Docteur Honoris Causa de la fraude électorale et de la criminalité organisée, tout est faux et usage de faux dans l’empire de Sassou Denis. Sa date de naissance est édulcorée. Donc, fausse. La couleur de sa peau est fausse. Tantôt noir, tantôt jaune, tantôt rouge, cet empereur-faussaire est à lui tout seul, une vraie mosaïque.
Quant à son épouse, Antoinette Tchibota, elle serait originaire du Kouilou. Qui connaît son village ? Ou celui de ses parents ? Personne. Idem pour le premier sinistre Collinet Makosso qui prétend avoir été inscrit à l’université Paris La Sorbonne. Il n’en n’est rien. Le directeur de sa pseudo thèse de doctorat n’est autre que Placide Moudoudou, défenseur de la tradition mbochie au détriment de la Constitution.
L’empereur Sassou Denis est un reptilien, dixit notre compatriote Aya Tonga. C’est-à-dire que pour l’assassin du cardinal Emile Biayenda, de Marien Ngouabi, d’Alphonse Massamba Débat et de bien d’autres, le faux se confond avec le vrai et inversement. Ce schéma de « fonctionnement » qui sied à son empire est perceptible à tous les niveaux.
Pour preuve, la récente nomination de généraux en carton alors qu’il n’existe pas d’armée est un véritable cas d’école d’usage de faux. Depuis plus d’une quarantaine d’années, Sassou Denis a vidé de sa substance ce qui était l’armée nationale congolaise au profit d’une milice prétorienne et ethnique. Le plus important n’est pas la défense nationale, mais plutôt la défense d’un empereur voleur, tribaliste et paresseux.
Plus surprenant, les Congolais s’accommodent du faux et de son usage comme s’il s’agit d’un fonctionnement normal.
A L’ENAM (l’école nationale d’administration et de la magistrature), le faux est institutionalisé. Les enseignants incompétents recrutés sur la base ethnique sont en binômes avec des titulaires pour dispenser des cours. Nullissimes et fantômes, ils émargent au Trésor Public d’Albert Ngondo, l’octogénaire qui a largement dépassé l’âge de la retraite. Des étudiants peuvent y être déclarés admis par erreur, sans que cela ne suscite d’émoi. Le directeur de cette école se trouvait à Dubaï pour ses emplettes au moment où avait éclaté cette affaire. Il avait été informé par SMS non pas par la direction de son école, mais par le biais d’une de ses maitresses.
Alors que les coupures d’électricité à répétition et ses délestages mettent à vif les nerfs des Congolais, Imboulou, vanté naguère par l’empereur-faussaire Sassou Denis et son neveu le veuf Jean-Jacques Bouya, reste un éléphant blanc. A l’image de l’hôtel Alima Palace qui croule sous des déficits incommensurables. Comme le gâchis de feu Jean-Didier Elongo, dit coin ti coin, dans son village de Tanko.
Et que dire de l’aéroport dit international de Maya-Maya, qui ressemble à une boîte de conserve et qui a coûté aux contribuables congolais plus de 250.000 milliards de FCFA ? C’est le seul aéroport au monde où il faut s’acquitter d’un droit de passage en cas de besoin pressant. Dépourvu de Dutty Free, ce faux aéroport n’obéît pas aux standards internationaux.
Le fichier de la Fonction publique est un faux grossier. Devant des étudiants congolais médusés en Russie, l’empereur-faussaire avouait perdre son sommeil, ne sachant pas comment faire pour les payer. Il fallait, disait-il, “raccorder des bouts de ficelles et procéder au paiement par paliers”.
Tout est ainsi dans l’empire de Sassou Denis. S’il ne se décape pas la peau, il maquille les comptes publics. Il décrit sans gêne depuis quarante ans un Congo imaginaire. Il organise de faux procès politiques pour se débarrasser de vrais opposants. Il choisit et fabrique ses faux opposants à l’image de Jérémie Lissouba qui critique vertement la modification de l’article 157, pour voter dans la foulée son adoption.
La réflexion que nous devons mener collectivement est la suivante. Au regard du droit international et des traités internationaux, le Congo que nous bâtirons demain sera-t-il lié par des contrats et des accords conclus par un président de fait, sur la base du faux et de son usage ?
Le Congo a deux maux. L’empereur-faussaire Sassou Denis et le PCT son parti stalinien qui ont largement contribué à la vulgarisation des anti-valeurs dans notre pays. L’effort a cédé la place au faux et à son usage.
“Le mal commence avec l’indifférence et la résignation. La résignation est un suicide quotidien”. Levons-nous et battons-nous pour sauver le Congo.
Olivier MOUEBARA
Diffusé le 02 février 2022, par www.congo-liberty.org
Sassou Dénis est un semi -analphabète qui peut toujours compter sur des universitaires malhonnêtes comme Moudoudou Placide ou encore Obenga , Okiémy , pour légitimer l’injustifiable ! D’ailleurs c’est Benjamin Constant qui disait . A force de vouloir justifier l’injustifiable , on risque de donner les armes ,à ceux qui calomnient ce qui est légitime .
Sassou aura totalement ridiculisé la fonction présidentielle et en a retiré la substantifique moelle .
De ce point ,on ne voit guère la nécessité de la rabibocher après son départ du pouvoir …
On connaît la série des causes : institutions impensées , bricolées = président inadapté = misère sociale assurée…
Au regard de cette relation causale anxiogène , l’intelligence s’impose pour lui trouver une alternative qui se chargerait,de façon concertée notamment avec des députés implacables à l’instar de ceux de l’Angleterre ,de la gouvernance de la res publica…
Appliquons au pays ,le principe du rasoir d’occham , selon lequel : » faire simple au lieu de compliquer « …
Que cette présidence nihiliste nous serve de leçon… D’ailleurs ,il n’y a rien de plus idiot que de diviniser un congolais sous prétexte de démocratie….
