Sassou-NGuesso prisonnier de son inhumanité fait pitié (réaction de Mingwa BIANGO sur la Radio internationale de l’Afrique du Sud)

Mingwa BIANGO réagit à la candidature de Sassou-NGuesso à la présidentielle de mars 2021 sur les antennes de la Radio Internationale de l’Afrique du Sud (SABC – le 26 janvier 2021).

(Écouter l’interview en appuyant sur le bouton)

La déclaration de candidature de Sassou-NGuesso le 23 janvier 2021 à Kibangou est un non-évènement. Que de la pitié pour Sassou-NGuesso acteur de cette tragi-comédie !

En revanche, le dictateur congolais a saisi cette occasion pour menacer les populations civiles d’une guerre à venir que seul lui pouvait empêcher. En un mot, si je ne gagne pas, vous aurez la guerre comme les populations du Pool. Tenez, ce discours qui ne surprend personne est à l’image des propos que l’autocrate congolais tenait le 27 juin 2021 à Kinkala dans la région du Pool.

Mingwa BIANGO affirme que SASSOU-NGuesso est prisonnier de sa propre politique inhumaine, car, cette nouvelle candidature n’a pour seul objectif que de lui conférer l’immunité de chef de l’Etat, qui le met à l’abri de poursuites judiciaires internationales.

L’unique solution pour sauver le Congo-Brazzaville est une Transition démocratique et pacifique dans le cadre du Fédéralisme – Bantu.


PROJET DE LA TRANSITION DÉMOCRATIQUE ET PACIFIQUE AU CONGO -BRAZZAVILLE

LA REDACTION

Diffusé le 29 janvier 2021, par www.congo-liberty.org

Ce contenu a été publié dans Les articles, publication de mingua mia Biango. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

12 réponses à Sassou-NGuesso prisonnier de son inhumanité fait pitié (réaction de Mingwa BIANGO sur la Radio internationale de l’Afrique du Sud)

  1. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    BRAVO A 100%, MINGWA

  2. Val de Nantes . Oui @frangin mwinga ,c'est pathétique . dit :

    Et je vais ajouter pour mieux mettre en évidence le caractère criminel de cette candidature ,SASSOU se bat contre SASSOU …
    Le peuple congolais assiste à un suicide d’un tyran qui a cru dompter et le temps qui lui rappelle l’usure du pouvoir ,de son épiderme , et la richesse du CONGO ,bien que pillée , demeure presque intacte dans son sol ,sous sol et son capital humain plus que disruptif …
    Voilà un coup d’épée dans l’eau auquel le Congo reste indifférent .
    Oui , le CONGO attend silencieusement la mort de la peur du CONGO de SASSOU , autrement dit , sa renaissance .
    Sassou ,tel un boa qui aura avalé toute sa proie ,ne sait plus bouger ,sinon resté sur place , avec le risque réel de se faire capturer en cas de mobilité ,c’est à dire son départ.
    Le décapage de la peau ne va jamais lui restituer l’âge des années NGOUABI …et ses cheveux n’en peuvent plus de subir les agressions chimiques extérieures ..
    Voilà quelqu’un qui fait la dure expérience de gérer le stress permanent en se couvrant des présidences devenues insipides et ridiculement répétitives …
    D’ailleurs ,tellement insignifiantes que les présidences de SASSOU sont devenues invisibles ,inintéressantes sauf pour les arrivistes du moindre effort ,suceurs éternels du lait du trésor public congolais …
    SASSOU n’en peut plus du pouvoir ,fatigué , mais traumatisé par le sort que lui réserve ce CONGO humilié par tant de sassoufolies .
    Le CONGO lui a déjà fixé son rencart mortel .

  3. Benjamin Toungamani dit :

    C’est vrai Mingwa seule une transition avec une mise à plat du système peut sauver ce qui peut l’être encore. À moins ce que l’on ne change pas une équipe qui perd. Le problème congolais n’est pas celui de l’homme providentiel mais celui du système adapté
    Qui attendait Milongo ? Qu’à fait Sassou pendant 40 ans en dehors de voler et. Tuer et vous voulez qu’il redevienne président. De qui se moque t on avons nous vraiment besoin d’un président. Tous ceux qui se présenteront contre lui seront considérés comme des ennemis du peuple congolais

