Communiqué de la PCCI suite à l’émission de France 3 sur les Biens Mal Acquis.

toungamani

 

 

Benjamin Toungamani     

P.C.C.I

               Plateforme Congolaise contre la Corruption et l’Impunité

Dénoncer la Corruption et l’Impunité au Congo et en Afrique ; Saisir les juridictions compétentes nationales et internationales; Solliciter une réparation des préjudices ; Contribuer à la bonne gouvernance au Congo

28, Avenue des Fleurs, 45130 Saint-Ay

Tél. : 06 64 88 01 59

Mail : [email protected]

http://pcci.wordpress.com/

 COMMUNIQUE N°13/01/001

La Plateforme Congolaise contre la Corruption et l’Impunité(PCCI) réagit suite à la présentation de l’affaire des Biens Mal Acquis faite par la Chaine France 3 à l’édition de son émission « Pièces à Conviction ».

Ce mercredi 16 janvier, la Chaine France 3 a diffusé dans son émission « Pièces à Conviction », un reportage sur l’affaire dite « Les Biens Mal Acquis » par des détournements de biens publics visant les familles Bongo du Gabon, Sassou Nguesso du Congo-Brazzavile) et Obiang Guema de la Guinée équatoriale.

Au cours de ce reportage, la journaliste Magali Serre a fait le choix de n’évoquer que les volets de l’enquête concernant Théodorino Obiang pour la partie équato- guinéenne et Ali Bongo pour la partie gabonaise.

Un silence absolu a été observé sur le volet de l’enquête concernant la partie congolaise, doublé de l’annonce du retrait des militants congolais de la plainte.

Cette présentation de la procédure a pu jeter le trouble dans l’esprit des militants africains qui luttent contre la corruption et l’impunité.

La PCCI qui est restée proche des acteurs du dossier peut affirmer que le volet concernant le Congo suit son cours contrairement à ce qu’aurait pu laisser entrevoir le reportage de France 3.

La PCCI affirme que l’année 2013 sera déterminante pour l’instruction contre le clan Sassou.

En effet :

Le personnel d’enquête de la Commission d’instruction a été renforcé par l’arrivée d’un deuxième policier ;

De nombreuses procédures pour corruption et blanchiment impliquant des traders genevois, la République du Congo et la SNPC de l’héritier Denis Christel sont instruites sous d’autres cieux.

Pour une meilleure compréhension de la procédure judiciaire, quelques rappels s’imposent

Ø En mars 2007, Sherpa, l’association Survie et la Fédération des Congolais de la Diaspora portent plainte pour « Recel de détournement de fonds publics et complicité » auprès du Tribunal de grande instance de Paris . La plainte est classée sans suite en novembre 2007.

Ø En juillet 2008, une autre plainte simple est déposée avec la participation de deux militants congolais ; elle est jugée irrecevable.

Ø Le 2 décembre 2008, Sherpa et un citoyen gabonais Grégory Gbwa Mintsa déposent une nouvelle plainte assortie d’une « constitution de partie civile ». Il n’y a pas de partie civile congolaise.

Ø En novembre 2010, La Cour de cassation a conclu à la recevabilité de la plainte, permettant ainsi la désignation d’un juge d’instruction et l’ouverture d’une information judiciaire après quatre années de procédure.

Ø Les congolais ne sont pas présents dans la plainte définitive de 2010. L’on ne peut pas en l’occurrence parler de retrait mais plutôt d’une non présence juridique.

Ø Aujourd’hui c’est Transparency International France (TI France) seule partie civile admise, qui représente les intérêts des congolais, gabonais et guinéens dans le cadre de son mandat de lutte contre la corruption. A cette étape, la procédure judiciaire poursuit son cours avec ou sans la présence directe de parties civiles africaines.

La PCCI exhorte les militants congolais à continuer à se mobiliser autour de cette affaire.

Elle les encourage vivement à continuer de collecter et faire parvenir auprès du juge

ou des organisations concernées toutes les informations susceptibles de faire avancer

l’instruction

 

Paris le 20 janvier 2013

Pour la PCCI

Le bureau

POUR REVOIR L’ÉMISSION PIÈCES A CONVICTION : Biens mal acquis profitent toujours, enquête sur un pillage d’Etats

VIDEO : Voyez comment les fils des Présidents Africains dépensent l’argent du peuple

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3 réponses à Communiqué de la PCCI suite à l’émission de France 3 sur les Biens Mal Acquis.

  1. J. NIGER dit :

    En effet,l’émission ne fut pas complète. Les Congolais attendaient que fût brossée la grosse magouille qui caractérise la kleptomanie du clan Sassou.

    La lutte continue pour en finir avec le despotisme de Mpila!

  2. Ravassaud Daniel dit :

    LA FAMILLE SASSOU
    Ninelle : l’argent lui brûle les doigts. Demandez à Ninelle et Juju combien de milliards elles ont récupéré chez OMAR quelques semaines après le décès de leur soeur Edith lorsqu’elles lui ont rendu visite avec leurs maris ???
    ls ne sont toujours pas décidés à répondre et solder mes dus …..que dois-je faire ???

    Bonjour,
    De 2003 à fin novembre 2009, nous travaillions (mon épouse et moi-même) pour le compte de Madame Edith Lucie Bongo Ondimba, à Brazzaville et à Oyo. Nous étions chargés de l’administration générale des domaines de cette grande Dame.
    A partir de 2006, lorsque Madame est tombée gravement malade, la situation n’était plus la même pour nous tous (nous moundélés, ainsi que les personnels congolais de Madame Bongo) à savoir que c’était la petite soeur Ninelle qui remplaçait Madame Bongo durant toute sa maladie.
    Brimades permanentes, esclavagisme moderne, retrait des avantages donnés par Madame Bongo, etc…etc….étaient notre quotidien.
    Certes, nous pouvions partir, mais nous espérions tous revoir rapidement Madame en excellente santé, et personnellement j’avais promis à feu Mme Bongo, de rester à son service.
    Prenez connaissance des PJ ci-après, vous connaîtrez le vrai visage de la petite soeur de Madame (l’épouse du maire de Brazzaville) et vous comprendrez nos situations.
    Maintenant Ninelle a encore des dûs envers moi, elle le sait parfaitement mais ne veut rien savoir. C’est pour cette raison que j’adresse ce mail à qui voudra le prendre en compte et le faire suivre à son Père, son Excellence.
    Bonne journée et bien cordialement.