Je ne cesserais de le dire que Mr Ngouabi n’avait que les ordures dans son sac à dos telle que Mr Sassou Denis.Les mêmes ordures qu’il croyait être les siens par cécité voulue et qui se sont retournés contre lui en organisant son assassinat par la suite prendre la fonction de valet-mercenaire au service des puissances étrangères.S’en mettre pleine les poches à travers un système mafieux-pirhanien et servir avec zèle les intérêts de leurs maîtres.
Sur les deux maux cités , il s’en trouve une dont nous sommes collectivement responsables : L’EMPEREUR FAUSSAIRE .
L’Empereur faussaire ou président de la république est le résultat de notre handicap intellectuel ou la mort de la pensée congolaise .
POURQUOI ?
SASSOU n’est que l’effet de la cause .
Quelle est cette cause ?
Ce sont nos institutions démentielles qui engendrent des présidents démons .La relation causale s’éprouve facilement par l’entendement …
HUME a été blâmé par KANT , car il dormait déjà ,quand il raconta que le soleil n’avait aucun impact sur les feuilles sèches . Le sang de TONTON KANT n’avait fait qu’un tour et s’en était suivie une leçon magistrale gravée dans la mémoire humaine .
Les feuilles sont sèches à cause de l’énergie dégagée par le soleil .Pour HUME, c’est l’habitude qui nous faire croire à cette relation causale …
Donc , pour KANT , ce sont nos institutions qui sont la cause des causes .
Pourquoi ?
Si vous vous attaquez à SASSOU , son départ ne résoudra pas le mal congolais ,car de l’effet qu’il est ,il deviendra cause d’un futur président (effet) .
C’est ce que doit comprendre le congolais lambda .
C’est exactement ce qui dit MALEBRANCHE ,mais avec une pointe religieuse ,au point d’excuser SASSOU .
Que dit NICOLAS MALEBRANCHE « : Celui qui n’a pas vu DIEU , n’a pas vu « .Enfin , NICOLAS !!
Pour lui , tout vient de DIEU , donc SASSOU n’est qu’ une cause occasionnelle .C’est DIEU qui est à l’origine de l’engendrement de SASSOU .
Ecoûtez ce qu’il dit : »si tu es le père de ton fils , si tu n’en es pas le créateur ,c’est DIEU .Tu n’es qu’une cause occasionnelle .
Pour MALEBRANCHE , C’EST DIEU qui est cause des causes .
Alors ,qu’avons -nous fait à DIEU ?
Pas gentil , MALEBRANCHE !!.
lire , il s’en trouve un .
Oui. En effet. le mensonge reste le cheval de Troie du totalitarisme. Sous les traits de la démocratie. Populaire, dit-on. A cela, il convient d’ajouter le secret ou la « discrétion ». Cette autre figure de l’énoncé pour les initiés ou pour ceux qui se sont donnés ou se sont crus investis d’une légitimité métaphysique, anhistorique, en totalitarisme.
Et jusqu’à un certain point, il est si facile et si tentant de mentir, de tromper.
« La tromperie n’entre jamais en conflit avec la raison, car les choses auraient pu se passer effectivement de la façon dont le menteur le prétend. Le mensonge est souvent plus plausible, plus tentant pour la raison que la réalité, car le menteur possède le grand avantage de savoir d’avance ce que le public souhaite entendre ou s’attend à entendre. Sa version a été préparée à l’intention du public, en s’attachant tout particulièrement à la crédibilité, tandis que la réalité a cette habitude déconcertante de nous mettre en présence de l’inattendu, auquel nous n’étions pas préparés.
En temps normal, la réalité, qui n’a pas d’équivalent, vient confondre le menteur. Quelle que soit l’ampleur de la trame mensongère que peut présenter le menteur expérimenté, elle ne parviendra parviendra jamais(…) à recouvrir la texture entière du réel. Le menteur, qui pourra peut-être faire illusion, quel que soit le nombre de ses mensonges isolés, ne pourra le faire en ce qui concerne le principe même du mensonge.
C’est là une des leçons que l’on pourrait tirer des expériences totalitaires, et de cette effrayante confiance des dirigeants totalitaires dans le pouvoir du mensonge-dans leur aptitude, par exemple, à réécrire sans cesse l’histoire, à adapter l’interprétation du passé aux nécessités de la « ligne politique » du présent, ou à éliminer toutes les données qui ne cadrent pas avec leur idéologie. » (Hannah Arendt, Du mensonge à la violence, in L’humaine condition, Gallimard, Quarto, pp 846-848.
Il en est ainsi du « Génocide des Laris », du « Génocide des Kouyous » (Ikonogo) et de tous les meurtre de nos innocents. Tous, illustres. Et ce, depuis la singerie de 1968, en oeuvre à l’ombre du « Pouvoir au bout du fusil ».
Autant dire que le mensonge a pour alliés le secret et la violence permanente. Tout se passe alors comme s’ils venaient en substitution des mots et de l’usage des mots propres à nos langages et à nos langues.
Cette supra -infrastructure institutionnelle symbolise l’état d’impuissance de la société congolaise .
Se donner un divin , empereur ,au sommet d’un pays , marque une volonté commune d’insoumission….
De nos jours ,il semble inenvisageable de croire avait de comprendre…La croyance étant une conviction , elle se borne au domaine de la foi , c’est à dire le fideisme et ne peut constituer une certitude , comme une évidence ..
Comprendre fait appel à la raison pour écarter les préjugés que nous portons sur cette supposée supra fonction à laquelle on prête des vertus des progrès économiques…
Essayons de remettre la raison dans la conception de nos institutions…
Lire ,,de soumission.