, soucieux de leurs compétences, préfèrent s’en aller, comme Val De Nantes, pour garder saine et sauve leur moralité et peut-être leur patriotisme…
    il y a bien longtemps, je venais de rentrer au pays et mon administration m’envoya participer à un de ces colloques qu’affectionnait organiser le pouvoir… L’ouverture se faisait à coups de slogans encensant le camarade X, Y, Z, se terminant par « etc ». Avec la verve de ma jeunesse qui sentait encore l’odeur assez fraîche de l’automne que je venais de quitter, au cours des interventions, je pris la parole. sans m’encombrer des pincements de lèvres obligatoires, je voltigeai au-dessus de la marée. A la pause pour le repas, un participant venu du Sénégal vint me trouver et me suggérait de me rendre dans ce pays. Mon intervention l’avait accroché. Aussitôt qu’il eut pris congé de moi, deux personnes féminines vinrent me trouver; elles m’invitèrent à se joindre à elle pour la pause. J’acceptai. A table dans un restaurant de la ville, elles m’adressèrent sans détour cet avertissement: « ici on n’a pas besoin d’intelligence. tu es jeune, il faut te ranger. Tu ne dois plus intervenir ». Ne vous en faites pas, le reste de la conversation où je ne disais rien, portait sur le parti-Etat dont elles étaient membres. Ces femmes m’avaient donc évité les ennuis; elles ne voulurent pas voir un cadre de leur région, terminé dans l’alcool… C’est ainsi que les cadres courent bien plus derrière leur bien-être.
    A bientôt.

  14. VAL DE NANTES dit :

    @ MON GRAND MWANGOU
    Je ne voudrais pas ici ,développer mon argumentaire sur la volonté manifeste de la FRANCE à entraver l’entrée massive des cadres congolais au bercail .
    Pour des raisons de sécurité , je préfère en rester là .Ce ne sont pas des paroles , qui sont distillées comme du vent , mais des preuves tangibles dont je dispose .Maintenant , je n’ai pas des solutions médicinales pour soigner ceux de nos compatriotes qui dépriment sur ce site .
    Le seul fait , de nous lire , sur ce site , ne nous permettra jamais de nous connaître .
    A chacun son vécu .
    MERCI ;

  15. S. NKALA dit :

    @mwangou,

    Merci pour votre témoignage qui conforte l’idée qu’il y a bien de la main d’œuvre qualifiée au pays, avec quelquefois des personnes qui s’épanouissent dans leurs activités professionnelles.

    Ça serait donc insultant de partir d’un échec personnel d’intégration au Congo pour conclure à une responsabilité de tout un système qui serait allergique aux cadres.

    J’ai encore en mémoire tous ceux qui ont bénéficié de bourses moyennes, de voyages d’études après le bac ou la licence, diplômés de l’IDR ayant poursuivi leurs formations à l’étranger, tout ce beau monde qui exerce dans l’anonymat, sans s’afficher ouvertement dans le débat politique, de manière à vivre en toute quiétude.

    Mais, je persiste à penser que le problème de la gestion chaotique du Congo, particulièrement celle de la rente pente pétrolière, trouve son explication dans l’absence d’un idéal politique et sociétal supra-ethnique chez les gouvernants.

    Profitant de cette faiblesse, que l’on fait semblant d’ignorer sous prétexte de l’unité nationale, les multinationales n’ont pas du mal à recruter des brebis galeuses, traditionnellement rusées, pour des basses besognes, ayant pour finalité le contrôle absolu de nos richesses.

    L’assassinat de Ngouabi, la tentative de putsch contre Milongo ou le reversement de Lissouba qui n’était pas lui-même un saint (peut-être son entourage), sont passés par la.

    En ce qui concerne l’Algérie, cet idéal politique commun n’a pas fait défaut au lendemain de l’indépendance d’une colonie de peuplement, dont les populations ont connu des assauts destructifs majeurs.

    Ce contexte colonial a favorisé le sentiment d’appartenance à une communauté nationale, ainsi qu’une aspiration à l’égalité des chances ; même si les choses semblent évoluer de nos jours sous l’effet d’un régime autoritaire, avec des crises identitaires berbères, islamistes…

    Donc, pour des personnes qui revendiquent une certaine ingéniosité et aspirent à révolutionner la gestion chaotique d’Oyo Haram, il y a lieu de faire preuve davantage de rigueur dans l’analyse comparative.

    Nous avons intérêt à repenser nos liens de solidarité et d’équité, en les intégrant à une dimension nationale, à la manière de Mandela avec le concept d’Ubuntu, qui n’est autre que le reflet d’un idéal que l’on peut retrouver dans la culture de certaines peuplades du Congo.

    Cela revient donc à ne pas ramener sur le plan politique, des schémas de fonctionnement des sociétés archaïques et tribales ayant vocation à se reproduire dans un cadre familial ou dynastique.

    Tous les spécialistes de l’économie africaine retiennent parmi les causes du sous développement les points suivants :
    – la mauvaise application des politiques du développement dans les pays,
    – les égoïsmes nationaux,
    – la non harmonisation des plans de développement dans les communautés économiques,
    – une politique commerciale basée sur l’exportation des ressources naturelles brutes,

    On ne peut donc pas penser le développement dans un contexte d’égoïsmes nationaux, et de non harmonisation des plans de développement nationaux.

    Au delà du cadre national, un contexte de conflits sous régionaux, avec des pays qui vont piquer des richesses chez les voisins laissés dans un état désastreux, ne peut favoriser une croissance soutenue, à long terme.

