Les gens ignorent qu’ils détiennent le vrai pouvoir
Qu’on l’adore ou qu’on le déteste, on ne peut nier un fait implacable : Sassou connaît les Congolais au plus profond de leur âme. Jadis vaillant et intrépide au point de chasser l’abbé-président Fulbert Youlou trois ans à peine après l’indépendance du pays au cri de “Youlou a tout volé”, le peuple congolais a progressivement été réduit en esclave sur les terres de ses ancêtres. L’artisan de cet esclavage est sans conteste Denis Sassou Nguesso. Après plus de 50 ans passés au sommet de l’Etat dont plus de 32 ans en qualité de président de la république, l’homme a lamentablement échoué à faire du Congo un Etat moderne et prospère, une nation unie et pacifiée. Quel sera son bilan à l’heure (très prochaine) de quitter le pouvoir ? Et comme si ce champ de ruines socio-économique et politique qu’est devenu le Congo n’était pas suffisant, il se murmure que l’homme nous prépare un successeur en la personne de son fils. Il se murmure aussi que de nombreux Congolais se bousculent déjà au portillon pour l’aider à accomplir cette ignoble mission : installer son fils sur son trône. Fier et valeureux peuple congolais, comment sommes-nous tombés aussi bas !?
L’homme avait pourtant toutes les chances et réunissait toute les conditions de faire du Congo, non pas une petite Suisse, mais un grand Singapour. Singapour est une île indépendante depuis août 1965 (5 ans après le Congo). Cité-Etat de 714 km² et peuplée de 5,5 millions d’habitant, Singapour a été dirigé d’une main de fer par Lee Kuan Yew. En 25 ans, de 1965 à 1990, ce dictateur a fait de Singapour (un territoire sans ressources naturelles et 450 fois plus petit que le Congo) un Etat moderne et prospère. Quand il quitte le pouvoir après un règne sans partage, si son bilan est mitigé sur le plan démocratique, il est insolant sur le plan économique et social. Au Congo, malgré 32 ans de règne sans partage, des richesses colossales, deux booms pétroliers qui ont fait surnommer le pays « Koweit africain », Sassou a réussi l’exploit de faire du Congo un Pays Pauvre Très Endetté, miné par les inégalités et déchiré par la haine et des guerres interminables. Comment cela a-t-il pu arriver ?
Une nation moderne se construit grâce à la légalité et à la légitimité du pouvoir, un véritable pacte entre le peuple et ses dirigeants. Aujourd’hui, n’ayant ni légitimité ni légalité, le pouvoir s’enferme dans la brutalité pour inspirer la peur.
Une légitimité introuvable
L’homme du 5 février 1979 aurait pu rassembler les Congolais dans un grand projet national, une vision de grand bâtisseur. Le tombeur de Yhombi Opango emprunte plutôt la voie du clientélisme le plus abject. Il se débarrasse progressivement de ses compagnons de route avec lesquels il a géré le très trouble « après-Ngouabi ». Marien Ngouabi, mort dans des circonstances non encore élucidées à ce jour (malgré la Conférence Nationale Souveraine) a été sans conteste victime d’une grande félonie. Sous le slogan « Bakongo bâ bomi Marien », les vrais bourreaux ont réussi à inverser les rôles. Combien de politiciens de haut rang se sont rendus coupables de cette mascarade par félonie et lâcheté ? Je ne citerai que Ndala Graille et Thystère Tchicaya. Trois ans à peine plus tard, ces deux-derniers seront victimes d’un procès des plus fallacieux. Depuis lors, le pouvoir qui aurait dû se construire une légitimité en reconquérant le cœur des Congolais, a sombré dans une impopularité qui l’a conduit à la chute en 1992. Revenu par la force en 1997 il a récidivé en abusant de la lâcheté de quelques Congolais véreux, essentiellement du Sud du Congo (Mabiala, Koumba, Mvouba etc) qui, au nom d’une prétendue stabilité et continuité de la construction du pays par le bâtisseur infatigable ont justifié l’injustifiable usurpation du pouvoir le 25 octobre 2015.
Illégalité permanente
Le référendum anticonstitutionnel d’octobre 2015 a plongé le pays dans une illégalité patente. Les présidentielles du 20 mars 2016 ont logiquement abouti à une crise post-électorale interminable. Au lieu de se remettre en cause et de chercher des voies de sortie de cette crise par un vrai dialogue inclusif, le pouvoir a choisi la brutalité.
Brutalité endémique
Au Gabon, la crise postélectorale a fait une dizaine de morts ; haut lieu du pouvoir, le parlement a été incendié, mais les leaders de l’opposition sont libres. Le pseudo vainqueur a même invité les opposants à un dialogue et à un gouvernement d’union nationale. Le gouvernement gabonais introduit une plainte contre les opposants à la Cour Pénale Internationale.
En RDC, l’opposition a appelé les populations à descendre dans la rue. Il y a eu mort d’hommes, sièges de partis saccagés, mais les ténors de l’opposition, en commençant par le plus historique d’entre eux (Etienne Tshisekedi) sont libres de leurs mouvements.
Au Congo, pour masquer un hold-up électoral et punir ceux qui ont eu l’affront de ne pas lui donner leur suffrage, le pouvoir a déclenché depuis le 4 avril 2016, une quasi-guerre civile dans la région du Pool. Guerre qui risque de s’étendre à d’autres régions du pays. Entretemps, instrumentalisant la justice avec des procès inventés de toutes pièces à la stalinienne, le pouvoir traque, torture et embastille les opposants à tour de bras. Chose curieuse, la communauté internationale qui fait pression sur le Gabon et décrète des sanctions contre des dirigeants de la RDC pour dix fois moins que ce qui se passe au Congo, reste étrangement silencieuse sur la situation du Congo-Brazzaville où des trains et véhicules sont attaqués, des citoyens tués à bout portant, des milliers de citoyens sont déplacés.
Félonie et lâcheté
« Monsieur le Président, quand on est déclaré élu à l’issue d’un scrutin majeur comme l’élection présidentielle, on devient Président de tous les Congolais. Vous le savez. Je dis bien président de tous les Congolais : ceux que vous aimez et ceux que vous n’aimez pas, les courtisans, les tricheurs, les gangsters, les super intelligents, les boudeur, les voleurs, les menteurs et ceux qui disent la vérité. Vous êtes le président de tous les Congolais »
Quand un qualifié au deuxième tour d’une élection présidentielle s’adresse au vaincu de ces mêmes-élections en ces termes ci-dessus, pour qualifier pareille déclaration, on a le choix entre la félonie et la lâcheté. Trahir ses électeurs et raser les murs, de nombreux politiciens congolais semblent avoir choisi ce chemin tragique. En politique, il faut avoir le courage de ses opinions. Les petits arrangements avec la vérité historique finissent par paver le chemin d’horribles dictatures.
Une sortie honorable est-elle encore possible ?
Depuis le début de cette crise politique artificielle, contre vents et marrées, j’ai adopté une position claire, nette et constante : Un départ négocié de Sassou en échange de son immunité et d’une continuité de l’Etat. Est-ce encore possible aujourd’hui ? Oui. Un vrai dialogue inclusif permettrait d’arrêter la dérive actuelle et sortir de l’impasse par un consensus politique aboutissant à l’alternance démocratique. Pour cela, il nous faut le courage de dire à Sassou ce qu’il ne veut pas entendre : Il peut prendre sa retraite paisiblement, le Congo Eternel ne mourra pas et aucune chasse aux sorcières n’aura lieu. S’il n’y croit pas, je lui lance personnellement un défi : Je peux organiser un mega-meeting de plusieurs centaines de milliers de Congolais à Brazzaville ou Pointe-Noire avec comme slogan « Pour une retraite pacifique de Sassou » Il verra alors que la grande majorité des Congolais n’aspirent qu’à une chose : Qu’il parte en paix, aucun cheveu ne tombera de sa tête. On l’accompagnera en cortège national à Oyo. Il découvrira qu’il y a une vie en dehors de la présidence de la république. Il pourra même prétendre au prix Nobel de la paix en 2017 et bénéficier d’une immunité supplémentaire. Alors il pourra s’adonner à sa passion : résoudre les conflits politico-militaires en Afrique et peut-être ailleurs dans le monde.
