L’insupportable déni de réalité de l’opposition en trompe-l’œil au service du pouvoir issu de l’abrogation de la constitution du 15 mars 1992.

sassou nguesso en 1997Rien n’a mieux servi et renforcé le régime et le pouvoir de SASSOU NGUESSO que les membres de l’opposition en trompe-l’œil.

Au Congo-Brazzaville, il existe une vraie opposition et une opposition en trompe-l’œil dont les membres sont acteurs et toujours en représentation, pour tromper le peuple congolais au profit du régime et du pouvoir  issu du coup d’État de 1997 et de l’abrogation unilatérale de la constitution du 15 mars 1992, la seule constitution aux origines réellement populaire dans toute l’histoire du Congo.

Les sketchs joués par les humoristes de l’opposition en trompe-l’œil mettant en scène les États généraux de la Nation, font rire beaucoup de Congolais car, tous savent qu’ils ne sont que déguisements, mensonges et hypocrisies ; en soi-même et à l’égard des autres.

Au fait, que cherchent NDZON, KINFOUISSIA, MIERASSA, NGOUELONDELE PÈRE et consorts qui avancent masqués et portent atteinte aux droits  fondamentaux des congolais ? Ces gens ne sont-ils pas responsables de la réélection de SASSOU IV ? -Où-est donc passé leur soi-disant plan B promis avec fracas avant la présidentielle 2009 ?

Mais avant toute chose, « BISHIKANDA DIA POOL », société civile congolaise de la diaspora, pense qu’il est mieux, pour bien comprendre ce qui se cache derrière, de faire un arrêt sur l’image afin de s’interroger sur leurs réelles intentions et sur leurs actions antérieures qui ont légitimé SASSOU NGUESSO après son coup d’État militaire en 1997.

Tout d’abord affirmons, qu’en cette deuxième décennie du XXIème siècle, le peuple Congolais est bien informé car, ayant accès aux NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication). Les Congolais et les Congolaises réfléchissent et refusent d’être encore manipulés et dirigés comme des troupeaux de moutons. Si cela a été possible au XXème siècle qu’une minorité puisse manipuler la grande majorité des Congolais à l’époque du monopartisme marxiste-léniniste, cela n’est plus possible maintenant parce que le peuple Congolais a bien pris conscience que le pouvoir c’est lui, c’est-à-dire, le pouvoir c’est la grande majorité, mais pas une petite minorité de Congolais dont les individus sont unis par des liens « homme à homme » qui quadrillent le Congo : département par département, ville par ville, village par village et quartier par quartier. Nous savons aussi que cette minorité a aidé SASSOU NGUESSO à décapiter le consensus issu de la conférence nationale souveraine par les armes, avant d’élargir son pouvoir à travers tout le pays. Si le pasteur NTOUMI est le cheval de Troie armé, l’opposition en trompe-l’œil est le cheval de Troie non armé de SASSOU NGUESSO car, rien n’a mieux servi et renforcé le régime et le pouvoir de SASSOU NGUESSO que les membres de cette opposition en trompe-l’œil et, encore aujourd’hui nous le remarquons très bien. Nous avons très bien compris enfin sa technique de manipulation mentale qui consiste à emprisonner la volonté populaire et d’engloutir les émotions des Congolais sous le poids de la peur des autres (les sudistes, les Nordistes) et de la culpabilité (nous les  Sudistes, nous sommes mauvais).

Ceci dit, il y a deux idéologies du patriotisme en conflit au Congo-Brazzaville:

– il y a premièrement le patriotisme du pouvoir actuel et de son opposition en trompe-l’œil, tourné vers le déni de réalité, le mensonge, le « BOUKOUTAGE » ( la politique du ventre) qui érige des murs des prisons mentales et émotionnelles tribales contre le peuple congolais pour le maintenir en otage ; patriotisme qui se compose de tous les préjugés, de toutes les haines tribales contre les Congolais qui rejettent le système de valeurs et les règles de jeu politique illégalement installés par SASSOU NGUESSO après l’abrogation unilatérale de la constitution de 1992.

– il y a deuxièmement, un autre patriotisme qui se compose, au contraire, de toutes les vérités sur les droits que tous les Congolais ont en commun et, qui met en avant la morale en politique et l’amour du Congo au-delà des ethnies et départements. C’est celui des grands hommes qui ont laissé les empreintes de géants dans l’histoire du Congo que prônent actuellement des hommes politiques comme l’abbé YANGUISSA et d’autres.

