La malédiction des avions présidentiels congolais. Par Rigobert OSSEBI

L'avion congolais abandonné dans le desert du Nevada (USA)

L’avion congolais abandonné dans le desert du Nevada (USA)

Les oiseaux se cachent pour mourir, dit-on ; les avions présidentiels congolais aussi…

Le tout dernier se serait mystérieusement perdu au fin fond du désert du Nevada, aux Etats-Unis.

Le Dreamliner, littéralement « paquebot de rêve » mais en réalité Boeing 787-8, avait quitté le 18 septembre 2015 à 15h48 son nid de Snohomish County,  de la Boeing Company qui l’avait conçu. Flambant neuf, merveille de technologie, le bel oiseau blanc de 161 tonnes, plus léger que tous les autres grâce à sa construction en matériaux composites, devait connaître une longue vie à parcourir les continents et les océans sur les vents, et à survoler les  montagnes  à 13 000 mètres d’altitude.

Après son adieu aux  2746 mètres de sa longue piste d’envol de l’aéroport Paine Field sur laquelle ses essais avaient été réalisés, il aurait dû rejoindre une base opérationnelle, d’un seul coup d’aile, d’un vol sans escale autorisé par une  autonomie de 15 000 km. Tout au bout de ce premier voyage, tous ses semblables, 787 construits par Boeing, étaient destinés à emporter dans leur ventre confortable, femmes, hommes et enfants dans la magie du transport aérien. Tous sauf lui, cruelle exception, il était destiné à devenir un avion présidentiel ; et plus tragiquement encore à connaître le sort de tous les avions du dictatueur congolais, Denis Sassou Nguesso, malgré un prix de plus de 75 milliards de FCFA. Au bout d’un vol de 1h 54 minutes et après avoir parcouru une petite distance de 1582 km, le bel oiseau est allé se ranger dans le stationnement qui lui était attribué dans cet aéroport spécial en plein désert du Nevada celui de Victorville-Southern California Logistics (International) ; à l’abri des intempéries et des regards, totalement calfeutré, toutes ses issues et moteurs hermétiquement fermés pour le protéger de toute intrusion. Cela fait près de six mois maintenant qu’il y dort profondément sous le contrôle d’un petit établissement bancaire, la Bank of Utah de Salt Lake City qui en est le propriétaire fiduciaire (qui agit pour le compte d’un de ses clients dont il assure la confidentialité).

Le premier des avions présidentiels congolais était un Fokker-28. Un biréacteur utilisé par la compagnie nationale Lina-Congo dès la fin des années 70. Sassou Nguesso l’empruntait alors pour ses voyages après une transformation sommaire ; les Congolais n’avaient alors d’autre choix que de s’entasser dans le vieux bimoteur Fokker-27, seul avion disponible pour les liaisons intérieures du pays. Ce Fokker-28 a été détruit partiellement durant la guerre de 1997. Les deux moteurs Rolls Royce, dont il était équipé, avaient été récupérés et vendus par le DG Ngoyo de Lina-Congo.

Le second était un Boeing 737- 200 Convertible Advanced qui avait effectué son premier vol le 2 juin 1978 et  livré 3 semaines plus tard à Air Libéria (EL-AIL) où il avait servi accessoirement d’avion présidentiel pour William Tolbert.  C’était un avion exceptionnel qui avait été offert au Libéria par le Président américain Jimmy Carter. Il bénéficiait d’une porte cargo, de moteurs surdimensionnés, d’un réservoir blindé, de réservoirs additionnels et d’un gravel-kit qui lui permettait d’atterrir sur des pistes en latérite. En configuration VIP, il bénéficiait d’aménagement en acajou massif. Tolbert fut renversé et assassiné en même temps que tout son gouvernement par Samuel Doe qui n’a plus voulu de l’appareil. Il craignait les fétiches que son prédécesseur y aurait laissés. Ce 737 rejoignit Lina Congo en septembre 1982 (TN-AEE). Denis Sassou Nguesso ne l’utilisa que très peu pour les mêmes raisons que Samuel Doe. L’avion,  à cause des difficultés financières que traversait Lina-Congo, fut loué en France à Inter Cargo (filiale cargo d’Air Inter) puis à l’Aéropostale, qui succédait à la Postale de Nuit, d’août 1988 à juillet 1992. Il rejoignait ensuite la flotte d’Air Afrique le 10 octobre 1993. L’appareil sera retourné à Lina Congo, le 1er mai 1998. Quelques mois plus tard, l’appareil s’envolait vers Shannon (Irlande) pour une grande visite (GV). Il y resta de longues années en stationnement, au même emplacement de plus en plus dégradé et abandonné. Il ne le quittera finalement que pour la ferraille en juillet 2004.

