Martine Aubry, la fille de Jacques Delors, ancienne ministre de Lionel Jospin et ex-Maire de Lille, nous a enseigné : « Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ! »
Avec le nouveau Projet LNG Congo d’ENI, le « flou » n’est pas une petite paille. Il s’agit d’un flou de 5 milliards de dollars !
A 5 milliards de dollars, c’est tellement gros qu’il faut être aveugle pour ne pas distinguer ce qui est flou ! En fait, il se dessine la confirmation d’un détournement colossal au profit d’un prédateur ! Toujours le même, et bien entendu avec les mêmes complices du pillage opéré au Congo depuis une quarantaine d’années.
Et à 5 milliards de dollars, ce n’est plus un loup qui s’y cache mais plutôt une meute… ! Une meute, déjà gavée de milliards de dollars mais toujours affamée! Peut-être comme le « chien à six pattes », emblème d’ENI ?
Une équipe d’enquêteurs d’ONG, de journalistes et de créanciers de la République du Congo, depuis des mois travaillent à un inventaire des détournements liés à des pactes de corruption, limité seulement à quelques permis pétroliers et gaziers. (Marine XII ferait partie du lot, tout comme ceux de l’Ex PNGF, KLL II ainsi que ceux de Moho.)
Il se chiffrerait à une vingtaine de milliards de dollars. Près de 12 200 milliards de FCFA, causés par la meute, et dont elle aurait partiellement profité ; au détriment des intérêts de la République du Congo. Douze mille deux cents milliards de FCFA, environ, qui ne seraient pas entrés ou qui n’entreront pas dans les caisses de l’Etat de 2015 à 2023. Et bien entendu, plus encore dans les prochaines années.
La dernière cause, et non des moindres, serait ce projet de gaz naturel liquéfié (GNL) qui vient d’être inauguré entre ENI et la République du Congo. L’argent sera principalement à prendre dans la première phase, celle de l’investissement, sûrement dans un partenariat avec les Emirats Arabes Unis !
Le LNG au Congo, après le Cameroun
Le 30 avril 2019, François Perrodo, « Président du Groupe Perenco » rendait visite au
président Denis Sassou Nguesso – présenté aujourd’hui par Bruno Itoua, le ministre des Hydrocarbures, comme « le père de la stratégie gazière du Congo » -.(Africa Intelligence. 04/04/23)
En conclusion d’un bilan flatteur, et des performances réalisées par les sociétés de son groupe au Congo, François Perrodo avait entretenu Denis Sassou Nguesso d’un projet gazier, pour son pays. C’était là, très sûrement, le motif réel de son voyage à Brazzaville.
Au Cameroun, au large de Kribi depuis 2014, Perenco était en charge d’un projet très novateur de liquéfaction de gaz : au moyen d’un FNLG le « Hilli Episeyo », alors développé par Golar, une compagnie norvégienne. (Un navire FLNG est essentiellement une usine flottante de GNL – gaz naturel liquéfié- qui combine les fonctionnalités de production, de stockage et de déchargement du GNL sur des méthaniers.) Une première cargaison fut produite en mai 2018, et expédiée vers la Chine.
Perenco était alors, avec la Shell, une des seules compagnies à utiliser ce procédé. L’autocrate omniscient congolais intéressé par cette nouvelle technologie, comme à son habitude, préféra en parler avec son vieux complice d’ENI, « l’Ingegnere » Claudio Descalzi, plutôt que de traiter avec Perenco… (voir https://congo-liberty.org/rex-tillerson-futur-secretaire-detat-americain-le-pire-ennemi-de-sassou-nguesso-par-rigobert-ossebi/)
Enorme perte de temps et d’argent !