Également, nous savons aussi qu’il y a seulement deux choix possibles politiquement pour l’opposition congolaise par rapport au système de valeurs de SASSOU NGUESSO :

-soit elle est d’accord sur toute la ligne, il y a consensus sur le système de valeurs et les règles de jeu politique. Elle adhère donc à ces derniers et devient partenaire du pouvoir en place. Dans ce cas, elle perd le titre de l’opposition. Si elle se réclame de l’opposition, ça ne peut être qu’une opposition en trompe-l’œil.

-Soit elle n’est pas d’accord et rejette le système de valeurs et les règles de jeu politique qui paralysent le pays, elle s’oppose et réclame la tenue des États généraux de la Nation pour la réhabilitation du système de valeurs et des règles de jeu politique de la conférence nationale souveraine de 1991 qu’elle trouve plus justes. Dans ce cas, elle garde le titre de l’opposition.

Eh oui, deux idéologies de légitimation s’affrontent au Congo : c’est là où réside la crise de légitimité qui rend le Congo beaucoup plus difficile à gouverner. Il y a crise de légitimité car, le peuple congolais rejette à chaque élection le système de valeurs et les règles de jeu politique de SASSOU NGUESSO. Cet acte fait encore demeurer en vie, le consensus issu de la conférence nationale souveraine de 1991. Le peuple congolais le lui fait savoir d’ailleurs à chaque élection par le taux d’abstention exponentiel. D’ailleurs à chaque catastrophe qui frappe le Congo, de nombreux supporteurs de SASSOU NGUESSO, adhérèrent de nouveau aux systèmes de valeurs et aux règles de jeu politique de la conférence nationale souveraine de 1991. Bientôt, il va se retrouver tout seul à défendre son système de valeurs illégitime.

Mais, deux choses assurent encore sa survie politique et la survie de son système de valeurs et de ses règles de jeu politique qui freinent le progrès au Congo :

-premièrement le déni de réalité (politique, économique et sociale) des gouvernants actuels, de l’opposition en trompe-l’œil et de la presse congolaise à leur service.

-deuxièmement les mensonges politiques abreuvés aux Congolais chaque jour par ces derniers.

L’opposition en trompe-l’œil pratique le mensonge et le déni de réalité extrêmement raffinée, et intimement moins voyante pour le petit congolais. Elle se cache derrière des pratiques complexes, tortueuses et incompréhensibles aux profanes.

Par ailleurs, aujourd’hui chaque Congolais comprend mieux que la conférence nationale souveraine de 1991 a été un véritable progrès parce que parmi le progrès, il y a aussi la transparence et la vérité des faits dans la gestion de la chose publique. Mais le pouvoir et son opposition en trompe-l’œil pratiquent le déni de réalité, ils mentent au peuple comme, ils respirent. Ils ne donnent aucune information sur la gestion du Pays. Tout est secret d’État. La politique congolaise s’est transformée en jardin secret des non-dits et de déni de réalité. Le mensonge, il y en a autant chez DZON et consorts. Même si le contexte à changer, le mensonge et le déni de réalité restent pour cette opposition en trompe-l’œil un reflex politique. Le carburant qui fait tourner son moteur, c’est le mensonge et le déni de réalité. Il faut mentir pour exister politiquement et, il ne faut pas surtout dire la vérité aux Congolais pour « BOUKOUTER », c’est-à-dire, pour bouffer.

Contrairement en 1997, le Congo n’est pas victime d’un coup d’État militaire, pourtant il semble être frappé par des étranges ennemis : le déni de réalité, le mensonge politique et les non-dits. Il est difficile d’estimer les dégâts causés par ce gang de requins qui l’a pris en otage. Nous nous posons des questions sur l’aveuglement des congolais face au régime de SASSOU NGUESSO et face à son opposition en trompe-l’œil. Comment des Congolais humiliés, voler, frappés par le chômage dont les parents ont été massacrés maison par maison, parcelle par parcelle, rue par rue, quartier par quartier, ville par ville et village par village ; continuent à suivre leurs bourreaux comme des chiens derrière une chienne en chaleur sous prétexte qu’ils ont faim et des enfants à nourrir ? Le sentiment d’un péril se généralise franchement au sein de la population au Congo.

Dès lors, « BISHIKANDA DIA POOL » pense que le temps est donc venu de séparer le bon grain de l’ivraie dans l’opposition congolaise. Il faut appeler chaque chose par son nom. Il y a donc lieu de bien séparer, ce qui est de l’ordre de la vraie opposition et de l’ordre de l’opposition en trompe-l’œil au service du pouvoir issu de l’abrogation unilatérale de la constitution de 1992.