    Ci-après vous trouverez : la copie du courrier adressé à NINELLE dès notre retour en France (pas de réponse favorable) ainsi que 2 copies de mails adressés à Hugues son mari suite à communication téléphonique avec lui en 2012

    LETTRE ADRESSEE A NINELLE EN 2010, QUELQUES MOIS APRES NOTRE RETOUR DEFINITIF EN FRANCE
    Madame Ngouelondele Arlette, Ninelle,
    Cela fait maintenant 10 mois que nous sommes rentrés du Congo où nous travaillions en qualité d’administrateur (c’était le titre donné par Madame vous pouvez vérifier notamment sur le contrat de location avec ENI Congo) des domaines de Madame la Présidente Edith Lucie Bongo Ondimba, votre sœur. 6 ans ½ ….

    Depuis que nous sommes rentrés, je vous réclame nos dus, à savoir :

    -7 mois payés directement par vous sans les primes de 500 000FCFA (primes ordonnées par Madame).

    -12 mois d’intéressement boulangerie de 800 000FCFA par mois non soldés (intéressement fixé par Madame).

    -la régularisation de nos salaires (dixit Madame) puisque nous avons pris en charge l’ensemble des domaines et remplacions en plus de notre travail origine 2 couples.

    -tous les frais engagés concernant mon déplacement en France en 2007 pour les problèmes liés à ma cheville dont je vous signale d’ailleurs que je risque d’être handicapé à vie et ceci suite à un accident de travail à OYO (vous vous souvenez….vous en êtes directement responsable).

    Par respect pour Madame, nous ne pouvions pas lui dire tout ceci, du temps de son vivant. Nous espérions simplement que vous auriez la décence de régulariser cette situation….. Visiblement vous n’avez pas l’intention de solder ces dus….Déjà avec Colette, la fleuriste de Madame, vous ne lui aviez soldé qu’une partie de son dû. On peut considérer que c’est une forme de malhonnêteté. Pour une fille de Président….arnaquer ses personnels…quelle honte ; il serait préférable que ceci ne se sache pas….mais….

    A cela devrait normalement s’ajouter :

    -les indemnités de départ.

    -une pension pour ma cheville.

    Je vous rappelle par ailleurs que Madame m’avait faite une promesse juste avant sa maladie = la légion d’honneur. Promesse qu’elle n’a pu tenir du fait de sa maladie. Mais promesse qu’il faudra impérativement honorer. C’est aussi très important.

    Dois-je vous rappeler combien nous vous avons fait économiser durant ces 6 ½ années :

    – durant 6 années, nous avons remplacé 1 couple pour OYO, et durant 2 années et 10 mois, un autre couple pour la résidence YACINE

    Soit : salaires, cotisations sociales, et voyages = 507 800 000 FCFA soit = 774 136 Euros

    Petits rappels :

    les chapiteaux de Madame…..Ca vous rapporte des centaines de millions ces chapiteaux…D’ailleurs vous l’avez dit un jour «si on me retire les chapiteaux, on m’enlèvera le pain de la bouche… ». Heureusement pour vous que papa Ravassaud avait fait le nécessaire. Ce sont là encore des millions économisés. Et pas même un merci.

    Vous rappelez-vous, en 2008, vous avez voulu me jeter en prison, et ce par devant tout le personnel….Ca…Je n’oublierai jamais. Vos colères …nous les avons toutes subies depuis 2007. Aussi ne pensez-vous pas que mes réclamations soient tout à fait justifiées ???

    Lorsque j’ai annoncé à son Excellence, le Président votre papa, à OYO, l’été 2009 que nous allions partir, j’ai pris pour excuse la maladie. Ce n’était pas tout à fait la vérité (car si Madame avait encore été dans notre monde, nous ne serions pas partis). Nous sommes partis car la vie était devenue impossible avec vous ; vos crises de méchanceté permanentes, la torture morale infligée à mon épouse etc…etc…nous ne pouvions plus supporter vos élans de méchanceté. Mais tout ça, je ne pouvais pas le dire à son Excellence, votre papa. J’attends, mais je commence à fatiguer et ma patience aussi. …Vous vous souvenez du départ de René Roux…à l’époque il n’y avait pas facebook ….maintenant le Monde peut tout savoir.

    SOUVENIRS PARTIELS EN VRAC

    Nous sommes arrivés au Congo en juillet 2003. Madame était là ; elle nous présenta.

    D’abord à Edgar : « C’est mon grand frère, et si vous avez besoin de quoi que ce soit, il est là pour vous aider ».

    Puis Madame nous a présenté à vous-même Madame NGOUELONDELE.

    -Votre première phrase pour nous a été « nous ne sommes plus au temps de la colonisation ; la colonisation c’est fini, l’esclavage c’est terminé» ; Vous ne manquez pas de culot ; L’esclavage continue et ce n’est pas nous les blancs qui le pratiquons mais vous-même personnellement, avec vos personnels, qu’ils soient noirs ou blancs. Nous avons tout de suite constaté votre racisme. D’ailleurs un jour vous avez dit fort méchamment à mon épouse « je suis fière d’être noire je n’aurais jamais aimée être blanche ».

    -A cette époque, vous n’aviez que quelques véhicules. Maintenant votre résidence dégueule de véhicules 4X4 derniers modèles…puis vos maisons fleurissent à foison…L’argent de Papa Bongo et Maman Edith coule à flot depuis que vous avez la gestion des domaines de Madame Bongo.