    Autrement, nous nous inscrivons dans la logique de ce que Samir Amin appelle la désarticulation de l’économie, la juxtaposition de miracles sans lendemains ou de zones dévastées.

    Essayons donc d’avoir de la suite dans nos idées, allant de la critique de Sassou au modèle de société que nous souhaitons pour notre pays.

  16. Mbou-lélé dit :

    De temps en temps, je viens sur ce site humer l’air du temps chez les congolais.

    Aujourd’hui je suis réellement satisfait du niveau des contributions où l’on ne passe pas le temps à se prendre à un quelconque tiers qui en voudrait au Congo. Mampia !! Obangui !!

    j- Je valide le point de vue de Mvangou, sur la responsabilité congolaise d’abord dans cette situation. La France qui est dans la position d’un arbitre qui attend que les protagonistes locaux s’étripent. Tellement vrai. et comment ne pas le comprendre ?

    – Je valide le propos de S.nkala.aussi. Super.

    – Par contre le biais que Londi a voulu introduire me laisse un peu perplexe. Il dit que « En 1963, Youlou a été obligé d’abdiquer devant un mouvement syndical décidé à le faire partir », certes. Pourtant il ajoute plus loin que « Notre opposition n’a jamais su nouer de telles alliances parce qu’elle est assise sur un socle Tribaliste en lieu et place d’une force militante »

    Ma réaction : si en 1963 le tribaliste a été dépassé (je rappelle à toute fin utile que lle president était du sud), comment expliquer que depuis 1968, avec ces présidents (et particulièrement sassou) un tel soulèvement semble impossible, alors qu’ils ont brillé dans le sabotage, systématique et durablement, de l’économie nationale.

    Et bien c’est parce que en 1963, les gars du sud ont bel et bien participé à ce soulèvement, alors que aujourd’hui les populations des quartiers nord eux ont bien compris la lecon. Ils ne sont pas d’accord avec un soulèvement contre un des leurs.

    En conclusion le tribalisme des nordistes est bien réel et Il ne faut pas atténuer leur responsabilité dans cette situation de statu quo en parlant plutôt d’un tribalisme qui serait Uniformément congolais.
    Non ! le tribalisme est fondamentalement nordiste.

    Revenant à la situation du pétrole congolais. Pourquoi ne pose t-on jamais la question aux nombreux congolais qui ont travaillé à Elf au congo ? Ils vous diront la vérité. Et ils sont partout y compris en France. Vous serez édifiés.

    Je peux vous dire que c’est le congo qui fait tout pour ne pas savoir combien on produit réellement de pétrole. Et cela de facon consciente. C’est à dessein.
    Chaque fois qu’un congolais (surtout du sud) a pris de l’importance dans cette boite, il en a été écarté par la décision des autorités du congo. C’est pas la france !! c’est le congo qui décide cela.
    A tel point qu’on a vu des types chassés par le congo mais récupérés par elf pour travailler ailleurs qu’au congo. Si le blanc te récupère c’est que tu es compétent. Pourtant le congo n’est pas intéressé. !!!

    Londi a bien vu lorsqu’il dit que le pb est le tribalisme (et il a raison) mais dans le cas présent c’est bien le fait Malheureusement des nordistes du congo. Il faut donc le dire et le DENONCER.

  17. Nostalgeek dit :

    Un message depuis le pays.
    Les congolais formés et de bonne volonté sont légion de par le monde mais comment peuvent ils sexprimer ds un pays ou les valeurs sont désormais inversées? Ils se font donc rare car la compétence et la probité ne sont plus des vertues dont il faut faire publicité au pays.
    A Brazzaville, l’affairisme de bas étage et le clientélisme nourrissent son homme. C’est à qui s’ adonne a des activités douteuses avec le plus de ferveur.
    A Pointe Noire, sous des faux semblants de diversité assumée, la ville saccomode de la ribambelle des expatriés, « blancs » en majorité( n’ayons pas peur des mots) qui occupent allegrement le terrain entrepreneuriale, laissant une maigre part aux locaux. Je fais l’impasse sur la place offerte à la femme congolaise dans cet imbroglio.En d’autres termes, les congolais sont des spectateurs dans leur propre pays . Jarpente tous les jours les routes du pays avec le vague a l’ame en esperant un sursaut quelconque .Un jour peut etre. Mais en attendant?… Combien sommes nous dans ce cas? …combien ont attendu en vain?…. Non, lespoir ne fait pas vivre. Il fait mourrir a petit feu…

  18. Anonyme dit :

    Sans les sales blancs, pas d exploitations des gaz et petroles enfouis a plusieur milliers de metres de profondeur.
    Les entreprise francaises presentent au congo se conforment avec la legislation congolaise et paie taxes et redevances.
    Le congo ayant obtenu son independance vis a vis de la france en 65, se doit de gerer son pays, en tant qu etat souverain reconnu par l ONU.
    Si l argent des taxes et redevances payes par les entreprises étrangères sont mal repartis c est une affaire de gouvernance locale.
    Il est de mauvais ton de toujours rabacher le dicton selon lequel les blancs volent les richesses des africains.

    La « republique » francaise s est construite apres 2000 ans d histoire et quelques tetes coupees. Ce n est pas en 50 ou 60 annees d autonomie que les pays africian arriveront au meme niceau.
    Chaque chose en son temps, ceci etant le peuple africain et congolais se doit de se preparer a son futur.

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