En revanche, si Sassou persiste à écouter les gens qui lui cachent le rejet que le peuple a de son trop long et appauvrissant règne, il devra assumer les inéluctables et tragiques conséquences de ce choix. Aucune circonstance atténuante ne lui sera accordée. Pour la petite histoire, il paraît qu’après trois ans de règne, Youlou, le premier président du Congo était accusé d’avoir tout volé. Refusant de reconnaître son impopularité et signer la lettre de démission que lui présentaient les syndicalistes, il avait exigé de constater lui-même si le peuple le rejetait réellement. Il sortit donc de son bureau pour aller au balcon voir le peuple prétendument révolté. A peine sorti de son bureau, il reçut un coup de pancarte d’un manifestant qui lui intima l’ordre de repartir signer sa démission. Ce qu’il fit, non sans avoir maudit le Congo et son peuple. Sassou connaît bien cette histoire, lui qui était peut-être ce 15 août 1963 dans la foule qui avait vomi Youlou au palais présidentiel. Si Youlou, pour 3 ans de règne et quelques miettes volées avait subi cet horrible sort, à quoi s’expose Sassou après 32 ans de règne et un pays au bord de la faillite, ruiné par des détournements odieux ? N’est-il pas alors plus sage de négocier intelligemment son départ ?
La guerre du Pool, la guerre de trop !
La sagesse populaire affirme qu’un voleur chevronné finit parfois en prison pour avoir commis le vol de trop. Et au fond de sa prison, le voleur regrette de ne pas s’être arrêté avant cet acte fatal. Il aurait pu jouir de ses larcins en toute impunité et respectabilité. Mais cleptomanie oblige, il se fait arrêter en flagrant délit et perd tout ce qu’il a accumulé pendant des années.
Depuis sa création, le PCT s’est spécialisé dans les coups tordus plus ou moins bien maquillés. Le Pool est-il en train de devenir le flagrant délit du pouvoir ? Cela y ressemble de plus en plus. Au hold-up électoral, il fallait ajouter une reconnaissance de la victoire par l’opposition. Comme cette reconnaissance tardait à venir, il fallait créer une situation qui allait détourner l’attention du peuple et de la communauté internationale du larcin électoral. Notre félonie et notre lâcheté à tous ont donné au pouvoir l’impression de tout contrôler. Malheureusement, le djinn sorti de sa bouteille depuis six mois devient de plus incontrôlable.
Le Pool ça saoule
Que le Pool soit trahi par ses propres enfants ne fait l’ombre d’aucun doute, vu les déclarations affligeantes de nombreux cadres de cette région que je ne nommerais pas par pudeur et décence. Les élus du Pool, au lieu de demander fermement l’arrêt de cette sale guerre, ne trouvent pas mieux que de dire au gouvernement : « Nous demandons au Président Sassou d’envoyer l’armée dans la région afin d’en déloger Ntoumi car le problème du Pool, c’est lui Ntoumi. » Pour plus de clarté, ils auraient aussi pu ajouter que « Si Ntoumi est le problème, Sassou est la solution »
Mais au-delà des ressortissants du Pool, notre silence à tous devient insupportable. Nous devons d’une seule voix, vive et puissante exiger l’arrêt de cette guerre absurde et fratricide. Le premier intéressé par cet arrêt doit être Sassou. Ne pas le faire rendrait Sassou encore plus détestable par la majorité des Congolais. Et nous (de moins en moins nombreux) qui prônons sa sortie honorable, n’aurons plus aucun argument face à la vindicte populaire. Chaque jour qui passe isole de plus en plus Sassou et le condamne à une fin de règne lamentable. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Que Sassou sache une chose : Le Pool Sassoule !
Pascal MALANDA
Diffusé le 08 octobre 2016, par www.congo-liberty.org
Merci, Pascal, de nous faire part de tes réflexions sur la situation politique qui prévaut actuellement au Congo, mon pays. J’en approuve l’essentiel à l’exception de certains points de ta conclusion. L’Histoire est là pour nous rendre plus vigilants, circonspects devant certaines attitudes, certains comportements et certaines décisions.
Sassou a bénéficié d’une grâce après la conférence nationale. Le peuple, dans son immense sagesse, lui a fait cette faveur. Dans l’euphorie, tout le monde rêvait du pays qu’on allait bâtir après tant d’années de dictature, tant d’années au cours desquelles, ce pays a perdu certains de ses brillants enfants, tant d’années qui ont vu un parti unique faire la loi et étouffer toute vélléité d’émancipation politique, véritable castration qui nous a fait errer dans des sphères politiques dans lesquelles tuer était devenu un acte banal parce que l’on ne suivait pas la ligne du parti.Certains des enfants de ce pays ont voulu tirer la sonnette d’alarme pour attirer l’attention sur le funeste chemin que prenait notre pays avec la tribu comme point central de gouvernance, ces enfants, pourtant acquis à la cause révolutionnaire du pays ont tous été exécutés pour avoir vu avant l’heure les différents impacts que cette politique allait avoir sur l’unité du pays.
Tout le monde se rappelle du mouvement M22 de Diawara qui avait dénoncé un phénompène qu’ils ont appelé : OBUMITRI (organisation Bureaucratique Militaro-Tribaliste). Ce phénomène consistait à noyauter tous les échelons de commandement dans l’Armée et l’Administration. Les Généraux et les cadres militaires, issus du Sud du pays, devaient être minoritaires au sein de l’Armée. Cette logique devait être aussi appliquée dans l’Administration. Nous y sommes. Cette bande du M22 a été accusée d’individus tribalistes voulant s’emparer du pouvoir. Ceci ne pouvait pas être vrai parce qu’il y avait des membres de toutes les éthnies et de toutes les régions du pays. Ceci est parfaitement vérifiable, il suffit d’aller jeter un coup d’oeil sur la liste de ses membres et pour les plus anciens d’entre nous, ces noms résonnent encore dans nos têtes. Le peuple ne les avait pas suivis. Je me rappelle, de ma salle de classe de terminale D du bâtiment jaune au lycée central, nous les avions entendus, les gars du M22, crier, je cite, « La révolution est en danger, il faut la sauver, ralliez-nous ». Nous étions restés silencieux et plutôt pris de peur. Nous n’avions pas bougé.
Vois-tu, Pascal, il n’est pas souhaitable de commettre les mêmes erreurs 2 fois, ne dit-on pas en latin « Errare humanum est sed Perserverare in errore diabolicum est ». Nous ne pouvons pas répéter la même erreur ad vitaem aeternam. Sassou est un criminel, récidiviste malgré le pardon dont il a bénéficié de la part du Peuple sous l’égide de Mgr N’Kombo, un de mes anciens professeurs au petit séminaire de Mbamou, un homme de pardon, un homme d’Eglise qui croyait que l’Homme peut changer mais il avait tout simplement oublié que l’Homme est un Loup pour l’Homme. Tout le monde avait cru à l’avènement de ce nouveau monde et qu’il était donc temps de pardonner et aller de l’avant.
Ce monstre, à qui on avait pardonné, est revenu plus monstre que jamais. Je ne cautionne pas, cher compatriote, la décision de pardonner encore une fois. Excuse ma faiblesse mais je ne pourrais pas vivre en imaginant que ce Monstre jouit de toutes les richesses qu’il a volées au pays dans son Palais d’Oyo avec les mains pleines du sang de mes frères, soeurs, pères, mères et amis. Je n’hésite pas à le comparer Hitler. Rappelez-vous de Nuremberg. Quel sort avaient réservé les Alliés face aux Criminels Nazis. Pendant plus de 30 ans, il a tué impunément, bombardé des régions entières, planifié les massacres des innocents (rapport Mouebara) et il a encore soif du sang humain puisqu’il continue. Rien ne justifie cette clémence.
UNITE dit : Sassou est un criminel dont les gênes peuvent s’expliquer par son enfance, d’après les écrits que l’on peut lire sur lui. Que de morts des politiques, des cadres liés à ces complots fomentés uniquement pour le voir rester au pouvoir à vie. Ce qui s’est passé et se passe au pool dépasse le bon entendement. Hormis les assassinats que ses bombes et armes à feu occasionnent, cet individu ainsi que ses partisans depuis des années font que les enfants du pool n’aient pas la scolarité qu’il faut. Quoi qu’il fasse, Sassou doit savoir qu’il n’est qu’un humain. L’immunité pour laquelle il se bat à corrompre le monde entier ne bénéficiera pas à ses partisans. Son histoire s’écrira. Les complices paieront pour les morts des congolais sous son régime. Ses ministres et parlementaires répondront de la délinquance économique dont ils ont été complices.
Notre vrai Dieu ne partage pas sa gloire.
Le pouvoir de Monsieur Ntoumi dans le Pool, c’est terminé. Dieu lui tourne le.Dos. Le combat militaire toucherai d’autres départements.
Dieu est est dans sa grandeur.
Que chacun dans le Pool puisse se repentir de ses péchés. Dieu est miséricordieux.