    -Les deux premiers mois furent très difficiles pour nous à Brazza. Nous ne savions si nous devions rester ou partir.

    Entretemps, un autre couple est arrivé, et parti à Oyo. Au bout d’un mois et demi, ce couple est parti définitivement. Une enveloppe a été remise à ce couple ; Madame était encore là à cette époque. (nous nous sommes partis après plus de 6 années de bons et loyaux services sans même un merci….mais Madame Bongo n’était plus là).

    -Nous avons donc dit à Madame que nous allions essayer d’administrer les 2 sites à savoir Brazza et Oyo, cela éviterait de recruter un autre couple. Madame nous a dit que si nous arrivions à administrer les deux sites, elle reverrait notre condition salariale ; nous serions augmentés….Nous n’avons jamais reçu cette augmentation. J’ajouterai même que durant les 7 premiers mois c’est vous qui avez payé nos salaires et au lieu de nous verser ce qui était convenu avec Madame, vous nous versiez 500 000FCFA (250 000fca X 2) en moins chaque mois; soit 3 500 000FCFA que vous nous avez resquillé. Et ce n’était qu’un début. Nous ne pouvions pas le dire à Madame ; c’était notre parole contre celle de sa petite sœur..

    -En octobre 2003, nous avons rejoint pour la première fois Oyo. A notre arrivée, Madame la Présidente Antoinette Sassou Nguesso était là à la Résidence pour nous accueillir, nous saluer et nous souhaiter la bienvenue; Grande Dame elle aussi.

    -Ensuite il y a eu les préparations du mariage de votre sœur Sandrine avec Fabio.

    Une petite anecdote : quelques jours avant ce mariage, vous nous aviez repris les clés des hangars de Madame car, d’après vous, nous allions avoir beaucoup de travail et nous ne pourrions pas être partout à la fois. Aussi, un après midi, en passant devant les hangars, nous constatons qu’il y avait beaucoup de 4X4 stationnés. Nous allons voir et constatons que des dames fouillaient dans les caisses et se servaient. Nous crions haut et fort que Madame Bongo arrivait. Aussitôt, toutes ces dames partent en courant en apportant ce qu’elles tenaient. Nous avons récupéré les clés des hangars. (Nous n’apprécions pas que l’on vol Madame, surtout les gens de son entourage, son entourage s’est bien servi….) Vous le savez parfaitement.

    -Cela c’est passé la veille du jour ou vous aviez accusé 2 jeunes d’avoir volé le téléphone de votre sœur Madame Johnson alors qu’elle l’avait …Vous demandiez pardon à genou à ces 2 jeunes…vous vous souvenez !

    -Puis les semaines passantes, vous avez été charmante avec nous ; Madame était en pleine santé et en pleine forme. Vous nous appeliez « les vieux » marque de politesse à l’encontre des personnes plus âgées. Nous par contre avons toujours tenu notre place. D’ailleurs un jour Madame Antoinette Sassou Nguesso nous a dit « vous au moins vous êtes effacé, on ne vous entend pas, vous faites votre travail correctement, c’est toujours impeccable dans les domaines de Madame Bongo, et on ne vous voit jamais dans les réceptions. C’est très bien » .Vous pouvez le lui demander.

    -Puis est venu le moment ou Madame nous a demandé de chercher un couple pour Yacine à Brazzaville. Nous lui avons présenté un ami Michel. Ce Monsieur a été mis à l’essai. Excellents résultats mais. Alors que nous étions en congés, il nous téléphone pour nous dire qu’il avait eut des problèmes, qu’il avait été traité de façon incorrecte par Virginie, (l’amie de Madame) alors que les enfants étaient venus et que son Excellence le Président Sassou était passé voir les enfants à la résidence Yacine. Michel nous a dit je cite « cette dame n’a pas été correcte avec moi. Je suis un ancien officier supérieur de l’armée française et jamais on ne m’a traité de cette façon aussi j’ai décidé de partir » Je lui ai dit « ne fais pas l’idiot, on est dans un domaine présidentiel ; tu verras, tu t’y habitueras. Surtout ne pars pas sinon tu casseras 30 ans d’amitié. » Il m’a répondu « j’ai aussi des problèmes de santé » Je lui ai dit « c’est faux Michel, moi j’ai des problèmes plus grave que toi ».

    La veille de notre retour de congés, Michel nous téléphone et nous dit «on se verra à Maya Maya, j’ai quelques chose d’important à vous dire ».

    Le lendemain nous nous voyons brièvement à l’aéroport ; Là Michel me dit « Tous les documents, la comptabilité sont dans une enveloppe scotchée que j’ai remise aux ménagères. Virginie ne veut pas que tu en prennes connaissance (et pour cause, nous savions beaucoup de choses sur ce qu’elle avait prise et continuait à prendre à Madame). J’ai soldé le compte et l’ai versé sur ton compte de gestion » Nous nous sommes embrassés et depuis nous ne nous sommes plus jamais contactés. Trente années d’amitiés perdues à causes d’une mégère.

    -A partir de ce moment là, nous avons aussi eu en charge la résidence Yacine, soit 3 domaines différents.

    Un dimanche vers 16 heures, le chauffeur d’un véhicule de marque Scania vient taper à la porte de la maison et nous dit « j’ai un camion rempli de chevrons qu’il faut décharger au hangar immédiatement ». Je lui réponds « pourquoi n’avoir pas téléphoné afin que je prévienne les personnels qu’ils se tiennent à notre disposition. Aujourd’hui c’est dimanche, et j’aurai des difficultés pour réunir tout le monde. Par ailleurs à l’heure qu’il est, il va bientôt faire nuit et au hangar il n’y a pas d’électricité. C’est risqué de décharger dans le noir à la lumière seulement des véhicules ». Ce Monsieur s’est énervé, moi aussi, il vous a téléphoné et aussitôt vous m’avez appelé et vous m’avez dit « Le chauffeur doit repartir aussitôt sur Brazza. S’il reste 2 jours, cela fera 2 fois plus cher et croyez-moi c’est déjà très cher ». Je vous ai répondu « bien Madame, je vais le faire décharger ».

