Makosso Colinet, le soi-disant premier ministre du Congo, a réuni les épiciers ouest-africains présents à Brazzaville pour les exhorter à offrir des emplois aux jeunes congolais. L’image est à la fois cocasse et surréaliste. Non pas que les épiceries ne soient pas utiles à la cité ; dans les grandes villes françaises ce sont souvent ces commerces de proximité qui offrent d’éminents services aux attardés de la nuit et aux imprévoyants du dimanche. Ils offrent de quoi attraper un bout de pain, une tranche de jambon ou une boisson mousseuse lorsqu’aucun autre commerce n’est ouvert. Les épiceries congolaises tenues par des ouest-africains remplissent à peu de choses près la même fonction. On se rend dans ces commerces, au coin de la rue, pour acheter une boîte de sardines made in Maroc ou une spirale de moskitos pour tenter de lutter contre la horde de moustiques sortie du Madoukou-tsiékélé voisin. Ces commerces font aussi office de salle de prière et de domicile pour leurs titulaires.
Dans cet océan de misère que constituent les quartiers des villes congolaises, ces échoppes tenues par des débrouillards venus de l’ouest du continent pour tenter leur chance sur la terre de leurs frères congolais sont perçues malgré elles comme des sources d’enrichissement. Les modestes recettes récoltées par elles apparaissent soudain pour Sassou et son système comme des capitaux issus de firmes industrielles qu’il faut mettre à contribution en plus de les raquetter à longueur de saison.
Ce qui est cocasse ce n’est pas tant qu’on puisse être manutentionnaire, garçon ou fille à tout faire, dans ces échoppes de misère – Makosso rappellerait dans sa grande sagesse légendaire qu’il n’y a pas de sots métiers ! – mais, plutôt, qu’un gouvernement puisse assoir une politique de l’emploi des jeunes sur un tel tissu économique constitué de bricoles, de petites magouilles et de contrebandes de tout genre. Un gouvernement qui a opéré le casse du siècle en saccageant les caisses de l’Etat et en emportant un butin de plusieurs dizaines de milliers de milliards de francs CFA ne peut pas avoir le culot d’expliquer que les jeunes congolais, diplômés ou pas, seront sauvés par Mahamadi, Ibrahim, Touré, Doukouré et les autres. Dans sa phraséologie creuse faite d’emprunt d’expressions pompeuses entendues ailleurs, Makosso expliquera sans doute que l’économie du Congo sera sauvée par les petites et moyennes entreprises créés par les ouest-africains. Mais, s’il lui restait un brin de lucidité, au lieu de demander à des épiciers étrangers de développer l’emploi des jeunes congolais, il mettrait en place des outils administratifs et un accompagnement fiscal et financier pour favoriser la création d’entreprises par des jeunes congolais.
L’image de Makosso entourés des épiciers ouest-africains est surtout surréaliste. Le soi-disant chef de gouvernement d’un pays pétrolier fait la manche devant quelques immigrés qui ont fui leur pays pour tenter de gagner leur vie au bord du fleuve Congo en vendant de la camelote et des conserves souvent avariées. Comme on dit chez nous, « quand le chien se met à chasser la sauterelle c’est que … »
Au moment où le jeune président sénégalais, DIOMAYE FAYE, expose à Ryad, dans le cadre du « Future Investment Initiative Forum » (FII2024) devant un parterre d’investisseurs et de chefs d’entreprise du monde entier conquis, la stratégie de son gouvernement vers le Sénégal 2050 basée notamment sur le capital humain de sa jeunesse et son appétence pour les nouvelles technologie, Makosso lui explique que le salut de la jeunesse congolaise se trouve dans le commerce de rue. Loin d’être anecdotique, ce mépris risible témoigne de l’absence d’ambition de ce régime. C’est cette même absence d’ambition qui explique que la principale route du pays construite en milieu des années 2010 ressemble à une piste de brousse, là où d’autres pays d’Afrique, à la même époque, construisaient des autoroutes dignes de ce nom. Avec le même esprit sans vision, ils ont construit en pleine ville de Brazzaville un hangar qu’ils appellent pompeusement aéroport international de Maya-Maya. On comprend alors pourquoi il gère le Congo comme une épicerie familiale du coin de rue, le digablo ya coin, comme on dit de l’autre côté du fleuve.
Sur la photo, Makosso et ses hôtes paraissent tous hagards et perdus. Il y a quelque chose de pathétique dans ce tableau qui annonce ce que les congolais attendent depuis trop longtemps : la fin d’un système cynique et incompétent.
Arrêtez de vous enfoncer Makosso, ça ne fait même plus rire !
Serge-William TONGA
Diffusé le 01 novembre 2024, par www.congo-liberty.org
tant que le systeme ne changera pas le congo restera en rouge dans les pays occidentaux ce verrou sautera grace a une constitution republicaine et au respect des valeurs republicaines etre en rouge veut dire qu il est deconseille aux entreprises d aller investir au congo cela veut dire que ce soit la coface ou toutes institutions financiere ne pourra accorder sa confiance ou des credits a une compagnie qui voudra investir au congo eh oui donc pas de creations d emplois durable et prive
Pauvre Congo. C’est lamentable et désespérant pour le peuple Congolais.
Collinet Makosso un faire valoir, surtout victime de la communication désastreuse de Claudia Sassou. Quand Sassou Denis t’embauche tu dois obéir à ses enfants. Car Collinet je l’ai connu meilleur ! Il est au service de la médiocrité Mbochi.
ne plus les maliens sont des DJOULAS une communaute de commercants qui sont originaire de guinee,du burkina et du mali je ne pense pas que cette tradition soit transmissible et surtout le commerce est pratiquement industrialise par les franchises et autres alors demandez vous pourquoi des enseignes internationnales ne s installent pas dans nos pays?moi je dirai les coups d etat les soulevement populaire bref des etats revolutionnaires ou autoritaire.
Les vrais Congolais puisqu’il y a des faux Congolais dans ce pays.
L’imposteur Ivoiro beninois Sassou Denis devenu Mbochi d’Oyo et sa clique des descendants Ouest africains tous agents serviteurs de l’empire francais qui ont pris le Congo en otage depuis leur arrivee au pouvoir dans les bagages de Ngouabi Marien.Tout l’argent du Congo qu’ils volent est planque la grande partie dans les pays d’Afrique de l’Ouest.Les vrais Congolais doivent absolument chasser du Congo par la force brute des canons cette fripouille Ivoiro beninoise,ses enfants,sa caste mafieuse,ses ministrons et sa nomenklatura.C’est l’unique voie pour liberer ce pays des griffes de cette mafia soutenue par la France.
Je le reitere ce n’est que la force des canons qui pourra faire sauter ce verrou qui empeche le Congo d’etre un pays normal depuis cinquante six ans.