  4. Le panafricaniste dit :

    Je partage entièrement votre conviction très cher @Mingwa, le volet africain de cette lutte sur la terre sacrée de Nelson Mandela où vous avez laisser entendre la voix et la volonté des opprimés, c’est ce qui nous manquait aussi. Effectivement devant une opposition muselée en prison, c’est normal que Sassou se fasse appeler empereur au vu du monde entier; simplement un lâche dans la brutalité instinctive que certains aveugles qualifient de stratège…D’autres aveugles dans l’opposition de façade au pays, ces faire-valoir, ces accompagnateurs, ces griots ridicules, ces ‘atalaku’, ces profité-situationnistes… à l’exemple de Tsaty Mabiala et même Bowawo qui ont été des ministres de la défense et ne comprenant rien ça m’intrigue. Quant à Ntumi, les fils et filles Kolelas ainsi que d’autres défroqués de partout qui se font volontairement complices de Sassou et famille, ils vont assumer leurs malédictions. Le peuple congolais veut vraiment le changement, de partout l’on sent la volonté de s’en sortir de l’emprisonnement du replis identitaire auquel la machine PCT et acolytes veulent nous embarquer; je pense que c’est venu le moment de faire la promotion du fédéralisme et peut-être celui teinté de la bantucratie afin de préparer les congolais à ces nouveaux concepts pour eux dans le but d’en faciliter l’acceptabilité.

  5. David Londi dit :

    No comment, juste pour dire: Bravo, cadet !

  6. Val de Nantes . Un président ne crée pas de richesses ,il les pille . dit :

    @oooh mon frangin Tounga .
    Grosse validation .
    A- t -on vraiment besoin d’un président ?
    C’est une manière de signifier à SASSOU et à ces accrocs de la présidenfolie ,que le CONGO peut vivre sans « président de la république  » …
    C’est du système politique bien pensé que sortira le bonheur du peuple congolais et non d’un Zeus congolais dont on imagine facilement l’appétence au vol des finances publiques …
    Le temps des présidents de la république  » au CONGO est suranné car le temps du culte de la personnalité est révolu . Seule compte l’idée idoine de faire du CONGO un pays moderne à l’instar d’ISRAEL qui aura mis toute son énergie à rassembler toutes les intelligences de ces enfants éparpillés de par le monde et ceux restés au pays pour créer une nation moderne et respectable .
    Qui connait le nom du président ce pays artificiel,,,?
    Oui , Le CONGO doit faire le deuil de cette maldonne institutionnelle pour explorer d’autres alternatives politiques suscitant l’enthousiasme de tout un peuple ….

  7. Samba dia Moupata dit :

    Merci cher frère Mingwa , car il faut sans cesse dénoncer la folie de Sassou Dénis qui s’obstine à plonger le pays dans la cessation d’activité et continuer à le démolir sur tous les plans . Aussi s’en prendre aux accompagnateurs dont le principal complice parfait kolélas un garçon fondamentalement idiot pure que son père .

  8. Val de Nantes . dit :

    Sassou fait office de gestionnaire DES FORTUNES volées aux congolais .Il s’y accroche éperdument .Le CONGO restera éternel et les années qui passent lui montrent la porte de sortie dont il n’ose même pas imaginer la direction .
    Quoi qu’il ait bricolé ,et bien qu’il doive utiliser tous les stratagèmes possibles ,le temps du verdict approche avec son lot des ressentiments ,des récriminations ,de ressouvenirs de ce passé politique empreint des cadavres logés dans les armoires de la république .
    Le « mobilisme « de HÉRACLITE s’impose à lui et il n’y peut rien faire .
    Notre passé politique n’éclaire pas la raison politique de demain ,mais il fixe les limites de la subordination d’un peuple à la vénération d’un congolais au sommet du pays .
    Rendre le pouvoir immanent ,c’est le soumettre à l’examen de l’intelligence collective ,comme facteur d’émancipation économique et sociale .
    Que désormais ,les citoyens congolais exercent ce qu’ils ont de précieux dans l’optique de la » vie bonne » , autrement dit « le libre arbitre » ou la liberté de choisir …
    Que chaque congolais puisse s’adjoindre au sein de cette nouvelle dynamique politique par le déploiement de son « conatus spinoziste « …
    Il n’y a rien de plus ignorant que de mettre tous les pouvoirs d’un pays dans les mains criminelles d’un potentiel dictateur congolais …
    Les délices du pouvoir rendent le politique congolais inhumain et nous devons le prévenir en rasant la fonction présidentielle au CONGO pour un poste de premier MINISTRE , simple délégué du CONGO , avec des pouvoirs bien ratatinés . c’est ce qu’on appelle la « prévention des risques politiques « ..
    Le but : sanctuariser le pays contre tous risques dictatoriaux …
    SASSOUFIT ,les bêtises …….