    Vers les vingt heures trente, j’ai voulu voir ce qu’il restait à décharger ; En montant sur les chevrons qui gisaient au sol, j’ai dérapé et me suis fait une entorse. J’ai aussitôt téléphoné au docteur Mvyri. Il était en voyage. Je suis allé à l’hôpital le lendemain mais le docteur était toujours en déplacement. Il aurait fallu que je sois immédiatement plâtré et mis en immobilisation 30 jours. Là impossibilité d’être plâtré, et d’être immobilisé. J’ai donc bandé ma cheville jusqu’à ce qu’elle dégonfle. Comble de la bêtise, le chauffeur du camion n’est reparti que le lendemain. Nous aurions donc pu décharger comme je l’avais prévu le lundi matin de 7 à 10 heures et je ne serais pas handicapé.

    Quelques mois plus tard, nous sommes partis en congés. Je suis allé consulter mon médecin qui m’a dit, après avoir pris une radio, que j’avais fait une très grosse erreur, que je risquais d’avoir des complications sérieuses, voire de boiter toute ma vie, voire de finir mes jours dans un fauteuil roulant. Je lui ai répondu que je ne pouvais faire autrement car j’étais en brousse et nous avions beaucoup de travail.

    De retour de congés, quelques mois suivants, je commençais à souffrir, puis à boiter sérieusement. Je décidai de rentrer en France, à mes frais, pour consulter un spécialiste (comme c’était suite à un accident de travail, le voyage ainsi que mes frais auraient dû m’être remboursés par vous intégralement). Je vous sollicitai par la même occasion pour une rencontre avec Madame qui était très malade.

    -Juin 2007, je pars en France et je rencontre Madame Bongo, (grâce à vous, et vous en remercie). Lorsque je l’ai vu, les larmes me sont montées. Nous avons commencé à discuter et elle m’a dit que c’était surtout son œil qui l’a faisait souffrir le plus. Nous discutons d’Oyo et de Brazza. A un moment, elle me dit je cite « Je vous remercie Monsieur Ravassaud car vous au moins vous ne m’avez pas abandonnée, vous ne m’avez pas lâchée». Je ne comprenais pas…était-ce à cause du départ de Michel ou du départ forcé de Colette la fleuriste ?

    Je lui répondis « il n’est pas question Madame que mon épouse et moi-même nous vous abandonnions, nous vous lâchions. Nous travaillerons pour vous jusqu’à notre retraite. Puis ensuite, nous pourrions trouver une formule comme par exemple nous viendrions10 à 15 jours par mois à Brazza et a Oyo pour régler les problèmes faire les paies et tout ce qu’il y aura à faire. Je vous le promets ». Elle m’a répondue « je sais que je peux avoir confiance en vous deux et vous en remercie ». Et par 4 fois elle m’a dit merci. Ensuite elle m’a demandé ce que j’avais à mon pied. Je lui ai répondu que ce n’était pas grand-chose. Je ne voulais pas lui dire ce que j’avais et que c’était suite à un accident de travail et indirectement par votre faute.

    -Chaque fin d’année Madame Bongo envoyait des cadeaux et des friandises pour les enfants des personnels et les enfants de l’Ecole d’arts martiaux. Alors que Madame était déjà malade, nous avons réceptionné ces cadeaux que vous nous avez fait trier par catégories et tranches d’âges ; nous avons passé 2 jours à faire ce tri avec les personnels de Brazzaville, puis vous avez estimé qu’il était trop tard pour faire les distributions et vous avez récupéré tous les cadeaux et friandises. Pour vous…mais pour qui ??? Les personnels étaient écœurés.

    Vous avez fait de même d’ailleurs avec les cahiers et cartables que Madame avait fait expédier pour les personnels et les élèves de l’Ecole d’arts martiaux pour la rentrée des classes. Ce n’est pas bien vis-à-vis de votre sœur ; Lui faire ça pendant sa maladie…

    -Le 15 août 2007, j’ai défilé avec les élèves de l’Ecole de karaté de Madame à OWANDO (je rapelle que je suis le Fondateur de l’Ecole d’arts martiaux d’Oyo). Nous avons été accueillis très favorablement. Son Excellence le Président Bongo était ravi. Durant une dizaine de minutes il a tenu la main de mon épouse et lui a dit combien il était heureux que les élèves aient honorés Madame en défilant pour elle. Puis il lui a parlé longuement de Madame. Il a, semble t-il remit une enveloppe, par l’intermédiaire de Virginie mais les élèves de l’Ecole d’arts martiaux n’ont rien reçu.

    Des anecdotes, du même genre, il y en eut beaucoup depuis mi 2003..

    -Son Excellence le Président Bongo est revenu à Brazzaville ; il a couché dans la Résidence de Madame à Mpila. Au matin, alors que j’étais présent sur le site dès 7 heures, il y a eut une panne d’eau dans la résidence. Je n’ai pas été informé. Bizarrement mon épouse et moi-même ne l’avons su que vers midi, une fois son Excellence partie. Pourquoi ? Y avait –il quelque chose à cacher ? Son excellence a remis une enveloppe à Virginie afin qu’elle fasse faire un forage. Bizarrement aussi, cette même dame avait reçue le 15 août une enveloppe de 15 millions (peut être plus ?) pour l’achat d’un véhicule pour nous à OYO. Elle profita de notre congé pour acheter un véhicule qu’elle paya 13 millions en trois fois. Et chose étrange puisque la troisième mensualité était soldée le lendemain de la réception de l’argent qu’avait remis son Excellence pour le forage.

    Nous avons été accusés à tort et méchamment par vous, pour la panne d’eau, alors que nous n’étions pas informés. Que s’est-il passé ??? Nous ne le saurons jamais.