Lire : Bible, évangile selon Jean chapitre 1 versets 1 à 14
Que Dieu bénisse le Sud Kongo
Paix et grâce à l’Afrique.
M. Malanda, apparemment vous avez du mal à comprendre l’agenda de M. Sassou Nguesso. Cet individu ne veut manifestement, et en aucun cas du developpement du Congo, ni du bien-être des Congolais. Il l’a démontré à maintes occassions. Pourtant, son retour au pouvoir en 1997, aurait pu marquer une ère de progrès pour notre pays au vu des booms pétroliers que vous avez évoqué, mais nous n’avons connu que douleur, sang et larmes depuis 19 ans quasiment jour pour jour…
La vraie « félonie et lacheté » consisterait à le laisser prendre « sa retraite paisiblement » comme vous dites, en lui laissant toute la latitude, depuis son palais d’Oyo, de continuer à influer négativement, et dans l’ombre, sur la politique et la société congolaise, comme il l’a fait durant la présidence de Lissouba, et ce avec l’immense « trésor de guerre » qu’il a amassé des années durant au détriment du bien-être de ce peuple en ces jours encore meurtri.
Pour revenir à son agenda, Sassou veut tout simplement remettre le pouvoir à sa famille, avant de dormir du sommeil du juste (même si le terme « juste » ne lui sied guère). Et il le fera même au prix de la vie de nombreux Congolais pour atteindre ce funeste objectif.
Quand je vous lis, je vous trouve bien naïf car vous ne semblez pas connaitre l’homme que vous combattez. Mal en a pris à ceux qui comme vous ont cru en son repentir…
Il faudrait le juger, lui et ses complices, et ce de façon impartiale pour tous les crimes qu’il ont commis, et démanteler le PCT.
Quand un membre est gangrené, on se débarrasse de celui-ci de peur que l’individu ne meurt. Aujourd’hui, le Congo se meurt du cancer Sassou & PCT… Il faut s’en débarrasser au plus vite en stoppant sa metastase avant qu’il ne fasse imploser la NATION Congolaise en construction…
Ce compromis politique est irréalisable à ce jour. Après le lavement des mains et le pardon, on nous propose l’immunité à vie, chose qu’il vient d’inscrire dans sa constitution. Il n’a donc pas besoin de dialoguer avec qui que ce soit. Pour cela, il faut d’abord rétablir un rapport de force qui l’oblige à négocier. Sans cela, il continuera d’agir comme il l’a toujours fait c’est à dire affirmer sa puissance financière et militaire.
Le prefet-zident ne croit pas à une retraite pacifique après 32 ans de pouvoir. Ce qui montre qu’il est parfaitement conscient de ce qui l’attend. Il ne fait confiance qu’à sa paranoïa sécuritaire qui lui a garantie 32 ans de pouvoir. Il s’en tiendra donc à ce fait. De là, découle toute la stratégie militaire et sécuritaire en cours.
La situation est devenue militaire depuis le 20 octobre 2015. C’est avant cette date qu’il fallait négocier.
LE DICTATUEUR SASSOU ET LE GÉNOCIDE INTÉRIEUR BRUT AU CONGO : D’IKONGONO AU POOL ET PUIS
Le Président Fulbert Youlou l’avait pourtant dit « un jour ou l’autre, le Congo aura un fou à la tête de ce pays » et s’il avait raison, et si ce fou, c’est le dictateur sassou Nguesso.
Après lui et si demain nous aurons encore plus fou que lui. Et si ce fou fait pareille, on s’attaquant de manière militaire et de terrorisme d’état aux enfants, à la famille, aux membres du clan et à la zone mbochi d’Oyo, Obouya, Edou, Tsambitso, Tsikapika, Allembé, etc? Le futur ne nous dira pas le contraire…
Sassou Nguesso et le clan au pouvoir tyrannique ne faites jamais à autrui ce que vous ne souhaitez pas qu’on le fasse à vous-même. Un jour viendra où les enfants et petits-enfants des victimes rendront la monnaie – Parole d’un manifestant de père lari et de mère kouyou: http://congo-objectif2050.over-blog.com/2016/10/le-dictatueur-sassou-et-le-genocide-interieur-brut-au-congo-d-ikongono-au-pool-et-puis.html
Monsieur Pascal Malanda, cet article montre votre désarroi et lassitude devant la situation politique actuelle du Congo-Brazzaville. La lutte sera longue et il faut persévérer. Les arrangements entre petits copains de « sortie honorable » de Sassou qui est vomi par 92 % des Congolais sinon plus, ne font que renforcer la confusion, le flou artistique et l’absence de convictions de certains d’entre nous. C’est un remède aussi inutile qu’un pansement sur une jambe de bois. Le peuple congolais est en droit de demander réparation devant cette tragédie. Si nous nous trompons de problèmes, nous allons nous tromper de solutions.
Tenons-nous à notre objectif principal qui est le départ de Sassou du pouvoir sans condition et le retour de la démocratie au Congo comme en 1992, tout en tenant compte de nos erreurs. Restons cohérents dans notre pensée et nos actions. J’ose espérer que tout ceci ne soit que du domaine de la science fiction car un dictateur par essence ne renonce jamais à son pouvoir. Il faut l’y contraindre. Les exemples sont nombreux comme Mobutu, Idi Amine Dada, Pinochet, Hitler, etc.
Comme l’écrivait Albert Camus « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. »
La vidéo totale de la manifestation du 8 octobre 2016 à Paris » Je suis le Pool » image: https://www.youtube.com/watch?v=bYzA6RX2T_o
Chers honnêtes compatriotes.Le mal a trop duré.Il est temps d’y mettre fin à cette tragédie congolaise incarnée par la mafia sassou et consorts.Et l’issue de cette tragédie EST BIEN MILITAIRE.Ne discourons plus.Et mettons nous bien que le territoire français est aussi une partie de la résolution militaire que nous devrions apporté au Congo.Parlons désormais militaire c’est ce que veut sassou mais rassurons nous qu’il en sortira les pieds pliés devant.
Mon cher Pascal Malanda,
Une fameuse issue honorable telle que vous semblez la décrire est impossible avec ce sassou nguesso ou n’importe quel congolais qui tue, assassine, vol et viol ses compatriotes…
Allons terre-à-terre pour vous faire savoir que non seulement l’idée de laisser sassou vivre tranquillement de façon impunie ses vieux jours est impossible devant tant de massacres humains, économiques et financiers que le Congo n’ai jamais connu, elle est aussi saugrenue par le fait qu’a travers un acte d’immunité pareil (accordé a sassou), cette même immunité se devra d’être élargie et étendue a toute une région (même si la majorité des habitants de ladite région ne font pas partie prenante des méfaits de ce sassou), a tout un groupe mafieux ayant des ramification même a l’internationale, et a tout un clan…
Cela créera un précédant juridique jamais vu nulle part au monde si bien qu’a la suite de cela, il sera plus aisé a qui que ce soit, a n’importe quel congolais pourvu d’armes, des forces de destruction et d’assassinat des autres, de violer, de frauder, de tuer, de voler, bref d’enfreindre a la loi en toute impunité et par la suite de demander une immunité pour soi et tout son groupe afin que le calme revienne.
Pourquoi voulons-nous arriver a un scenario d’évolution de ce type mon cher Pascal Malanda? Pourquoi par peur de lutter et de mourir devons-nous donner des gages de sécurité infinie et de vie paisible aux assassins, voleurs, violeurs et autres malfrats? Ne devons-nous pas combattre le mal dès aujourd’hui en brandissant rien que de la justice équitable pour tous?
Pourquoi sassou nguesso doit-il bénéficier d’une justice plaisante? Est-ce parce qu’il est actuellement le seul a avoir le monopole des tueries et autres assassinats? Est-ce parce qu’il est actuellement le plus armé et le plus violent? Est-ce parce que nous sommes peureux?
La seule et unique issue encore meilleure et beaucoup honorable pour sassou, c’est la justice. Devant une telle issue, tous les congolais seront a jamais rassurés et sauront que plus grand que la loi, l’ordre et la justice ça n’existe pas. Point final.
KOO’ NGOH
Le papier de Malanda et celui du sieur Koo ngoh sont intéressants car ils posent une question fondamentale concernant le pouvoir de Sassou et la fin de ce pouvoir.
Ces deux papiers montrent la difficulté dans laquelle les intellectuels congolais se trouvent vis vis de Sassou, faut-il le condamner ? Si oui, comment gérer l’après Sassou. Si on ne doit pas le condamner, comment accompagner le système Sassou et la volonté, de ce qu’en disent certains, de mettre en place les modalités d’accession au pouvoir de Christel Nguesso Sassou.
