Thomas Sankara : « Désormais en Paix ! »
Marien Ngouabi, Massamba-Debat, Emile Biayenda : « Toujours emprisonnés … »
Le texte ci-dessous illustre deux situations presque similaires intervenues dans deux pays d’Afrique noire francophone colonisés par une même puissance occidentale, mais qui semblent évoluer sur deux planètes assez différentes. Allons-y !
- Burkina-Faso
Le Jeudi 15 Octobre 1987, le brave, patriote et fervent panafricaniste Thomas Isidore Noel Sankara – Capitaine et jeune Président de son pays – fût lâchement et sauvagement assassiné, vraisemblablement par ses amis et compagnons du pouvoir. Sankara avait presque 38 ans et fût assassiné avec quelques-uns de ses fidèles.
Le 06 Avril 2022, soit 34 ans et 6 mois après ces crapuleux assassinats, la justice du Burkina-Faso a condamné monsieur Compaoré Blaise, très vraisemblablement (c’est l’avis de la justice !) l’un des cerveaux penseurs de ces assassinats, à une peine de prison à perpétuité dans son pays (30 ans) ; au-delà du réquisitoire du Parquet. Compaoré, en « paix physique » dans son pays d’exil, chez son ami Ouattara Allasane, ne dort sûrement pas avec la vraie paix qui caractérise les hommes en vraie liberté ; lui l’homme si fort qui se croyait invincible et intouchable doit passer quelques jours avec des insomnies ou des somnifères avant de retrouver ses nuits d’homme fortuné en fuite. Avec Compaoré, sont aussi condamnés les sieurs Hyacinte Kafondo et Gilbert Diendéré. La jeunesse africaine serait tentée de dire : « Merci à la justice de ce pays, le Burkina Faso, pays de gens prétendument courageux et intègres. »
- Congo-Brazzaville.
Le Samedi 19 Mars 1977, alors jeune élève à l’école primaire, je me lève le matin et me prépare, comme c’est de coutume les jours de Samedi matin, à aller jouer avec mes amis d’enfance et d’école. Mon père, triste, m’appelle dans un coin de la maison et me dit : Tu ne sors pas ce matin. Tu restes à la maison aujourd’hui ! ». Je suis étonné, ébahi, et naturellement je dis : « Pourquoi Tata ? Pourquoi dois-je rester à la maison aujourd’hui ?» Mon père me regarde fixement, baisse ses yeux, et dit, d’une voix inhabituellement faible : « Le Président a été TUÉ ! » Je dis : « Tata, quel président ? » Mon père se retient, prends son souffle et avec une voix de plus en plus faible et presque inaudible dit « Le Président Marien Ngouabi ! Il été assassiné !». Mon père a la tête complètement baissée.
Mon père, un homme apolitique, aimait, appréciait (pour des raisons que j’ignore) tant ce président ; ce matin du 19 Mars 1977, c’était l’une des très rares fois que je voyais mon père vraiment triste, presque faible, regards dans le vide. Un homme blessé dans sa chair et dans son cœur. Il avait appris la nouvelle très tôt ce matin-là.
Ainsi donc, le Vendredi 18 Mars 1977, Marien Ngouabi, Capitaine et jeune Président de la République Populaire du Congo, fût enlevé de chez lui au Palais (du Peuple) dans l’après-midi et lâchement assassiné dans un hôtel du centre-ville de Brazzaville, vraisemblablement par ses amis et compagnons du pouvoir.
Marien Ngouabi avait 38 ans, comme Thomas Sankara. Ngouabi fût assassiné seul dans son lieu d’infortune. Mais les jours qui suivirent cet acte de barbarie intense, l’ancien Président Alphonse Massamba-Debat, le Cardinal Emile Biayenda et bien d’autres innocents cadres civils, militaires et religieux congolais (surtout de la partie Sud du pays) furent cyniquement arrêtés, torturés et assassinés. D’autres furent enlevés et enterrés vivants.
