La France, et plus généralement l’Occident doivent prendre conscience que la situation a changé, et que l’époque où leurs méthodes et projets prévalaient est déjà révolue, expose le général de corps d’armée Bruno Clément-Bollée.
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Il y a quatre ans, j’expliquais dans les colonnes de ce journal qu’en Afrique, des signes montraient clairement que nous changions d’époque et qu’il serait de notre intérêt d’en tenir compte sous peine d’y rencontrer de sérieuses difficultés. Décalée, notre approche exaspérait nos partenaires africains, qui finiraient par recourir à d’autres solutions. Bref, nous n’étions pas incontournables ; or l’intérêt partagé nous commandait de rester présents. Je recommandais de revisiter notre regard, notre rapport à l’autre, nos modes d’action et l’image que nous projetions sur le continent. Depuis, sur le terrain, les événements se précipitent, et ne m’ont hélas pas donné tort.
« L’Afrique aux Africains », si je pressentais à l’époque l’importance du message, j’étais loin d’en mesurer alors toute sa profondeur. Elle est colossale !
Sur le plan historique, nous sommes tout simplement en train de changer d’époque, passant d’une Afrique dominée à une Afrique souveraine. Cela se déroule sous nos yeux, mais peu le comprennent : nous refermons en ce moment une très longue période, démarrée avec la colonisation, de domination marquée et ininterrompue du continent par des acteurs extérieurs.
L’histoire des autres
Trois phases ponctuent cette période de l’Afrique dominée. La colonisation d’abord, période relativement courte – à peine soixante années –, mais aux effets très lourds. L’histoire africaine est confisquée ; le continent n’est plus maître de son destin, sommé d’intégrer l’histoire des colonisateurs. L’Afrique des empires et des royaumes est effacée au profit d’une organisation méthodique et rationnelle imposée de l’extérieur et gérée par les nouveaux occupants. Premier traumatisme, majeur...lire la suite sur le Monde.fr
COOPÉRATION MILITAIRE FRANCO-IVOIRIENNE: LE GÉNÉRAL DE CORPS D’ARMÉE BRUNO CLÉMENT-BOLLÉE À ZAMBAKRO, LUNDI 17 DÉCEMBRE 2012. À L’ECOLE DES FORCES ARMÉES (EFA)
Bruno Clément-Bollée
est général de corps d’armée (2s), ex-commandant des Forces françaisesen Côte d’Ivoire et de l’opération « Licorne ». Il a été directeur de la coopération de sécurité et de défense au ministère de l’Europe et des aff aires étrangères.
France : déroute et repositionnement stratégique face aux démocraties « ethniques » africaines
Ce général est en mission et uniquement pour cela il et de son devoir de répondre aux contestations qu il rencontre en France les généraux ne font pas de politique le président a vire l ancien chef de l armée pour avoir osé contredire le projet voté par la majorité des français.
l’Afrique aux Africains ,un euphémisme.. L’auto- flagellation nous prive de la capacité à construire une Afrique et notamment cette Afrique centrale où les ressorts ataviques sont les principes qui guident la gouvernance publique…
l’Afrique aux Africains paraît plus une aporie qu’une posture détermination collective à se transcender afin d’atteindre les objectifs de développement qu’un continent peut d’assigner..
Ce concept est dans le concept ,ce qui suppose un effort de soi et donc une prise de conscience maximale pour objectiver cette volonté africaine.
C’est comme Dieu ,dont l’essence est dans l’exercice , c’est à dire qu’il n’a besoin de personne pour exister..
Donc , voilà l’équation existentielle sur laquelle nous serons amenés à réfléchir…
C’est un défi qui requiert un changement substantiel de la façon dont nous concevons notre place dans ce cosmos,devenu ultra exigeant tant par la formation du capital humain que par la compréhension des mécanismes de la formation d’une économie nationale dynamique…
La souveraineté ne se décrète pas , elle se gagne sur le terrain économique ,avec un impératif marqué par le patriotisme …
Le patriotisme économique est -il compatible avec la mauvaise gouvernance publique?
D’où la question ?
Qu’est -ce qu’une économie souveraine ?.
Lire ,,une posture et une détermination.
peut s’assigner.
L’essence est dans l’existence..