Ces attitudes contradictoires apportent de l’eau à mon moulin, et l’analyse du réseau et des trajectoires que je défends sur les pages de Congolibery.
Je ne suis ni pour, ni contre Sassou. Je ne suis ni pour, ni contre l’opposition. ce qui m’intéresse, ce sont les acteurs du réseau et les trajectoires politiques congolais. Pourquoi depuis 1979 jusqu’à nos jours, avec l’intermède de 1992 à 1997, Sassou apparaît–t-il comme le plus pro-actif et le plus malin alors que certains disent de lui qu’il n’est pas instruit, ce n’est qu’un simple instituteur, pas très intelligent, qui a passé sa vie à faire des enfants.
Sassou serait pour ses contempteurs une véritable « femme », une moukento. C’est insultant à l’égard de Sassou et des femmes, et le Moukento vous a montré que c’est un Bakala, c’est à dire un homme.
Arrêtez de jouer au plus cons que vous n’êtes. Lissouba nous avez promis une petite suisse, rien de cela n’est arrivé, peut-être parce que qu’il n’est pas le scientifique qu’il dit être, après avoir, selon Tati-Loutard transformé différents certificats obtenus en Tunisie en diplômes en France. C’était possible à l’époque, plus maintenant.
Ce n’est pas essentiel et important, mais c’est à vérifier. Progressons.
Comment l’opposition peut-elle conduire une débat intelligent, prorgammatique et stratégique au congo. C’est un véritable problème pour les congolais car l’opposition aujourd’hui est introuvable car je l’avais écrit dans Jeune Afrique en novembre 2015. Les faits me donnent raison aujourd’hui. Sassou n’est pas éternel. Qu’en sera-t-il du Congo après son départ ?Guerre civile ? Vengeance ethnique ? Réglement de compte ? Les bonnes âmes vont dire, Pambou tu es pessimiste et tu es pro-sassouiste. Je vous connais, nous Congolais, nous sommes tribalistes, clanistes, ethnicistes. On a vu ces éléments en 1993 entre Bembes et Laris, des mariages mixtes qui ont volé en éclats et les Congolais qui se regardent en chiens de faïence. Il y a eu des enfants pilés dans les mortiers, honte à nous, voilà pourquoi nous sommes des incapables malgré nos discours sur la cohésion nationale. C’est vrai pour nos privilèges financiers et matériels, les congolais ,que nous sommes,sommes prêts à tuer père, mère et à piler nos enfants dans les mortiers. Il faut le dire et je le dis au delà des discours cachottiers et de mensonge. Voilà qui nous sommes les congolais et dans les yeux je vous le dis car nous sommes mauvais.
Une fois Sassou parti, sommes-nous sûrs que le Congo est capable de se mettre en ordre de marche, ne va-t-on pas perdre du temps pour les préséances (de meilleurs résistances face à Sassou) pour les revendications identitaires et pour les hégémonies ethnicistes. Le pouvoir nouveau obtenu corrompt, on l’a vu au temps au temps de Lissouba et on l’a vu avec des nuances au temps de Sassou après 1997.
Je mets les pieds dans le plat : la plupart d’entre sommes des hypocrites et notre discours ne correspond à nos actes sur le terrain. Nous sommes mauvais et méchants les uns envers les autres malgré nos dénégations. Il faut une thérapie psychiatrique à tous les congolais que nous sommes.
Mr Lucien Pambou:
Dans quel partie de tes trajectoires et noeuds d’analyses place tu Jean paul pigasse et jean yves olivier dans la résolution de cette situation.
L’après Sassou se prépare. Ce n’est pas un horizon indépassable.
Dans le réseau, politico francais et congolais cher ami. je suis lucide a la difference de certains d’entre nous émotifs et empathiques vis & vis des relations internes et géopolitiques.
je vous fait remarquer que PIGASSE et OLIVIER ne sont que des elements du trajectoire dans le réseau et pas trés importants du réseau
voila mes amis .Ces deux francais utilisent le réseau a leur avantage
CONGO ZOBA
CORDIALEMENT
IL FAUT LIRE DE LA TRAJECTOIRE ET ET NON DU TRAJECTOIRE
A tous et a toutes…
A tous et a toutes ceux ou celles qui respectent notre combat démocratique et nos morts,
S’il vous plait, pour de véritables opposants qui se respectent et qui souffrent devant la situation actuelle, veuillez ne pas répondre aux cynismes et moqueries de Lucien Pambou qui ne cesse depuis de sauter de sujet en sujet et s’accrocher aux thèmes et réactions des gens ici pour faire son lit et la propagande de son sassou…
S’il vous plait, il y a des morts et des morts au Congo suites aux bombardements des hélicoptères de sassou. Pour le respect de nos morts et de ceux qui sont depuis tombés au champ de bataille de la démocratie au Congo, veuillez ignorer tout simplement cet ignoble individu appelé Pambou Lucien…
Merci …
KOO’ NGOH
A vous Monsieur Pambou Lucien,
Je n’ai pas l’habitude de blaguer avec mes sentiments et convictions. Pour moi, tout nguessoiste de ta nature est un homme a passer par les armes et a détruire. Car la justice, la vraie, est équitable pour toutes et tous, sans distinction de tribu ou de région. Un point c’est tout…
Au nom de notre lutte contre la dictature de ton sassou, et au regard des morts qui se chiffrent par milliers et qui sont tous comptables sur le dos de ton sassou et son clan, je vous interdis strictement a partir d’aujourd’hui de me citer et de répondre de n’importe quelle façon que ce soit, sur la base de mes arguments et interventions. Moi aussi de mon coté, je jure que je ne te lirai plus ni te dirai quoi que ce soit. Au cas ou tu t’hasarderais a me citer et répondre ici sur la base de mes arguments, même si tu as la protection de ton sassou, je te jure que je réglerai ton compte brutalement, a l’image de ceux que vous avez liquidé et opprimé la-bas au pays.
Crois-moi, nous sommes tous (toi et moi) a l’extérieure de ce Congo et ton sassou ne te sera d’aucune couverture ou protection.
Jusqu’à quand nous autres opprimés devons rester patients, malléables et compréhensibles avec vous autres nos oppresseurs et assassins?
Non! Trop c’est trop…
KOO’ NGOH
Mr Pambou, finalement l’élément négligeable et pas important de la trajectoire et nœud du réseau sassou nguesso est bien toi même et non pigasse qui tient la ligne médiatique et aussi financière du satrape, Olivier jean yves quand à lui tient la ligne armée et les réseaux de fournitures d’armes.CONGO ZOBA tu disais plus haut mais c’est bien là ou tu te situe toi a vouloir t’évertué a nous faire avalé la pilule sassou qui ne nous passera jamais ici dans ce forum des démocrates et CONGO ZOBA à lui même sassou que tu énonce très bien comment il se fait arnaqué par les français pigasse jean paul et olivier jean yves. Finalement vois tu cher compatriote Pambou, ta théorie de trajectoire et nœuds de réseau sassou est bien plus simple que tu ne le présente et n’arrive pas à placé ces deux mercenaires dans le réseau que tu essayes de constituer.
Cher KOO’ NGOH je te suis avec grand intérêt mais dans le débat nous avons besoin de tous.Le système mafieux criminel sassou que nous combattons est aux abois et ils sont dans tous les fronts à nous riposter.Nous devrons continuer à avoir le sang froid de nos analyses et nos actions peu importe ce qu’ils fassent.S’ils sont devenus dans le délire c’est parce que notre victoire est certaine.
« Les Patries sont toujours défendues par les gueux et livrés par les riches » disait Charles Peguy.
Sauf qu’au Congo, les riches ne le sont que parce que se servent tous au trésor public donc dans le champ de tous les congolais et donc sur le dos des gueux que nous sommes.
Non, Sassou ne connaît pas les Congolais au plus profond de leur âme. Les seuls qu’il connaisse dans le plus profond de leur âme ne sont que ceux à qui il a réussi à inféoder à sa personne et quelques politiciens véreux qui savent sciemment dans quel marigot ils s’y plongent. Je n’ai même pas à les nommer, ils sont connus des congolais.
Quant aux jeunes, beaucoup ont compris le message que sassou leur envoie depuis qu’il est aux affaires. C’est en faisant la politique qu’on s’enrichit au Congo et les jeunes s’adonnent à cœur joie rien qu’à voir comment ils se ruent dans les brancards à la moindre occasion festive donnée par leur mentor. Pour cela, toutes les télévisions, en commençant par le nationale et en passant par celles du clan leur sont ouvertes pour chanter les louanges du maitre et débiter leur âneries contre l’opposition.
