
« Nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car, un peuple sans histoire est un monde sans âme ».
C’est généralement par cette citation que Alain Foka, journaliste à RFI, présente son émission dominicale, Mémoires d’Afrique. Celle qui circule ces derniers jours sur les réseaux sociaux porte sur l’abbé Fulbert Youlou. Deux invités prestigieux, Antoine Létémbet Amibly et Simon-Pierre Kikounga Ngot lèvent un coin de voile méconnu et volontairement éludé du premier président de l’histoire de notre pays, le Congo-Brazzaville.
Premier président de la république du Congo de 1959 à 1963, l’abbé Fulbert Youlou est né en 1917 à Madibou dans le district du Pool. Décédé en Espagne en 1972, il fut brocardé et conspué dans notre pays. C’est lui qui, en août 1960, avait conduit notre pays vers l’indépendance. Lui qui, en décembre 1960, avait organisé une grande conférence internationale à Brazzaville, au cours de laquelle il vanta les bienfaits du libéralisme économique et condamna le communisme.
Trois ans plus tard, en l’absence de prospérité économique, l’abbé Fulbert Youlou décevait. Sa décision d’imposer en août 1963 le monopartisme en emprisonnant les dirigeants syndicaux fut l’élément déclencheur de la révolution des « trois glorieuses », les 13, 14 et 15 août 1963.
Ne disposant plus d’aucun soutien, l’abbé Fulbert Youlou quitta le pouvoir et laissa derrière lui l’image d’un président de la république excentrique, autoritaire et corrompu.
« Youlou a tout volé, on le mettra au poteau », scandait la vox populi.
Témoignant pour l’HISTOIRE, Simon-Pierre Kikounga Ngot récuse cette rumeur qui colle à la peau de l’abbé Fulbert Youlou comme le sparadrap du docteur Hadoc.
Jugé le 8 juin 1965 devant la Cour révolutionnaire de justice, Simon-Pierre Kikounga Ngot défend avec force et vigueur l’ancien prêtre qui n’avait commis aucun détournement de fonds publics. Aucun crédit n’a été détourné par l’abbé Fulbert Youlou. L’hôtel construit à Brazzaville l’avait été en consentant un crédit. Ses deux propriétés acquises en France l’avaient été grâce à la manne financière octroyée par son ami TSHOMBE.
Malade en novembre 1965, voulant se faire soigner à Nice, le général de Gaulle et son épouse Yvonne refusèrent de l’accueillir. Arrivé au Bourget avec sa famille le 29 janvier 1966, l’abbé Fulbert Youlou s’installa en Espagne, accueilli par le régime Franco.
Mort en Espagne le 8 mai 1972, Antoine Létémbet Ambily et Simon-Pierre Kikounga Ngot tirent deux enseignements significatifs et saisissants pour l’HISTOIRE.
– En voyant l’humiliation subie par l’abbé Fulbert qui avait essuyé le refus d’être accueilli en France par le couple de Gaulle pour lui permettre de se faire soigner, Simon-Pierre Kikounga Ngot estime que « cela devrait servir de leçon au dictateur Sassou-Nguesso Denis de mieux respecter, considérer et aurait pu se conduire autrement avec ses concitoyens ».
– La seconde leçon est poignante. Elle est distillée conjointement par Antoine Létémbet Ambily et Simon-Pierre Kikounga Ngot.
Ces deux témoins de l’HISTOIRE ne comprennent pas que la dépouille de l’abbé Fulbert Youlou repose dans son taudis de Madibou sans jamais avoir eu de cérémonie officielle. Cela est indigne et une honte, assènent-ils.
Le dictateur Sassou-Nguesso a préféré faire rapatrier le 1er août 2006, moyennant 5 millions d’euros, la dépouille de l’explorateur italien, naturalisé français, officier de marine qui a ouvert la voie à la colonisation en Afrique centrale, Pierre Savorgnan de Brazza, qui repose dans un beau mausolée à Brazzaville!!!
De grâce, Antoine Létémbet Ambily et Simon-Pierre Kikounga Ngot plaident pour la réhabilitation de la mémoire de l’abbé Fulbert Youlou.
Marien Ngouabi a été immortalisé par le biais de l’université qui porte son nom.
Alphonse Massamba Débat a été immortalisé à travers le stade qui porte son nom pour y avoir inauguré le 25 juillet 1965 les premiers jeux africains de Brazzaville.
De ce qui précède, l’abbé Fulbert Youlou devrait être immortalisé à travers l’actuel palais du peuple. Ancien palais des gouverneurs français de l’AEF de 1910 à 1960, l’abbé Fulbert Youlou en fut le premier locataire. Ce serait lui rendre Justice que le palais dit du peuple porte son nom!!!
Quarante huit ans après sa disparition, la mémoire de l’abbé Fulbert Youlou qui fut un patriote a été sciemment biffée de notre Histoire. Aucun grand souvenir ne porte son nom dans notre pays.
Adepte de l’obscurantisme, de la confusion et de la falsification, le système mis en place par Sassou-Nguesso cherche comme toujours à faire fonctionner l’oubli. Le silence sur la mémoire de l’abbé Fulbert Youlou se fait profond comme un coffre-fort.
Heureusement que Simon-Pierre Kikounga Ngot et Antoine Létémbet Ambily rappelent à la dictature de Sassou-Nguesso que « les nations ne someillent qu’un temps, et que les peuples demeurent ».
Le cerveau du dictateur Sassou-Nguesso fonctionne à la manière de certains appareils digestifs de type élémentaire. Il filtre. Et le filtre ne laisse passer que ce qui peut alimenter la couenne de la bonne conscience d’un système inique.