Cet officier est un repenti . Mieux vaut la fin de l’horreur que l’horreur sans fin ! Malheureusement nous avons encore des fous furieux comme Sassou qui jouent au sale jeu avec les occidentaux .
Pourquoi , euphémisme ?.
Parce que l’on pourrait dire « : l’Afrique aux idiots ‘..
l’Africain ,héritier paresseux, de cette Afrique centrale, est- il en mesure de s’ajuster au monde moderne, qui apparaît à sa conscience?. En fait – il un objet mental c’est à dire un objet d’esprit ,une représentation d’un objet réel existant pouvant l’aider à mieux construire une Afrique centrale selon la trame de l’intellect ?.
Dire l’Afrique aux Africains est une atténuation de la souffrance existentielle de l’homme noir ,une métaphore ..
Pourquoi cette affirmation qui sonne comme un aveu d’impuissance ?..
Un général de guerre dévoile t-il ses plans d’attaque contre son ennemi ?..
Je pense qu’il faudrait absolument penser une autre Afrique qui soit aux normes de la pensée universelle, à commencer par le respect des règles démocratiques..
D’où l’exigence éthique d’un élitisme africain, dressé par l’intelligence au service des Etats africains…
De l’intelligence bien explorée,on peut conclure que « : nul n’est tenu à l’impossible ». C’est l’aboutissement de l’esprit absolu , autrement dit,un État civilisé au moyen de la conscience…
C’est l’esprit qui instrumentalise la conscience par le conflit des contraires ( dialectique ) pour déboucher sur la totalité du réel ou savoir absolu ou Etat ..
En résumé , l’Africain doit en passer par la négation de soi , c’est à dire une chose n’est pas ce qu’elle est ,elle est ce qu’elle n’est pas… C’est la théorie des contraires.
Ex : Le chaud et le froid ,le jour et la nuit , thèse et antithèse . C’est le travail de la raison ,appliqué à l’échelle d’un pays ,il produit des avancées non négligeables dans la construction d’une nation crédible..
Congo ,pays dirigé par des tintins Issus de la caverne du Pct… Comme toute tintinologie ,on y assiste des scènes relevant d’un autre âge.,on aurait dit un théâtre dont les comiques rivalisent d’ingéniosité des bêtises et de drôleries à faire pâlir d’envie ceux ,dont c’est le métier , c’est à dire les comédiens professionnels..
Sauf que, dans cette comédie politique ,le coût humain est lourd ,car il se chiffre à des milliers des cadavres congolais..et des inégalités sociales diverses dont la pauvreté endémique ….
Il ya une sorte de dialléle qui présuppose un inachèvement de la pensée congolaise au sujet de la construction d’une véritable nation congolaise..
D’où cette impression observée par la perception congolaise, que le Congo Brazzaville est un chantier à multiplies altérations auxquelles il conviendrait de répondre par une révolution du personnel politique , nanti d’une culture économique et patriotique , comme garante de la solidité du bâtiment qu’est le Congo Brazzaville..Du béton politique… autrement dit une conscience armée . ayant une âme congolaise.. C’est l’âme qui pilote le corps humain et donc le Congo.. C’est le cogito cogitatum de Descartes….
En ingénierie des risques , l’assurance de la solidité d’un Ouvrage se porte sur les éléments de construction ( poteaux , poutres ) qui assurent la stabilité du bâtiment, conçu par l’architecte,sans lesquels le bâtiment ne peut tenir…
Ces éléments de construction ayant des propriétés de stabilité au feu sf qui commandent les autres matériaux de construction, avec des qualités de résistance et des réactions au feu ,soit cf A2 ,A1 etc anciens codes européens..
Alors ,de cette métaphore technique et architecturale ,on ne peut retenir qu’une chose dont les autres dépend , c’est la stabilité du bâtiment au moyen de ses éléments de construction pensés dès la conception architecturale de ce bâtiment.
Transposée à la maison Congo , cette idée métaphorique est le premier principe de toutes choses , c’est à dire ce sont les idées qui vont changer le devenir du Congo…
Ici ,il s’agit de l’homme politique qui conçoit , c’est à dire qui a des idées ou essence pour faire exister un objet artificiel qu’est le Congo Brazzaville..
