Congo-Brazzaville : Monsieur Mathias DZON, l’opportuniste qui veut sauver Sassou Denis

Il se positionne pour des lendemains meilleurs.

En période de difficultés économiques et sociales, la transhumance politique est le sport préféré des hommes et des femmes politiques congolais. Il est courant de voir de nombreux responsables politiques congolais changer d’allégeance.

L’ancien ministre des Finances de monsieur Denis Sassou Nguesso de 1997 à 2002, sort de sa léthargie pour enfoncer des portes ouvertes dans le seul but de retrouver les lambris dorés de la République. Ces gesticulations ne doivent pas faire oublier au peuple congolais que monsieur Mathias DZON est aussi comptable du bilan de monsieur Denis Sassou Nguesso qu’il a servi avec zèle au décours de la guerre civile du 05 juin 1997. Ce dernier fut également impliqué dans les choix politiques et économiques de l’époque, ayant soutenu ce régime.

Hier, ils prirent le pouvoir par les armes avec une guerre civile fratricide qui fit 400 000 morts, et par la suite furent écartés à la faveur d’une gestion familiale et clanique de la chose publique, qui a conduit notre pays dans le désordre. Aujourd’hui sans état d’âme, ils se présentent comme des démocrates et des défenseurs de la bonne gouvernance.

Il sied de rappeler à monsieur Mathias DZON que la cohérence de la pensée et de l’action est un élément essentiel du discours politique, une composante fondamentale de la crédibilité en politique. Les alliances politiques secrètes et les arrangements entre petits copains et coquins de la République au travers des coteries pendant que le navire Congo-Brazzaville coule, ne servent pas le peuple congolais, mais les mêmes, qui depuis plus de 40 ans de pouvoir dictatorial absolu, se vautrent dans la luxure quand le peuple congolais croupit dans une misère indescriptible.

Il serait illusoire de penser que ceux qui ont contribués aux difficultés actuelles, et qui nous ont conduits dans l’abîme puissent être les mieux placés pour mener le Congo-Brazzaville vers un avenir meilleur demain. Les Congolais ont tiré les leçons de la Conférence nationale souveraine de 1991 pour ne plus se laisser berner par ces professionnels de la politique ; ils aspirent à une véritable transition politique. Ce sont ces apparatchiks de la nomenklatura congolaise qui se sont construits avec les deniers publics congolais qui pensent avoir la légitimité divine de gouverner notre pays.  

Le constat est simple. Nul besoin d’être un érudit, un savant ou un geek pour savoir que notre pays, le Congo-Brazzaville, va très mal. La corruption, la mauvaise gestion des affaires publiques, l’injustice sociale, la dépravation des mœurs, l’insécurité sont les mauvais maux qui minent et affaiblissent notre pays. Il y a les Congolais d’en haut qui se sucrent au lait et au miel fournis par le travail et les richesses naturelles du peuple congolais, et les Congolais d’en bas qui ne savent plus à quel saint se vouer car même les hommes d’église les ont abandonnés. L’amour de l’argent est plus important que l’amour du prochain dans notre pays.

Tout homme a droit à la rédemption. Mais cela exige d’abord une introspection sincère sur son passé, son examen de conscience. Il faut en premier lieu faire son mea culpa sur son bilan et ses actions antérieurs avant de venir à la face du monde tel un sauveur, un chevalier blanc, débiter dans un style emphatique et déclamatoire ce que l’on n’a pas pu faire hier. Le peuple congolais n’est plus dupe de ces manigances politiciennes qui visent à la conservation du pouvoir dans la région septentrionale par des compromis farfelus dignes de compromission.  

Le loup est devenu l’agneau qui prône la paix, une transition non conflictuelle et apaisée pour ses propres intérêts. À monsieur Denis Sassou Nguesso de savoir que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Le Congo-Brazzaville n’est pas un pays en guerre.

Le paradigme de la pratique de la politique au Congo-Brazzaville doit changer devant l’ampleur du chaos qui sévit dans notre pays. Il n’y a point d’homme providentiel ni de sauveur suprême ni Dieu ni César ni tribun pour sortir notre pays de la mouise dans laquelle il se trouve. Seul le souverain primaire, LE PEUPLE, choisira le moment venu celui qui conduira aux destinées de notre pays, à travers des élections libres et transparentes dans un État démocratique soucieux des libertés individuelles et garant des intérêts de toutes les Congolaises et de tous les Congolais.

Notre génération doit dans une clarté limpide et avec détermination affronter sa mission de redonner un espoir au peuple congolais trop longtemps martyrisé, outragé et brisé. Le Congo-Brazzaville mérite une gouvernance basée sur l’intégrité, le respect de la dignité humaine et la justice pour toutes et tous.

Face à des défis immenses, l’unité et la détermination du peuple congolais triompheront des plus grands obstacles. Ensemble, œuvrons pour un Congo libre, uni dans le travail et le progrès.

Le peuple congolais sera libéré et vaincra.

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA  

Diffusé 31 octobre 2024, par www.congo-liberty.org

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2 réponses à Congo-Brazzaville : Monsieur Mathias DZON, l’opportuniste qui veut sauver Sassou Denis

  1. Anonyme dit :

    des elections arrivent en 2026 que les electeurs fassent onfiance a ceux qui vivent avec eux au quotidien et souhaitent les representer aux differentes assemblees croire en l avenir c est voter juste pour vaincre nos demons et nous liberer de nos haines

  2. Samba dia Moupata dit :

    Cher Patrice, Dzon c’est celui qui est allé à la cour constitutionnelle Mbochi avec une requête et qui avait oublié le timbre et le mbochi Iloki Auguste la déclaré irrecevable sa requête ! La duplicité de ce garçon avec Sassou ne fait nulle doute ! Comme maintenant il veut une transition avec Sassou Denis comme président . Où est le sérieux de ce garçon bateké soutien inconditionnel du régime dont il bénéficie beaucoup des largesses jusqu’aujourd’hui. J’ai encore en mémoire l’affaire Umberto Prada dont des milliards ont été engloutis, et ce dernier ne s’est jamais exprimé de cette supercherie grotesque pourtant celui-ci occupait le portefeuille des finances en 1997 et 2002 .

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