COVID-19 : L’Afrique doit refuser l’aide de la France et opter pour la création d’un fonds spécifique de 300 milliards FCFA – Par LUCIEN PAMBOU

La France est dans une communication non structurée et inapte : elle est perdue.

La France occupe la 74ième place dans le recours aux tests de détection du COVID 19. Il en est ainsi pour une communication oiseuse et inadaptée dans le domaine des masques, des tests et aujourd’hui en ce qui concerne la cartographie des zones vertes et rouges qui signale la dangerosité du COVID 19. La France, jacobine dans l’âme, finit par reconnaître qu’elle devient girondine dans les faits car il s’agit de donner, après une communication inopérante en direction des populations, plus de liberté aux départements et surtout aux couples préfets/maires dans la gestion pratique du COVID 19.

Les pays africains francophones, dont le mode de gouvernance politique repose sur la centralité de l’État dans la prise de décision et dans l’exécution de celle-ci, devraient méditer ce revirement institutionnel qui valorise les territoires, c’est à dire les lieux de proximité des populations. Certains de mes compatriotes Congolais trouveraient, dans cette nouvelle façon de faire, des armes utiles pour valider un régime de type fédéraliste. Ils ont raison car l’Allemagne fédérale a mieux géré la crise que la France grâce aux Länders qui, par leur organisation institutionnelle, ont su répondre à la crise sanitaire du COVID 19 en lien avec l’État fédéral et surtout la Chancellerie pilotée par Merckel.

Les Africains doivent apprendre, malgré la coopération séculaire avec la France, à penser par eux-mêmes en s’appuyant sur les expériences hors bloc France/Afrique

 L’Afrique est mal partie, disait avec pertinence l’écologiste René Dumont dans les années 60/70. On peut, sans hésiter, dire qu’elle a du mal à partir  ou n’est pas partie du tout car ses intellectuel(le)s, mâtiné(e)s de culture et de diplômes français pour la plupart, raisonnent et fonctionnent de manière abstraite dans la pratique. Les Africains francophones, comme leurs homologues français, sont structurés autour d’un individualisme abstrait, universel du 18ième siècle, alors que la situation actuelle nécessite une réflexion marquée par un individualisme particulariste en fonction des situations et des identités sociales (genre métiers, etc,). C’est un débat philosophique et sociologique, qui permet d’éclairer les errements de la France et des Africains qui ont étudié dans ce pays sur les rapports entre individus et société. La centralité conduit souvent à l’autoritarisme et est souvent source de corruption, d’arrogance et de suffisance en matière de gouvernance politique.

Au début de la crise du COVID 19, la communication politique du président Macron et de son gouvernement, visait à minorer l’importance de cette crise sur la société globale. La communication s’est adressée à des individus cantonnés à la sphère privée, selon le mode de l’individualisme abstrait du 18ième siècle. Dormez calmement braves gens, l’État est aux commandes, la crise est chinoise et atteint uniquement le continent asiatique.

Ce discours a volé en éclats dès lors qu’en France la région de l’Est et l’Ile de France ont été massivement atteintes. Très vite, l’individualisme particulariste, c’est à dire la société prise dans sa totalité, est devenu un sujet de préoccupation. On s’est aperçu que le gouvernement français a menti sur la disponibilité des masques, des tests et sur l’incapacité de trouver un accord au sein de la communauté scientifique. On a rapidement vu à la télévision des débats d’ego entre scientifiques sur la façon de contenir le COVID 19. Ce type de débat est présent en Afrique francophone. Le débat sur la crise sanitaire continue à l’heure actuelle, après la problématique des masques qui fait l’objet d’un consensus. Le débat sur les tests fait encore l’objet d’un dissensus, même si le 11 mai, date officielle de déconfinement, entraîne des peurs dans la population française.

