isidore mvouba
L’avion s’était à peine envolé, du Congo pour la France, que la nouvelle était lancée : « Isidore Mvouba a quitté la pirogue ! »
Ministre d’Etat, ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé. ancien secrétaire général par intérim et membre du bureau politique du PCT (Parti congolais du travail), membre dirigeant du PCT depuis le milieu des années 1980, ministre des Transports de 1999 à 2002, puis ministre d’État, ministre des Transports et des privatisations, chargé de la coordination de l’action gouvernementale de 2002 à 2005, et enfin Premier ministre de la République du Congo du 7 janvier 2005 au 15 septembre 2009, Isidore Mvouba, installé à l’avant de l’appareil en première classe, arrosait copieusement, au champagne millésimé, sa défection mûrement réfléchie et récemment décidée.
C’était il y a près de trois mois. La provenance de ce renseignement était excellente (le même vieil informateur blanc patenté) et la source authentifiée. La fuite de ce longtemps « second » à bord du vaisseau amiral Alima, préférant le quitter avant qu’il ne sombre, dans tout autre pays que le Congo aurait déclenché une crise politique et gouvernementale. Mais dans ce véritable Etat voyou où presque tous les principaux cadres, comme Isidore l’enfant de Kindamba, ont été formés à Moscou, la chape de plomb du silence et de la désinformation s’est employée à recouvrir méthodiquement la moindre vaguelette.
Si l’appel lancé par Benjamin Toungamani, en octobre 2012 à pareille défection ( https://congo-liberty.org/?p=4511 ), a sûrement été entendu, Sassou NGuesso, dans le cas d’Isidore Mvouba, à défaut de parvenir à l’en empêcher, a réussi tout de même à la dissimuler aux yeux de tous. Tour de force incontestable, dictature oblige, pour un pays qui s’annonce émergent dès 2025, de passer complètement sous silence la disparition du ministre d’Etat, ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé, principal meneur en direction de cet objectif.
Les institutions nationales, dont le fonctionnement est encore calqué sur l’ordre stalinien, ont tu toute information, Dépêches de Brazzaville en tête, laissant place aux rumeurs les plus folles et les plus inquiétantes (opération du bassin à l’Hôpital américain de Neuilly, cancer généralisé, décès etc.. et bien entendu l’inévitable SIDA) qu’elles alimentaient très sûrement elles-mêmes.
Sous la pression de l’opinion qui s’interrogeait, les collaborateurs, du ministre en rupture de banc, décidèrent d’un point de presse avec les journalistes de différents médias nationaux pour le 26 juillet dernier à 10h. A 13h ce jour-là, les professionnels présents étaient informés de son annulation. Toutefois, il leur a été alors précisé « que le ministre d’Etat Isidore Mvouba, en séjour de santé en France, va rentrer d’ici peu et reprendre normalement ses activités, à la tête de son département ministériel ». Circulez, il n’y a rien à voir ! Cette dernière communication avait été pondue à la hâte par Firmin Ayessa, valet des valets du pouvoir, pour être récitée devant les micros.
Les rumeurs ne pouvaient reprendre que de plus belle, dans un ministère du développement industriel en panne et dans tout un pays dissimulant la disparition quasi-officielle d’un des barons du régime. Cela a prévalu jusqu’au vendredi 30 août dernier à la Gare du Nord à Paris : Isidore Mvouba embarquait à bord du Thalys à destination de Bruxelles, accompagné de son épouse « soviétique » et par deux hommes, des proches ou plus sûrement des gardes du corps. L’ingénieur des chemins de fer, toujours officiellement ministre, dans une forme resplendissante s’installait dans le wagon sans aucune assistance et sa démarche habile ne laissait percevoir aucune séquelle d’une opération récente. Elégamment vêtu et soigneusement peigné, sa coiffure argentée ne souffrait de la disparition du moindre cheveu. Le traitement, au cours des dernières semaines, d’un quelconque cancer par chimiothérapie l’aurait rendu totalement chauve… !
Alors que les proches et complices de Sassou Nguesso meurent les uns après les autres à un rythme effréné, « Isidore Mvouba est toujours vivant et vit heureux à Paris ! » (emprunté à la comédie musicale dédiée à Jacques Brel).
Vivant, il est bien vivant ! Heureux ? Très certainement ! Il en avait tout l’air à bord du train au départ de Paris à 15h25 qui l’amenait vers la Belgique.