Ce vaillant et intrépide peuple n’existe plus que de nom. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponds du Congo et les camarades ont inoculé à cet vaillant peuple un venin qui s’appelle tribalisme, concussion, mauvaise gestion du bien public, pouvoir clanique et enfin détention éternelle du pouvoir par le armes et le déni de démocratie.
Aviez vous vu les dernières nominations au trésor public? Il n’y a que chez les Mbochis où l’on trouve les meilleurs agents dans la fonction public.
A Lucien Pambou de voir le role de pigasse jean paul dans le reseau sassou nguesso:
N° D’ORDRE 02 BOUENZA-NORD
Préparer une action médiatique avant, pendant et après les raids (Voir avec Jean-Paul PIGASSE)
ACTIONS :
Bombarder la zone de Mouyondzi ; – Bombarder la zone de Mabombo.
OBJECTIFS A ATTEINDRE :
-Dépeupler les plateaux Babémbés ;
-Donner la mort aux personnes se trouvant dans la zone de bombardement ;
-Maintenir les fugitifs dans les forêts par la terreur des bombardements et leur causer la mort à petit feu ; -Pousser à l’exil forcé vers le Gabon; -Terroriser les résistants de l’étranger.
Mêmes normes que le n°1.
DELAI OU PERIODE : mois de novembre – décembre.
MOYENS D’EXECUTION – MATERIEL :
2 Mig-21,
4 hélico,
22 blindés,
21 véhicules 4×4,
120 bombes,
109 missiles, 300 rockets,
23 lance-flammes.
1 million 7,62.
MOYENS D’EXECUTION – PERSONNEL :
524 hommes (446 expatriés, 78 nationaux).
MOYENS D’EXECUTION – FINANCES (CFA) :
carburant (150 millions), hébergement (168 millions),
Prestations (699 millions),
Imprévus (106 millions) : total = 1123 millions.
RESPONSABLE : Général de brigade Longonda Philippe.
OBSERVATIONS :
Bombarder le marché de Mouyondzi-centre, l’hôpital de Moukala, les champs et le village Louboto proche du barrage Moukoukoulou ;
Préparer une action médiatique avant, pendant et après les raids (Voir avec Jean-Paul PIGASSE) (1).
A tous ceux qui me reprochent ma naïveté concernant la sortie honorable de Sassou, je dirai ceci. Le plus grand adversaire à la sortie honorable de Sassou, c’est Sassou lui-même.
Début 2015, lors d’un échange avec Zacharie Bowao, il nous avait dit ceci : « Nous faisons tout pour convaincre le président de ne pas commettre le parjure de changer la constitution. En échange, tout sera fait pour lui garantir une sortie honorable. Si le président s’entête, il nous mettra dans une situation intellectuellement intenable. Comment nous qui avons été si intransigeants à l’égard de Lissouba pourrions demain regarder nos collègues comme Magloire Ndoba et les autres dans les yeux ? »
Sassou a finalement commis et le parjure du 25 octobre 2015 et le hold-up électoral du 20 mars 2016. Tous ce que ses conseillers de l’ombre lui ont promis s’avère un mensonge insupportable. Mais un mensonge qu’il a engendré lui-même puisqu’il ne voulait rien écouter d’autre. Il se retrouve à la tête d’un pays économiquement en faillite et politiquement ingérable. Il le sait mieux que quiconque, lui le flic qui a bâti son règne sur les services de renseignements. Ses services lui disent qui est qui parmi ses adversaires et ses courtisans. Il sait qui est félon et lâche, qui est franc et courageux ; qui emprisonner et qui corrompre ; à qui la carotte de la corruption et à qui le bâton de la répression. Heureusement qu’il y a encore des hommes dignes au Congo pour dire non à ce système odieux.
Si Sassou refuse la sortie honorable, c’est parce que n’ayant jamais respecté la parole donnée (combien de lois fondamentales et constitutions sur lesquelles il a prêté serment n’a-t-il pas foulées au pied ?) il pense que tout le monde est félon. Il est convaincu que personne ne pourra lui garantir l’immunité à lui qui n’a jamais respecté la loi suprême du pays. Et il a raison d’avoir peur, car nombreux sont ceux qui l’attendent au tournant. Et avouons-le, garantir une immunité à Sassou sera de plus en plus difficile, mais pas impossible.
A ce propos, le 29 juin au Parlement Européen, j’avais critiqué l’hypocrisie de la communauté internationale qui tolère les dictateurs tant qu’ils sont au pouvoir, mais les traîne dans la boue dès qu’ils perdent le pouvoir. Ce faisant, par cette approche schizophrène, elle encourage les dictateurs à s’enraciner au pouvoir par crainte de leur sombre avenir. Je ne serais pas étonné que la France qui a donné son blanc-seing à Sassou pour « consulter » son peuple et changer sa constitution déclare le même Sassou persona non grata sur son territoire une fois déchu du pouvoir. Ben Ali, le grand ami de la France que la très gaulliste ministre de l’intérieur Michèle Alliot-Marie voulait aller sauver grâce à des unités spéciales françaises n’a pas trouvé refuge en France, mais aux Emirats arabes. Le climat français est probablement nocif aux ex-dictateurs, trop encombrants pour la patrie des droits de l’homme qu’ils servent pourtant façon zélée.
Je comprends le scepticisme de tous ceux qui me renvoient à la cérémonie de lavement des mains après la Conférence Nationale Souveraine. Sassou fut pardonné après tout ce que la CNS avait révélé sur son compte. Revenu au pouvoir par la force en 1997, il a marché sur des milliers de morts pour monter sur le trône qu’il semble vouloir à tout prix laisser à son fils. Ce que nous Congolais oublions, c’est que Sassou est le produit le plus achevé d’un système mis en place par Ambroise Noumazalay dans les années 1960 et qui justifiait la prise du pouvoir par la force, seul moyen (selon Noumaz) de permettre une existence politique d’un Nord démographiquement désavantagé. Ce système s’est emballé sous Sassou qui l’a poussé à son paroxysme en mettant l’armée et l’administration au service d’un clan, d’une famille. Le système qui était conçu pour servir les intérêts du grand Nord est devenu au fur et à mesure, régional, puis ethnique, clanique et aujourd’hui tout simplement familial. Même dans la famille, on assiste à l’émergence de branches qui se font une guerre larvée. La question qui m’a souvent été posée est la suivante : Comment peux-tu prôner la sortie honorable de Sassou tout en étant conscient de tout le mal qu’il a fait à son pays et à son peuple? Pour répondre à cette épineuse question, commençons par le fait que c’est au peuple souverain et à lui seul d’apprécier l’œuvre et le mal de Sassou, de le condamner ou de l’en absoudre. A titre personnel, je m’oppose à une condamnation pour une raison que j’évoquerai plus bas : Sassou est serviteur d’un système et quand on a toléré un système par lâcheté collective, on est obligé d’accorder des circonstances atténuantes aux serviteurs. C’est un point de vue qui n’engage que moi. Et je comprends ceux qui s’y opposent à raison au nom du droit universel.
Nombreux sont ceux qui ne savent pas que Sassou avait failli mettre le Congo à feu et à sang en 1991. Je le dis en connaissance de cause, parce que fraîchement entré de formation, j’avais participé en coulisse à un petit groupe de travail qui avait fait une énorme pression pour le convaincre d’abandonner cette option tragique. Parallèlement à ce travail de lobbying politique, de jeunes officiers parmi lesquels le très controversé Ferdinand Mbaou, avaient fait un énorme travail de sécurisation de la Conférence Nationale en particulier et du pays en général. Le Congo en 1991 aurait pu emprunter la voie de la Somalie, pays aujourd’hui en lambeaux. Sassou s’était arrêté au bord du gouffre. D’aucuns pensent que si Sassou avait été assassiné en 1991, le Congo n’en serait pas là aujourd’hui. Libre à eux, l’assassinat n’entre pas dans mon logiciel politique. En 1997, Sassou fut même tenu en joue au palais présidentiel du Plateau à l’aide d’une lance-roquette par le jeune Aubevillois Ngouala qui voulait en finir avec ce « monstre ». Ngouala fut abattu froidement par les Cobras la même année pendant les événements douloureux que connut le pays.
L’entêtement de Sassou en 2016 peut de nouveau conduire le Congo au bord du gouffre et je sais de quoi je parle. Sassou est aujourd’hui un vieil homme fatigué et usé par le pouvoir, un homme qui sait que les Congolais sont un peuple violent capable du meilleur et du pire. Mon pari est que, comme en 1991, Sassou saura in-extremis écouter la voix de la raison. Ma conviction intime est que le peuple congolais, comme le peuple sud-africain au sortir de l’apartheid, saura pardonner à ses bourreaux et construire une nation arc-en-ciel où la diversité est une source d’enrichissement commun. Ma prière est que Sassou puisse comprendre l’impasse dans laquelle le système noumaz qu’il a servi avec zèle et abnégation l’a conduit ; lui seul peut mettre fin à ce système de façon pacifique.