Rappelons d’abord que, le général SASSOU NGUESSO après son coup d’État s’est autoproclamé Président de la République, chef de l’État, il a prêté serment le 25 octobre 1997 devant une Cour Suprême illégitime et illégale qu’il avait lui-même constituée et présidée par PLACIDE LENGA, magistrat très proche de SASSOU NGUESSO avec qui, il a été ensemble à l’École Normale de DOLISIE. Il avait d’ailleurs déjà été nommé à ce poste par SASSOU au temps du monopartisme et, les premiers actes de SASSOU NGUESSO ont été :

1- l’abrogation de la constitution du 15 mars 1992 adoptée par référendum après la conférence nationale souveraine.

2- la dissolution de toutes les institutions (Cour Suprême, Assemblée nationale, Sénat, Conseil constitutionnel, Conseil économique et social, Conseil supérieur de l’information et de la communication, conseils locaux…).

3- Promulgation d’un acte fondamental tenant lieu de constitution.

4- la nomination d’un gouvernement dit « Union Nationale et de Salut public ».

Et, DZON MATHIAS a été ministre de l’Économie, des Finances et du Budget dans ce gouvernement issu du coup d’État de 1997, après avoir personnellement participé avec ses « cobras » à la guerre de reconquête du pouvoir par les armes au côté de SASSOU NGUESSO ; guerre qui a d’ailleurs endeuillé des milliers de familles congolaises dans le pool, dans la Bouenza, dans le Niari, dans la Lékoumou et dans Brazzaville sud (Bacongo, Makélékélé et Mfilou). La responsabilité partagée de DZON n’est plus à démontrer dans le malheur des Congolais. En plus SASSOU NGUESSO le nommera même directeur national de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) en remplacement de Pacifique Issoïbéka, appelé à d’autres fonctions. Sans la publication du rapport dans lequel il est accusé d’avoir détourné une somme de 58 millions de FCFA, il serait toujours là-bas. Ce monsieur ne peut pas se réclamer opposant au système des valeurs et aux règles de jeu politique qu’il a lui-même installé par les armes. (Cliquer sur le lien  pour lire ce rapport :

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=14&ved=0CEEQFjADOAo&url=http%3A%2F%2Fwww.beac.int%2Findex.php%2Fpublications%3Fsection%3Dfiles%26task%3Ddownload%26cid%3D311_5be74bcc9d764a448d2027c6622b0c94&ei=wP_6UP20MtC3hAeFlYE4&usg=AFQjCNEgIbL4hqTJrjnDbtxIwdpPJRLDZw&bvm=bv.41248874,d.ZG4  ).

Par conséquent, il faut donc arrêter d’amuser la galerie, en faisant passer NDZON, KINFOUISSIA, MIERASSA, KOLELAS PARFAIT, LES DEUX MAMPOUYA, MOUKOUEKE, MPOUNGUI, GUITOUKOULOU, NGOUELONDELE PÈRE et consorts comme étant des opposants. S’ils font partie de l’opposition, ça ne peut être que l’opposition en trompe-l’œil. Dans notre démarche de l’opposition, nous devons les exclure parce qu’ils pratiquent la politique de déni de réalité et le mensonge. Nous pouvons donc affirmer sans risque et avec force qu’ils roulent tous pour le pouvoir de Brazzaville.  Cette opposition en trompe-l’œil a toujours pratiqué le déni de réalité et le mensonge pour que les Congolais focalisent leur énergie sur une réalité-appât afin d’éviter des difficultés au pouvoir illégitime de SASSOU NGUESSO. Comme SASSOU NGUESSO, elle n’a pas de stratégie de développement. Comme lui, sa gestion de l’opposition ne défend pas la population. Comme lui, elle privilégie la famille, l’ethnie, le département et le BOUKOUTAGE. Il est donc clair qu’elle n’est pas l’opposition mais le pouvoir.