En 2022, le Cameroun, avec Perenco, a pu exporter 1 400 000 tonnes de GNL et profiter pleinement des prix, très élevés, atteints par cette production de gaz naturel liquéfié, du fait de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
ENI Projet Congo LNG : 10 milliards de dollars / 3 millions T/an
Finalement, le 25 avril 2023, quatre années après la présentation du projet gazier par Perenco, ENI annonçait officiellement : « Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, et le directeur général d’Eni, Claudio Descalzi, ont posé aujourd’hui la première pierre de Congo LNG, le premier projet de liquéfaction de gaz naturel et l’une des principales initiatives de diversification de l’approvisionnement d’Eni. Le projet devrait atteindre une capacité globale de production de gaz naturel liquéfié (GNL) de 3 millions de tonnes par an (environ 4,5 milliards de mètres cubes/an) à partir de 2025… » (https://www.eni.com/en-IT/media/press-release/2023/04/eni-inaugurates-congo-lng-project-in-the-republic-of-the-congo.html).
Sans toutefois préciser le montant de l’investissement envisagé ! Voilà déjà un peu de flou..
Selon la très bien informée Africa Intelligence (https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/04/04/marine-xii–le-projet-gazier-a-10-milliards-de-dollars-d-eni-electrise-politiques-et-sous-traitants,109930564-eve), et absolument digne de confiance s’agissant du Congo Brazzaville, l’investissement s’élèverait à 10 milliards de dollars… Encore un peu de flou …
Et pour enfoncer le clou, s’agissant de « flou » pour le « Pipeline & Gas Journal », sur la base d’une dépêche de l’Agence Reuter (qui vérifie et confirme toutes ses informations), il s’agit d’un projet de 5 milliards de dollars !
Question : « où iront les 5 milliards de dollars de différence entre l’annonce d’Africa Intelligence ( 10 milliards de dollars) et les 5 milliards de Pipeline & Gas Journal ? »
La cérémonie avait été fastueuse à hauteur du coût du projet, 10 milliards de dollars (6 100 milliards de FCFA) avec une énorme mobilisation d’officiels, tant du côté italien que congolais.
Cependant, la population congolaise n’est pas prête de goûter, un jour, le premier fruit de cet ambitieux projet et la République du Congo ses premiers dividendes… L’investissement par tonne de LNG à produire (hors Opex) s’élèverait à 3 330 dollars. Ce qui est excessif, absolument hors normes dans l’industrie !
PERENCO Projet Gabon LNG : 1 milliard de dollars/ 700.000 T/an Sans tambour, ni trompette de son côté, Perenco avait fait l’annonce, le 16 février 2023, de la Décision finale d’investissement (FID) pour la construction d’une unité de production de Gaz naturel liquéfié (GNL) sur le terminal pétrolier de Cap Lopez au Gabon ; après son approbation technique par les autorités gabonaises en décembre 2022.
Perenco a présenté une solution qui ne s’appuie pas sur un FLNG pour sa production ; ses relations avec Golar ne seraient plus ce qu’elles étaient… Une voie différente a été privilégiée, avec un stockage au Terminal du Cap Lopez que la société franco-britannique-bahamienne opère actuellement (avec ses partenaires gabonais habituels tels Bayrock Limited– Nassau).
Pour un coût d’1 milliard de dollars et une production de 700.000 T/an de GNL.
Comparativement au coût de l’investissement prévu, pour le projet congolais de Marine XII, et pour une production de 3 millions de T/an de GNL, la solution Perenco coûterait, environ, entre 3,5 et 5 milliards de dollars ; en tenant compte des économies d’échelle et des équipements qu’il ne sera pas nécessaire de multiplier en conséquence.
La solution ENI, retenue par le Congo, et surtout par son président, coûterait donc entre 2 et 3 fois plus que celle de Perenco, retenue au Gabon !
Mais ce n’est pas tout ! Pour enfoncer le clou et augmenter le flou du Projet Congo LNG fixé à 10 milliards de dollars pour 3 millions de tonnes/an de LNG, entre les deux amis de longue date, Claudio Descalzi, l’Ingegnere, et l’omniscient autocrate, et docteur en exploitation pétrolière et gazière, Denis Sassou Nguesso : un leader nord-américain de la production de LNG à cout réduit, Venture Global LNG annonce un projet en cours : coût 20 milliards de dollars (2 fois celui du Projet Congo par ENI) pour une production de 70 millions de tonnes (soit 23 fois la capacité de production du Projet ENI).
L’investissement par tonne de LNG à produire (hors Opex) ne serait plus que de 285 $. Soit 11 fois moins que l’investissement prévu par ENI au Congo !
