
« Wa dia fua, yika dio. » Proverbe Kongo
[Si tu reçois un héritage, fais en sorte de le fructifier afin de léguer aux autres bien plus que (ce que) tu as reçu.]
Sassou a hérité du Congo de Marien, et il en a fait un pays de merde.
Il a tué et il a tout volé. Quel piètre héritier !
Son projet de société depuis 1997 est le même :
1. Jouir du pouvoir et s’y éterniser ad vitam aeternam par tous les moyens, l’argent du pétrole aidant.
2. Marcher sur le Pool et massacrer les Bakongo de cette région, car c’est d’eux que le danger de perdre le pouvoir peut venir.
Tant que lui et tous les cerveaux sassouïsés déstabiliseront le Pool, ils seront assurés de conserver le pouvoir à l’infini.
« Les Laris qui font la gueule » – dixit le savant panafricain Théophile Obenga – se la verront toujours cassée quoi qu’ils fassent. Et on profitera toujours de leur messianisme kongo pour susciter au milieu d’eux des pseudo-sauveurs comme Ntumi dont ils se serviront comme alibi pour déployer les différentes versions du plan Mouébara. Qu’un Parfait Kolélas revendique une victoire électorale ou pas, cela ne changera rien. On a déjà dit « amen » pour eux. La violence gratuite de 2016 est assez éloquente sur la question.
Récemment nous avons entendu dans une vidéo Jean Dominique Okemba (patron des services secrets claniques) dire trois choses que j’ai retenues et que je recrache selon ma compréhension ; je n’invente rien :
1. Personne ne peut réussir un coup d’État contre Sassou. (Norbert Dabira l’avait aussi dit à son procès.)
2. Le ciel ne leur est pas tombé sur la tête quand ils sont allés massacrer dans le Pool.
3. Eux, les cadres du clan, doivent rester solidaires, car si un jour ils perdent le pouvoir, ils pourront s’exposer à une vengeance. (Conscients de l’ampleur du mal qu’ils ont fait. D’où la préoccupation des Généraux génocidaires dévoilée par Nianga Mbouala sur « l’avenir des Mbochis » qui, d’après eux, doit se faire au détriment de la région redoutée, c.-à-d. le Pool.)
Voilà des gens qui ont délibérément choisi de faire le mal, de vivre en versant gratuitement le sang des autres et en pillant le pays à outrance comme les Hyksos dans l’antiquité égyptienne. Ils se sont inoculés l’ADN du mal et ne peuvent plus s’en défaire. Ils se disent touérés sans touéréïté, sans l’esprit rassembleur qui va avec. Ceux qui les acclament et qui les prennent pour des dieux ne tarderont pas à s’en mordre les doigts car les forces du mal sont souvent aveugles. Quand il n’y aura plus âme qui vive dans le Pool, on ne manquera pas de créer d’autres ennemis, d’autres têtes dures à éradiquer. C’est l’essence même des forces typhoniques.
Avec le clan Sassou, il ne faut pas s’attendre à ce que ce pays fasse un pas vers l’avant. Nous resterons la risée de nos frères africains. Toutefois, comme à notre habitude, nous pourrons toujours nous consoler de notre sauvagerie et de notre sous-développement en indexant les pays qui ont les mêmes tares que nous. C’est la manière de penser des gens inintelligents et au cerveau d’escargot.
Le pays est dirigé sur la logique du tribalisme et de la destruction permanente. Il ne faut surtout pas dire que les tenants de ce pouvoir sont tribalistes ; la raison et le bon sens sont de leur côté. Tout ce qu’ils font est bon. Les méchants et tribalistes, on les connaît, c’est toujours les ressortissants du Pool. La preuve, ils sont réfractaires aux langues nationales. Ils n’aiment parler que leur lari. D’où la nécessité d’aller leur casser la gueule de temps en temps.
Le nuage épais et obscurcissant qui plane sur le Congo est loin de se dissiper. Les forces du mal qui ont pris ce pays en otage ne se feront pas hara-kiri. Il faut une alliance intelligente des forces du bien pour sauver ce pays. Le premier écueil à surmonter est celui de la bataille éthno-régionaliste autour du pouvoir. Ceux qui sont enracinés dans les partis politiques éthno-régionalistes n’entendent pas agir pour que le pouvoir échoie à un parti ennemi ou concurrent. Avec cette logique, certains se disent : « il vaut mieux que Sassou reste au pouvoir, plutôt que de voir les gens de telle région diriger. » En diaspora nous le voyons, quand quelqu’un prend une initiative pour le pays, il n’est suivi que par les ressortissants de sa zone ethno-régionale. La même logique a prévalu en 2016 au sein de la coalition de l’opposition lorsque la question de désigner un candidat unique s’est posée. Il faut aussi dire que le leadership de certaines personnalités pêche par manque de sagesse. Qui peut suivre quelqu’un qui passe son temps à critiquer d’autres opposants ou d’autres résistants ?