Malheureusement, le temps joue contre lui car chaque jour qui passe nous rapproche d’un dénouement violent dont on aurait pu faire l’économie. Chaque jour qui passe transforme Sassou en cible légitime de tous ceux qui pensent que « Morte la bête, mort le venin »
Le problème de Sassou c’est que son anus est plus intelligent que son cerveau. Voilà pourquoi sa réflexion est réduite et limitée à son égo surdimensionné.
Exposé au Parlement Européen à Bruxelles le 29 juin 2016
(extrait)
1. Une dictature arrive par la force et ne peut partir que par la force.
Combien de fois n’avons-nous pas entendu cette affirmation. En 1991-1992, le Congo Brazzaville a connu une alternance démocratique et pacifique après des années de parti unique. C’est bien après que nous avons sombré dans la violence et la bêtise. Sommes-nous incapables de reproduire cet exploit ? Ceux qui pensent que la violence est le seul moyen d’y parvenir peuvent le faire, ce n’est pas moi qui les en empêcherai. Mais qu’ils rassemblent l’argent, achètent les armes et prennent la tête du convoi, direction Mpila. Qu’ils arrêtent de bomber le torse dans le dos des autres comme le dit si bien un dicton russe. Je veux bien être le dernier à croire en une alternance pacifique. Ceci dit, si le pouvoir s’entête, il devra tôt ou tard assumer la colère du peuple. Et monsieur Sassou sait mieux que quiconque de quoi est capable ce peuple. Chaque jour qui passe nous rapproche d’un dénouement violent. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Quand on constate qu’on se trouve dans une impasse, le bon sens recommande de repartir au carrefour. Pour se faire, si on est en voiture, la meilleure façon est d’enclencher la marche arrière jusqu’au point où tout s’est gâté. Dans le cas du Congo, il n’y aurait aucun mal ni honte à repartir à la constitution de 2002, de mettre une gouvernance électorale consensuelle sous la direction d’une commission électorale réellement indépendante, d’organiser des élections présidentielles, et législatives transparentes et crédibles et de permettre une sortie honorable du président. Un dialogue franc et sincère avec cela comme feuille de route peut encore nous sortir de l’horreur qui se profile.
2. La sortie honorable
On oublie souvent que la plupart des tyrans sont de grands peureux. Ce sont des gens qui commettent des crimes odieux pour parvenir au pouvoir, qui continuent d’en commettre pour s’y maintenir. S’ils règnent par la terreur, ils ne s’imaginent pas un seul instant sans pouvoir, car sans ce dernier, ils se sentent comme des limaces à la merci de la vindicte populaire. Leur peur est telle que dès la seconde où le pouvoir les quitte, ils deviennent de pitoyables fuyards. C’est ce sort qui hante tout dictateur pris à son propre piège de violence infinie. L’image de Khadafi attrapé dans un égout, de Ben Ali fuyant nuitamment, de Mobutu se réfugiant au Maroc, de Saddam Hussein caché dans un puits est le cauchemar de tout dictateur. Que de tyrans qui du jour au lendemain redeviennent les vrais poltrons qu’ils sont au fond d’eux. Les dictateurs doivent devenir une espèce en voie de disparition. Il faut les empêcher de reproduire leur modèle. Comment ?
3. Vérité et réconciliation.
Chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite. Si à la tête d’un pays il y a un dictateur sanguinaire, c’est que ce pays remplit les conditions qui en font un terreau de violence endémique. Pour en sortir, il faut commencer par se mirer. Le Congo Brazza a eu un président démocratiquement élu en 1992. Des facteurs extérieurs mais surtout intérieurs ont conduit au putsch de 1997. Aujourd’hui, un pouvoir commet dix fois plus que ce qu’on a reproché à Lissouba. Où sont ceux qui ont vilipendé Lissouba ? Le mal est peut-être à chercher au fond de nous-mêmes où se lovent impatience, méchanceté et violence…..
Pascal Malanda
Cher Pascal,
Très bien dit et ta pensée libre ne me laisse pas sans réactions cognitives…
Le besoin de nous compléter dans notre lutte inlassable ne nous laisse pas indifférents idéalement les uns des autres….
Tout est tellement vrai de ce tu avances et penses dans la mesure ou sassou était une entité seule capable d’agir seule sans béquilles et autres soutiens de renfort. Or, sassou n’est plus seul. Il ne décide plus pour lui seul, mais et a la fois pour le reste des siens qui beneficient de sa position de gangster et de personnalité intouchable…
Fort est de constater, car ce n’est un secret pour personne, que le sassou Maestro es Crimes, a fini par prendre une grande partie des siens dans son sein. Au début, c’était le parti, puis suivirent la région et la tribu; pour enfin atterrir sur le clan et la famille. Pas besoin de mourir seul. Son clan et sa famille doivent faire partie prenante du forfait.
Pour la gloire et la richesse, au fil des années, le clan et la famille sassou ont fini par prendre le dessus sur les visées stratégiques, nationalement économiques, financières, et culturelles. Tout a été rabaissé au seul niveau des besoins de défense personnelle, soumis a la protection unique de sassou et des intérêts du clan.
Ainsi donc, sassou n’est pas seul; ou plus précisément sassou n’est plus jamais seul dans son trou. Le cercle n’a jamais cessé de s’agrandir. Devant les besoins inéluctables des congolais a l’image de toute la société qui n’aspire qu’a l’évolution normale, juste, prospère et quelque peu équitable; la corruption a été érigée en model de gouvernance sociale économiques et surtout politique comme seul moyen de museler la grogne des pauvres…
Et dans ce sens, peut-on être capable de corrompre toute la population congolaise dans toute sa largeur et durant tout le temps? Non!…
L’exercice est très difficile et étant impropre de par sa nature. Il n’a aucune perspective et aucun soutien au delà des âges et des générations.
En un mot, je veux dire que vous mêmes, vous pouvez être corrompus et avoir élevé dans l’opulence vos progénitures, mais peu importe votre force militaire et corruptible, ces dernières finiront par se ranger du coté de la logique, de la sainte justice équitable pour tous, surtout s’elles résident dans les pays démocratiquement évolués (pays qu’on a cru être des cachettes et bunkers) .
Cher pascal,
Si sassou ne marche que dans le sens de sa brûlure propre prochaine, il faut aisément le laisser dans cette besogne. Il va s’écrouler avec sa famille et son clan et cela ne peut nous engager ou nous soumettre au sentiment du pardon vis a vis d’eux.
La justice équitable, c’est la seule dimension et la seule mesure d’égalité de tout congolais devant soi, devant la loi et devant le reste….
KOO’ NGOH
Cher Pascal Malanda,
Sache-le que sassou surfe clairement sur la faiblesse des âmes sensibles qui au vu et au su des atrocités qu’il a infligée au reste des congolais, sont les seuls a décider publiquement a ne plus revivre le vécu d’il n’y a pas longtemps.
Alors, sassou a donc le monopole de la violence sur tous les congolais… N’est ce pas? … Ainsi donc il doit bénéficier d’une largesse judiciaire infinie… Est-ce cela?
Non Pascal… Non… Pas question car tous nous sommes égaux devant la loi et la justice. Nous ne sommes pas dans la jungle. Nous sommes dans une société ou les entités qui y peuplent sont nanties de logique et pourvue d’équité judiciaire… Nous ne sommes pas du ceci ou du cela. Nous sommes égaux devant la loi et entre nous.
L’idée de vérité et réconciliation a toujours supposée que les bourreaux se reconnaissent en tant que tel, avant que ne démarre la réconciliation. Or avec sassou et ses compradores, on est loin, très loin même dirais-je d’une démarche pareille.
Pas question de sortie prétendue honorable ou je ne sais quoi d’autre… La seule sortie, c’est celle de la justice équitable pour tous.
KOO’ NGOH
Que sassou soit prisonnier des siens pour expliquer son manque de décision pour la rupture effective avec son système mafieux établi, cela ne nous concerne pas…
Les intérêts des clans familles et autres groupes mafieux ne sont pas compatibles avec ceux du reste des congolais épris de justice, liberté et d’évolution sociale..,
Pas question d’application d’une justice a deux vitesse… La justice est une et unique pour tous.