Quarante cinq (45) ans jour pour jour après ces événements odieux et inhumains, la justice du Congo-Brazzaville est toujours aux ordres et incapables de rendre justice aux morts, et les auteurs (penseurs et exécuteurs) des assassinats jouissent toujours de leur liberté et peut-être même fiers de leurs forfaitures.
Au Burkina Faso, pays par définition des gens honnêtes, la veuve de Sankara, Miriam Sankara, s’est battue, avec foi et ténacité, pendant 34 ans et 6 mois pour avoir justice pour la mémoire de son illustre défunt mari et président.
Au Congo-Brazzaville, la veuve Ngouabi, née Celine Nkouka n’a apparemment jamais parlé ; n’a apparemment jamais recherché la justice sur la mort de son mari. Silence trouble, à plus d’un titre ! Elle mène plutôt « une vie bien tranquille.» Pays de mystères, pays de ténèbres.
En 1991, soit 14 ans après les assassinats des présidents Ngouabi, Massamba-Debat, du Cardinal Biayenda et beaucoup d’autres citoyens congolais, le Congo-Brazzaville organisa un dialogue national dénommé Conférence Nationale Souveraine (CNS). Pendant cette « messe de beaux parleurs et sapeurs », alors que tous les acteurs des principaux crimes politiques et économiques au Congo commis depuis les années 1965, 1967, 1970, 1972, 1974, 1977 étaient tous vivants et présents à cette conférence, aucune vérité sincère et réparatrice ne fût dévoilée sur la mort des suscités. C’est à peine croyable, et d’aucuns diraient que ce peuple se complait dans la complaisance tueuse.
A la fin de cette CNS, les congolais – ou tout au moins leurs représentants à ce vrai cinéma de dialogue de vipères – se donnèrent des « plaisirs à se faire laver des mains en famille ». Que de « Bande d’escrocs, Bande de crocodiles sans foi.» Des plaies mal soignées ou non-soignées reviennent souvent avec plus d’intensité avec leurs cortèges de malheurs innombrables.
Que retenir ?
Trente-quatre (34) ans après l’assassinat du Capitaine Thomas Sankara, justice a été rendue dans une moindre mesure. L’être humain n’est pas parfait. Mais on peut – la jeunesse africaine – peut se soulager en croyant et voyant que dans certaines sociétés humaines, les humains travaillent et se battent pour la recherche de la justice et du bien. L’âme du feu Président Sankara peut enfin reposer éternellement en paix. Sa veuve ne se serait battue en vain. Le brave peuple du Burkina Faso peut être fier de sa justice et de lui-même.
Quarante-cinq (45) ans après les assassinats du Capitaine Marien Ngouabi, du président Massamba-Debat, du Cardinal Emile Biayenda et de beaucoup d’autres congolais, justice n’a jamais été rendue. Et on est tout simplement tenté de croire que dans d’autres sociétés humaines, on se complait dans le non-sens, dans les contre-vérités qui engluent des pans des peuples dans des vices et malheurs à répétition. Les peuples congolais n’ont pas beaucoup de raisons d’être fiers d’eux-mêmes. Les âmes des Ngouabi, Massamba-Debat, Biayenda, Franklin Boukaka, Kidadidi, Massouémé, Youlou, … se tourmentent toujours et avec eux se tourmentent toujours les populations congolaises dans leur grande majorité. Le mensonge et la ruse n’ont jamais produit de justice qui soulage de façon durable.
Lopez Lopéndé
Diffusé le 09 avril 2022, par www.congo-liberty.org
Je n’ai pas la science infuse mais je pense qu’une population éveillée et coriace arrive toujours à ses fins.Est ce que c’est le cas avec la population Congolaise?
Voyons voir.On assassine Mr Ngouabi,aucun responsable de la sécurité n’est pas entendu.
Mr Kikakiki supposé être l’auteur de l’acte au lieu de l’arrêter,il est tout simplement abattu puis enterré avec les honneurs militaires.Voila deux indices que la population aurait pu saisir pour exiger la vérité et la justice.Ce crime odieux est en suite mis sur le dos des innocents:Bakongo ba bomi Marien,Mboro,Ontsou,Biayenda,Massamba,Mizele etc.