Certes, tout Congolais est libre de défendre son système de valeurs et ses règles de jeu politique. S’il est normal que ceux qui s’opposent au système de valeurs et aux règles de jeu politique de SASSOU NGUESSO, demandent la tenue de la conférence nationale souveraine, la tenue d’un dialogue national sans exclusif, la tenue des États généraux de la Nation ou la tenue d’un palabre national ; mais, il serait injurieux que NDZON, KINFOUISSIA, MIERASSA, NGOUELONDELE PÈRE et consorts qui ont adhéré au système de valeurs et aux règles de jeu politique de SASSOU NGUESSO, le fassent. Ces hommes politiques ne peuvent pas prétendre aujourd’hui d’être de l’opposition. Tous ces humoristes politiques et leurs partis politiques sont des jouets de SASSOU NGUESSO. C’est à partir d’eux qu’il prouve d’ailleurs l’existence d’une démocratie multipartite au Congo à l’étranger. Mais nous Congolais nous le savons qu’ils sont tous du côté du pouvoir.

Parce que, l’opposition en trompe-l’œil ne mouillé jamais son maillot pour le peuple congolais, elle n’a jamais non plus relevé les redoutables défis et, elle n’a jamais favorisé la prise de conscience politique des laissés-pour-compte qui écument le Congo du nord au sud. Le rôle de l’opposition politique n’est-il pas de provoquer le débat public, en mettant sur la place publique la vraie réalité du pays pour susciter l’adhésion de la jeuneuse, moteur de la vie politique ? Malgré le chômage des jeunes, la pauvreté des familles et les discriminations ethniques qui sautent aux yeux, l’opposition en trompe-l’œil continue toujours de regarder ailleurs.

Sans compter qu’elle est incapable de réclamer le retour au système de valeurs et des règles de jeu politique issu de la conférence nationale souveraine qui pourtant, consolident les institutions démocratiques, protègent les Congolais et garantissent le respect de leurs droits fondamentaux. C’est cela qui distingue les grands leaders politiques aux traitres comme NDZON, KINFOUISSIA, MIERASSA, NGOUELONDELE et consorts. Les grands leaders politiques ont cette capacité à répondre aux défis et les traitres privilégient le BOUKOUTAGE.

De plus, elle ne peut plus plaindre les souffrances qu’elle inflige aux Congolais. C’est d’ailleurs son soutien politique à SASSOU NGUEESO qui est source de notre malheur. Quoi qu’elle fasse, elle sente toujours l’odeur de la traitrise. Il faut qu’elle sache, qu’elle est aussi en danger. Bientôt la belle au bois dormant, c’est-à-dire, le peuple congolais va se réveiller. Elle réclamera le retour au système de valeurs de la conférence nationale souveraine de 1991.

Pourtant, en 1991 à la conférence nationale souveraine, le peuple congolais, à travers ces représentants (partis politiques, sociétés civiles et confessions religieuses) avait trouvé un consensus sur le système de valeurs et les règles de jeu politique. Et, il était dit par consensus : « un gouvernement, un gouvernant est légitime, s’il se conforme à ces règles de jeu politique et les respecte ». La conférence nationale souveraine a fait de la légitimité un élément fondamental du pouvoir en politique au Congo. Aux gouvernants légitimes on obéit sans contrainte même si l’on n’est pas d’accord avec leur couleur politique. Mais aux putschistes illégitimes on résiste d’obéir, c’est ce que le peuple congolais a d’ailleurs fait et continue à faire en refusant d’aller voter à toutes les élections organisées par ce pouvoir illégitime. Il y a donc crise de légitimité au Congo parce que SASSOU NGUESSO a tué unilatéralement le consensus issu de la conférence nationale souveraine.

Raison pour laquelle, pour légitimer son illégitime droit de commander le Congo qu’il n’a eu (qu’il n’a ou bien qu’il n’aura) d’autres moyens que la force des armes, la menace, la contrainte, l’exclusion et la discrimination de l’ethnie ou du département de la personne à la tête du parti qui rejette son nouveau système de valeurs et de ses nouvelles règles de jeu politique. NDZON, KINFOUISSIA, MIERASSA, NGOUELONDELE et consorts sont des amis du régime. Le pire est qu’ils ont aidé et continuent à légitimer le pouvoir à travers des élections présidentielles en trompe-l’œil. À tous les niveaux de la société, elle mente pour faire durer le régime illégitime de SASSOU NGUESSO. La survie politique du régime c’est l’opposition en trompe-l’œil.