Le troisième appareil était un Boeing 727 (TN-AEB). En 1981, Mr Yoka, ministre de la coopération de la République du Congo, avait chargé la société suisse Progress Aviation de trouver pour son pays un Boeing 727. Moyennant une commission de 2.9 millions de dollars ( ?), Progress Aviation met le gouvernement congolais en contact la compagnie REPUBLIC AIRLINES, de Minneapolis aux Etats-Unis, qui a un Boeing 727 à vendre. Les travaux de réaménagement intérieur de l’appareil, destiné uniquement aux déplacements présidentiels, devaient être confiés à la société française EUROPE AERO SERVICE (EAS) situé sur l’aéroport de Perpignan-Rivesaltes. L’installation de deux réservoirs supplémentaires et d’instruments de navigation sophistiqués était prévue. Toutefois REPUBLIC AIRLINES écarte Progress Aviation et EAS, pour confier la transaction et le chantier à GARRETT CORPORATION. Alors que l’appareil est livré au Congo, Progress Aviation et EAS attaquent en justice REPUBLIC et GARRETT. Le 04/12/84, le Tribunal de commerce de Perpignan condamna les deux sociétés américaines à verser 30 millions (5millions d’euros) de francs à titre de dédommagement.

En Février 1996 l’appareil, que le Président Lissouba rechignait à utiliser pour les mêmes craintes liées à la présence de fétiches, était vendu par Claudine Munari à Inversiones Aeronauticas, une société de Buenos Aires (Argentine), dont on a jamais su si le règlement avait intégré le Trésor Public. De bien mauvaises langues assuraient que l’appareil, grâce à ses réservoirs supplémentaires, participait à des transports de cocaïne à partir de l’Amérique du Sud. Sous l’immatriculation CC-CSW, il est loué maintenant à la compagnie chilienne NATIONAL. Il vole toujours malgré ses fétiches…

Alors que la République du Congo n’a jamais eu d’un hôpital digne de ce nom pour soigner sa population, il était clair que l’homme, qui est toujours à sa tête, était à la recherche d’un avion présidentiel à la hauteur de ses ambitions démesurées et de sa mégalomanie. Comme nous l’avions vu dans un des épisodes de la saga ECAIR que nous avions publiée, « Tout le monde vole avec ECAIR. Au sens criminel ! » il était impossible de déterminer quels sont les véritables propriétaires de la société suisse PRIVATAIR tant leurs liens et intérêts sont entremêlésPRIVATAIR

 (https://www.planespotters.net/airline/Privatair-(PTI) )

Sur ce document récent publié par un site spécialisé, toute la flotte PRIVATAIR est dédiée au trafic d’ECAIR. Dans le tableau « Fleet List » supra, dans la « flotte actuelle » seul le Boeing HB-JJA n’appartient pas à ECAIR. Tous les autres figurent bien dans les états financiers de la compagnie congolaise. Le Boeing 787-8 Dreamiler apparaît bien sous son numéro de série 37306/315 sous l’ancienne immatriculation HB-JJJ devenue N887BA dès son atterrissage dans le désert du Nevada. C’est bien celui qui faisait l’objet de la correspondance de Mme Fatima Moussa à la Boeing Company. Et c’est bien celui dont la commande avait été signée le 5 décembre 2006 par Privatair, qui était alors un groupe international d’aviation d’affaires réputé. L’appareil estimé alors à 153 millions de dollars, prix catalogue, était identifié comme un 787 BBJ VIP (Boeing Business Jet Very Important Person). Voir ci-dessous.

CATALOGUE PRIVATAIR

Alors, que ce Boeing Dreamliner 787-8 flambant neuf se retrouve dans le désert ne saurait être le fait d’une compagnie « réellement Suisse » ! Pareille mésaventure a tout l’air d’avoir été pilotée par des branquignols de l’Alima qui se sont retrouvés tout à coup à court d’argent. On ne peut imaginer une société suisse aussi prestigieuse que l’était PRIVATAIR se fourrer dans un tel pétrin ridicule. Le monde de l’aviation n’a cessé d’en rire et de s’étonner de pareille situation. 