D’un battement d’oreilles, le dictateur Sassou-Nguesso veut chasser l’idée. L’idée, la mouche importune, celle de réhabiliter la mémoire de l’abbé Fulbert Youlou, de rendre à sa famille son hôtel de Brazzaville, et de restituer(enfin) à la famille de Alphonse Massamba Débat, sa dépouille.
Olivier Mouebara
Diffusé le 01 mai 2020, par www.congo-liberty.org
AUX NEGRES PENSANTS ET NON SACHANTS AU SENS DE LA VRAIE VIE PRATIQUE ,SOCIALE ET RECONCILIANTE
Nous sommes adeptes de beaux discours et nous attendons que notre maitre blanc nous aide à penser notre propre histoire pour plus de reconciliation et d ‘amour entre nous
le president camerounais Ahidjo et toujours en exil dans sa tombe à l etranger
Nous sommes trop bavards nous africains surtout de l afrique centrale , semoulards , baiseurs et incompetents
Nous sommes incapables de reintrospection trop attires par la vie semoularde de nos existences
Le monde , avance et le negre africain servile continue de servir le maitre et l ‘autre negre de se plaindre pour esperer une place à la table maitre blanc et de son suppletif le negre dirigeant
Qui sommes nous? Rien surtout rien avec un petit r. je ne me victimise pas.je dis les choses cachees non discibles et qui font chier à entendre
Nous ne nous aimons pas dans notre noirceur et beau phenotype
Nos femmes nos mamans et soeurs eclairssissent leurs peaux ainsi que les hommes surtout en afrique centrale avec des produits chimiques que nous ne fabriquons pas
Comment voulez vous que des populations plus preoccupees par des pratiques factices infantiles se preoccupent de leur histoire
les dirigeants de ces populations negres preferent la semoule la baise la corruption en
envoyant des signaux negatifs aux nouvelles generations
nous sommes en dessous de tout et de tous( malgre nos civilisations anciennes et brillantes)
Certains epigones de la dame vertu diront le contraire en pretextant que j attaque la population .BIEN LEUR FASSE MAIS MON PROPOS EST AILLEURS E N MONTRANT QUE CEUX QUI DONNENT LES LECONS SONT LES PREMIERS CONCERNES. SANS PROBLEME ET JE ME PRENDS MA PART DE REPROCHES
Une youlouite devient routinière . À moins de le rescusiter ,laissons le en paix .
Il nous revient de chasser les démons dont il avait prédit la survenue …
Les congolais sont le peuple le plus insolidaire de la terre. Il y a des personnes qui connaissent l’histoire du pays et préfèrent mourrir sans laisser un seul mot capable de décoder la trame des évènements sangalants qui plombent le destin de notre pays. Hier Raymond Damse Ngolo, Jean Michel Ebaka, aujourd’hui Yombi Opango pour ne citer que ceux là et demain Sassou Nguesso et Louis Sylvain Ngoma , tous impliqués dans les crimes odieux de 1977/ 1978, personne n’a osé ni ose laisser à la postérité un témoignage sérieux pour éclairer l’histoire. Seulement, Simon Pierre Kikounga Ngot, mérite notre admiration pour son courage de temoigner en faveur de la restitution de la vérité. Dans un audio de RFI dans son emission » Memoire d’un continent » dirigée par le journaliste Franco camerounais Alain Foka sur l’Abbé Youlou, Simon Pierre Kikounga Ngot donne un témoignage accablant sur ce clerc devenu président de la Republique du Congo. Toute notre vie, nous avons entendu, » YOULOU A TOUT VOLE ». On peut sérieusement poser la question qu’est ce qu’il avait volé? Pourtant avec le témoignage accablant de Simon Pierre Kikounga Ngot, c’est les dirigeants congolais qui ont volé les biens appartenant à un citoyen. Ainsi l’HOTEL OLIMPIQUE PALACE a côté du Lycée Chaminade est appartient à Fulbert Youlou. Les fonds pour acquerir cette propriété lui ont été donné par son ami Joseph Kassavouvou de la RDC. L’Etat congolais s’est comporté comme un etat vouyou et se doit de restituer ce bien aux parents et enfants YOULOU. A ce propos, je voudrais bien que les congolais épris de bon sens, appelle désormais le dit hotel non comme Olimpique palace, mais HOTEL ABBE FULBERT YOYLOU.
Eh oui, l’histoire interpelle la conscience des acteurs politiques congolais surtout le communiste composant le PCT, ce parti violent qui rassemble les plus grands criminels du petit Congo et d’Afrique centrale. Olivier Mouebara souligne avec raison : » l’abbé Fulbert Youlou devrait être immortalisé à travers l’actuel palais du peuple. Ancien palais des gouverneurs français de l’AEF de 1910 à 1960, l’abbé Fulbert Youlou en fut le premier locataire. Ce serait lui rendre Justice que le palais dit du peuple porte son nom ». Il a encore raison de demander la réhabilitation de la mémoire de l’abbé Fulbert Youlou, dont le geste le plus significatif comme l’a souligné Jean Okomba demeure la restitution de l’hôtel Olimpique Palace qui ipso facto sera debaptisé HOTEL ABBE FULBERT YOULOU à sa famille. En Même temps l’Etat congolais se devrait de payer à la famille Youlou une amende de 1milliards de francs cfa pour avoir usurper sur la base du mensonge la propriété privée d’un citoyens et l’exploiter en toute illégalité pendant 57 ans.
Grande validation Jean Okomba et Jean de Dieu Etoumbakoundou. C’est cela la JUSTICE qui consiste à donner à chacun ce qui lui revient de droit »
La vérité finira par s’imposer.