    -Depuis ce temps, nous vivons la galère et sommes constamment agressés par vous verbalement. C’est du harcèlement moral quasi permanent. D’abord mon épouse ; elle en a fait de la dépression et était sous anti dépresseurs puis moi. Vous avez fait la même chose avec la fleuriste Colette elle aussi était en pleine dépression lorsqu’elle est partie….

    -Un jour, vous arrivez à la résidence Mpila et vous nous dites sèchement « il faut que nous revoyons votre contrat de travail ». Nous vous répondons qu’avec Madame, nous n’avons passé qu’un contrat moral car elle avait des difficultés pour nous faire un vrai contrat. Nous sommes soi-disant, nous les blancs, trop payés ; aussitôt vous nous retirez le seul avantage que nous avions, à savoir les 2 voyages par an en classe affaires (ordonné par Madame). Ce même jour, alors que vous accusez mon épouse d’avoir dit « celle là ! Dixit votre amie VIRGINIE » en parlant de votre sœur Madame Johnson, je pris la défense de mon épouse, sachant qu’elle n’avait jamais parlé de cette manière. Vous estimez que je vous tiens tête et me dites « taisez-vous » par 3 fois. Ensuite, et devant tout le personnel présent vous me jetez comme un bandit en dehors de la Résidence avec mes affaires et vous me dites « je peux vous mettre en prison maintenant et comme il me plaira ». Là vous me jetez en dehors de la résidence.

    -Fin septembre 2008, son Excellence le Président Bongo vient au congrès qui se déroule à Brazzaville. La résidence Mpila était très accueillante et son Excellence était très ravie. En quittant la résidence, il sort en tenant le bras de mon épouse et lui dit, entre autres choses « gardes bien ma maison ma Fille » Ma femme lui répondit « je vous le promets Excellence ». Cela veut bien dire que lui au moins, ainsi que son épouse, avaient toujours entières confiances en nous.

    -Lors de son dernier passage à Brazza, fin 2005 alors que nous étions avec elle à Yacine, Madame me fait la promesse qu’elle obtiendrait pour moi la légion d’honneur auprès de ses amis de l’Elysée en remerciement pour l’Ecole de karaté que j’ai fondé pour la jeunesse d’OYO et pour tous les services rendus. Elle me dit notamment je cite « je n’ai pas eu le temps de m’occuper de vous, mais je vous promets que je ferai intervenir mes amis de l’Elysée et je vous promets que vous serez décoré de la légion d’honneur. Moi-même j’ai reçu la légion d’honneur de la France, je ne sais même plus à quelle occasion. Je vous le promets ». C’était sa volonté.

    -Fin octobre 2008, je me rends en urgence à OYO car vous arriviez tous et j’avais appris la veille qu’il n’y avait plus d’eau, ni électricité à EDOU. J’achète vite les matériels qu’il fallait pour le plombier et l’électricien et me rend aussitôt à Oyo. Tout est remis en état jusqu’en début d’après midi de votre arrivée. Malheureusement la SNE fait défaut comme à son habitude et d’autres problèmes techniques surviennent. Vous arrivez entre temps et vous me téléphonez par 4 fois en me faisant des reproches. Reproches infondés. Aussitôt je récupère les 2 électriciens et intervient de suite avec eux sur le circuit électrique. Malheureusement, j’oublie de vous saluer. Aussi tôt je prends la plus grosse engueulade de ma vie par votre sœur Juju, et ce, en présence des personnels et des personnes étrangères présentes.

    Suite à cela, j’ai fait de la dépression; défaillance cardiaque. Le docteur m’a mis sous calmants et est venu plusieurs fois me rendre visite. Je venais de faire un infarctus; constatation faite par le docteur Mvyri,

    -Le 6 novembre au soir, vous me remettez des enveloppes pour distribuer à l’ensemble des personnels.

    Le lendemain, vous venez à la résidence de Madame à OYO avec votre sœur car 3 personnes étrangères devaient coucher à la Résidence. Vous constatez que la route est mal balayée et que quelques herbes ne sont pas arrachées. Je vous explique qu’avec les pluies, la nuit passée, le sable ressort constamment et les herbes poussent très vite. Vous hurlez. Je fais revenir l’ensemble des jardiniers. Là vous prenez une colère à l’encontre des personnels et vous leurs dites que tous les personnels doivent rendre l’enveloppe. Vous me chargez de récupérer toutes les enveloppes. Pensez-vous que cette solution soit digne d’une personne qui se considère, (vous m’avez dit un jour que vous étiez une Grande Dame et ce dans le Monde entier) comme une Grande Dame ?

    Ces 3 personnes arrivent à la résidence et un grand soin est pris pour les accueillir. Il s’agit d’un israélien de confession musulmane, et de 2 ivoiriens, l’un de race africaine, l’autre de race asiatique. Des prêcheurs.

    Ils commencèrent à prier et nous disent qu’ils faisaient « shabbat » jusqu’à lundi 10.

    Dimanche 9, vers 10 heures 30, vous venez avec votre sœur Juju. Vous priez avec ces prêcheurs dans la maison réservée aux Hautes Personnalités jusqu’à 13 heures 30. Puis vous demandez à mon épouse les clés des appartements réservés à Madame. Là, accompagné d’un prêcheur, vous priez, déplacez des objets dans la chambre de Madame, retirez des objets dont vous demandez à mon épouse de les stocker chez nous (pas question pour nous de stoker chez nous des objets peut être maléfiques). Puis vous placez des bougies un peu partout dans la maison et principalement dans la chambre ; le lit de Madame est complètement défait. Vous avez fait de même à Mpila Brazzaville. Difficile de faire croire à des gens censés ce que vous venez de faire, mais il est vrai que vous avez déjà fait affréter un avion chargé de prieuses. Croyez-vous que ce type de « fétichisme » fera revenir Madame sainement. Seule sa volonté peut la sauver.

    Le jour de votre départ d’OYO, vous m’appelez et me réclamez les enveloppes. Je vous les apporte et vous informe que la plupart des personnels ont déjà tout dépensé (rentrée des classes, remboursement etc…) Là vous me dites je cite « vous retiendrez l’argent sur les salaires du mois ».