Finie pour lui, la peur à chaque gorgée, à chaque bouchée avalée ! Finies les humiliations que la Veuve Lemboumba, dite Coco, ne cessait de lui faire subir lorsqu’il devait mendier auprès d’elle les plus petits frais ! Finis l’arrogance et le mépris de la ribambelle des rejetons et des neveux, tous héritiers d’un pouvoir qu’ils dévorent déjà à pleines dents ! Finie la mégalomanie criminelle d’un général-instituteur qui n’aurait jamais dû rien n’être d’autre qu’un petit instituteur ! Finies la crainte et l’angoisse de sombrer en même temps que ce pouvoir assassin dont il a permis l’édification et qu’il a longtemps soutenu !
Isidore Mvouba peut enfin savourer les fruits de ses sacrifices et de sa longue marche au côté du dictateur congolais. Il en connait tous les secrets mais cela ne l’empêche pas de dormir enfin tranquille et de voyager libre. Mais pour combien de temps encore ?
Si cette fugue est définitive, l’ancien Premier Ministre va devoir choisir son camp. D’ailleurs, avec ou sans carte de séjour délivrée par une sous-préfecture de Torcy ou par une autre, Isidore Mvouba pourrait bien être interrogé, par certains magistrats parisiens, sur des faits qu’il a bien connus.
Isidore de Kindamba n’est pas en situation de demander le RMI. De 1999 à 2009, il a aidé un de ses anciens amis de lycée, H.B., à bâtir le plus grand groupe de transit et de services portuaires au Congo, juste après Bolloré, ainsi qu’une banque à Pointe Noire. On peut aisément croire qu’il en est l’égal associé ! Même l’avide et envieux Edgard Nguesso n’avait pu se mettre en travers du quasi-monopole qu’il s’était vu octroyer par son ami ministre des transports, le très longtemps « numéro deux » du pays.
Comment tout cela pourra-t-il tenir encore ? Isidore Mvouba est sorti de sa tanière « hospitalière » et il ne pourra plus jouer à « l’inexistant » ! Sassou Nguesso ne déteste rien de plus que des épées de Damoclès suspendues au-dessus de sa tête ; Katali, Motandeau, Adoua et bien d’autres en ont déjà payé le prix fort.
Après tout, qui mieux que cet ancien Premier ministre pourrait aider à défaire ce qu’il a si bien aidé à instaurer : la dictature congolaise !
Par Rigobert OSSEBI
Diffusé le 1 septembre 2013 , par www.congo-liberty.org
Finalement se confirme avec cet excellent texte de Rigobert Ossebi ce qui n’était qu’une rumeur, à savoir la fuite de Mvouba qui se sentait en danger de mort. Il n’a donc jamais été malade et cela n’était qu’un stratageme pour qu’en lui foute la paix, afin qu’il profite enfin du magot qu’il a pillé avec son ami diabolique , le prince sanguinaire de mpila.
Mais ils devront tous payer et rendre des comptes au peuple congolais un jour
ISIDORE M’VOUMBA devra rendre compte au peuple congolais. Il est bien comptable des maux que traversent le CONGO
Le Congo est un petit village ou tout le monde se connait.Au Congo la rumeur a une propabilite de 95% de verite,la fuite de Mvouba vient d’être confirmée.Isidore Mvouba passera a la barre comme le reste de ses amis pour expliquer aux Congolais comment ont-ils pu détruire notre patrimoine commun pendant plus de 40 ans.Monseigneur qui avait cru avoir vu le grand dieu plus que le reste des Congolais ne sera plus de la partie pour épargner cette machine a tuer appellee Pct de sa mort.
Le texte est tellement bien écrit que certains internautes vont croire (comme malheureusement les deux précédents), que tout cela est juste et vrai. Mais tous les Congolais de Brazzaville et Pointe Noire qui ont connu cet homme ne croiront jamais à ces « révélations » on ne peut plus pompeuses. Un peu de patience et Mvouba sera bientôt au pays, contrairement à ce que l’on colporte à Brazzaville et sur la place de Paris. Puisque maintenant on a compris qu’il est encore vivant, contrairement à tous les faux bruits que l’on a fait courir à Brazzaville et du côté de Château Rouge à Paris. Bientôt, sera finie l’affaire Mvouba avec son retour programmé au pays. Et on va bientôt clamé tout haut » La plaie cicatrisée, adieu la ruée des mouches! » (traduction d’un proverbe de chez nous au Congo)..