Certains affirment que le Dreamliner en version VIP devait être transformé en version « Avion Présidentiel ». Cela expliquerait son séjour actuel dans le désert, après ou avant transformation.  

Cet avion a-t-il été géré directement par Fatima « fille-de » Moussa la patronne d’ECAIR ou bien par PRIVATAIR devenue propriété d’oligarques congolais au travers de prête-noms habituels comme celui de José Veiga, actuellement aux bons soins de la Justice portugaise ? Les interrogations ne manquent pas au sujet de la nouvelle direction de la société suisse qui compte maintenant quelques compatriotes de l’ancien agent de joueurs de football.

Ces questions et ces interrogations trouveront peut-être bientôt leurs réponses auprès des services de la Police fédérale suisse qui pourraient bien, en toute logique, avoir été saisie, comme l’avaient été leurs collègues du Portugal, par une nouvelle commission rogatoire internationale, dans le cadre de l’affaire des Biens Mal Acquis, relative à toutes ces curieuses affaires aériennes dont Congo-Liberty a été le révélateur.

Le merveilleux Boeing Dreamliner 787-8 abandonné dans le désert, objet de rêve et de luxe absolu constitue le pire affront qu’il soit possible de faire à un peuple congolais qui manque de tout. Il symbolise à lui tout seul l’arrogance et le mépris qu’un petit groupe de personnes, un petit clan familial ignorant et incompétent, a pour toute une population, celle du Congo.

Et comment ne pas repenser à la prédiction de l’ancien Président Fulbert Youlou qui avait passé sa première nuit d’exil avec ses proches sur un banc de l’aéroport Barajas, à Madrid : « Un jour vous applaudirez un fou ! » et à l’accusation injuste qui lui avait été faite d’avoir « tout volé ! ».  Le Congo, qu’il avait fui, est toujours dirigé, en partie, par ceux qui l’avait chassé. Si les avions présidentiels de Denis Sassou Nguesso sont victimes d’une malédiction, c’est à croire que le Congo l’est aussi !

Rigobert OSSEBI      

Diffusé le 01 mars 2016, par www.congo-liberty.org

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9 réponses à La malédiction des avions présidentiels congolais. Par Rigobert OSSEBI

  1. Jérôme Egundoka dit :

    Bravo !!!

  2. VAL DE NANTES dit :

    Voilà comment on sacrifie la vie des milliers stagiaires, et étudiants exclus de la vie socio – économique du pays au bénéfice des jouissances personnelles et de son clan.
    SASSOU ET CIE , n’ont qu’une préoccupation majeure , conserver le pouvoir , pour asservir tout un pays , et jouir de ces richesses .La frange misérabiliste ne tient plus qu’un à fil , si SASSOU venait à matérialiser son souhait de violer la volonté populaire aux fins de piller à vie le pays , notre pays piétinerait le reste des valeurs qui structurent notre société, même les plus élémentaires .Car la course , au bien être, n’aurait plus de limites , en témoigne l’achat des cadavres , par ceux qui ont signé les pactes de sang avec lucifer .Cette pratique diabolique est symptomatique d’un pays où la réussite sociale ne vient plus du parcours classique , organisé par l’Etat , j’ai parlé de l’école , mais par les sacrifices des êtres humains ;Car l’absence de l’Etat dans l’organisation de la vie de la société , est synonyme de la permissivité irrationnelle .
    En un mot , la gouvernance mode SASSOU , place la population dans une désespérance dont les effets dénatureront pour longtemps les valeurs fondatrices de notre pays .
    UNE POPULATION QUI N’A PLUS DE BOUSSOLE , du fait , de l’abandon de l’Etat , est un PAYS QUI SE MEURT .

  3. OYESSI dit :

    C’est simplement écoeurant quand je pense que Lina Congo, plus vieille Compagnie de la sous région a été liquidée depuis 2004 sans que les droits de ses travailleurs ne soient payés dans leur entièrété jusqu’à ce jour pour veiller aux seules jouissances de sassou et son clan.

    Air Congo qui a bénéficié des Avions chinois est inexistant et n’est visible que sur deux ou trois terrains sur tout le Congo, au point de nous demander à quoi servent tous les aéroports construits pendant le foire aux canards dite Municipalisation Accélérée fierté des pctistes et quelques fanatiques bornés qui croient qu’un aéroport qui ne voit aucun avion attérir dans sa vie sauf pour accueillir leur sassou et ses invités est un bon investissement.