Pauvres Congolais et très riche Gang Nguesso : les premiers 10 milliards de recette de la vente du LNG produit au Congo serviront à rembourser l’investissement. Il faudra au moins doubler ce montant pour couvrir les intérêts, et les coûts opérationnels (OPEX) des premières années.
Premier dollar de profit pour le Congo, vraisemblablement, aux alentours de 2036 ! Pour une énième réélection de Denis Sassou Nguesso à la tête du Congo…
Merci Monsieur ENI ! Et Merci Madame Georgia Meloni, Premier Ministre d’Italie, de permettre à ENI de continuer son business infâme au Congo en échange d’une minable petite dizaine de millions de dollars de contribution au Trésor Public italien …
Hector CAPTAGON
Diffusé le 15 juin 2023, par www.congo-liberty.org
SAUVONS J-P BITSINDOU : COLLECTE DE FONDS DE 4000€ POUR SON OPERATION CHIRURGICALE A L’ETRANGER
Comment s’en étonner , quand le modèle constitutionnel d’inspiration française lui en donne le droit.??…
Il n’en rend compte à personne.. C’est le monarque absolu, planté au sommet de l’empyrée…
Les congolais ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes…Au sortir de la conférence nationale,il eût fallu démonétiser la fonction présidentielle ,car l’attraction à l’enrichissement est plus forte que le sentiment patriotique…
Si un médecin n’arrive pas à diagnostiquer le mal dont souffre son malade , c’est vraiment gravissime…
C’est exactement, l’attitude des juristes et congolais, qui préconisent l’application de la constitution de 1992 .
Ils me font penser à ce médecin qui recommande à son client,malade de diabète ,de reprendre du sucre chaque jour… C’est Malheureux !!!.
donc tant que sassou est au pouvoir aucun pays aucunes compagnies ne doit investir au congo c est la politique de la terre brulee mais quant on est en pays developpe le ventre plein dans un logement moderne on peut penser cela mais ce qui attendent que les salaires passent pour que l economie locale permette aux populations de survivre et parfois d investir pour l avenir de leurs enfants.
Une overdose due au pouvoir inutile et volé correspond à l’ affaissement , à l’affadissement , à l’émasculation du pays ,le Congo Brazzaville en présente tous ces symptômes. Un pays à l’arrêt économique ,se contentant de regarder la providence du sous sol du kouilou pour trouver son salut terrestre.
Et alors, où en est le puits du pétrole de la cuvette ??.
Dame nature pourra nous en a donné plus , rien n’en sortira.. Les congolais se soucient davantage des constitutions importées que l’idée d’une organisation efficiente de l’économie nationale.. C’est son talon d’Achille !!.
« La constitution de 1992 est la meilleure que le Congo Brazzaville ait obtenue depuis son évasion ratée du colonialisme français, » : proclame une certaine fine fleur de la nation congolaise , c’est tout simplement une malédiction…On aurait dit » des Sassouphiles ,bien éduqués « ….
Incroyables congolais !! …
Jamais , ils ne nous disent le modèle économique dont était porteur cette constitution de 1992 , magnifiée , exaltée , et apologiée ..
Dans d’autres cieux,on aurait pu en dire d’un nouveau projet structurant de l’économie nationale .Car c’est de l’économie nationale, bien pensée que jaillit la richesse d’un pays….
Lorsqu’un pays en vient à confondre fonction présidentielle et expansion économique,il faut décider en construire la tombe… pour un enterrement en première classe..Les voleurs ,les rapaces profitent de la porosité constitutionnelle, pensée par des juristes inconscients ,complices du calife criminel.
Résultats : ils s’y collent , bien sûr,au pouvoir.
C’est comme enlever un morceau de viande de la gueule d’un chien famélique.Bon courage !!.
Lire ,,decider d’en construire la tombe..
