Le Congo-Brazzaville bouillonne. La température monte. Le couvercle de la cocotte-minute se soulève régulièrement. Le projet de loi des finances 2025 issu d’un régime illégitime et illégal qui souhaite imposer aux congolais une « taxe de solidarité » de 1200 FCFA pour pallier leurs multiples détournements des deniers publics, vient de mettre le feu aux poudres. A l’unisson, les congolais disent NON à cette arnaque.
Socialement sourd, l’on se demande si Sassou Denis vit au Congo avec les congolais et s’il connaît et mesure leur quotidien. La réalité est toute autre. Sassou Denis et ses parlementaires nommés sont hors sol, vivent enclavés, dans leur bulle, coupés du vécu des congolais et sont clairement contre les congolais. Cette pseudo taxe de solidarité n’est ni plus ni moins, une véritable escroquerie. Une de TROP ! C’est la coupe qui va faire déborder le vase.
Derrière ce narratif abscons, scandaleux et digne de véritables mafieux en col blanc, qu’est-ce-que la solidarité ?
« La solidarité c’est ce qui unit les personnes dans un sentiment d’entraide. Ces personnes se sentent liées car elles font partie de la même famille, ou vivent dans la même ville, le même pays, sur la même planète. Être solidaire, c’est le contraire d’être égoïste ».
Au regard de la situation chaotique que vit notre pays depuis qu’il est pris en otage par Sassou Denis et les siens, sont-ils en adéquation avec cette définition ?
Visiblement non. Président de fait pour n’avoir jamais obtenu les suffrages des congolais, Sassou Denis se comporte avec les congolais comme un colon, un étranger, dont le cynisme et la rancune sont l’alpha et l’oméga de son existence. Ce dictateur qui a un cœur en pierre ne préside pas. Il administre le Congo à l’image de César qui avait conquis le pays par la force.
En ayant appauvri le Congo et les congolais, nous nous demandons toujours où sont passés les 14.000 milliards de FCFA des générations futures, alors que notre pays est le troisième producteur de pétrole en Afrique ? Inutile de relater les frasques de sa kyrielle progéniture qui ne cesse de se moquer de notre souffrance sur les réseaux sociaux en mettant en avant leur goût pour le luxe avec l’argent volé aux congolais.
Les anti-valeurs sont contagieuses dans cette famille. Elles se transmettent de père en fils et de père aux filles. Le mariage de la fille du dictateur Sassou Denis avec le sinistre Ngouonimba dans le 16ème arrondissement parisien en est l’illustration.
Sassou Denis et son beau-fils, le sinistre Landry Ngouonimba, évoqueront avec Collinet Makosso lors du prochain Conseil des sinistres « l’impôt de solidarité » prévu par la loi des finances 2025 au moment où ils viennent de claquer un pognon de dingue sur la place de Paris. Ce pognon aurait pu aider à payer les salaires de certains congolais qui cumulent plusieurs mois d’arriérés. C’est un comble !
Les grèves doivent se multiplier et se poursuivent sur l’ensemble du pays pour faire plier cette bande de voyous.
Sassou Denis et sa bande de voleurs devraient lire « Le loup et l’agneau » de Jean de la Fontaine. Même si « la loi du plus fort est toujours la meilleure », cette fable illustre une morale et met en scène des animaux pour mieux évoquer les hommes. Dans cette fable, Sassou Denis qui vient de Dahomey est le loup. Il est cruel, tyrannique et plein de rage. Il se comporte en prédateur, soumis à ses instincts, à sa faim, à ses pulsions agressives, cruelles et belliqueuses.
Alors que, selon les Panama Papers, les caciques du pouvoir de Sassou Denis détiennent plus de 5.500 milliards de FCFA dans les paradis fiscaux, quel intérêt de vouloir nous faire les poches en nous imposant un impôt fallacieux?
Si, comme l’a révélé Théophile Obenga lors de l’émission Pocker que « la réflexion de Sassou Denis est très lente, qu’il faut lui répéter plusieurs fois les choses pour espérer qu’il comprenne » nous lui répétons, ainsi qu’à ses parlementaires niais de faire rapatrier l’argent volé par ces voleurs qu’ils ont planqué dans les paradis fiscaux, de réduire le train de vie de l’Etat, et de supprimer tous les organes inutiles qui n’ont pour but que de siphonner les finances publiques.
Loin d’être un épiphénomène, cette énième provocation de Sassou Denis et de sa caisse de résonnance doit être un accélérateur pour chasser du Congo cet intrus, cette pièce rapportée dont la rancune tenace envers tout un peuple est innommable.
Que peuvent attendre les congolais d’un homme qui a fait assassiner Marien Ngouabi, son mentor, dans la chambre numéro 8 de l’hôtel Mistral, et qui a ôté dix ans de sa vie à Joachim Yhomby Opango en lui privant de liberté pendant une décennie ?
Les congolais ne doivent plus se soumettre. Comme Sassou Denis et ses parlementaires nommés ne tirent aucune leçon de leurs échecs et de leurs provocations, levons-nous pour libérer notre pays du joug du gang des barbares. Cessons d’avoir peur. Toutes les victimes de Sassou Denis et de son système criminogène mis en musique par le PCT ne sont pas mortes pour rien.
Désastreuse à l’échelle individuelle et collective, l’humiliation devient tragique quand elle est perceptible et insupportable. Elle se fait même alarmante et cruelle lorsqu’elle est instrumentalisée par Sassou Denis, le nègre de salon, protégé par ses réseaux mafieux françafricains.
Olivier MOUEBARA
Diffusé le 28 octobre 2024, par www.congo-liberty.org
Olivier le moment est venu, de dire aux congolais et Congolaises du sud Congo, que nos frères du nord ne remettraient jamais en cause la barbarie Mbochi . Malgré les provocations de ces derniers temps avec julienne Sassou qui se déplace avec ses 400 convives entre Brazzaville et Paris ou encore Claudia Sassou qui loue un jet privé pour aller assister le footballeur Adebayor à Lomé aux frais du trésor public. Malgré que le pays manque de tout les ordures et les mauvais odeurs qui gagnent nos deux grandes villes. Les Kongo doivent prendre la responsabilité de libérer notre pays sinon le génocide continuera à grands-pas, ça sera le rééquilibrage de la démographie nord sud comme le prône Sassou Denis et leur mentor Jacques Opangault.