  9. Pascal Malanda dit :

    Cher frangin Mingua

    Toutes mes félicitations pour ce magnifique travail. De là où il se trouve, tonton Ambroise doit être très fier de ce fils qui continue avec tant de ferveur son noble combat pour la justice.

    Comme évoqué dernièrement au téléphone, j’adhère à l’essentiel de ton message. Encore une fois, je souligne l’importance de tenir compte des risques pris par ceux qui luttent sur place au pays. Ils ont besoin de nos encouragements, car ils se sentent parfois très seuls face au pouvoir.
    J’ai côtoyé certains d’entre eux et je sais qu’ils prennent des risques incroyables. Nombreux d’entre nous qui critiquons le pouvoir à distance dans les réseaux sociaux, sous-estimons l’engagement de nos concitoyens sur place. Quand on est au Congo, pour une petite phrase on peut se retrouver mort dans comme Kala-Kala, Paul-Marie Mpouelé et bien d’autres qui ont payé de leurs vies. J’ai vu comment Tsaty Mabiala était intimidé à Moukondo en août 2015 pour avoir organisé un meeting incisif à Dolisie au début du même mois. Il faut avoir des nerfs solides pour être opposant à Brazza.
    Il nous faut respecter tous ceux qui font de leur mieux pour faire avancer à petits pas la cause de la démocratie. Chacun d’eux agit avec la dose de courage qu’il possède. Tout le monde n’est pas Lissouba ou Kolélas-père. Ces deux leaders n’avaient peur ni de la prison, ni de la mort. J’ai souvent cité la conversation entre mon père et Lissouba, l’adolescent que j’étais alors fut un témoin oculaire. A mon père qui lui demandait pourquoi il ne s’exilait pas, il répondit: Je ne peux pas abandonner mon peuple, je n’ai peur ni de la prison ni de la mort. Ce sont des phrases qui vous restent ancrées dans le cerveau pour le reste de votre vie. Idem pour Mokoko et Okombi, ils avaient l’occasion de quitter le pays, ils ont préféré la prison. Concernant Okombi, je peux même livrer ici une preuve intime de courage.

    Okombi m’avait invité à dîner dans un resto parisien à la veille de son retour au pays après un exil volontaire de 2 ans 2013-2014. Au cours du dîner, à une de ses filles qui s’opposait à ce retour dangereux, il répondit en riant: ‘’Je vais à la rencontre de mon destin; si c’est la prison qui m’attend, j’espère que tu viendras me rendre visite pour m’apporter un peu de pain’’. A son arrivée à Brazza, un comité d’accueil musclé l’attendait, il ne sortit de l’aéroport qu’après plus de 2 heures d’intenses négociations en très haut lieu. La prison lui fut épargnée, mais ce n’était qu’un report. Il purge courageusement aujourd’hui une peine de 20 ans. Quant à l’arrestation de Mokoko, j’en suivis les détails par l’intermédiaire d’un ami introduit dans la confidence du général. Ce dernier fit preuve d’un grand et admirable courage face à l’adversité.

    Aujourd’hui encore, il y a de braves concitoyens qui font face, mains nues, à un régime violent qui n’hésite pas à éliminer physiquement le porteur d’une idée qui dérange. Clément Mierassa et Paulin Makaya et bien d’autres se battent comme ils peuvent. Avons-nous le droit de dire qu’il n’y a pas d’opposants sérieux au pays? Tsaty Mabiala vient de déclarer que l’Upads ne prendra pas part aux présidentielles de mars 2021. Observons ce qui va se passer avant cette date. Reviendra-t-il sur sa décision sous la pression du pouvoir ou ira-t-il jusqu’au bout de la logique de son parti ? Finira-t-il en prison ou prendra-t-il le chemin de l’exil?

    A mon frangin de Potal, Val de Nantes, le collège présidentiel que je propose n’est pas un fétiche; je n’en fais pas une fixation. Je regrette le fait que tu le juges budgétivore sans en connaître les contours. Pour ta gouverne, un collège électoral bien géré est 100 fois moins budgétivore qu’un régime fédéral. J’ai la chance d’avoir vécu dans 3 fédérations fonctionnantes, la Russie, l’Allemagne et la Belgique. La multiplication des échelons de prise de décisions est un des points faibles de ce système. Nous qui peinons à gérer un simple système unitaire, sommes-nous capables de faire face aux énormes contraintes du système fédéral Le collège électoral a tous les bénéfices d’une union tout en garantissant une sage et efficace dose de décentralisation. C’est une proposition, pas une contrainte, au peuple souverain de faire son choix.