Le Congo Brazzaville,une risée de la RDC .Car son président est un contemporain de Mobutu dont beaucoup des jeunes Rdcéens ont oublié l’existence.. C’est vous dire le degré de honte auquel le Congo Brazzaville est exposé…
Une monarchie présidentielle conçue au moyen d’une constitution sortie de nulle part… Tels des robots répétant mécaniquement les gestes que l’homme pratique .. dans l’accomplissement d’une tâche.( Taylorisme)…
Revoir la loi constitutionnelle qui fonde la fonction présidentielle au Congo Brazzaville est devenu un impératif ,car il en va de l’intérêt national…le Congo Brazzaville a assez payé le prix du mimétisme constitutionnel , installé par la France à l’endroit des africains , considérés comme des sous hommes…
Il est temps pour le Congo Brazzaville de penser une constitution intelligente , ingénieuse , érudite , qui réponde aux attentes du peuple congolais et non à la construction d’un édifice d’enrichissement éhonté en faveur d’un être congolais , fût -il sorti de la cuisse en or de Zeus … à l’instar de Dionysos.
Nous payons les conséquences de notre aveuglément , ignorance ,suivisme ,de manque de culture en prévention des risques politiques…
Comment ,au sortir de la conférence nationale qu’on n’ait pas pensé à effacer de la table constitutionnelle la fonction présidentielle, sachant que Marien Ngouabi en paya l’addition ??…
Toute cette génération de l’époque a eu tort , celui de n’ avoir pas pu prévenir tout risque dictatorial au moyen d’une constitution permissive et manipulable à souhait…
Cette constitution est d’essence dictatoriale,car elle conçoit un Dieu congolais qui transcende l’immanence congolaise. Une connerie sans frais !!. Mais coûteux pour le Congo.Brazzaville en termes de pauvreté .. ..
La dictature d’aujourd’hui est l’erreur politique d’hier , nous devons nous en convenir et en tirer des préceptes définitifs…
Comment se défaire d’un tyran qui utilise l’argent public ,l’or du Congo Brazzaville pour soudoyer tout réfractaire à son régime ??….
C’est la corruption des esprits , consciences, qui est le point fort , l’arme nucléaire du système politique de sassou… Peu y résistent ..
Le Congo Brazzaville doit absolument se mettre à la culture en prévention des risques politiques.Sa paix est à ce prix.
NB: son inculture dans ce domaine est pitoyable.!!.. Je ne voudrais pas y adhérer..
Ayons le bagout d’innovations constitutionnelles, à l’instar de Galilée sur son solipsisme intellectuel , qui détruisit le dogme religieux de la fixité de la planète terre au moyen des mathématiques… La postérité lui donna raison !!.
Et ce sont encore les dîtes mathématiques qui détiennent la clé du bonheur national…
Lire ,,, nous devons en convenir.
Comme disait le poète antique ,Horace , » verba volant scripta manent » c’est à dire les paroles s’envolent ,les écrits restent, sur ce site.
J’espère avoir raison sur ma diatribe contre ce modèle institutionnel , qui fabrique des dictateurs ,en pourfendrant ceux qui le conçoivent. Comme, je crois à la labilité de toute activité humaine, le Congo Brazzaville s’en remettra.
La nouvelle génération saura faire la part des choses , et offrir au pays une constitution d’inspiration Galiléennne c’est à dire innovante….
Comment , peut -on ringardiser une jeunesse de 2023 par une constitution de 1992??
Y- aurait- il une dictature de la pensée institutionnelle au Congo Brazzaville ??.
Une police de la pensée constitutionnelle ??
Une milice tribale de la pensée institutionnelle ??.
Un intégrisme constitutionnel??
Un dogmatisme constitutionnel??
Une secte institutionnelle ??.
Bref ,un géoconstitutionnalisme.??.( Voir Ptolémée).
L’objectivité argumentaire de la raison n’a point besoin du groupe , mais de son caractère universel…
Si Leibniz a théorisé le mal en passant par la » théodicée » , c’est à dire le libre arbitre dont dispose l’être humain, histoire d’innocenter Dieu ,au Congo Brazzaville, c’est la fonction présidentielle qui est le mal ,le démon de notre malheur…
Combien de morts , pour zéro bonheur ????.
Si la création ex nihilo est de Dieu, la création ex bêtises est congolaise , c’est à dire un congocide ( suicide congolais).
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Est-ce volontaire ?
chacun son appreciation c est demecratique et pas lachement anonyme