    Pour çà sassou travaille bien et il faut en faire un monarque. Triste Congo.

    Merci M. Ossebi? J’approuve tout ce qui a été dit dans votre article.

  4. NGOYO DIT CONSEILLER AVC CONTINUE A SEVIR DANS LA SECTE LA SECTE CANNIBALE D' ADADA & Co: FESTIVAL ANDZIMBA AUX TRANSPORTS OU STOCHASTIQUE DE LA MÉDIOCRITÉ TRIBALE DU CONGO . PATRIOTE REVOLTE dit :

    Avec leur demi-douzaine de cousins ignares NGOYO & ADADA continuent d’écrire les pages les plus sombres de l’incompétence du MTAC.
    Pas étonnant pour ce tribaliste fieffé qui pendant 40 ans a occupé des postes économiquement stratégiques sans laisser la moindre réalisation.
    Ce niveau d’incompétence, à ce niveau de responsabilités est tout simplement criminel et effrayant pour l’avenir du Congo!
    Les emplois du secteur sont cannibalisés par une politique de la Chasse aux prébendes maquillée par des petits marchandages farfelus par NGOYO dit CONSEILLER AVC pour APPELÉ VOLONTAIRE COLLÈGE . Pauvre Congo avec sa bande de cousins qui se retrouvent là par hasard.
    Dire qu’ ADADA était présenté comme une sommité intellectuelle de ce pays!

    MERCI RIGOBERT OSSEBI!

  5. Tout ce qu ‘ un franc-maçon touche, fait,tombe en désuétude, sont-ce là les dommages collatéraux que produisent la malédiction.

  6. OSSO JEAN LOUIS L'ECONOMISTE M-OSSO-MBA NIQUE QUI A FAIT REVER AU DICTATEUR DES VOYAGES A CUBA EN DREAMLINNER AMENAGE VIP!!! dit :

    HELAS MON CHER RIGOBERT OSSEBI! TOUT SE TIENT…

    NE VOUS CASSEZ PAS LA TÊTE AVEC DES DOUTES! L’AN DERNIER COMME INVITE, J’AI PERSONNELLEMENT ASSISTE A UN DISCOURS D’OSSO PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION D’ECAIR A PARIS QUI PROJETAIT DANS LA STRATEGIE DE DÉVELOPPEMENT D’ECAIR DES VOLS SUR CUBA EN DREAMLINNER AMENAGE VIP!!!
    DEVANT UNE CENTAINE DE PERSONNES, CE JOUR LA J’AI VU L’AMBASSADEUR HENRI LOPES NON SPÉCIALISTE MAIS DOTE DE BON SENS TRESSAILLIR…ET C’EST CE MONSIEUR QUI CONSEILLE LE PRÉSIDENT DU CONGO!!!
    QUEL CLAN!!! …
    J’AVOUE MA HONTE D’ÊTRE CONGOLAIS…

  7. OYESSI dit :

    Qui peut se douter d’un dossier aussi bien ficélé? Ce qui est dit ici se tient et tout peut se vérifier. A l’heure du net les vraies informations sont à la disposition de tout le monde, il suffit seulement de bien lire entre les lignes,recouper les informations, les vérifier pour découvrir à la fois l’horreur et la honte de tout un pays à cause d’une poignée d’imbéciles.

    Mvouba,Isidore, alias Osdey, ministre des transports à l’époque m’avait dit sans rire au cours de nos discussions de vieux copains que l’Aéroport d’Ollombo était construit pour servir de Hub. Je ne sais pas s’il savait qu’est ce qu’un Hub en aviation. Enclavé dans les marécages entouré des villageois, je ne savais pas d’où pouvaient venir autant d’aéronefs pour qu’Ollombo soit un Hub.

    Et quand je pense que ce sont les cadres qui dirigent ce pays depuis belle lurette, je me demande bien si ceux de nos compatriotes formés dans l’ex URSS n’avaient pas quelques problèmes. Osso fait partie de ceux là.
    Heureusement que tous n’ont pas été que dans des écoles idéologiques qui ne leur apprenaient qu’ à devenir un bon rouge et en sortir un bon propagandiste comme il en regorge au pct.