Ou es tu mvouba, tu dois rentrer au pays, toi qui criait toujours » certains ont rendu une page vierge » parlant de lissouba, reviens , tu devra vivre la fin de ce pouvoir, reviens, si tu ne le fais, nous te suivrons ,,,,,,,un jour en france je te rencontrerai dans une bouche de métro et te poserai la question,,,,,,reviens rejoindre le bateau…..la fin totale est proche
il faut être naïf pour se laisser convaincre par le contenu de ce texte. Avoir vu Isidore Mvouba prendre le Thalys à la gare de nord pour Bruxelles, suffit-il réellement à affirmer avec tant de force que ce dernier a quitté la pirogue Alima ?
Nous nous attendions à une déclaration de Mvouba déclarant de façon officielle, sa défection du pouvoir. Là nous n’avons rien de tel !
En réalité rien à la lecture de cet article, ne peut permettre d’affirmer que Mvouba a quitté le pouvoir. Ce n’est pas parce que Mvouba paraissait en forme et voyageait pour Bruxelles que cela signifie qu’il a quitté le pouvoir. Il peut bien être maintenant bien portant après un séjour médical de trois mois (rien de plus normal).
Dernier point, et le cela est confirmé dans l’article, Mvouba est toujours Ministre d’état et sur le plan protocolaire n° 2 du gouvernement après Sassou. J’imagine mal Mvouba quitter le gouvernement sans en informer ses plus proches parents et amis qui continuent de tenir son cabinet ministériel, notamment son inamovible et très fidèle directeur de cabinet depuis plus de 10 ans. RIEN NE PERMET D’AFFIRMER LA DEFECTION DE MVOUBA, IL EST PEUTETRE SIMPLEMENT GUERI;
Ne nous réjouissons pas trop vite d’une information qui n’en est pas une : WAIT AND SEE.
Bouanga a au moins compris le dérapage » du contenu de cet article. Les mêmes qui souhaitait sa mort sont aujourd’hui sur le fait accompli quand il le voit en bonne santé, « sapé » et bien coiffé en train de prendre le train pour la Belgique avec son épouse come s’il était défendu e voyager avec sa femme. Ah, les Congolais! Le fait de voyager ne signifie pas qu’il a abandonné son poste de ministre d’Etat. Ah! « ba mpangui ya Vincent! » comme le disaient souvent le grand Louambo Franco et Le ténor Youlou Mabiala: » Oyo suka ndé ya likambo ». Et Rochereau d’enfoncer le clou: « Na banzi oyoki! ». Un peu de patience, comme l’a dit Bouanga:dans son commentaire: « Wait and see! »? Bientôt le ministre Mvouba à Brazzaville.
Lire lignes 1 et 2 Les mêmes qui souhaitaient (…) quand ils le voient en bonne santé » au lieu de « Les mêmes qui souhaitait (…) quand il le voit en bonne santé »
Le frère Mvoumba a compris , que la mafia d’oyo voulait sa tête ! Des lors qui n’était plus invité a la table de Sassou a Gollonkoua au bord de l’Alima et sa dernière éviction au ministre des transports , depuis devenu ministre unitule , remplacer par un ministre Mbochis membre de la famille de sassou depuis la société Ecair propriété de la famille sassou nguesso fut crée ,et la popularité du frère Mvoumba a Bacongo et dans tout Le sud du pays commençait a agacer sassou
Je ne peux croire un seul instant la véracité de vos imaginations dépourvues de bon sens. Il va de soi, que ce texte ou dirai-je ces deux textes visent un homme et derrière lui un régime. Je n’arrive pas à saisir le fond de vos pensées. À vous lire, ce dernier texte n’affirme ou ne confirme en rien la fuite ou la démission de Isidore MVOUBA. Craindre la mort est le combat de tout homme sur terre. Dès la seconde suivante de notre naissance, l’homme lutte sans le savoir à ne as mourir. Vous qui écrivez et moi même sommes dans la même lutte de survie. Il se peut qu’il est à craindre plus le venin que distille l’ancre de vos plumes à travers tous les papiers que vous publiez. J’apprécie énormément vos débats d’idées que vos lynchages injustifiés et lâches. Merci, s’il vous plait de relever le niveau de débat à d’éviter de parler de ce qu’un homme peut souffrir dans sa vie personnelle, comme si la maladie faisait partie de l’enjeu politique. Vous affirmer la fuite de Isidore MVOUBA. À en croire vos papiers, je suppose que vous vous êtes approché de la personne et elle vous à livré ce scoop. Faut, comme de coutume vos affirmations sont simples suppositions et commérages. Il faut bien d’autres pour ce me concerne pour l’accepter. Le journalisme fruit de rumeur infondée est à bannir. Investiguer et avancer des propos clairs circonscrits.
