Il n’est pas courant que les Dépêches de Brazzaville fasse sa « une » pour souligner la démarche d’un créancier contre le pouvoir « sans tâche » qu’il soutient contre vents et marées. L’agence de presse chinoise Xinhua, sans retenue non plus, l’avait rapporté dès hier, « La FIFA somme le Congo de payer ses anciens sélectionneurs ». Bien entendu avant que d’autres médias internationaux ne s’en emparent également.
La FIFA a sommé le Congo de payer, avant le 16 janvier, plus de 3 milliards FCFA dus à deux de ses anciens sélectionneurs pour rupture de contrat, a-t-on appris auprès de la fédération congolaise de football (Fecofoot).
« En cas de non paiement de cette dette, toutes les équipes congolaises, sélections et clubs confondus, pourraient alors être suspendues à toutes les compétitions internationales », a précisé le chargé des médias auprès de la Fecofoot, Emmanuel Kaba.
Selon lui, la sommation de l’instance suprême du football mondial est une menace grave pour le football congolais en quête de renouveau depuis quelques mois.
L’information a été confirmée en haut lieu. Il ne reste plus que quatre jours au Congo pour solder les comptes avec ses anciens sélectionneurs, Christian Letard (2004-2005) et Noël Tosi (2006- 2007). Après les ruptures de contrat des deux techniciens, des actions avaient été engagées auprès des instances internationales par MM. Letard et Tosi. Ces derniers avaient eu gain de cause et le Congo doit verser cette somme avant le 23 décembre. Le règlement n’ayant pas été réalisé, la FIFA a fixé une date butoir, le 16 janvier, qui arrive à échéance.
Nous étions habitués aux Fonds Vautour qui étaient vilipendés par les griots nationaux et internationaux qui venaient au secours de l’Etat Pauvre Très Endetté de Saint Sassou NGuesso. Dans la foulée, suivirent les Commisimpex, les Berrebi, les Odzali (qui aurait été dit-on discrètement réglé). François-Xavier Malinosky, de la société Sonoplus, était venu rejoindre la troupe des créanciers contentieux. Ce dernier se dit victime d’Edgard NGuesso. Tous se heurtent ou se heurteront à la mauvaise foi, à l’opposition de longues procédures, aux immunités, aux Avocats chèrement payés de Sassou NGuesso « le procédurier » qui cultive son indignité devant les tribunaux de la terre entière. Les créanciers s’asseyent sur leurs jugements et leurs factures, lui et sa famille se vautrent sur un tas d’or (noir) et de diamants pendant que la moitié des petits Congolais ne mangent pas à leur faim.
Sassou NGuesso, le mauvais payeur qui déshonore un pays tout entier, a face à lui Michel Platini trois fois Ballon d’Or adulé sur tous les continents. L’un ne sort dans sa capitale politique ou économique qu’accompagné de chars, de véhicules blindés, d’hélicos, de snipers qui sécurisent les voies. L’autre, Michel Platini, sans protection aucune est applaudi dans tous les stades dans lesquels il se rend.
Dans ce bras de fer qui oppose, le titan congolais, tyran à ses heures, et l’ex-joueur de football, l’issue ne fait pas de doute !
Denis le bourreau des opprimés, des faibles et des affamés va capituler en rase campagne. Avant l’heure fatidique de la disqualification, le chèque du Trésor Congolais sera sur le bureau de la FIFA. Pour l’occasion, ce sera même un planton du ministère des finances pour qui le Congo louera un avion privé (c’est le mode de transport de ces nouveaux riches) qui remettra en mains propres le chèque de la capitulation.
Platini sera vainqueur par KO !
S’il devait en être autrement, il y aurait là une occasion véritable pour la population toute entière de montrer sa colère.
Ecrit le 13 janvier 2012, par Victor Gogodala , pour www.congo-liberty.org
c’est quoi ce soit disant chef d’état qui préfère faire la fête , Alors que la population congolaise traverse les plus dure moment de son histoire (l’extrème misère) .