Au regard de tout ce qui précède, nous pouvons affirmer que la demande de la tenue des États généraux de la nation n’est que déguisements, mensonges et hypocrisies ; en soi-même et à l’égard des autres. Les États généraux de la Nation sont une farce fondée sur une fantaisie : tromper encore le peuple Congolais. Plus besoin de faire des démonstrations car, DZON et SASSOU NGUESSO, c’est « blanc bonnet et bonnet blanc ». Nous comprenons tous très bien maintenant que le mythe SASSOU NGUESSO est un fantasme assis sur le déni de réalité et le mensonge de l’opposition en trompe-l’œil. Mais tout ce qu’elle cache sortira un jour car, si on ne dit pas la vérité à son peuple, il en garde en l’esprit que c’est grave et, il meurt envie de connaitre la vérité sur tout. Une chose est sûre, les Congolais découvriront un jour la vraie vérité sur les non-dits et le silence complice de NDZON, KINFOUISSIA, MIERASSA, NGOUELONDELE PÈRE et consorts. C’est pourquoi, arrêtons de dire qu’on nous  a dit de suivre ces opposants en trompe-l’œil parce que nous n’avons pas le choix face à SASSOU NGUESSO. Pas de choix ! Il ne faut plus dire que nous n’avons pas de choix car, nous n’avons non pas un choix, mais des choix à faire.

                                                 « BISHIKANDA DIA POOL »

Société civile de la diaspora

Le 23/01/2013

 

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12 réponses à L’insupportable déni de réalité de l’opposition en trompe-l’œil au service du pouvoir issu de l’abrogation de la constitution du 15 mars 1992.

  1. un congolais dit :

    Je suis d’accord zvec vous,  » arrêtons de dire qu’on nous a dit de suivre ces opposants en trompe-l’œil parce que nous n’avons pas le choix face à SASSOU NGUESSO. Pas de choix ! Il ne faut plus dire que nous n’avons pas de choix car, nous n’avons non pas un choix, mais des choix à faire. »

     » NTOUMI est le cheval de Troie armé, l’opposition en trompe-l’œil est le cheval de Troie non armé de SASSOU NGUESSO car, rien n’a mieux servi et renforcé le régime et le pouvoir de SASSOU NGUESSO que les membres de cette opposition en trompe-l’œil et, encore aujourd’hui nous le remarquons très bien. Nous avons très bien compris enfin sa technique de manipulation mentale qui consiste à emprisonner la volonté populaire et d’engloutir les émotions des Congolais sous le poids de la peur des autres (les sudistes, les Nordistes) et de la culpabilité (nous les Sudistes, nous sommes mauvais). »

  2. IKA dit :

    Congo liberty a frappé fort, moi je ne connaissait pas très bien NDZON, cet article m’a ouvert les yeux. Je redécouvre avec surprise ça :
    « DZON MATHIAS a été ministre de l’Économie, des Finances et du Budget dans ce gouvernement issu du coup d’État de 1997, après avoir personnellement participé avec ses « cobras » à la guerre de reconquête du pouvoir par les armes au côté de SASSOU NGUESSO ; guerre qui a d’ailleurs endeuillé des milliers de familles congolaises dans le pool, dans la Bouenza, dans le Niari, dans la Lékoumou et dans Brazzaville sud (Bacongo, Makélékélé et Mfilou). La responsabilité partagée de DZON n’est plus à démontrer dans le malheur des Congolais. En plus SASSOU NGUESSO le nommera même directeur national de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) en remplacement de Pacifique Issoïbéka, appelé à d’autres fonctions. Sans la publication du rapport dans lequel il est accusé d’avoir détourné une somme de 58 millions de FCFA, il serait toujours là-bas. Ce monsieur ne peut pas se réclamer opposant au système des valeurs et aux règles de jeu politique qu’il a lui-même installé par les armes. (Cliquer sur le lien pour lire ce rapport :

    http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=14&ved=0CEEQFjADOAo&url=http%3A%2F%2Fwww.beac.int%2Findex.php%2Fpublications%3Fsection%3Dfiles%26task%3Ddownload%26cid%3D311_5be74bcc9d764a448d2027c6622b0c94&ei=wP_6UP20MtC3hAeFlYE4&usg=AFQjCNEgIbL4hqTJrjnDbtxIwdpPJRLDZw&bvm=bv.41248874,d.ZG4

  3. IKA dit :

    Je suis triste pour le Congo.Mais pourquoi suivons-nous toujours les voleurs, des assassins et des menteurs ? Moi, je le savais pas, s’il y avait des congolais qui le savaient et, refusaient de de le dire aux autres , ça c’est la sorcellerie ! Cette opposition doit être combattue comme nous combattons SASSOU NGUESSO.

  4. J. NIGER dit :

    Sous nos latitudes ,l’araignée est un animal tout fait inoffensif. Elle n’en est pas moins pour beaucoup de gens un objet de frayeur et de superstition.