    Le lendemain, j’informe tous les personnels de votre intention. Là, c’est la huée générale. D’abord ils me disent que c’était à moi à les défendre. J’explique que j’ai essayé. L’un des chefs, Ruffin dit « nous sommes de nègres. Les nègres sont des esclaves. Les esclaves ne sont pas payés. Dites lui qu’on ne veut pas de son argent ». Je lui réponds que jamais je ne lui dirai cela car le terme nègre pour moi est insultant. Aussitôt, tous me disent « si l’un de nous a une retenue sur le salaire et bien nous refuserons tous en bloc le salaire du mois de novembre. Nous travaillerons gratuitement pour Madame car c’est Madame qui seule est notre patronne».

    Cette affaire d’enveloppes a fait le tour d’OYO et même de Brazzaville.

    -Nous, avons constaté que c’est depuis que nous sommes en litige avec Virginie que vous avez ce comportement vis-à-vis de nous. Nous ne récoltons que les engueulades. A plus de 65 ans, c’est dur. Aussi, si nous n’avions pas promis à Madame, ainsi qu’à son Excellence, nous serions partis.

    -Vous sous-entendez que nous, les blancs sommes trop payés. Savez-vous qu’un expatrié en Afrique noire gagne au MINIMUM 2 500 000 francs CFA. Madame avait instauré un salaire égal homme / femme. Nous faisons le travail de 3 couples, soit une économie énorme. Toute société normalement constituée, dont un personnel réaliserait un bénéfice considérable donnerait une grosse prime à l’intéressé… mais vous…l’argent c’est uniquement pour vous… tout le monde au Congo le sait bien.

    Par ailleurs, suite à l’accident de travail que j’ai eu à OYO et dont je vais certainement souffrir et boiter toute ma vie, je suis en droit d’exiger une compensation pécuniaire ou du moins, vous devez me faire obtenir ou m’attribuer une pension d’invalidité.

    -Le 21 novembre 2008 vous me téléphonez pour me dire que la société qui réalise les travaux à Mpila met beaucoup trop de temps pour réaliser ces travaux. Je vous rappelle entre autres que c’est vous seule qui avez décidé de prendre cette société (plus chère que les 2 autres sélectionnées) mais à cette époque vous m’avez dit lorsque je vous en fais la remarque parce que notamment l’appel d’offres n’était pas détaillé : je cite « c’est moi qui commande ». Il était prévu un délai de 2 mois pour réaliser l’ensemble des travaux. Ils mettront plusieurs mois pour réaliser ces travaux. Vous me dites de façon sèche, comme à votre habitude que les employés de cette entreprise travaillent jusqu’à 17 heures et qu’il faut mettre du personnel pour rester avec eux, et nous avec.

    Vous preniez vraiment les personnels et nous même pour des esclaves.

    -Des anecdotes, et des preuves,….il y en a ….

    Et croyez-moi, même certains que vous considérez comme des amis (blancs ou africains) ne vous aiment pas. Mais vous, vous en moquez…du moment que vous avez l’argent, que vous faites construire partout à tout vent, que vous changez vos véhicules régulièrement, que vous touchez le pactole lorsque vous faites monter les chapiteaux… (Chapiteaux de Madame) ça rapporte les chapiteaux et vous l’avez dit je cite «si on me retire les chapiteaux, on m’enlève le pain de la bouche… ».

    Nous sommes partis. Certes, si Madame était encore de ce monde, nous serions restés. Nous sommes partis, sans rien nous reprocher….Mais vous….réfléchissez, pensez au mal que vous nous avez fait.

    Encore en vrac…..

    -Madame payait son pain à la boulangerie d’OYO (elle était propriétaire de cette boulangerie) jamais vous n’avez voulu payer votre pain.

    -Votre mari a pris des fleurs à la pépinière de Bza pour la mairie. Madame avait dit que nous devions lui faire une facture qu’il devrait nous payer et que nous devions rentrer cet argent en comptabilité. Jamais vous n’avez payé cette facture de plusieurs millions. Nous ne pouvions pas le dire à Madame.

    -Lors du décès de Madame la OIL CONGO à offert gracieusement 30 000 litres de carburant pour les obsèques. C’est EDGARD qui a pris ce carburant pour son domaine et nous, pour les résidences d’OYO et Brazzaville n’avions rien. Nous vous l’avons dit mais…nous avons été dans l’obligation de faire approvisionner les résidences en carburant sur LE COMPTE DE GESTION. Quelle honte.

    -Quelques temps après le décès de Madame, vous êtes partie avec votre sœur et vos époux voire son Excellence le Président Bongo, (très malade à cette époque, et très touché par le décès de celle qu’il adorait) pour lui soutirer beaucoup beaucoup beaucoup d’argent pour soit disant payer la pierre tombale….foutaise…

    -Lorsque je suis venu vous dire au revoir, je vous ai dit que j’avais fait nettoyer le cimetière d’EDOU. Vous m’avez « engueulé » parce que ce n’était pas à nous de nettoyer le cimetière. Personnellement, quand je vais me recueillir sur une tombe, surtout si c’est sur la tombe d’une personne que j’ai beaucoup apprécié et admiré, et que je constate que c’est sale, je nettoie ou fait nettoyer. Je vous rappelle que Madame m’avait demandé de faire nettoyer régulièrement le cimetière d’OYO. Tous les 15 jours un personnel de la pépinière le nettoyait. C’est normal.

    -Nous, sommes partis, sans même un merci ; on nous a même refusé d’aller saluer son Excellence alors qu’on nous a quasi obligés de rester 15 jours de plus justement pour aller saluer son Excellence à notre départ. Madame Johnson nous avait dit je cite : »vous ne pouvez pas partir sans saluer le Président ; d’ailleurs le Président veut vous voir avant votre départ. Il ne sera visible que la dernière semaine d’octobre. ». A partir de là, nous avons pris nos dispositions (repousser mes RDV avec le cardiologue et le diabétologue, retardé notre voyage par AF, acheté un complément de médicaments etc…). Au moment de prendre RDV avec le protocole, Madame Johnson nous a dit au téléphone: « arrêtez d’harceler le protocole)…Madame la Présidente Antoinette Sassou Nguesso nous avait aussi demandé de passé venir leurs dire au revoir…

    -Nous sommes partis comme de véritables voleurs.