En Afrique francophone, le taux de prévalence de la contagion est relativement faible. Il ne faut pas répéter les erreurs des intellectuels et scientifiques français qui discourent sur les plateaux de télévision, plus qu’ils ne travaillent. On peut se demander à haute voix pourquoi Madame le Professeur Ntumi, infectiologue et mondialement réputée par les laboratoires étrangers, n’est pas à la tête du comité scientifique créé au Congo, même si elle coopère avec celui-ci. Quels sont les critères retenus pour faire partie de ce comité scientifique ? Il n’y a pas de débat intellectuel à avoir ici, mais il s’agit simplement de montrer que les compétences professionnelles doivent être mises en avant.

Les pays africains francophones sont dans une situation de répit face au COVID 19. Il s’agit de ne pas perdre de temps, de laisser de côté les velléités ethno-centristes qui structurent la plupart des pays francophones et d’utiliser en amont les personnes idoines pour conseiller les gouvernements et les aider à mettre en place une organisation territoriale décentralisée de la lutte contre le COVID 19. C’est une réflexion qui sera stratégique et qui, paradoxalement doit s’appuyer sur la centralité de l’État pour apporter des réponses claires aux territoires qui manquent de tout en matière d’infrastructure sanitaire, de professionnels compétents, de médicaments et de respirateurs. La réponse immédiate dépend de chaque Etat, mais la réponse globale doit être fondée sur une coopération africaine dans la gestion de la dette spécifique à créer, liée au COVID 19 et surtout dans la zone franc.

Gestion d’une dette spécifique COVID 19 au sein de la zone franc

Au Congo Brazzaville, Denis Sassou NGuesso a donné 158 millions de francs CFA de sa cagnotte personnelle, l’opposition « officielle » conduite par Tatsy Mabiala a donné 10 millions de francs CFA au premier ministre Clément Mouamba ; les associations congolaises et les citoyens se mobilisent pour fabriquer des masques et alerter la population sur la nécessité de pratiquer des mesures barrières (lavage des mains, port des masques) afin de limiter la contamination. Tout ceci va dans le bon sens, mais demeure insuffisant compte-tenu de l’état de délabrement des hôpitaux et des conditions d’hospitalisation à Brazzaville, à Pointe Noire et dans les différentes régions du Congo. C’est un fait observable. Il faut aller plus loin et sortir du domaine réservé Congo en initiant une dette spécifique COVID 19. La zone franc interdit la création monétaire qui serait initiée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest et la Banque centrale des Etats d’Afrique centrale au nom de la lutte contre l’inflation.

Que la France dise aux Africains francophones pourquoi la Banque centrale européenne (BCE) pratique le « quantitative easing », c’est à dire la création monétaire contre détention des dettes initiées par les Etats européens pour lutter contre les conséquences du COVID 19. Ce qui est valable pour l’Europe ne le serait-il pour l’Afrique francophone, dont le modèle bancaire suit à la trace le modèle franco-européen ? Il suffirait de 300 milliards soit forme d’obligations détenues par la zone franc contre la monnaie pour permettre aux pays africains de lutter contre les conséquences du COVID 19. C’est une dette qui serait spécifique, en dehors des dettes traditionnelles ( bilatérales ou multilatérales, voire concessionnelles) des pays africains francophones. Il faut éviter de se laisser griser par les propositions internationales, dont celle de la France, d’une aide financière à l’Afrique pour lutter contre le COVID 19. La  dette de 300 milliards initiée par la zone franc ferait l’objet d’une négociation spécifique (remboursement du capital, maturité, taux d’intérêt) entre les pays africains francophones et la France.