Tous ces actes barbares d’hier comme ceux d’aujourd’hui se passent sous le nez et barbe de population Congolaise qui assiste passivement.
Ce manque de questionnement et cette passivité du peuple Congolais que ses bourreaux exploitent habilement depuis plus d’un demi-siècle.
Donc,justice pour Diawara et ses compagnons,Anga,Marien,les disparus du beach etc dépend de l’état d’esprit de la population Congolaise c’est à dire sa clairvoyance et son exigence.
Pourquoi cette obstination sur l’assassinat de Marien Ngouabi , alors que ce dernier nous a ramené tous ces médiocres comme Sassou Dénis le bourreau des kongos ! Même le cardinal on peut lui reprocher son amitié à Ngouabi qui pourtant avait assassiner ses parents Kinganga et Diawara . Mais justice pour le seul grand président bâtisseur du Congo Massamba Débat et la centaine d’ innocents originaires du pool assassinés par Sassou Dénis en Mars 1977 . Marien Ngouabi à dû moins apprécié quand Sassou Dénis lui coupe carotide .
@ « le fils du pays »:
Je valide votre commentaire. Les populations congolaises assistent passivement a leur asservissement par un groupe de gangsters. C’est quand meme pathetique.
Je cite ici mon frere Miakassissa dans l’un des articles ci-dessous (Congo-B: Etat-en-etat-demort): <>
@ Samba dia Moupata
Je peux evidemment comprendre votre legitime colere, mais je ne cederai pas a la meme colère et donc je ne partegerai pas votre sens d’analyse sur cette question. Ne ramenons pas tout aux enfants du Pool. Le Pool est une partie du Congo.
Pourquoi reprocher l’amitié presumée de Biayenda a Ngouabi? Cela me semble asses deplacé dans ce deabt sur la justice.
C’est vrai que c’est avec Ngouabi que le nivellement par le vrai bas a commencé au Congo-B. Mais est-ce là une raison suffisante pour faire le reproche a Biayenda?
Tenez : Louis Bakabadio est l’eternel conseiller economique du criminel Sassou Nguesso. Pourtant Bakabadio est aussi du Pool que vous et Biayenda.
Bakabadio, Senga, Mvouba, heir Massengo Tiassé, Moungalla Thierry, etc, sont tous des enfants du Poll et pourtant ils sont tous de connivence avec le boucher du Congo-B.
@ Tous
Le vrai debat ici est de rechercher la vraie justice et la verite sur le principal vice qui ronge la vie politique de la vie congolaise depuis 1967: les crimes de sang, le pouvoir par les armes.
Le fait que les populations congolaises s’accommodent des connivences, compromissions, complaisances, et complicites contre leurs propres freres et soeurs congolais reste le veritable bourreau d’etranglement de cette societe congolaise.
Comme le conclu l’auteur de l’article, je le paraphrase avec mes propres mots: <>
Pourquoi les Bakabadio et autres lécheurs ne disent-ils pas ces mots aux oreilles de leur demi-dieu?
Cher Jean Okié , a vous lire la délivrance n’est pas pour demain ! Pourtant les évidences cachées deviennes visibles ! Cher Okié je ne suis pas tribaliste , j’avais deux grand amis Mbochis Hyacinthe Ingani qui est au bureau politique du PCT et Nianga Obassi qui fut conseillé de Sassou Dénis et DG l’OCV , nous avions tous des femmes Centrafricaines à l’époque. Mais deux ex amis qui n’ont jamais condamné la brutalité de Sassou Dénis envers les gens du pool . On doit pas faire table rase aux milliers des martyrs du pool causer par Sassou Dénis qui à le même dogme que Marien Ngouabi son mentor . Je suis ingénieur génie électrique depuis 1979 en France , j’ai aidé à remédier des problèmes d’électricité en Outre-mer et même en île de France , mais jamais au Congo a cause des tribalistes Mbochi . En fin je suis triste pour mon pays !