    A tous ceux qui croient m’injurier en me traitant de serviteur zélé et protecteur patenté de Sassou, j’ai longtemps pardonné leur insouciante ignorance. Je porte sans amertume au fond de moi, dans la plus grande intimité et la pudeur absolue, le prix et le poids de mes choix politiques et spirituels. C’est aussi ça, le prix du CONGO ETERNEL

  10. INTÉRÊT GÉNÉRAL dit :

    Le CONGO n’a pas besoin d’élections. Il a besoin de RÉVOLUTION

  11. Baliele M. Bakima dit :

    Candidat à sa propre succession? Pas vraiment étonnant tant l’homme donne le sentiment qu’il ne saurait rien faire en dehors du palais présidentiel. À son âge, un homme encore en possession de son humanité se reposerait dans la tranquillité de son village. Se rend-il compte que ses discours , en réalité du verbiage, se ressemblent année après année et n’ont jamais apporté des changements concrets dans le quotidien des populations?
    Son hôpital des spécialistes d’Oyo ne soigne personne. Même les godillots du régime vont plutôt se faire soigner à l’étranger… Allez-y comprendre!

    Comment des hommes et des femmes qui disposent encore au moins de deux neurones croient que monsieur Dénis Sassou peut organiser une élection libre et transparente? Tout Congolais sait que le fichier électoral n’a plus été actualisé depuis des lustres. Le recensement de la population n’a plus été tenue depuis plus d’une décennie. Enfin, le président de la Cour constitutionnelle est un parent du chef de l’état et membre du comité central du parti au pouvoir, le PCT dont le chef n’est autre que monsieur Sassou lui-même. Pourtant sa propre nouvelle constitution interdit au Président de la république d’être chef d’une organisation partisane.

    Dans un tel décore il serait comique de parler d’une élection présidentielle à la quelle le despote éclairé au néon convierait les Congolais. Il les entraîne à participer sa victoire annoncée. On croyait que monsieur, Général d’armées de son état était assez courageux, pour épargner à ses compatriotes des tracasseries inutiles de prendre part une élection présidentielle dont on connaît déjà le vainqueur. Mais non, il tient à tout prix à sa mascarade d’élection qu’il dépense des sommes d’argent public qu’on aimerait voir utiliser à l’amélioration de la qualité des soins dans les hôpitaux mouroir du pays, dépourvus d’équipements modernes.

    La démocratie ne s’arrête pas simplement à l’organisation d’élections, encore faut-il qu’elles soient libres, transparentes et donc crédibles?

    Qui juge de l’authenticité du processus électoral? Les parents et les amis du président-candidat? Je fais allusion au juge Bouka de la Cour constitutionnelle et au sinistre, oops pardon, au ministre de l’intérieur, monsieur Mboulou. Et le droit à l’expression libre des citoyens, parmi lesquels les leaders des partis politiques et de la société civile, existe-il au Congo? NON.

    Cette présidentielle est un non événement pour 92% des populations. Il n’y a que des cabotins de la scène politique congolaise qui prendront part à cette farce de l’empereur. Une de plus.

  12. Val de Nantes . dit :

    Oui ,mon franfin @MALANDA .
    Les multiples échelons de prise de décision font partie ,bien sûr ,des exigences de la bonne marche de ce type d’organisation politique , mais l’habitude est un processus d’acquisitions de connaissances et de réflexe ,d’où notre confiance dans le corpus congolais qui mettra toute son intelligence dans la domestication de ces nouvelles règles
    « il n’y a de richesses que d’hommes « . dixit un penseur contemporain .
    De l’animisme au christianisme importé ,le nègre a fait du chemin et a bu l’hostie de l’eucharistie sans remords ..
    Vous commettez l’erreur ,mon cher frangin @ d’infantiliser nos compatriotes .La révolution numérique est un facteur d’émancipation culturelle et nombreux de nos compatriotes sont plus à même de comprendre les enjeux mondiaux ,politiques ,sociaux qui impactent leur vie quotidienne .
    Le congolais d’hier n’est plus celui d’aujourd’hui, qui est plus connecté et informé donc formé .Le terrain semble propice , pour nos compatriotes ,à la compréhension des bénéfices qu’ils peuvent tirer d’un système politique fédéral .

Laisser un commentaire