Brazzaville: PCT , FPOC , MCDDI, ET L’UPADS LA MAIN DANS LA MAIN POUR LES LEGISLATIVES 2012

Peuple Congolais,

L’heure est venue pour que les Congolais se rendent compte que les ennemies du peuple sont ces partis politiques qui nous affament après nous avoir assassiné. Ils sont tous complices de notre malheur et nous devons les dénoncer car comment comprendre qu’une fois de plus, ceux ci accompagnent Sassou Nguesso et le PCT dans des élections qu’ils savent perdues d’avance.

Au même titre que Sassou Nguesso, ces partis politiques sont complices du génocides du peuple et son les bourreaux de la démocratie

Mingua mia Biango

 

En route pour une belle bataille électorale en 2012

Après le début des opérations de dénombrement de la population par l’administration au mois d’avril passé, les principaux partis politiques congolais semblent avoir pris une option sérieuse dans la préparation des élections législatives prévues en 2012.

La date exacte du scrutin n’est pas encore précisée par les autorités, mais sa tenue ne fait l’ombre d’aucun doute. Et l’ échéance met déjà en mouvement les partis politiques devenus ces dernières années le maillon faible de la démocratie au Congo.

Le Parti congolais du travail (PCT), parti au pouvoir, vient d’ annoncer la tenue de son congrès extraordinaire du 3 au 7 juillet prochain. Avec à l’appui d’une commission préparatoire mis en place et qui, contrairement aux habitudes de ce parti, vient en seulement deux semaines de travail, de présenter les premières copies des documents dudit congrès.

De l’autre côté, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), ancien parti au pouvoir et première force de l’ opposition, a elle aussi annoncé un congrès pour le mois de décembre prochain. Pour ce parti comme pour son adversaire susmentionné, le principal enjeu reste la réorganisation.

Car, l’UPADS est sortie très affaiblie des conflits armés qui ont affectés le Congo entre 1997 et 2003. La plupart de ses dirigeants étaient partis en exil, sa base a été démobilisée et les cadres revenus au pays se sont empêtrés dans des divisions de leadership. D’où ce parti compte à l’actuellement que onze députés sur le total de 137 que compte l’assemblée nationale issue des législatives de 2007.

Au cours de mois du mai, les quatre tendances opposées de ce parti ont fini par parachever un processus de réunification, au point qu’ils prônent désormais l’idée « d’un parti plus fort et indivisible, en route pour un congrès unitaire », comme le déclarait récemment son vice président, Clément Mouamba. Ce processus a également permis aux dirigeants réunifiés de faire des descentes conjointes à la base du parti, dans les villes comme dans les départements du pays, afin de restructurer leur mouvement.

Pour le PCT, le congrès prévoit également de réorganiser le parti, en luttant contre la multiplication des associations parallèle créées par certains de ses cadres, contre l’inertie entretenue par certains dirigeants qui cumulent plusieurs fonctions à la fois dans les instances gouvernementales et dans le parti, ainsi que « les anti-valeurs », souvent dénoncés par les militants de la base.

Les dysfonctionnements dans ce parti l’ont affaibli au point qu’ il n’a pas à lui seul obtenir une majorité absolue à l’assemblée nationale, en dépit des atouts dont il dispose actuellement. Il occupe 46 sièges à l’assemblée nationale, où l’on compte 36 députés indépendants pour la plupart proches de ce parti, sans compter près d’une vingtaine d’autres députés issus des partis qui gravitent autour de lui, s’ils ne sont pas créés par ses anciens membres. D’où, le maître mot aujourd’hui pour lui est le rassemblement.

« Nous planchons actuellement sur les documents refondés qui seront le gage de la rénovation, de la revitalisation et de l’ ouverture à la modernité de notre parti, afin d’accompagner dignement le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans l’exécution de son programme », avait indiqué récemment le président de la commission préparatoire du congrès, le sénateur Jean-Pierre Nonault.

À en juger par l’option prise par ces deux principaux partis politiques de la scène congolaise, les législatives de 2012 pourraient augurer un regain de la vie démocratique au Congo, pays dont les dirigeants actuels rêvent d’une « modernisation politique ». Ces élections seront d’autant enrichies par les effets du financement des partis politiques en vigueur en 2010 et qui permet à chaque acteur présent sur le terrain de tirer des ressources financières substantielles pour sa vie.

Source: Radio chine internationale

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Une réponse à Brazzaville: PCT , FPOC , MCDDI, ET L’UPADS LA MAIN DANS LA MAIN POUR LES LEGISLATIVES 2012

  1. mankou jerry farwell alex dit :

    comment parler d election sans opposition?

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