Un groupe d’ étudiants manifestant devant la faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) de l’ université Marien Ngouabi de Brazzaville ont été dispersés lundi matin par la police nationale.
Ces étudiants qui réclamaient le paiement de la bourse du 1er trimestre de l’ année en cours ont bloqué l’ avenue Bayardelle, empêchant ainsi la circulation automobile pendant plusieurs minutes. Ils ont été vite maîtrisés au moyen de gaz lacrymogène par la police qui redoutait un débordement dans la ville.
Les manifestants sont pour la plus part rentrés chez eux sous surveillance des éléments de la police qui n’ ont pas assiégé l’ établissement universitaire. C’ est quelque temps plus tard que le calme est revenu à la FLSH.
« Les étudiants ont manifesté pour réclamer le paiement de la bourse du 1er trimestre de l’ année en cours. Ils ont occupé la voie avant que la police ne les disperse à coup de gaz lacrymogène », a indiqué à Xinhua Doré Kimbongui, étudiant en première année de géographie.
Selon le président de l’ Union libre des élèves et étudiants du Congo (ULEECO), Stalgar Gandzala Mbouala, le retard du paiement de la bourse est lié à la lenteur de certains établissements universitaires dans l’ acheminement des dossiers à la sous commission en charge des bourses.
« La manifestation de ce matin s’ explique par le retard du paiement de la bourse du 1er trimestre qui devait se faire en mars. Ce retard est dû aux établissements qui n’ ont pas fourni les procès verbaux à temps comme les facultés de droit et des sciences et techniques. N’ étant pas concernés par la situation, les étudiants de la FLSH veulent qu’ ils soient payés. Dans la semaine, le ministère de l’ Enseignement supérieur publiera les listes des boursiers, le paiement de la bourse interviendra par la suite », a-t-il expliqué.
En mars dernier, l’ instance congolaise chargée de l’ octroi des bourses aux étudiants a statué sur quelque 6722 dossiers dont 4601 jugés favorables
xinhua: 2013-05-06 22:12:47
Ah oui ça tarde quand même!!!
sa tarde quand meme
La grève se décréte quand toues les autres voix de recours sont épuisées sans succès. Elle se manifeste dans le cadre d’un syndicat légal et non de façon désordonnée. De plus les étudiants ne doivent pas confondre grève et marche de protestation.
La bourse, la bourse seulement. il faut que les étudiants s’intéressent de plus en plus à la question politique car, ce qu’ils vivent ce sont des effets de la mauvaise gouvernance.
Les revendications des sinistrés du 4 mars sont également de même nature. Demander des indemnisations, rien que ça au lieu de chercher à virer ce régime à l’origine de leurs malheurs. pauvre Congo!*
Les etudiant ont le droit de reclamer leur bourse, mais ce que je déplore c la maniere dont ils manisfestent leur colère. Nous avons tous en tant que sitoyen congolais le droit de vaquer librement à nos occupations, que le non paiement de leurs bourse ne soit pas une raison ou un motif valable pour troubler l’ordre public et nous empechés de circuler librement. Il existe certainement des procedures autorisant ce genre de revondications.
Quelque soit la durée de la nuit , le soleil apparaitra ! peuple congolais jusqu’à quand allez vous supporter Sassou et ses enfants ? cette famille diabolique doit être mit dehors ! parceque la survie du congo en dépend!
La revendication sociale est un droit. Cependant, les étudiants en temps que cadres en devenir ont le devoir mieux cerner les lois qui régissent le fonctionnement de l’Etat et de les respecter. D’abord une assemblée générale, légalement convoquée; puis un préavis de grève; enfin un avis de grève. De plus, une grève ne se passe pas dans les artères publiques. Cela s’appelle, perturbation de l’ordre. A ce moment là, la police ne peut qu’intervenir. Ca se passe de cette façon même aux USA.
A nos cher étudiant à qui je ne saurai mieux la expliquer la situation qui est la leur. Un appel a la grève serai à mon avis un signe d’ingratitude, car la bourse qui est leur droit, depuis aujourd’hui 10 ans leurs est reversées de façon ponctuelle.
Mais s’il y a plus tôt un problème qui n’émane pas de la mauvaise foi du gouvernement ou même du président SASSOU qui est pour d’autres la cause de tous les maux qui mines la société congolaise.
Il s’agit du paiement du 1er trimestre de chaque année qui ne peut se faire qu’a la suite de l’assemblé générale de la commission des ressources humaines qui a pour rôle d’attribuer, renouveler et réintégrer des bourses aux étudiants méritants. Apres validation, les dossiers retenus doivent effectuer un cheminement pour rend effective la bourse.
La difficulté apparait lors que tous les examens dans les différentes facultés et Instituts concernés ne se font pas en même temps et les résultats aussi d’ou la commission prend du retard avant de se réunir, car le traitement des dossiers ne peut se faire de façon partielle mais global.
ALORS jeunes estudiantines touchant la où sa fait male et non la où la douleur est passée. Et vous qui êtes le fer de lance du Congo de demain ayez des revendications réfléchis et surtout
ne vous laissez intriguer par personne.
Le Congo est à vous et sa le Président le sais.