    Voilà l’art et la manière de se séparer indélicatement de son personnel. Jamais Madame Bongo ne nous aurait laissé partir de cette manière. Dieu vous le fera payer. A suivre.

    Echange de mails dernièrement (2012) avec Monsieur Ngouelondele époux de Ninelle

    From: [email protected] To: [email protected] Subject: suite communication téléphonique

    Date: Tue, 14 Feb 2012 15:35:11 +0000

    Monsieur le Maire,
    Pour faire suite à notre communication téléphonique, voici la situation. Depuis notre retour, en décembre 2009, je cherche à obtenir un RDV avec votre épouse afin de discuter ce qui m’est du. Je ne veux de mal à personne et en aucun cas ce sont ni des menaces, ni du chantage que je lui fais; Je ne fais que réclamer tout ce qui m’est du. Certes il eut été préférable d’avoir cet entretien lorsque j’étais encore en poste à Bza mais comme votre épouse avait voulu me jeter en prison en 2008, je ne voulais pas la tenter une seconde fois.
    Mes dus:
    a) le contrat moral d’engagement passé entre Mme et nous stipulait un salaire fixe + une prime de 250 000 fcfa par personne. Votre épouse (chargée de nous solder nos salaires au début de notre engagement) nous a payé les 7 premiers mois omettant volontairement la prime. Nous ne pouvions le dire à Mme. C’était trop délicat.
    b) suite à un accident de travail, un dimanche soir à Oyo en 2006, je n’ai pas pu me faire soigner le docteur Mvyri étant absent. A la suite de cet accident, j’ai commencé à souffrir et à boiter. En 2007 j’ai donc décidé de voir 2 spécialistes en France. J’ai payé la totalité des frais engagés (voyage, frais médicaux etc…etc…). Logiquement ces frais devaient m’être remboursés en totalité. Refus.
    A l’occasion de ce déplacement, j’ai rencontré Mme. J’avais les larmes aux yeux lorsque j’ai vu dans quel état elle était. Elle souffrait, elle me l’a dit. Elle voulait que je lui parle d’Oyo et Brazza; ce que j’ai fait. Toutes les 2 minutes la porte s’ouvrait… Mme en était gênée; visiblement on voulait que je parte. A un moment Mme me dit je cite : » je vous remercie Monsieur Ravassaud car vous ne m’avez pas abandonnée, pas lâchée ». Je lui ai répondu : »il n’est pas question que mon épouse et moi-même vous abandonnions et vous lâchions. Nous resterons avec vous jusqu’à notre retraite et éventuellement après s’il le faut; je vous le promets ». Là par 4 fois elle m’a remercié; c’était la première fois qu’elle me disait merci. Ensuite elle m’a demandé ce que j’avais au pied. Je ne pouvais pas lui dire exactement ce que j’avais, et pourquoi je boitais à cause indirectement de sa petite sœur. Avant de partir elle m’a encore dit « venez vite me revoir avec votre épouse ».
    c) en plus des domaines j’avais en charge la gestion de la boulangerie d’Oyo. J’avais à ce titre un intéressement fixe de 800 000fcfa. Mme avait dit à sa sœur Mme Johnson, et ce en présence de la délégation d’acheter des chariots neufs et de faire réparer le four qui tombait régulièrement en panne et de voir avec moi ce qui faisait défaut. Rien n’a été fait. Si bien qu’à force de pannes et de réparations, la boulangerie a accusé un très gros déficit. De ce fait, et là aussi, durant une année, je ne me suis pas soldé l’intéressement. J’en ai parlé à votre épouse sa réponse a été « vous fermez la boulangerie ». Je lui ai aussitôt répondu « il n’en est pas question c’est la boulangerie de Mme ».
    d) A notre prise de fonction, nous étions 2 couples (un pour Bza, un pour Oyo). Au bout d’un mois, l’autre couple est parti. Mme a donné une enveloppe à ce couple en plus de la rémunération normale (alors que nous à notre départ nous n’avons rien reçu après 7 années de travail, si ce n’est une engueulade). J’ai dit à Mme « si vous voulez nous allons essayer de gérer Oyo et Bza, cela vous évitera de rechercher un autre couple ». Elle a été OK et nous a signifier que si ça marchait, elle reverrait nos conditions de salaire. Elle devait revoir ces conditions avec nous après l’élection de 2005. C’est malheureusement là, ensuite, qu’elle est tombée malade. Au lieu de revoir nos conditions à la hausse, comme c’était prévu, votre épouse les a revues à la baisse.

    Et à ce moment là, nous avons en plus hérité de la gestion de la résidence Yacine à Bza du fait que là aussi la personne qui était en place était partie au bout de 3 mois, suite à un différend avec Virginie.
    e) Pour notre retour en France, j’ai trouvé comme excuse, (surtout pour son Excellence votre beau père) la maladie. Certes je suis malade mais si Mme était encore de ce monde, nous ne serions pas partis. La vérité était que depuis 2006, votre épouse avait beaucoup changé ce n’était plus la même; elle était devenue méchante avec nous, harcelant moralement et quotidiennement mon épouse ainsi que les personnels. A plusieurs reprises d’ailleurs mon épouse voulait rentrer en France mais comme j’avais donné ma parole à Mme, il n’était pas question de rentrer; je devais rester pour Mme. Promesse tenue.
    Quelques semaines avant notre départ, nous étions à la veillée de la maman de Talhal, le patron de l’Olympic Palace. Madame Antoinette, la première Dame était présente. A un moment elle vint vers nous et nous dit « n’oubliez surtout pas de venir nous voir à la résidence avant votre départ. Mon mari voudrait lui aussi vous voir ».
    Quelques jours après, nous avions réunion avec madame Johnson. Elle nous dit entre autres « il faut que vous repoussiez votre date de départ, vous devez voir le Président et il n’est pas là en ce moment ». Elle nous dit aussi « nous vous inviterons lorsque la boulangerie sera refaite ». Foutaise là aussi.
    Nous avons repoussé notre date de départ avec tous les problèmes liés. Lorsque nous avons demandé à voir son Excellence et son épouse, Madame Johnson nous a téléphoné
    « arrêtez d’harceler le protocole ». Nous avons donc été empêchés de voir son Excellence et son épouse. Pourquoi ???Demandez à votre épouse et à sa sœur pourquoi. Elles le savent.
    Etait-ce à cause du courrier que j’avais remis en main propre à son Excellence quelques mois avant, dans lequel courrier, je donnais la situation des résidences, et des biens que nous gérions pour Mme ?

