Une fumée noire et épaisse s’échappant vers le ciel digne d’une éruption volcanique, des sapeurs pompiers se précipitant sur les lieux apocalyptiques avec des camions citernes vides, le voisinage éteignant des flammes géantes en se ravitaillant avec l’eau des puits et non du robinet dont aucune goutte d’eau n’a coulée pendant des jours…
Bien qu’aimant les supers productions hollywoodiennes, je ne vous raconte pas le dernier film de Samuel Jackson, mais le crash du cargo de la TAC dans le quartier populaire de Mvoumvou à Pointe-Noire le 19 mars 2011, causant la mort de 19 personnes, des dizaines de blessés et laissant plusieurs sans abris, une quarantaine de maisons ayant été détruites selon un bilan officiel, mais toujours provisoire à cette date.
Comme toujours après un crash aérien et/ou un accident ferroviaire au Congo-Brazzaville, le gouvernement organise des obsèques nationales, promet d’indemniser les victimes encore en vie et les familles des disparus… « personne n’ayant encore reçu un centime à ce jour » et pour terminer le gouvernement met en place des pseudos commissions pour investiguer sur les causes des sinistres et prendre des mesures pour que ceux-ci ne se répètent plus.
N’ayant pas peur de le dire, il n’est pas rare de voir pendant que nous embarquions dans un avion à desserte nationale ,de l’huile fuir sur les roues ou un mécanicien s’acharnant sur des boulons en souffrance.
Comment cela est-il encore possible après tous ces accidents aériens dans notre pays, le ministre des transports Isidore Mvouba et l’agence nationale de l’aviation civile « ANAC » ont-ils pris les mesures adéquates pour améliorer la sécurité des voyageurs ?
Depuis que le chemin de fer congolais le « CFCO » est devenu l’un des chemins de fer les plus dangereux au monde, à cause de ses infrastructures vétustes et son parcours jonché de bandits de grand chemin sans foi ni loi, la majeure partie du trafic de marchandises entre Pointe-Noire et Brazzaville se fait par avion, ayant propulsé les transports aériens parmi les domaines les plus juteux du pays.
Ce qui explique que tous les pans de ce secteur sont contrôlés par la famille régnante au Congo-Brazzaville , les Nguesso et les apparatchiks du pouvoir qui sont actionnaires dans toutes les compagnies aériennes et sa logistique, lorsqu’ils n’en sont pas tout simplement les propriétaires.
Personne ne peut donc imaginer que l’exécutif prenne des décisions allant à l’encontre des intérêts privés de ses membres, eux-mêmes voyageant dans les jets privés de la fille du président , dont les billets sont gracieusement payés par l’Etat congolais.
L’ANAC ne jouera jamais son rôle de contrôle des normes de sécurité et ne pourra contraindre les compagnies aériennes qui ne peuvent s’y résoudre.
Au lieu de ça, elle n’a de cesse de s’acharner au pouvoir d’achat des congolais en inventant une taxe illégale « redevance aéroportuaire supplémentaire » que nous devons payer CASH dans les aéroports, pour nous voler encore et encore, d’une valeur de 2500 et 13500 FCFA respectivement pour les vols nationaux et internationaux en one way.
Nous savons qu’au Congo-Brazzaville rien ne se fait comme ailleurs, donnant l’impression que ses dirigeants vivent sur une autre planète, mais de mémoire de routard, jamais je n’ai débarqué dans un aéroport et payé Cash des taxes d’aéroport qui sont incluses dans les billets.
Pour une fois, bien que je m’oppose au gouvernement de Sassou Nguesso, nous devons reconnaître que sur cette taxe, même le ministre des finances Ondongo Gilbert a déclaré cette redevance aéroportuaire supplémentaire illégale et a annulé sa mise en application qui doit faire l’objet d’un texte réglementaire.
Mais le Directeur de l’ANAC, Michel Ambendé natif d’OYO et proche parent de Sassou Nguesso , dit à qui veut l’entendre que le pouvoir leur appartient. Il persiste et signe dans son amateurisme sur la taxation des voyageurs qui n’ont pas trop le choix, prétextant dans un français approximatif, s’apparentant plus à sa langue natale, une mise en conformité à la réglementation internationale en matière d’aviation civile.
D’où Ambendé Michel tient-il que des taxes se payent en liquide et ne sait-il pas que celles-ci sont incluses dans les billets d’avion ?
Pendant ce temps son ministre de tutelle Isidore Mvouba s’efface devant le directeur de l’ANAC , ce dernier le considérant à juste titre comme un faire-valoir de la géopolitique régionale.
Au cercle de réflexion pour des idées nouvelles, nous demandons l’abrogation pure et simple de cette redevance qui n’honore pas et humilie notre pays une fois de plus à la face du monde car elle n’est que pure escroquerie, rendant encore plus prohibitifs les tarifs aériens des vols nationaux ,dont l’aller-retour Brazzaville/ Pointe-Noire est égal à deux fois le SMIC congolais soit 90000 FCFA. Ajouter qu’à distance égale, un Paris-Brazzaville en aller-retour à 1200 euros, coûte deux fois et demi plus cher qu’un Paris/ New-York auquel il faudra rajouter 27000 FCFA par personne.
Mais ça, on ne peut pas le savoir, lorsqu’on voyage aux frais de l’Etat et qu’on n’a jamais payé un billet de sa poche de toute sa vie.
Mingua mia Biango
Président du cercle de réflexion pour des idées nouvelles
le CONGO appartient aux NGUESSO et aux LIBANAIS qui se croient tout permis.
c’est vraiment regrettable que les libanais fassent la loi dans notre pays….
allez-y au LIBAN voir comment ces derniers nous traitent…..
moi-même ayant été victime de cette arnaque de la taxe aéroportuaire de 13.500f.cfa qui je ne sais part dans quelle caisse?
il faut vraiment que cela cèsse car,trop c’est trop…..
nos dirigeants ont perdu le sens de la dignité donc,font tout pour nous appauvrir et nous assouvir……….
Tout à fait d’accord.
En plus des 2500FCFA il faut rajouter 1000 FCFA pour les impôts, ce qui fait un total de 3500CFA par billet, c’est vraiment une bande de voleurs!!! pauvre Congolais!!! REAGISSEZ!!!!!