L’empereur Sassou Denis, le franc-maçon de pacotille

L’évocation de la franc-maçonnerie fait bondir les profanes. Souvent à tort. Ni secte ni officine à qui on attribue tous les pas de côté du criminel Sassou Denis, la franc-maçonnerie n’est autre « qu’une institution essentiellement philosophique, philantropique et progressive, qui a pour but la recherche de la vérité, l’étude de la morale et la pratique de la solidarité ».

Renversé par un coup d’Etat sanglant perpétré par le criminel Sassou Denis en 1997 avec l’aide des Angolais et de son ami Jacques Chirac, le professeur Pascal Lissouba, franc-maçon comme lui, s’étonnait par la cruauté de l’ogre du bord de l’Alima.

Dépassé par le goût du sang de celui qui avait sectionné la carotide de Marien Ngouabi dans une pièce de l’hôtel Mistral au cœur de Brazzaville, l’ancien président Pascal Lissouba, démocratiquement élu par les Congolais, disait publiquement : « Je ne sais pas si Sassou Denis est humain. Ce qu’il fait n’est pas humain ».

De toute évidence, le comportement criminel de Sassou Denis est aux antipodes des Valeurs de la franc-maçonnerie. Les initiés s’étonnent de son appartenance à cette institution qui prône la tolérance, le respect des autres et la liberté absolue de conscience. Sassou Denis est toujours dans les ténèbres et ne verra plus la lumière. Il n’est toléré dans la Grande Loge Nationale de France que grâce à ses oboles, protégé par l’usurpation de sa fonction de président de fait et non de juré, et par l’épaisseur de son carnet d’adresses.

Au-delà du cas Paulin Makaya qui nous émeut tous, combien de crimes commis par Sassou Denis depuis près de quarante ans d’exercice autoritaire du pouvoir dans un pays exsangue? Kikadidi, Mizélé, Ndoudi Nganga, le Cardinal Emile Biayenda, enterré vivant, tous innocents, morts pour rien. A côté de l’empereur Sassou Denis, Pol Pot, responsable du pogrom cambodgien, est un nain.

Le silence coupable des francs-maçons congolais et d’ailleurs est inacceptable. Il jette l’opprobre sur une institution qui, depuis des décennies travaille à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’Humanité.

L’état actuel du Congo, pris en otage par le dictateur Sassou Denis, qui proclame nuitamment les résultats de l’élection présidentielle de 2016 en prenant soin de couper le signal Internet sur l’ensemble du territoire congolais et qui, dernièrement s’est débarrassé du cadavre de Parfait Kolélas pour s’auto-proclamer « vainqueur » en maquillant une pseudo évacuation sanitaire, remet en cause les principes fondamentaux de la franc-maçonnerie.

Sans eaux ni électricité, sans hôpitaux décents, vivant dans un dénuement qui sied à l’étonnement au regard des ressources naturelles du pays, le dictateur Sassou Denis peine à faire sa mue. Arc-bouté à l’idéologie marxiste-léniniste, l’empereur rancunier qui a troqué son treillis pour des costumes croisés Smalto, jette le discrédit sur l’ensemble des francs-maçons.

A en croire Jean-Jacques Rousseau, « L’homme est né bon, c’est la société qui le corrompt ». Dans le cas du Congo-Brazzaville, nous combattons un démon, Sassou Denis. Cet homme, mwana Poro-Poro, est né mauvais et mourra avec ses aspérités. Il peine à dégrossir sa pierre brute. Ayant vendu nos terres, ses os ne reposeront pas sur les terres congolaises, mais rwandaises.

Au Congo de l’empereur Sassou Denis, il faut être membre du PCT et/ou franc-maçon pour avoir voix au chapitre. La compétence, la rigueur, la probité morale et les bonnes mœurs sont reléguées aux calendes grecques. Ces prédateurs se goinfrent au détriment de la misère de la population. Chaque jour qui passe nous montre l’ampleur du cynisme de ces jouisseurs sans gêne. A l’image de la célébration du soixantième anniversaire de Hugues Ngouolondélé, en présence de madame Tchibota, épouse Sassou Denis, au mépris des gestes barrières.

Pourquoi les respecter, dans la mesure où, en cas de contamination, ces fossoyeurs du Congo prendront le premier vol avec des faux tests covid pour venir se faire soigner en France aux frais du contribuable congolais.

Incapable de rassembler ce qui est épars, l’empereur Sassou Denis est un cancer parmi les francs-maçons. Il est temps de l’éradiquer avant que les métastases ne se propagent. Tout le monde ou presque se gausse d’être franc-maçon dans son empire, mais l’esprit maçonnique est nulle part au regard de la pauvreté galopante qui mine le pays.

Olivier MOUEBARA

Diffusé le 16 décembre 2021, par www.congo-liberty.com

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