Le deuxième écueil est celui du parler vrai, de l’acceptation de la vérité, de l’utilisation d’un langage d’objectivité. Je pense n’être pas le seul à avoir remarqué chez les congolais une certaine aversion à la vérité. Quand on met les mots sur certaines réalités, les poils se hérissent et on prend vite le raccourci de l’accusation au tribalisme. [Les petits textes que je publie ici font de moi un tribaliste dangereux. Suis-je de mauvaise foi ?] Quelqu’un qui décrit une situation de tribalisme institutionnel par exemple, est considéré lui-même comme un tribaliste revanchard. Il vaut mieux donc se taire et faire l’idiot. Mais avec cette attitude, on ne pourra rien construire. D’ailleurs, si Sassou prospère c’est parce que les gens ont choisi d’adopter l’attitude de l’idiotie. Ils préfèrent être des béni-oui-oui, car le « botosi é’pésaka bilia »
. Si dès lors qu’on parle des divisions nord-sud, bien visibles dans la gestion de l’État, les gens crient à la stigmatisation des « nordistes » et se mettent à citer les faire-valoir et autres sous-fifres du sud qui font corps avec le régime Sassou, on aura du mal à construire un nouveau Congo. Peut-on parler par exemple de la violence gratuite dans le Pool et ne pas être catalogué comme un tribaliste revanchard ? Pourrait-on d’ailleurs en parler sans systématiquement contrebalancer avec les massacres d’Ikonongo pour minimiser la singularité de la haine dont le Pool est victime ? Cette logique ne répond-elle pas à la protection du crime et des criminels ? N’est-ce pas militer pour le statu-quo, pour le maintien de Sassou (contre les « revanchards » du sud) que de refuser le langage de la vérité ? Où sont les sociologues et tous les intellectuels qui disent la vérité et décrivent les faits avec le souci de l’objectivité ? Quand on attrape la main d’un voleur, on ne craint pas de le dénoncer au prétexte que c’est son parent. La non-dénonciation pour l’intérêt général est un signe de complicité. Indexer un criminel, est-ce indexer toute sa région ? Incriminer ou manquer du respect à Sassou, est-ce bien plus grave que les milliers d’âmes qu’il a fauchées ?
Il m’arrive parfois d’être pessimiste quant à l’avenir du Congo. La bassesse est d’un si haut niveau, le niveau de raisonnement est si bas que j’en ai presque les larmes aux yeux. Des gens avec des Bac+8 sont si méconnaissables quand ils parlent du Congo. La géopolitique ethno-régionale est l’unique prisme de leur vision. Aurons-nous de la transcendance un jour ?
Sommes-nous prêts à combattre les démons du tribalisme ?
Si oui, nous avancerons à grands pas.
Si non, alors la dynastie Sassou qui arrive à grands pas prospérera, et nous serons tous comptables de tout le mal qui continuera d’être fait à notre pays.
Je vous laisse réfléchir.
Louis Yvon Mbanzoulou
Diffusé le 02 mai 2020, par www.congo-liberty.org
On ne peut pas développer un pays le tribalisme ou demander à ceux qui ont créé le chaos de sortir du chaos. Accepter sassou aujourd’hui c’est accepter la destruction du pays et donc de nos enfants.
Lire: par le tribalisme.
Cher frère Mbanzoulou les Bakongos doivent commencer par désavouer cette barbarie Mbochis ! Tenez avant hier sur télé sassou nous avons vu la petite Dinga Zondo distribuée des enveloppes de 50000 CFA aux Mbochis des quartiers nord , sans compté la distribution des kits alimentaires dans ces mêmes quartiers. Tandis Que dans les quartiers sud , Sassou envoie son cobra Gildas Bangui pour encore bien les traumatisés avec un discours de guerre imminente. Bientôt Les enfants kolélas serviteurs de sassou vont reprendre du service pour incriminer le pauvre malheureux Pablo et même ya Milandou Anatole le fameux clergé fera le service après vente de sassou.
Le Congo n’est pas un pays, mais un conglomérats d’ethnies regroupé sur un territoire voué à l’exploitation neo-coloniale.
Vous Devez Tous Démissionner Maintenant et Isoler Sassou – Sinon Ça Serait Trop Tard Pour Vous. En 1988, Pierre Anga avait dit » tant que mr sassou nguesso sera en vie, le Congo vivra toujours en danger de mort et de guerre civile » Le Congo sera libre lorsque mr sassou mourra… « . Pierre Anga avait-il raison ou non?
TOUS ENSEMBLE C’EST MAINTENANT OU JAMAIS ET LE PAYS VERROUILLÉ JUSQU’A SASSOU DENIS DÉGAGE / https://www.youtube.com/watch?v=pKZr82Ox4f4