Lucien PAMBOU

Diffusé le 2 mai 2020, par www.congo-liberty.ccom

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8 réponses à COVID-19 : L’Afrique doit refuser l’aide de la France et opter pour la création d’un fonds spécifique de 300 milliards FCFA – Par LUCIEN PAMBOU

  1. Val de Nantes dit :

    Merci ,,@Pambou
    @David londi ,
    @Val de Nantes
    Mon très cher compatriote de lutte @David londi ,nous voilà pantheonisés par @mon gré Pambou .
    Eh oui ,j’ai cartonné ces derniers jours sur cette imposture institutionnelle française inapte à la résolution efficiente des affaires publiques ,le covid 19 en est notre première victoire intellectuelle .
    @,Pambou
    Ne soyez pas avare des éloges sur l’efficacité réelle de ce modèle économique decentralisé dont la France experimente la gestion au travers de la gestion de ce covid .
    Moralité : On ne met pas tous les oeufs dans un même panier ,au risque de tout perdre …
    Chers compatriotes ,
    Pour me résumer de façon lapidaire , On copie sur celui qui réussit .
    Merci .

  2. David Londi dit :

    Bonjour cher Lucien,

    Au-delà de l’effet de mode qui la met au centre de la gestion de projets informatiques, l’agilité est une compétence concrète dans la capacité à changer d’état dans un temps limité, en fonction de différents facteurs. Elle renferme une grande capacité d’adaptabilité au fur et à mesure que les conditions économiques, sociales ou politiques évoluent. L’agilité consiste donc à changer sa façon de faire, mais également son comportement en fonction d’un contexte donné. Elle est la conséquence directe du principe de subsidiarité. Tout cet attelage forme le cœur battant du fédéralisme. En effet, le principe de subsidiarité est une règle de répartition des compétences entre l’Etat fédéral et Etats membres. En dehors des domaines de compétences qui lui sont propres, l’Etat fédéral n’agit que si son action est plus efficace que celle conduite au niveau des Etats ou des régions.
    Le mimétisme béat, doublé du « complexe du colonisé », nous a fait adopter des systèmes politiques qui nous enferment dans des logiques qui nous ont conduits à l’échec total de construire une nation ou un peuple parce que ces concepts sont pris pour acquis alors qu’ils sont restés à l’état de promesses non tenues. C’est ici que l’on peut dénoncer la paresse intellectuelle de certaines élites africaines qui ont reproduit le système issu de la colonisation sans chercher à l’adapter aux réalités africaines. Les frontières, érigées par ci par là, d’une façon hasardeuse ont fait naître des murs invisibles qui, parfois, bloquent toute solidarité. Dans un même pays, ce qui se passe de dramatique dans un autre département que le sien, n’est qu’un fait divers. En transposant ceci à l’échelle du continent, il est aisé de constater que des projets d’envergure, du genre de celui que tu proposes, cher Lucien, nécessitant une mobilisation continentale ne peut qu’échouer comme l’ont expérimenté nos grands aînés qui se sont battus pour une Afrique fédérale. Quelle que soit la nécessité d’un tel projet, les grandes volontés se fracasseront contre les murs érigés par les anciennes puissances coloniales.
    Oui, @Val de Nantes, seule l’expérience valide un fait scientifique. Nous le vivons avec l’Allemagne dont l’agilité dans la pise de décisions laissent beaucoup d’observateurs pantois dans la gestion de la pandémie. Le fédéralisme n’y est-il pas pour quelque chose ?.