KOO’ NGOH
L’entêtement de Sassou en 2016 peut de nouveau conduire le Congo au bord du goufre »
Franchement Malanda, je te plains avec ce genre de propos. Avoue seulement que le fils refuse de tuer le père. D’où tes pirouettes stylistiques vu que tu n’as pas vraiment rompu le cordon avec Sassou.
Qu’est-ce que tu entends par goufre? Le génocide en cours au Pool et dans la Bouenza n’est-ce pas plus qu’un goufre?
Quelle est ton unité de mesure du goufre?
Écoutes Malanda, à force de jouer aux équilibristes, on finit par se perdre.
« Comment peux-tu prôner la sortie honorable de Sassou tout en étant conscient de tout le mal qu’il a fait à son pays et à son peuple? Pour répondre à cette épineuse question, commençons par le fait que c’est au peuple souverain et à lui seul d’apprécier l’œuvre et le mal de Sassou, de le condamner ou de l’en absoudre. »
Si tu le sais, alors pourquoi proposes-tu une sortir honorable à Sassou? Et qui parlera au nom des milliers des congolais morts?
« A titre personnel, je m’oppose à une condamnation pour une raison que j’évoquerai plus bas : Sassou est serviteur d’un système et quand on a toléré un système par lâcheté collective, on est obligé d’accorder des circonstances atténuantes aux serviteurs. »
Toi et Lucien pambou êtes des véritables comédiens, des vrais artistes.
Sassou, serviteur d’un système, mais de quel système? Qui l’a mis en place? Dans quel but? Qui en fait partie? Qui a toléré ce système? Sur quoi te fondes-tu pour trouver des circonstances atténuantes aux serviteurs de ce système? Sur quel plan te situes-tu? Juridique ? Politique? Éclaire-nous Malanda!
Malanda, Hitler était aussi un serviteur du nazisme; Himmeler l’était aussi; idem pour Goëbbels, Goëring, etc. Mussolini était aussi un serviteur du fascisme. Quel sort les a-t-on réservé? Ah, j’oubliais, le tribunal de Nuremberg leur avait trouvé des circonstances atténuantes puisqu’ils nétaient que des serviteurs des systèmes nazi et fasciste. Il en va de même de Moubarak et Ben Ali qui ont été des serviteurs des systèmes dictatoriaux que leurs concitoyens avaient accepté par lâcheté comme les congolais le font pour Sassou.
Toi et Lucien Pambou, c’est le même combat. Pour vous, Sassou est victime d’un système mis en place avec ses victimes qui ne respectent plus les conditions acceptées par tous lors de la mise en place de leur organisation. Ce qui arrive aux congolais, ce n’est pas la faute à Sassou, mais celui de ses sociétaires qui n’ont pas respecté les termes de leur contrat.
Mawa mingui, tchidi!
Mpouaaahhhh.
La vindicte populaire au Congo , je n y crois plus . Le Congo est divisé en plusieurs morceaux . Le tribalisme est tellement ancré dans ce pays . Les evenements de ces derniers mois en sont la preuve, En haut on danse et en bas on pleure. Ou a t on vu un dictateur quitter le pouvoir de son plein gré ?
Trouvons seulement une et une seule raison pour que les Francais n aiment plus Sassou et le Congo sera liberé . Tant qu ils ne lui reprocheront rien ,pourquoi voulez vous qu ils l ejectent de ce fauteuil ? Nous savons tous que ce sont eux qui l y ont mis et il n incombe donc qu a ces derniers de l y degager. Souvenons nous de ce qui s est passé au Burkina, lorsque ce chef militaire a voulu s emparer du pouvoir.Ce n etait pas le peuple qui s etait mis au travers de son chemin, mais c etait plutot la France.Meme si c etait le cas , le dernier mot allait revenir a la France. Des exemples, il y en a foison . Au fait , et si on commencait a cibler et s approcher de plus pres de leurs interets au Congo ?
Cela fait un an que je propose cette stratégie aux congolais. Les intérêts de Marianne au Congo.
De plus en plus nous arrivons à l’approche militaire de la résolution du gouffre congolais malicieusement orquestrée par la mafia française.Effectivement le territoire français tout comme leurs intérêts et serviteurs zélés locaux doivent dès lors être ciblé comme objectifs de lutte de libération.
Cher Bakala Telema
Une chose nous unit tous, c’est notre désir d’alternance, notre envie de voir Sassou quitter le pouvoir et laisser la place a un autre comme dans un pays civilisé.
Ce qui nous différencie, c’est comment y parvenir. Vous prônez la méthode forte avec à la clé un lynchage de Sassou. Je respecte votre choix. Respectez donc aussi le mien, bien que naïf qui a marché en 1991-1992. Battons-nous chacun de son côté, mais évitons les jugements hâtifs. Personne n’a le monopole ni de la violence ni de l’amour au Congo. Nous avons la chance ou la malchance d’être nés sur une même terre, apprenons à nous tolérer. C’est ce que Sassou n’a pas réussi à faire et vous lui emboîtez le pas avant même d’arriver au pouvoir.
Un petit conseil. Si vous voulez buttez Sassou, je ne vous l’empêche pas du tout. Une seule chose, commencez par rassembler les moyens financiers pour y parvenir. Ma crainte est qu’avant d’avoir rassemblé la somme nécessaire à la réalisation d’un coup d’Etat vous ne soyez trahi par vos partenair du putsch. N’oubliez pas que le Congolais est félon et radin. Demandez à 2000 Congolais de verser 1000 euros à chacun et vous aurez 2 millions (1,2 milliards de cfa) pour un bon coup d’Etat. Les candidats exécutants sont légion. Demandez à Mokoko, il vous filera une adresse. Je vous préviens cependant: Radins tels qu’ils sont, les 2.000 Congolais te verseront difficilement 10 euros par tête. Et avec 20.000 euros, tu n’iras pas bien loin. Sans oublier que sur les 2.000 pseudo candidats, 1.800 sont prêts à te liver à Sassou.
Quant à la France, arrête de te faire des illusions. Elle a clairement fait le choix de Sassou et ce en très haut lieu. J’ai mes preuves qui m’attristent sur la position de ce pays que j’aime bien. Mais bon, la realpolitik a ses règles qu’il faut apprendre malheureusement.
Unisson nos forces dans la diversité de nos approches, nous y parviendrons bien. j’en suis convaincu!
Malanda,
Ta réponse est une diversion. La question posée à toi porte sur le système dont Sassou serait la victime et non le chef d’orchestre. D’où cette obsession à lui trouver une Porte de sortie honorable. Nous te demandons de nous de justifier juridiquement, politiquement et historiquement votre choix.
Malanda, certes nul n’a le monopole de la connaissance, mais ill y a des moments où il faut savoir se taire face à la souffrance des centaines des milliers d’individus.
As-tu écouter Bowao parler de la démission de Kolela ? Eh bien, je te dis que Kolela avait commencé par ménager Sassou en reconnaissant à demi-mots sa victoire. Puis il a déposé sa démission à l’IDC, démission que Manangou Vivien a faussement démenti sur tous les toits. Enfin, c’est Kolela lui-même qui annonce sa démission et accusé Ntumi d’être responsable des tueries au Pool comme Sassou ne cesse de le dire.
Vois-tu la similitude de la démarche de Kolela et celle des théoriciens du système et des réseaux qui rendent Sassou victime de la trahison de ses sociétaires? Vous distillez votre fourberie à petite dose pour finir par avouer tout votre jeu à la fin comme Kolela l’a fait.
Malanda, tu veux organiser un voyage au Congo. C’est bien; mais sais-tu que les opposants à Sassou sont interdits de séjour au Congo et ceux qui sont sur place sont en prison?
Ah béno!!!! Soba! Tu veux aller au Congo pourquoi faire si tu sais déjà que la France a fait le choix de Sassou? N’es-tu pas dans la contradiction? Et l’autre qui veut te joindre à Bruxelles qui lance un message alambiqué aux fils du Pool, est-ce une message de capitulation adressé à Sassou après l’avoir copieusement insulté?
Pour finir, tu parles du controversé Ferdinand Mbaou. Excepté la chicane avec ses propres parents du Grand Niari, que reproches-tu à ce monsieur? Qui a-t-il tué? Ah j’oubliais, cela fait partie des messages subliminaux adressés aux maîtres.
Pour finir, d’où sors-tu l’idée de coup d’état contre Sassou? Pourquoi parles-tu de coup d’état? Ah Malanda, pour faire un coup d’état contre Sassou, il faut être Mbochi parce que les armes sont détenues par eux. Aussi, je dis que ta réponse est une diversion pour ne pas répondre aux questions simples qui te sont posées.