    En allemand,l’on dit d’un individu détraqué « qu’il a une araignée au plafond ». Ainsi,tous les hommes politiques congolais auraient chacun « une araignée au plafond »?

    Concernant l’opposition, il n’yaurait donc pas une main sympathique ou parasympathique à saisir pour chasser le putschiste d’Oyo?

    Connait-on un exemple où tous les hommes politiques d’un pays manqueraient de conscience ou d’un esprit libre? Ils auraient tous des « araignées au plafond ». Pouah!

    En fait, si l’on met à part les préoccupations religieuses, rien n’inciterait les membres de l’opposition au Congo, à la réflexion moderne. Nous n’aurions que des esprits malades guidés par les contractions de l’estomac.

    Invitons les personnes citées dans l’article à un débat ouvert. Créer une suspission générale sur tout ce qui « attaque le despote » est absurde et non productive.

    J’espère lire très bientôt, leurs argumentaires sur ce site. A vos plumes chers messieurs!!!!

  5. J. NIGER dit :

    Sous nos latitudes, l’araignée est un animal tout à fait inoffensif. Elle n’en est pas moins pour beaucoup de gens, un objet de frayeur et superstition.
    En allemand,l’on dit d’un individu détraqué qu’il « a une araignée au plafond ».

    Tous les membres de l’opposition au Congo auraient ainsi « une araignée au plafond »? Nous aurions un pays où les hommes politiques seraient dépourvus de conscience ou d’un esprit libre!

    La mentalité actuelle décrite dans le texte ci-dessus,ne nous laisse guère le choix : nous sommes devant des malades. Des malades exclusivement guidés par les contractions de l’estomac.

    Toutefois, connaît-on un pays où le sentiment des valeurs se trouve refoulé par tous les hommes politiques de l’opposition?

    C’est pourquoi,il n’y a pas lieu de globaliser. Nous n’aurions ainsi aucune main sympathique ou parsympathique à saisir dans l’opposition au Congo? Chasser le despote de Mpila serait pour l’opposition la fin des privilèges égoïstes?

    Tous ceux qui attaquent Sassou auraient « une araignée au plafond »? Invitons-les à un débat. Confondons-les.

    J’attends comme beaucoup de compatriotes, leurs argumentaires sur le contenu de l’article. Messieurs, à vos plumes!!!