@Mr Samba dia Moupata.Certe c’est Mr Ngouabi qui a ramené toutes ces ordures avec lesquelles il a initié la kleptomanie,la plutocratie et les crimes de sang à ciel ouvert.Mais le peuple Congolais ne semble pas être éveillé,trop passif surtout il a un manque de questionnement,les faiblesses que les truands du pct et leurs parrains exploitent habilement.
Samba dia Moupata Tu as raison de te demandere sur .
l' » obstination sur l’assassinat de Marien Ngouabi , alors que ce dernier nous a ramené tous ces médiocres comme Sassou Dénis le bourreau des kongos « .
La justice doit legitiment doit etre rendue. au Coingo, non seulement sur l’assassinat de Marien Ngouabi survenu sumultanement avec l’assinat deu Cardinal Biayenda, le président Massamba Débat et autres Congolais, en passant par celui Kinganga et Diawara , les diaparus du Beach, les genocides, massacres au Congo.comme dans les autres lieux, de ce monde.On ne peut pas continuer à fermer les yeux sur les agissements de Sassou Nguesso et tous les truands du pct et militaires qui ont complètement détruit le Congo
Si l’on doit s’exprimer en terme de département ou de réégion, à travers les cadres congolais qui en sont originaires, qui avait importé puis instauré le communisme au Congo ? Telle est la question centrale qu’aucun historien congolais de la diasporat de Plaris et d’ailleurs ne se pose. Le premier dirigeant marxiste était A.M.Debat, le President M.N’Gouabi a par la suite maintenu le même système politco-idéologique. Le constat est irréfutable, c’est un fait, ce sont les évidences de l’Histoire. Le Pool est bien à l’origine, pour ainsi dire. Cela étant, concernant la situation du Burkina Faso, je déplore le fait qu’il n’y est jamais eu de condamnation significative, contre les principaux commanditaires étrangers blancs occidentaux. J’indexe principalement les francais et les américains. Ils étaient les seuls, durant la Guerre Froide Est/Ouest, à souhaiter l’éviction du jeune leader panafricaniste Thomas Sankara. Tout se passe comme si ce n’était qu’une affaire nationale opposant des noirs africains, au sein de leurs enclos étatiques, alors que les débats profonds se situent sur une plus grande échelle internationale.
@Mr Anonyme.Certes les acteurs extérieurs sont souvent les donneurs d’ordre et les noirs les exécuteurs de leurs propres frères.Pour preuve,combien d’années traînent le dossier des disparus du beach dans les tiroirs de la justice française.Les noirs doivent d’abord faire leur propre autocritique suivie d’une prise de conscience générale car ils sont trop faibles d’esprit et très serviles.Croyez vous personne de la génération de Mr Sassou Denis ne l’a vu venir?.Ils sont tous accommodés à ce marché de dupes où règne la violence,la destruction et la traîne.
Les nouvelles générations,elles ne font non plus l’exception.
Regardez dans qu’elle pagaille sur tous les plans Mr Sassou et ses amis ont mis le Congo.
Incapables de travailler pour l’intérêt général.
La vérité sur la mort de Ngouabi reste suspendue à la puissance du pouvoir politique actuel.
Cette mort vient du PCT et ses exécuteurs sont au sommet du Congo,telle a été leur motivation politique…
Partant de cette affirmation,on peut comprendre que le dossier de cette macabre affaire soit en veilleuse,le temps que les choses se fassent .
L’exemple du Burkina doit nous inspirer . Laissons le temps au temps…
Le Congo ne fera jamais l’économie de cette mort dont on sait que les responsables ont démontré,de par leur appétence à l’argent public, un désir inextinguible du pouvoir.
Il ne faut pas être un clerc pour deviner ceux par lesquels ce malheureux événement politique est arrivé….
Ce sont là ,les nombreuses raisons qui ont présidé à l’avènement du fédéralisme au Congo Brazzaville…On neutralise la fonction présidentielle pour réorganiser le pouvoir de façon à créer une
dynamique économique, sociale et politique dans les territoires de notre pays..