Si ,selon les croyants , Dieu est le créateur ex nihilo de l’être humain , ce qu’il avait une idée avant de créer.
Mais cet argument trouve des objections : Pourquoi a t ‘il eu besoin de créer ?.
Ce qui suppose qu’il y avait un manque , alors que Dieu est censé ne rien désirer,car le désir est un manque ,qui est de l’ordre humain ,selon Spinoza.
Que dit Spinoza » le désir est l’essence de l’homme ».
Alors,qu’en pensent les croyants de ce missile Spinoziste ?. Dieu est en chaque chose ou être et donc Dieu est en tout Congo…
Faudrait- il déifiér le Congo ,selon la pensée Spinoziste?. Je n’en pense pas moins , tant notre expérience politique, matinée de christianisme obscurantiste, a failli au contact de la réalité empirique ou réelle de la gouvernance de la res publica….
Attention :ce n’est pas le dieu monothéiste ,mais celui de la nature.. Eh Oui…
D’où son » herem » , exclusion du judaïsme ( excommunication ) car trop blasphèmateur et provocateur . Intolérante religieuse…
Sacré Spinoza ,un panthéiste.!!. Et si le Sassouisme est un panthéisme congolais ?..
l’Afrique aux Africains ,une auto destruction économique..
C’est l’apologie de l’autarcie ,et la défaite de la confrontation intellectuelle et internationale. S’ensuit une rhétorique de repli de soi qui excuserait les tribalistes politiques congolais. L’ argument d’autorité se saborde tout seul.
Ainsi, je ne mangerai pas ce pain sans sel ,car privé de goût.
La vie est vitalisme . C’est dans l’adversité que s’inscrit le développement économique d’un pays. Y renoncer sous un alibi fallacieux ,anti colonialiste me paraît une phrase satirique « : courage, fuyons « .
Oui ,la vie est diélectrique .Des oppositions frontales advienne le salut national.
Qu’a fait la Chine ?… Elle a subi ,et aujourd’hui ,elle réplique et fait subir.
Servez-vous de la pensée de Pythagore, relayée par celle de Galilée ,
pour comprendre la clé de désabonnement à la misère. Seule la maîtrise des mathématiques sauvera le monde africain. C’est la déesse terrestre oubliée par les religions monothéistes…
l’Africain aux Africains est un fabliau pour enfants..
@M. Clément-Bollée Bruno.
Vous êtes dans la ruse. Ruse de la pensée. Recherchons l’essentiel. Allons y. Cet essentiel est dans les 20% des français qui dirigent l’Etat et la société française. Ces personnes à carnets d’adresses transnationales et spécialistes de « l’arithmétique des passions », des plaisirs, ont confondu leurs intérêts personnels-ceux de leurs familles- avec ceux des français. Quitte à s’associer avec des dictatures comme celle du Congo, au nom de leur droit particulier au bonheur. Quitte à sacrifier les africains et bien d’autres sur l’autel de cet impératif, avec le prétexte de l’amitié entre les peuples. En la circonstance, la revendication « socialiste », « gaulliste », « souverainiste », « nationaliste », etc. fonctionne au prétexte. Celui qui cache un texte. Celui du « racisme et des bureaucraties » (Hannah Arendt), véritables vecteurs de leurs intérêts. Celui-là même qui couvre les « génocides » au nom du « ils font ce qu’ils veulent » ou » ca ne nous regarde pas. Nous attendons toujours que le dossier relatif aux génocides d’Ikonogo et de celui du Pool soient « approché » présenté et examiné au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Il y a lieu de convoquer ici Patrick Pouyanné de Total, François Hollande, Yves Le Drian, et bien d’autres encore. Tous les pantouflards de la République française.
Merci de nous dire ici l’objectif que vous assignez à votre texte. De là où vous écrivez, vous visez une autre politique en direction des pays africains. Sans doute. Mais votre intention est, me semble t-il, de ne jamais lâcher le morceau (l’Afrique). Ce bien bout de gras conquis depuis la colonisation. Toujours dans cette arithmétique de vos plaisirs et de nos souffrances. Toujours dans la ruse. Usant.
Lire , ,la vie est dialectique..
Vous me rappelez trop Sékou toute qui donnais des leçons de français à la France on n aura tout vu