  6. Ndiaye Mallick dit :

    A travers votre article éminemment très subjectif et ciblé, j’ai noté rapidement que la vraie opposition est représentée par l’Abbé Joseph Yanguissa et autres ( ???) et l’opposition en trompe l’œil est représentée par DZON, KINFOUSSIA, MIERASSA ET NGOUOLONDELE Père (pour votre information sachez que ce dernier et son parti ne participent plus aux activités de l’opposition).
    Messieurs et mesdames de Mushikanda dia Pool aucun combat politique ne se gagne dans le particularisme, l’exclusion et le « fourre-tout » car un destin se construit à travers des épreuves et un jeu de compromis.
    Particularisme : s’enfermer dans le prisme de la région et de l’ethnie par le biais même de votre organisation à connotation très Pool ne vous donne aucune crédibilité pour critiquer les autres.
    Exclusion : un combat politique se nourrit d’échecs et de victoires, de stratégies et tactiques, d’anciens et nouveaux acteurs politiques, ayant parfois des trajectoires différents mais qui se retrouvent un jour pour un objectif commun.
    Dans la mesure où votre cible réel est DZON et ce n’est pas un hasard, il sied de vous rappeler le parcours de ce monsieur qui compte déjà et comptera demain dans la lutte pour la reconquête de la liberté :
    – DZON est celui qui a fait le programme économique de Pascal Lissouba mais qui très tôt a été exclu des cercles du nouveau pouvoir pour ne pas faire de l’ombre aux caciques de l’époque, car ayant l’étoffe de gérer les finances du pays; à partir de là, DZON et son parti l’UPRN ont rejoint l’alliance URD-FDU dirigé à l’époque par Bernard KOLELAS ;
    – DZON a été persécuté pendant le mandat de Pascal Lissouba, jusqu’à s’exiler du fait de son rapprochement avec SASSOU dans le cadre des FDU (nous sommes entre 1992 et 1997) et de sa connaissance des arcanes financiers ; c’est un cadre et il a la compétence ;
    – En 1997, avant les élections prévues cette année là, DZON de son lieu d’exil se préparait avec les autres à affronter démocratiquement le pouvoir sortant mais était loin d’imaginer que son partenaire des FDU (Sassou) avait un plan B caché (le coup d’état) ;
    – En octobre 1997, lorsque Sassou parvient avec l’aide d’armées étrangères à prendre le pouvoir militairement DZON accepte de rentrer dans le nouveau gouvernement sur la base de l’alliance FDU et FDP avec des personnalités comme Ndalla Gralle, Paul Kaya, Martin Mbéri….Il a cependant posé des conditions de gouvernance assez précises pour marquer son attachement à la démocratie ; ce fut son répère pendant cette participation au pouvoir ;
    – Pendant les évènements militaires qui ont eu lieu dans le Sud, DZON a toujours prôné au sein du nouveau pouvoir le dialogue avec Ntoumi et ses alliées pour épargner des vies humaines, et ceci dans un contexte très militarisé où il pouvait perdre sa vie en tenant tête aux faucons ;
    – Pendant l’élaboration de la constitution du 20 janvier 2002, DZON et son parti l’UPRN était pour un retour à une constitution proche de celle de 1992 avec un premier ministre comme chef de gouvernement ; ce que les faucons ont refusé ;
    – En Août 2002, les faucons ont pu enfin avoir sa tête et il a quitté le gouvernement ;
    – Depuis 2007, après la sortie officielle de l’UPRN des FDU, DZON et son parti sont au front pour le renouveau démocratique dans notre pays. DZON œuvre avec les autres, qu’ils soient traitres ou non, dans la cadre d’une tactique bien conçue à renverser le rapport de forces en faveur des forces démocratiques ;
    – En 2009, le plan B qui avait une connotation démocratique n’a pas fonctionné non pas à cause de DZON mais de ceux qui comme vous travaillent à affaiblir les forces démocratiques ;
    – DZON et son alliance ARD, le PSDC de Miérassa sont parmi ceux qui n’ont pas participé à la concertation d’EWO et ont eu raison par la suite ;
    – DZON a fait participer aux élections législatives son parti dans le cadre de l’alliance ARD non pas pour cautionner le pouvoir mais pour faire saisir à ses militants (car plusieurs ne comprenaient pas les boycotts antérieurs (2007, 2008, 2009) et voulaient partir), le système frauduleux mis en place par le PCT pour gagner des élections. Il faut parfois être pédagogique en politique mais pour des moralistes c’est difficile à comprendre ; lui-même en a été victime à Gamboma, quoique ayant gagné ; voilà pourquoi aujourd’hui les mêmes militants demandent à ne plus participer aux locales de 2013 tant que de nouvelles règles de jeu n’ont pas été définies, dans le cadre des états généraux de la nation, la lutte actuelle de l’opposition
    DZON, qui n’a jamais été un membre du PCT, est donc resté cohérent dans sa démarche depuis 1991.
    Pour terminer aujourd’hui au Congo nous voyons les militants de l’UPRN, de L’UDR-Mwinda, du PSDC, de l’UPADS, de Mikale et autres œuvrer concrètement pour l’obtention des états généraux de la nation, qui est la seule voie de sortie pour tout le monde. Ils sont de plus en plus rejoints par des organisations de la société civile locale et de la diaspora et vous le savez.
    Quittez votre posture moraliste, particulariste et d’exclusion et rejoignez les autres sur le terrain et vous serez crédibles. Dans le cas contraire, c’est vous qui jouez le jeu du pouvoir.
    La politique n’est pas un terrain d’enfants de chœur….

  7. Ndiaye Mallick dit :

    Pour terminer mon message à Bishikanda dia Pool, j’ajoute que :
    1. DZON est un cadre à la retraite de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) où il a fait toute sa carrière après avoir refusé de rentrer au FMI dans les années 70 ; l faut savoir que toute nomination à un poste de direction au sein de la BEAC d’un cadre originaire d’un des pays membre doit être entérinée par l’ Etat doit il fait partie (c’est le règlement) ; la nomination de DZON à la tête de la Direction Nationale de la BEAC au Congo en 2003 relève uniquement du respect des textes internes de la Banque ; Le Congo aurait pu refuser d’entériner cette nomination. DZON n’est donc pas un parachuté à la BEAC mais un cadre maison qui a été nommé dans la cadre d’un avancement normal qui requiert l’assentiment de son Etat. Le reste c’est de l’ignorance pure et simple du fonctionnement des organisations internationales ou communautaires ;

    2. DZON a été cité dans un rapport interne de la Banque pour malversations financières écrivez vous : faux. Le nom de DZON a été introduit fallacieusement dans ce rapport pour des raisons politiques afin de le salir et le faire taire. DZON a fait un droit de réponse dans Jeune Afrique qui avait relayé cette information.