La violence politique de notre pays est le résultat de notre absence d’initiatives politiques visant à cibler les besoins fondamentaux du peuple congolais.
On a trop mis le curseur sur les fonctions politiques au détriment des bienfaits de l’économie incluse …
Cette erreur funeste de croire dans la personne du président de la république est notre talon d’Achille.Il est temps de revoir notre logiciel politique.
La leçon existentielle que nous devons absolument tirer de cette tragédie politique , c’est compartimenter l’économie pour éteindre toute ambition holiste du pouvoir politique…
EMMANUEL MACRON ET MARINE LEPEN: VISAGE DU PLUS GRAND CRIMINEL EN ACTIVITÉ AU SERVICE DE LA FRANCE https://www.youtube.com/watch?v=OtPPtdLGpEk
Le Congo,pays spécialisé dans les crimes politiques.
Y a-t-il un congolais qui soit à la hauteur de l’ancien gouverneur du Katanga, son excellence Moïse Katumbi ?.
Regardez sur internet ses réalisations économiques et vous vous ferez une petite idée de l’inutilité de la fonction présidentielle…
C’est un simple gouverneur qui fait produire du mais pour en faire de la farine.
Je n’arrête pas de vous alerter sur l’escroquerie présidentielle, cette croyance en un divin introuvable…
Chers compatriotes,
Katumbi n’a pas besoin des institutions complexes pour créer de la richesse locale… C’est un des exemples les plus concrets des bienfaits du fédéralisme.
Pas des crimes et de haine des autres pour prouver son patriotisme..
On s’est compliqué la tâche en nous réfugiant dans les institutions fumeuses qui relèvent de la sophistique politique c’est à dire du mensonge .
Au lieu de produire , on s’entretue , telle a été notre conception politique .Kagame s’octroie le magistère moral ,devant l’assemblée des idiots congolais , il assène des vérités pratiques sur la non réalisation des promesses électorales des candidats au perchoir présidentiel et ceci à l’adresse de ces moutons présidentiels qui s’accrochent au pouvoir dans le plaisir d’affamer leur peuple .
Les oreilles de SAFOU ont dû siffler ,tant le contenu du discours de ce dernier sonne comme une leçon de pragmatisme politique .
Eh oui , SAFOU : une honte congolaise .
KAGAME à la recherche des terres bléables au CONGO et SAFOU ,dépourvu de visions économiques ,lui en ouvrent les portes …PAUVRE CONGO §
KAGAME savait -il qu’il s’adressait à des simples voleurs républicains ?
Le CONGO est devenu une passoire des ambitions africaines ,le monde y vient pour détecter des opportunités que les congolais ,étourdis par le pétrole , ne voient que dalle .
MASSAMBA DEBAT ,réveille toi. Les mbochis écervelés ridiculisent le CONGO . ILS n’en ont pas dans le sang .
De crimes en crimes ,de mensonges en mensonges ,de haine en haine ;:LE BILAN RESSEMBLE À L ‘ÉPAISSEUR D’UN PAPIER DE CIGARETTE …
Ce KAGAME doit bien nous rigoler au nez , en voyant toutes ces richesses naturelles dont dispose inutilement le CONGO ,importateur des tomates ,vélos , brouettes ;, fourchettes , les pâtes
, plies etc .
63 ANS D’INDÉPENDANCE asservis aux institutions post indépendance , le CONGO CHALOUPE COMME UN ÉTERNEL IVROGNE .
OÙ SONT LES UNITÉS DE PRODUCTION AU CONGO issues de l’ordre institutionnel hérité des colons ?..
Ayez le courage intellectuel de comparer les activités économiques de deux villes , j’ai cité : LUMUMBASHI ET POINTE NOIRE .
Et comme ça ,vous voulez qu’on la ferme .
Ces vieilles institutions ,:celles de la conférence nationale et celles de SAFOU ; direction : POUBELLES .