    Je comprends aussi que ceux d’entre eux qui voulaient vraiment compléter leur formation ont été obligés de continuer leurs études en Europe ( France, Allemagne de l’Ouest, Belgique Italie etc) C’est dire que beaucoup étaient conscients de leur tare une fois sorti de l’ex URSS parce qu’ en moins de 6ans, on ne peut pas devenir ingénieur quand on est allé dans ces pays de l’Est avec un niveau de Collège(4, 3ème) ou de Lycée 2, 1ème sans Bac. J’en connais plein qui aujourd’hui sont « les grands cadres de ce pays ». et passent tout leur temps à défendre le pouvoir clanique de sassou;

  8. OYESSI dit :

    je disais en moins de 3 ans et non de 6 ans car j’en connais.

  9. ML dit :

    Ce n’est pas par les elections manipulées et truquées d’ avance qui feront partir Sassou et sa clique. Ce qu’ avec le soulevement populaire, la grève, les actions des villes morte biens suivies sur toute l’étendue de la république, les manifestations de la diapora et le travail de sensibilisation par medias interposés, les ménaces, actions des combattants à Paris sur tout le Congo qu’on peut arriver à chasser sassou.
    http://brazzanews.fr/?p=16028
    En volant voir en Mokoko, la personne qui va délivrer les Conglais de 33 ans de dictature sanguinaire sassouiste avec des élections de surcroit mals définis, on prend pas des risques gratuits Seul le soulevement populaire peut raiment sauver le Congo. » La politique, la gouvernance de Sassou Nguesso, signifie, marcher sur les cadavres pour assouvir
    ses jouissances personnelles et celle de ses enfants , familles et son clan.
    Sassou Nguesso & clan, ne savent particulièrement faire qu’une chose, conserver le pouvoir pour asservir tout un pays et jouir des richesses de celui-ci. Il ne faut plus du tout se permettre de commettre la moindre erreur d’ aider Sassou Nguesso, ses enfants,famille & Cie à matérialiser leur souhait ardent à conserver le pouvoir et à piétiner le peuple,tuer,massacrer violer et de piller à vie le Congo et continuer en tote impunité les jouissances que l’on connait. »
    De grandes manifestations doivent être organisées contre le pouvoir de sassou. Il faut mettre les affiches les images des tueries de Sassou Nguesso; le plus corrompu, dingues criminel, sanguinaire des préfets de la francafrique en Afrique. Il faut bien informer l ’opinion publique de la France, des USA, Amerique, Europe. Il faut citer les noms des responsables politiques et firmes qui soutiennent la dictature. La diaspora, l’opposition doivent entre autre laisser publier des articles dans des grands journaux et aussi organiser des cotisations, des rentrées d’argent par dons pour financer leur publication dans les cas échéants. Il faut bien informer le peuple français sur l’existence de la francafrique et ses effets néfastes à long terme pour intérêts réels de la France.Il faut citer les noms de ces responsables politiques, firmes qui soutiennent dictature, les crimes contre l’humanité. Et en tout cela, il ne faut pas manquer de porter des plaintes contre Sassou Nguesso, ses enfants, et les membres du clan pour crimes contre l’humanité, génocides, crimes de sang, crimes économiques aupés de CPI et autres tribunaux en France, USA, UK .
    « Denis Sassou Nguesso n’a jamais été un homme de paix. Sassou Nguesso est avant tout un terroriste, ( http://brazza-news.com/?p=15299 ) un grand criminel,génocidaire,auteur de très nombreuses tueries, massacres (disparus du Beach etc), guerres (de 1997, du Pool ) http://www.sukissa.co.uk/?p=16535
    http://brazza-news.com/?p=15828
    « Denis SASSOU NGUESSO et son clan ont fait main-basse sur les richesses pétrolières du pays. En outre, ils sont en première ligne dans tous les secteurs d’activité où prospèrent les affaires (sécurité privée, transport aérien, grands travaux, bâtiment, hôtellerie, transactions immobilières, téléphonie mobile, l’eau, etc). « C’est à cause de notre passivité que le dictateur Sassou-Nguesso détruit le pays, qu’il pille en toute impunité les deniers publics, que l’école publique est à la dérive et qu’il fait du Congo le pays le plus endetté au monde par tête d’habitants. »
    http://congo-liberty.com/?p=9919
    Allons nous continuer à regarder le clan Sassou continuer d’avantage creuser nos tombes? Allons nous rester inertes et laisser « le Congo est « un pays présidé depuis 1979 par Denis Sassou Nguesso et qui figure parmi les plus corrompus au monde selon l’ONG Transparency International. » sombrer, devenir un pays complètement invivable?

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