FONCTION PUBLIQUE CONGOLAISE : PILLAGE A HUIS CLOS

C’est l’histoire bien connue des détournements des deniers publics et de l’immoralité congolaise qui se résume en un point « le ridicule ne tue pas ». Une tribu de la population active à peau noire utilise des masques blancs pour piller le Congo à tous les niveaux : d’un coté des fonctionnaires sans déontologie administrative et de l’autre coté de l’iceberg, des politiciens médiocres, artisans des montages financiers qui leur permettent d’envelopper le peuple par le biais de l’arme massive de corruption « bakchich ».

Les fonctionnaires ne possédant pas cette arme massive de corruption, ont inventé une méthode et un style de détournements  de deniers publics qui  leur réussi à dessein avec la complicité des Chefs et Directeurs Généraux de leur service respectif tout en gardant la forme et le fond comme au beau vieux temps du monopartisme : début de l’ère des détournements des fonds publics dont les jugements  des personnes concernées n’étaient que des parodies de justice, retransmis sur les ondes de la radio nationale qui ont inspirés un certain Dadis Camara sous d’autres cieux et dont on sait comment a été la fin de son règne.

Il est impérieux de s’évertuer à dénoncer ces pratiques qui continuent jusqu’à nos jours, pratiques qui relèvent d’une maffia Congolo-congolaise, œuvre des congolais sans foi ni loi dans un Congo rendu con et laid.

Le fonctionnaire est par définition une personne qui occupe un emploi permanent dans une administration, donc qui à des droits et des devoirs, malheureusement, force est de constater que les fonctionnaires congolais (cons-laids) sont devenus des pilleurs de leur propre employeur, ils préfèrent s’installer en Europe et dormir sur les nattes des membres de la Diaspora, tuant leur dynamique de retour au Congo.

Une fois installés en Europe, ces fonctionnaires  ne repartent au Congo que juste pour régler leur situation administrative, c’est-à-dire, aller soudoyer leur hiérarchie pour être maintenu dans les effectifs de la fonction publique afin de continuer à percevoir leur salaire sans remplir leur devoir et le business marche très bien !

C’est inadmissible et incompréhensible que des congolais se mettent en accord pour piller la fonction publique sans être inquiétés. Il est temps de dégraisser le mammouth pour rendre service au bâton de la vieillesse congolaise.

Les mesures du gouvernement n’étant que des effets d’annonce, pour faire plaisir aux investisseurs et bailleurs de fonds étrangers, la fonction publique devient naïve comme une chèvre qui à pour conseillère la panthère.

In fine, c’est le peuple qui continue à marcher sur ses jambes maigres avec son ventre affamé, en dépit des slogans qu’on l’a abreuvé depuis la pseudo révolution des trois glorieuses : « un peuple un combat », « tout pour le peuple et rien que pour le peuple », « vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain », « impérialisme et néocolonialisme à bat »…

Maintenant qu’on connait la signification et l’utilité de ces slogans, curieusement, les tenants de ce système qui furent des militants marxistes léninistes de première heure, promettant monts et merveilles au peuple, sont devenus des tenants d’un système retardataire et continuent à s engraisser après s’être débarrassé du colon.

Armand Mandziono alias Cabri mort, Militant Politique