Attention qui dit Mvouba dit aussi Okombi donc le deplacement de Mvouba ou la fuite appelez cela comme vous voulez est liée au depart d’okombi ,il doit se preparer quelque chose ds l ombre s il n est pas á la chasse d Okombi alors il est avec Okmbi pour qu ensemble ils trouvent une strategie á couler le navire .
voyons voir ce qu’en dira son fidele dircab; car depuis sa derniere apparution publique nous avons tous compris que Mvouba travaillait pour Sassou et non pour le pays.voila pourquoi il se fait cocufier par son patron qui n’hesite aucunement de se faire aussi la fille de voubaa.
parti u pas cela est un non evenement,carle seul concerne c’est sassou qui perd un valett,en plus de ses conquetes
Aux parents de Mvouba de kindamba,que votre champion quitte la pirogue d’alima maintenant ou pas je vous reitere qu’il passera devant la barre comme le reste de ses amis pour expliquer comment ont-ils pu detruire le Congo pendant plus de 40ans.Fidel Castro a l’habitude de dire qu’il n’y aucun mal qui dure 100ans et il n’y aucun peuple qui le supporte.Wait and see comme vous le dites.
Le fils du pays.
Combien des parents de Mvouba as tu vu dans l »arène de Mvouba. A l’exception du valet de SASSOU qui est Mvouba Aucun fils de cette contrée ne s’est réduit au stade d’ esclavage du PCT
Mes très chers frères,
Oui, tout le monde commence à mieux comprendre ce que j’ai annoncé : la SCISSION et la création de l’Etat Kongo.
Tous les conditions sont réunies.
La conservation du Pouvoir pour le Peuple NGala
La création de l’Etat Kongo pour le Peuple Kongo.
Isidore MVOUBA vient de comprendre qui était Denis SASSOU NGUESSO et le Peuple NGala.
ERRATUM
Mes très chers frères,
Lire : « Toutes les conditions sont réunies ». au lieu de
« Tous les conditions…. »
Trop facile…Attendons de voir…
Si au Congo le voyage d’une autorite quelconque pour des raisons de sante etait annonce bien avant au public on en serait pas arriver la, apres analyse nous disons que plus de 3 mois hors de son pays pour soi-disant des raisons de sante d’une autorite bien connue comme Mvoumba sans informer la population, et bien nous disons que c’est louche, attendons pour voir.
Cherchons plus à comprendre. Il a fait sa pente
La vie a ses impératifs que l’homme ne peut en aucun cas se prétendre détenteur. D’où les multiples problèmes soumis à guider l’homme, tantôt la bonne ou la mauvaise santé, difficultés sociales, en tout cas plusieurs aléas contribuent à l’élévation ou non d’un homme. C’est dire qu’il ne faut jamais se fier aux propos non vérifiés et surtout quand ceux là émanent de la spéculation notoire. je vous invite à prendre de la hauteur devant toutes les situations quel qu’en soit l’ampleur. Isidore MVOUBA, rentre bientôt et il est et restera fidèle à ses engagements.A très bientôt.
Le camrad membre du PTC a parlé.
Nous retenons une chose, quelle que soit la situation de ce valet de Sassou, il devra rendre des comptes au peuple souverain contre lequel il a participé à rendre pauvre et ignorant.
MVOUBA sait quelque chose sur les disparus du beach. Qu’a t-il fait pour eux? Et tous les emprisonnements tribalistes ou zélés des sudistes a t-il une fois protester?
C’est un valet à pendre! Il doit rentrer à Brazza et poursuivre sa fonction de valet modèle.
Dans ma réaction à cet article le 1er septembre dernier, je disais que rien ne permettait d’affirmer à la lecture dudit article, que Isidore MVOUBA avait fait défection. Aujourd’hui les faits me donnent raison, Isidore MVOUBA est rentré à Brazzaville ( les dépêches de Brazzaville publient à la une de son édition de ce matin un article et une photo de son arrivée ). Congo-liberty devrait avoir le courage et l’honnêteté intellectuelle de reconnaître s’être trompé, présenter ses excuses pour cet article fantaisiste (même si le titre était au conditionnel) et, annoncer à ses lecteurs le retour à Brazza de MVOUBA.