    Par ailleurs, pour votre information, sachez que DZON avait assigné la direction de la Banque Centrale devant les tribunaux pour avoir participé à une diffamation et que le tribunal au final s’est déclaré incompétent et appelé les deux parties à régler l’affaire à l’amiable. On en est là à ce jour.

    Par contre, pour votre gouverne, le cadre congolais qui a été radié de la BEAC, suite à cette malversation financière à grande échelle n’est pas DZON, qui a engagé des poursuites contre son employeur pour diffamation mais…..Rigobert ANDELY, que le Gouvernement a nommé il y’a peu Président de l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP).
    Contrairement à ce que vous pouvez penser, DZON a une assise nationale et tout ce qui a été pondu sur lui pour l’éliminer politiquement est voué à l’échec car l’homme a de l’étoffe et est politiquement bien formé.
    A titre d’exemple, celui qui vous a donné toutes ces informations est du Sud et soutient le combat démocratique de DZON, qui est des Plateaux (Centre).

  8. un congolais dit :

    Quel est ce congolais sans courage qui se cache derrière le masque de Ndiaye Mallick ?
    Comment osez-vous affirmer que NDION a une assise nationale, l’avez-vous vu au Congo ?
    En lisant ce texte, j’ai beaucoup appris de l’opposition et de ton chouchou NDION.
    Ce monsieur est un voleur car, le lien sur le rapport de BEAC est claire. Quelle honte pour NDION ! Au lieu de briller à la BEAC par le travail, il a brillé pour le vol. Il pouvait au moins epargner sa famille de ce actions.
    Ton chouchou a tué les congolais avec SASSOU NGUESSO en 1997, j’ai souvenance moi aussi qu’il a été au côté de SASSOU. C’est un cheval de Troie de SASSOU.

  9. Ndiaye Mallick dit :

    Réponse au Congolais,

    1. Votre mauvaise foi transparaît lorsque vous écrivez ceci : « Quel est ce congolais sans courage qui se cache derrière le masque de Ndiaye Mallick ? », alors que vous intervenez également sur ce site sous le pseudo de « un congolais ». C’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité.

    2. Je pense avoir donné suffisamment d’information sur DZON et le rapport de la BEAC : laisser chacun faire son analyse. Vous avez le droit d’avoir votre opinion personnelle mais je tenais à mettre sur la place public les éléments liés à ce dossier que le commun des mortels ne connaît pas tout comme l’affaire Salu Humberto, dans lequel DZON qui a défendu les épargnants congolais en demandant la fermeture et l’incarcération du promoteur est présenté comme le créateur de cette institution ; Tout faire pour noircir un homme politique qui fait de l’ombre aux tribalistes de tout poil et qui comptera demain dans ce pays;

    3. Sauf si vous vivez à l’étranger et comme beaucoup de congolais de la diaspora, êtes déconnecté de la réalité congolaise, sachez que DZON vit au Congo depuis son retour d’exil en 1997 et a présenté ses voeux à la presse le 24 janvier 2013 (voir le texte sur Zenga Mambu).

    Pour le reste, je vous laisse assumer vos affirmations. DZON prend sa part, que vous le vouliez ou non dans la lutte pour la reconquête de la liberté et le retour à la démocratie. Merci

  10. Ndiaye Mallick dit :

    Réponse à un congolais

    1. Dévoilez vous d’abord avant de le demander aux autres;

    2. DZON vit bel et bien au Congo depuis son retour d’exil en 1997, où il mène à visage découvert et avec tous les risques son combat politique;

    3. Pour le reste, tout a été dit. Laissez les autres se faire leur propre opinion.

    DZON continuera son combat pour le retour de la démocratie au Congo, que vous le vouliez ou non.

  11. ndinga dit :

    Ndiaye Mallick, vous parlez de quelle démocratie ! Si c’est celle que DZON a tué ensemble avec SASSOU NGUESSO EN 1997; vous êtes de mauvaise foi Ndiaye Mallick !
    Je pense que tu es un sorcier avec le likoundou du kani.

  12. Ndiaye Mallick dit :

    A Ndinga, no comment ! Laissons le temps au temps pour nous départager

    Bonne soirée

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