Bref, avec tes idées, celles de Lucien Pambou et Kolela, je ne fais plus aucune illusion sur la volonté de mes aînés et ceux de ma génération à bâtir un Congo nouveau. Et là je te rejoins quand tu dis que le congolais est l’incarnation de la trahison. Mais j’ajouterai que le congolais qui plié n’a pas d’idéal comme Kolela nous le montre.
Ne perdons pas d’horizons.Notre but est de butter sassou et son cartel mafieux.Il y a et aura beaucoup de déserteurs et infiltrés.Mais gardons le cap et diversement continuons la sacrée lutte de libération du Congo en particulier et de l’Afrique centrale en générale..Toutes contradictions que nous trouvons ici ne sont que l’essence même de cette vitalité inébranlable de notre combat de libération. Ensembles à jamais dans la lutte!!!!!
Monsieur Koo,
Vous voulez me faire la peau, c’est bien. La plainte va être faite auprès des autorités de ce pays, nous ne sommes pas dans une République bananière. Les responsables de ce site vont être convoqués. Pour moi le débat démocratique reste, vous m’interdisez de vous citer, c’est votre droit, je le respecte, comme j’espère que respectez mon droit d’alerter les autorités de ce pays. Je ne vous veux pas de mal, intellectuellement je sais qui je suis, je discuterai avec d’autres, mais les menaces ne me font pas peur. Je n’ai jamais insulté qui que ce soit sur ce site, j’ai simplement défendu des points de vue. Les autorités judiciaires de ce pays sont saisies. Je respecte votre droit de ne plus vous citer dans mes papiers.
Merci à toi cher Congolais de ne plus me répondre non plus. C’est désolant, mais c’est ainsi et je comprends pourquoi les Blancs nous domineront toujours car finalement nous ne sommes rien.
Mr Pambou Lucien,
La menace que je vois ici sur ce forum est celle que tu viens de proferer à Mr NKOO en le traînant devant les juridictions policières.Celà s’appelle la trahison et le traitrisme.Finalement le beau monde ici dans le forum a raison de se méfier de toi.Ta reaction consecutive à celle de ton compatriote NKOO est celle de ta demande de poursuites judiciaires contre ce dernier.Celà est très bas Mr Pambou.Il faut de la hauteur pour vouloir incarner un leadership d’opinions.
@ Simplement Honteux
Leadership tu parles!
@ Bakalaa Telema
Merci mon frere pour le point par point reditioniste
Réponse à Simplement honteux et à David,
Messieurs merci pour votre réponse. Sur ce site je n’ai menacé personne de mort, comme Monsieur Koo N’Goh l’a fait à mon égard » Au cas ou tu t’hasarderais a me citer et répondre ici sur la base de mes arguments, même si tu as la protection de ton sassou, je te jure que je réglerai ton compte brutalement, a l’image de ceux que vous avez liquidé et opprimé la-bas au pays. » (post du 09/10 à 21h10). Est-ce une parole d’un citoyen normal apte au débat contradictoire et critique ? Ma réponse et ma réaction sont à la hauteur de ses injures. Sur ce site, je n’insulte, ni ne menace de mort qui que ce soit. Je lui réponds de manière officielle que ses diatribes ne me font pas peur. Je suis dans un pays où j’ai des amis, des vrais amis français et corses auxquels j’ai exposé le problème.
Messieurs, je vais réfléchir à votre remarque et j’attends pour voir si j’intente ou non une action en justice. contre Monsieur Koo N’goh. J’en discute avec mes amis aussi corses, outrés de la menace faite par le sieur Koo N’Goh à mon égard.
Cordialement et merci encore pour votre conseil. Je n’ai pas la prétention sur ce site d’avoir un leadership et encore moins d’être le plus intelligent je n’ai pas besoin de me vanter, les uns et les autres savent ce que je suis car je suis transparent sur la toile à travers les blogs, même si mes amis corses me disent « il faut Pambou que tu gardes une part de mystère de toi ».
Cordialement
Pambou a écrit:
« Je suis dans un pays où j’ai des amis, des vrais amis français et corses auxquels j’ai exposé le problème. »
Dis-nous, est-ce que tes petits amis vont aussi te protéger si les photos de ton bureau parvenaient à Bami Tchikouéssi?
Je prends souvent le métro Ballard-Créteil.
mr de la maza
tu fais comme tu veux
je te dis simplement que je ne suis pas belliqueux.je n insulte personne sur ce site .mais si on me cherche on me trouve.je n ai pas peur et je dis ce que je pense et nous sommes dans un Etat de droit avec le fonctionnement des institutions dont la justice
j ai quelques fois honte d etre congolais car certains de mes amis ouest africains nous comparent a des zobas et a des idiots incapables d ‘analyse et de profondeur intellectuelle. les autres les europeens nous pensent barbares bons a etre matés. parSassou ou pas par Sassou.
j ai honte apres avoir été l ‘un des createurs du Cran( conseil représentif des associations noires) et en avoir assumé les fonctions de premier secretaire general de 2005 a2008
halliday a raison
Noir c ‘est noir il n ya plus d’espoir
Salut
Cet acharnement contre les populations du Pool ne fera que les radicaliser. Déjà, il est sûr et certain que la milice ninja est de retour.
Et le pouvoir, ne pourra jamais en venir à bout comme il le prétend, même avec l’utilisation des hélicoptères et autre engins de guerre qui n’affectent pas les miliciens mais plutôt la population.
S’il ont eu facilement, le général du peuple, il n’aura pas cette facilité dans le pool.
Il est déjà l’heure pour nous les intellectuels de présenter ces miliciens à la communauté internationale comme des combattants pour la liberté et les aider d’une façon ou d’une autre.
Si on le fait pas, Sassou le vrai responsable continuera au pouvoir, les prisonniers continueront en prison, les exilés en exil et le peuple dans la misère absolue.
Chers compatriotes,
revenons à l’essentiel: le débat intellectuel. Je viens de publier ce soir sur Blastingnews un papier http://fr.blastingnews.com/politique/2016/10/francois-hollande-un-president-ne-devrait-pas-dire-ca-001178949.html dans lequel Hollande, en stratège prépare sa candidature. Quel rapport entre ce papier et ce qu’il se passe en Afrique ? Le rapport est que les chefs d’Etat en Europe, Hollande en particulier, s’appuient sur un réseau de journalistes pour développer leurs pensées profondes. En Afrique, c’est la même chose, sauf que le réseau est essentiellement la Françafrique, les lobbies politiques, militaires et industriels et dans cette course pour remplir les trajectoires et les noeuds, la majorité au pouvoir en Afrique a souvent une longueur d’avance par rapport à l’opposition car il ne faut pas se tromper: majorité gouvernementale et opposition au Congo Brazzaville et en Afrique regardent tous vers le réseau français et utilisent à leur avantage les noeuds et les trajectoires. Le cas le plus éclairant est celui de Ping au Gabon. J’ai écrit un papier dans Jeune Afrique (http://www.jeuneafrique.com/362525/politique/gabon-lelection-contestee-de-bongo-expliquee-prisme-de-democratie-a-lafricaine/).
Au total la transformation ou le changement politique nécessitent une autopsie très précise des acteurs du réseau, de leurs objectifs cachés ou explicites et de la stratégie des membres du réseau. Dans la zone CFA les problèmes sont imbriqués, le franc CFA est un des liens de cette imbrication. L’aide publique au développement, notre absence de savoir-faire scientifique, technologique pour la construction de nos Etats, malgré des discours flamboyants sur nos capacités inertes, sont des obstacles qu’il faut surmonter et dont il faut parler. L’Occident n’aime pas les Africains instruits. L’Occident considère l’Afrique noire comme des personnes qui adorent la fête, la consommation, qui parlent beaucoup, qui préfèrent l’administration à l’entreprise et qui sont incapables d’extraire leurs produits naturels. Les Congolais que nous sommes privilégions les joutes politiques qui finalement nous permettent d’accéder au Trésor Public, d’être premier dans la négociation vis à vis de l’Occident alors que nous sommes incapables, comme les Danois l’ont fait en Mer du Nord entre l’Allemagne et le Danemark, de construire un pont par des ingénieurs africains entre Kinshasa et Brazzaville. regardez le barrage d’Inga qui se meurt, où sont les ingénieurs congolais et africains capables de le faire fonctionner.
Qui sommes-nous ? Je partage ma peine de beau parleur mais je me demande si les scientifiques et techniciens africains sont capables de prouesses. On va me répondre: Pambou, tu es fou, il y a un système politique au Congo Brazzaville contraignant qui ne permet pas de faire les choses. Est-ce vrai réellement ?
Merci pour les réponses, non pas sur la dernière question, mais sur l’ensemble de mon post.