Je reviens sur le cas de ce gouverneur KATUMBI , car il y a des enseignements à en tirer .
En effet , cette économie locale et notamment les investissements dont a bénéficié le KATANGA sont privés .Mais cette attitude économique se fonde sur la politique fédérale qui prévaut en RDC , bien que moribonde , elle montre combien l’efficacité d’un modèle économique qui se limite à certains espaces précis .
Voilà un exemple concret de l’impact de la philosophie fédérale au niveau local et mécaniquement au niveau national .
Maintenant ,imaginer que ce soit des investissements publics dans le cadre fédéral ,ventilé sur toutes les régions fédérées ,ce serait multiplier la richesse au nombre de ces régions .
Critiquer , c’est de bonne guerre . Mais avouons parfois notre défaite intellectuelle devant les réalisations des autres .
Aucune de nos régions n’a atteint le niveau de développement dont dispose le KATANGA sous l’impulsion de ce fameux KATUMBI ,LEQUEL AVAIT REÇU LA VISITE DE L’AMBASSADEUR CHINOIS ,très surpris par l’intelligence transformatrice de ce greco -rdcéen.
Est ce que c’est la partie de son sang grec qui a pris le dessus sur celui des rdcéens ,la question vaut son pesant d’or .
KATUMBI , je l’invite au Pool /Bouenza pour y investir ,à défaut d’attendre des présidents de la république idoines au CONGO BRAZZA …
Cette grande région agricole est prête à produire du blé en quantités industrielles et y produire de la farine , biscuits , pâtes etc ..
63 ANS de liberté , il n ‘y a rien .
Maintenant si d’autres régions attendent des messies ,c’est leur droit .J’en ai marre de voir mes parents souffrir . C’est clair .
Cher KATUMBI ,
Investissez dans le POOL _BOUENZA .Il y a du blé à revendre . Ces mbochis nous ont fatigués .
J’aurais souhaité que ce soit un congolais de BRAZZA , mais SAFOU ET SES ACOLYTES ONT TOUT PRIS .
Le CONGO est perdu . Voilà , c’est le sauve qui peut . D’où mon appel à KATUMBI .
LIRE;; ventilés .
Si nos amis mbochis trouvent que ce modèle économique leur est profitable ,c’est leur droit .Maintenant il reviendra à chaque congolais de chercher des investisseurs privés pour créer des richesses dans leurs régions d’origine …
C’est la dernière cartouche que détiennent certains sudistes éclairés . J’ai du mal à accepter l’état de misère dans lequel se trouvent mes parents dans ces deux régions .
A un moment donné , les vérités cachées doivent être dites pour soulager nos consciences . De toutes les façons le concept de l’économie régionale reste le projet politique le plus pragmatique qui soit pour notre pays .
Si il y a des régions qui veulent demeurer esclaves de la nvilitude , c’est leur droit , qu’elles n’emportent pas les autres dans leur culture de mendicité continue .
Il est inconcevable au regard de la raison que la région POOL BOUENZA soit le simba sac éternel des nvilis . A cette allure , les mbochis vont créer la nviliphobie .
Oui , laissons économiquement souffler les parents nvilis :Place à la bataille économique pour les autres régions .
Ainsi , j’insiste que KATUMBI fasse un tour économique dans le POOL BOUENZA .D’ailleurs nous allons vendre les opportunités économiques de cette grande région partout .
Il faut se réveiller , chers compatriotes .
Enfin ce n’est pas une vie ça §§.Nos parents souffrent .
Pour revenir sur le procès des assassins du Président Sankara, je ne suis pas étonné qu’il ait pu se tenir.
Je ne connais pas la situation de la magistrature burkinabée mais je peux attester que Me Barthelemy Kere qui est l’actuel garde des sceaux est un homme d’une grande probité.
Je l’ai connu il y a une quinzaine d’année quand il était Bâtonnier de son Ordre et je peux vous dire que ça n’a rien à voir avec le barreau de Brazzaville.
Je voulais simplement apporté ce témoignage.