    Nous sommes donc partis comme si nous étions des vauriens après 7 années de bons et loyaux services. Avec tous nos souvenirs en nous; souvenirs bons avec Madame; souvenirs mauvais avec votre épouse (à titre info: elle a même voulu me jeter en prison en 2008….quelle honte).

    J’espère maintenant que vous aurez parfaitement compris la situation.
    Si votre épouse avait accepté de me rencontrer à Paris par exemple lorsque je le lui ai demandé, tout serait définitivement terminé et nous n’en serions pas là. CQFD.

    Je vous adresse mes respects.

    D.R.

    Vous pourriez solder mon du sur l’un des compte BGFI, comme par exemple le 000 68 etc…ect…

    ——————————————————————————–

    From: [email protected]
    To: [email protected]; [email protected]
    Subject: notre conversation téléphonique du 14 février dernier
    Date: Tue, 21 Feb 2012 21:35:09 +0000

    Objet: notre conversation téléphonique

    Monsieur le Maire,

    Le 14 février dernier, alors que je vous faisais connaître la situation des dus qui logiquement devaient me revenir, vous m’aviez dit « combien »… Depuis…plus rien.

    Aussi pour faire suite à notre conversation téléphonique, je vous adresse la situation simplifiée de ces dus me revenant. J’espère cette fois recevoir une réponse rapide, ou bien une date de RdV avec votre épouse pour en discuter sérieusement et définitivement.

    Mes dus pour faire simple (à convertir en euros):
    1) montant total de la prime non payée des 7 premiers mois (année 2003) : 7 x 500 000FCFA = 3 500 000fcfa
    2) montant des 12 mois non perçus de la boulangerie d’OYO : 12 x 800 000fcfa = 9 600 000fcfa

    3) coût des frais du déplacement pour accident de travail non remboursé (A/R France + consultation 2 spécialistes médicaux + frais annexes) : environ 4 000 000fcfa
    4) augmentation de nos salaires proposée par Madame, mais non pris en compte par Mme Ninelle : (nota : comparer avec l’état des bénéfices réalisés par nous pour le remplacement des couples prévus. Voir ci-dessous) : montant à définir

    5) montant de la pension d’invalidité (suite à accident de travail à OYO sachant que je vais boiter toute ma vie) : montant à définir
    6) coût des indemnités de départ : montant à définir

    Nota à titre info : Bénéfices réels réalisés par nous durant 6 années, sachant que :

    Durant 6 années, nous avons remplacé 1 couple pour OYO, et durant 2 années et 10 mois, nous avons aussi remplacé un autre couple pour la résidence YACINE

    SOIT =

    Un couple remplacé pendant 6 années à 3 500 000FCFA (salaire mensuel) =

    (6 X 12) 3 500 000 FCFA : 252 000 000 FCFA

    2 voyages par an par couple en classe affaires =

    (4 X 6) 2 000 000 FCFA : 48 000 000 FCFA

    Cotisations sociales (retraite + SS par la caisse des français de l’étranger) par trimestre pour 2 personnes (1 800 000) =

    (4 X 6) 1 800 000 FCFA : 43 200 000 FCFA

    TOTAL pour le 1er couple remplacé = 343 200 000 FCFA soit = 523 205 Euros

    Idem pour le second couple remplacé durant 2 années et 10 mois (34 mois)

    (34) 3 500 000 FCFA : 119 000 000 FCFA

    (4 X 3) 2 000 000 FCFA : 24 000 000 FCFA

    (4 X 3) 1 800 000 FCFA : 21 600 000 FCFA

    TOTAL pour le second couple remplacé=164 600 000 FCFA soit = 250 931 Euros

    TOTAL minimum économisé grâce au remplacement effectué des 2 couples par le couple Ravassaud =

    507 800 000 FCFA soit = 774 136 Euros

    1) A savoir : Salaire couple 3 500 000 défini par Madame BONGO en 2003 =

    1 500 000/personne + 250 000/prime éloignement par personne + 100 000 prime de gestion pour l’un des deux

    A notre départ définitif, en guise de remerciements : RIEN

    Voici donc la situation actuelle réelle simplifiée.

    En espérant soit une réponse favorable, soit une négociation ou bien un entretien avec Mme Ninelle, sachant que depuis plus de 2 ans j’attends…c’est URGENT maintenant.

    Plus vite cette situation sera résolue.

    J’attends votre mail.

  3. ThePatriot Act dit :

    J’ai été déçu par ce magazine pièces à conviction diffusée sur france3, car cette dernière n’a même pas fait état des différents détournements de fonds publics du dictateur sanguinaire et assassin sassou nguesso et son clan. Par conséquent, nous ne pouvons que soutenir à 100% la plainte déposée par les différentes associations telles sherpa, Transparency International France, OCDH,…et espérons que cette plainte aboutisse et envoyer sassou et son clan devant la justice pour qu’ils paient enfin pour leurs crimes.
    PCCI continuez vos investigations et votre travail nous sommes derrière vous et nous vous soutenons!

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