Sassou-Nguesso le cancer congolais.

sassouL’année 2013 commence sous de bonnes auspices pour le peuple congolais.

Né en 1943, Sassou-Nguesso vient d’avoir 70 ans. Concrètement, il ne pourra pas se présenter aux prochaines élections présidentielles, conformément à sa propre constitution.

Cet homme, qui fait régner la peur et la terreur au Congo, brise chaque jour le rêve d’un Congo meilleur chanté par Pamelo Mounka.

Cette peur a eu pour grave conséquence la régression du Congo, et le retour au pouvoir(pendant qu’il dormait) de Sassou-Nguesso à la faveur d’un coup d’Etat sanglant.

Seul son départ favorisera la reconstruction, le développement, et le progrès du Congo. C’est la raison pour la quelle, une prise de conscience collective s’impose pour se débarrasser de ce cancer.

Le Congo meurt à dose homéopathique soigneusement administrée par Sassou-Nguesso.

Il a sacrifié l’école publique par haine de n’avoir pas fait d’études. Il n’a pas de politique d’habitat pour le Congo, ayant acquis de précieux biens immobiliers au Vésinet, sur l’avenue Foch, et à Merbella en Espagne. Il a saccagé l’hôpital public parce qu’il se fait soigner en Espagne. Il étouffe l’éclosion des petites et moyennes entreprises parce qu’il se fait livrer ses costumes croisés démodés par Francesco Smalto et les grands couturiers français. 

Enfin, il a fait du Congo le pays le plus pauvre et le plus endetté au monde, pour avoir « planqué » les avoirs du pays à son nom propre ou par le biais des sociétés-écrans dans des paradis fiscaux. Le trésor public congolais a été discrètement transféré à Oyo, son village natal.

De plus, le Congo ne fonctionne qu’au gré de ses caprices et de ses humeurs, si ce n’est au gré des humeurs de ses enfants, de son clan, voire de sa tribu. 

Sassou-Nguesso ressemble au capitaine du Concordia, qui a pris le large en laissant couler le bateau.

S’il règne depuis 1979 par la terreur, l’intimidation, la peur, la dissimulation de ses crimes, Sassou-Nguesso n’est en vérité qu’un tigre de papier. Pour preuve, ses larmes, tel un marmot lors du décès de sa fille au Maroc, soutenu par deux femmes ébahies de voir le dictateur-tyran s’écrouler.

L’immense déception suscitée par Sassou-Nguesso, signifie la disparition du mythe de l’homme providentiel. Nous devons tous être responsables de notre destin. Le guide suprême est un imposteur, le Congo tyrannique, y en-a-marre. Vraiment marre, pour paraphraser Jean-Baptiste Placca, dans son éditorial sur l’explosion non élucidée de Mpila.

En incarnant sans complexe un dictateur omniscient, omnipotent et omniprésent, Sassou-Nguesso a réveillé l’instinct régicide du peuple congolais, qui ne le supporte plus et qui va le dégager manu militari.

Le Congo n’a pas besoin d’un dictateur-tyran, mais juste d’un président, qui donne le cap et qui soit le garant du fonctionnement équilibré des institutions. On est plus intelligent ensemble que tout seul.

Sassou-Nguesso règne depuis longtemps. Il est usé et s’accroche aux vieilles recettes du passé. En conséquence, il y a une aspiration légitime au changement.

Sassou-Nguesso n’a pas compris que le monde change. Le modèle sur lequel il s’entête à entraîner le Congo est complètement obsolète. Un nouveau monde s’ouvre, avec les opportunités mais aussi les angoisses qu’il implique. Malgré plusieurs avertissements, Sassou-Nguesso refuse d’anticiper tous ces bouleversements.

« Pour comprendre l’avenir, il faut connaître le passé ». Sassou-Nguesso a un rapport infantile au temps. Il ne vit que dans l’instant présent. Il ne doit pas s’étonner du désamour qui le frappe aujourd’hui.

La politique était à l’origine de la démocratie la plus noble des activités: à présent, elle est de plus en plus vidée de sa substance par Sassou-Nguesso.

A défaut de suivre l’exemple du président mauricien de ne pas se représenter aux prochaines élections présidentielles, les manœuvres ostensibles de Sassou-Nguesso de vouloir faire modifier sa constitution pour se maintenir coûte que coûte au pouvoir, n’auront qu’une thérapie de choc adaptée à ce cancer: la chimiothérapie intensive de la Haye.

Par Olivier Mouebara, le 26 janvier 2013

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

4 réponses à Sassou-Nguesso le cancer congolais.

  1. MOUAZIBI dit :

    Cette métaphore de « l’homme-cancer » est formidable et très parlante! Bravooooooo!

  2. J. NIGER dit :

    Des mots et images habiles sur un personnage inutile et encombrant.

    Jamais un homme d’Etat africain n’a été aussi médiocre. Un personnage dépourvu de la possibilité de se représenter le facteur unificateur qui aurait pu l’accorder à sa propre totalité.

    Sassou est une somme de représentations alarmantes : débris de pensées, fragments inorganiques, esprit de décomposition, distorsions morales, désordre psychologique, entrecroisements infantilismes, attitudes balourdes et aliénation politique qui régressent le Congo loin derrière.

    Ses maladresses primitives qui se marient aux virtualités politiques de notre époque, l’absence de représentations globales rationnelles qui soient utilisables , ou vraisemblales,créent une situation qui équivaut à une « tabula rasa ».
    Aucune psychothérapie ne saurait donc sauver le despote congolais. Le pays attend autre chose de mieux!!!

  3. dejesus dit :

    Mr.Olivier Mouebara,vous fetes honte.tout ce qui est ecrit n;est pas vrai.vs qui voulez beaucoup parler en mal de Sassou,c’est parce qu’il ne vos connait pas,s’il vous offrait un petit poste,votre gueule sera boucler.qu’est ce que toi tu peux faire du Congo si une fois devenu president?toi meme tu es assoiffé deja du pouvoir.Dieu seul sait pourquoi ce genre de pesronnes comme vous n’auront jamais de la grace á diriger une nation.

  4. The Patriot Act dit :

    C´est un article qui relate vraiment la personnalité du dictateur sanguinaire et assassin sassou! Ce dernier est le cancer du Congo. Le pire homme d´Etat que le congo ait jamais connu. En plus de 25 ans de pouvoir de ce tyran le Congo n´a connu que guerres civiles, corruption, gabegie, impunité, tribalisme, clientélisme, misère, tragégies(explosions du 4 mars 2012, crashes d´avions, déraillements de trains,…). Depuis que cet assassin est revenu au pouvoir par un sanglant coup d´état du 05 juin 1997, le Congo n´a jamais connu de véritable paix. Le Congo est devenu l´un des pays le plus endetté par tête d´habitant et le plus analphabétisé de toute la région subsaharéenne. Jadis nous fûmes, le pays où le taux d´alphabétisation avoisinait les 70%. Sassou est le mal du Congo. Sassou est le cancer du Congo. Le peuple congolais doit se lever et le dégager.

Laisser un commentaire