TELMA la courageuse : Un exemple pour la résistance congolaise !

 Telma, la Courageuse !

Un regard, un port de tête, une jeune femme forte. Des juges militaires qui, eux, cachent leurs visages. C’est le premier cliché d’une histoire enfouie qui, depuis quelques jours, fascine le Brésil. C’est un journaliste qui l’a sortie des archives de la police militaire. Dilma Rousseff était alors membre du Commando de libération nationale (extrême gauche), devenu plus tard le VAR-Palmares, qui lutte contre la dictature brésilienne (1964-1985).

De la Dilma Rousseff de cette époque, il n’y avait jusqu’à présent qu’une voix. En mai 2008, celle qui n’est pas encore présidente du Brésil, qui est perçue comme un apparatchik dont le seul mérite est d’être proche de Lula, intervient lors d’une commission d’enquête du Sénat.

Accusée d’avoir menti sous la torture

Un élu de droite, Agripino Maia, la traite de « menteuse ». Il l’accuse d’avoir menti… sous la torture.

La froide Dilma Rousseff le crucifie :

« J’avais 19 ans, sénateur, j’ai été sauvagement torturée, et je peux vous dire que mentir sous la torture n’est pas facile. Et j’en suis fière car j’ai sauvé la vie de mes compagnons. »

La vidéo qui fait le tour du Brésil va lui donner une légitimité qui lui manquait jusqu’alors.

La photo qui ressort aujourd’hui a été prise en 1970. Dilma a 22 ans, elle comparaît devant le tribunal militaire de Rio de Janeiro. Elle a été arrêtée par la police politique secrète de la dictature. Elle vient de subir 22 jours de torture sans lâcher le moindre nom.

Elle tient tête à ses juges, qui eux, cachent leur visage.

LeFigaro.fr raconte que c’est le journaliste Ricardo Amaral qui a retrouvé ce cliché des archives de la police militaire pour la publier dans une biographie à paraître dans les prochains jours. « Ce que la vie demande, c’est du courage » – titre tiré d’une phrase du grand écrivain brésilien Guimaraes Rosa, que Dilma Rousseff avait cité lors de son discours d’investiture, le 1er janvier 2011.

Un grand pays, une grande nation comme le Brésil s’affirme maintenant ne se construit pas avec des voleurs et des criminels qui pourraient être à sa tête, mais avec des hommes et des femmes déterminés qui aiment leur pays et tous ses enfants.

Aux Congolais qui demain pourraient s’approcher de cette femme qu’ils sachent bien qui elle est ! Une héroïne courageuse qui n’a pas cédé à la torture et encore moins à la tentation de la corruption.

A tous ceux, très nombreux au Congo, qui ont vendu leur âme, leur honneur, leur dignité pour un poste, un quelconque avantage matériel ou quelques miettes : Gardez bien en mémoire le courage et la détermination de cette femme ! Surtout, prenez en de la graine ! C’est ainsi seulement que le Pays pourra se construire et garantir un avenir meilleur à tous !

Nous ne pouvons pas ne pas penser à Bruno Ossebi et Amédé Deleau Loemba encore emprisonné et torturé.

 

Langangui

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