  3. Jean OKOMBA dit :

    Je n’ai jamais compris pourquoi les negros de l’Afrique noire francophone, c’est à dire des anciennes et toujours colonies françaises d’Afrique ont toujours préféré la France à d’autres pays de la planète. Il y a certes des motifs pour aimer ce pays, sa culture, ses hommes, etc. Mais ce n’est pas un pays modèle qui doit s’imposer aux choix des africains, appelés à découvrir les pays du monde dans leur splendeur et avoir un jugement net. Autrement, on est figé et enfermé mentalement dans les « accords de cooperation culturelle » des années 1960 où un certain Charles De Gaule a cloué les noires africains. En plus de ce que nous connaissons sur ce pays et la désinvolture de ses dirigeants impliqués dans plus de 60 coup d’Etat sur le sol africain, la crise du virus chinois, covid 19 nous revèle que le  » savoir faire français », n’est qu’un leurre, de l’huile sur la bouche. La France a montré ces limites avec le covid 19 avec un système de santé qui a aujourd’hui avec 24.594 décès en moins de deux mois et plus de 130.185 cas infectés, ce pays arrogant dont le  » savoir faire » est unique dans le monde a montré que son système sanitaire n’est pas loin de celle de la République du Congo par exemple où le dictateur Sassou Nguesso installé au pouvoir par Jacques Chirac a la même capacité létale que celle du déjà tristement célèbre covid 19. En se donnant le plaisir de claironner à tout moment que l’Europe s’arrète dans les pyrenées écartant souvent l’Espagne et le Portugal, ce dernier pays qui n’a pas de »savoir faire » a donné une belle leçon aux Etats arrogants aimant révendiquer verbalement leur « savoir faire » qui en réalité n’est autre que du bla bla, du parler pour parler. En effet, sans révendiquer un certain « savoir faire », le Portugal, en toute humilité s’en est bien tiré en prenant des mesures lucides et responsables qui font que ce pays ne compte que 25190 cas infectées du covid 19 chinois (contre 130185 en France) et déplore 1023 décès (contre 24594 au pays du « savoir faire qui lui est reconnu dans le monde », le differenciel est important). De là l’expression du « miracle portugais ». Un autre pays qui n’a pas de « savoir faire qui lui est reconnu », c’est la Corée du Sud qui a fait mieux pour contrer la pandemie que le pays dirigé par Emmanuel Macron et les chiffres sur la pandemie disponibles sur les sites internet sont bien eloquents. Enfin la Nouvelle Zelande qui n’a enregistré que 1476 cas de personnes infectées ne deplore que la mort de 19 citoyens. Rappeler cela, c’est aussi rappeler aux africains et aux congolais que la France et son savoir faire qui lui est reconnu, n’est qu’une publicité du bla bla, on peut trouver mieux ailleurs qu’au marché des illusions du savoir faire reconnu exclusivement à ce pays qui, malheureusement continue au coeur mème de l’europe occidental à entretenir le regime colonial de façon simulée par des dirigeants non elus et illégitimes, portés au pouvoir par son armée à coup de canon ou par des elections truquées. On appelle cela le  » savoir faire qui lui est reconnu ».

  4. Pambou Lucien dit :

    Pourquoi nous Africains, sommes considérés comme les mendiants de la communauté internationale ?

    Il y a des trous dans notre histoire sur le plan intellectuel que, ni les sociologues, ni les politistes et encore moins les juristes, et je ne vais même pas parlé des économistes, oublient tous de combler. Il y a plusieurs chaînons manquants dans notre histoire riche d’empires (Kongo, etc.) et nous sommes incapables dans nos disciplines respectives de montrer pourquoi il y a eu rupture. Nous nous contentons de dire que ces empires étaient riches et la plupart de nos étudiants et enfants pensent que l’histoire de l’Afrique démarre au moment de l’esclavage, de la colonisation et de la décolonisation. C’est une erreur fondamentale et nous devons tous l’assumer car ce qui constitue la personnalité de base d’un pays, ce sont son architecture, son organisation politique et économique passée, son histoire politique. Les Africains que nous sommes, abêtis par le maître colon et colonisateur, se contentent de l’indépendance comme critère d’analyse de ce qu’il se passe dans nos pays africains.

    Les ruptures des empires à nos jours nous permettraient de comprendre pourquoi nous avons été d’abandonner nos richesses, même si elles étaient primaires, en matière de construction, d’organisation d’une industrie primaire du fer et de l’organisation politique des emprises et des chefferies qui étaient, assez paradoxalement, décentralisées. Les Vilis de Diosso appartiennent bien à l’ensemble du royaume Kongo situé en Angola. Je donne raison à Londi et à Val de Nantes sur les prémisses d’une organisation politique réelle fondée sur une fédération.

    L’Africains, soit par une connaissance insuffisante, soit par complexe et mimétisme vis à vis du maître, ne fait pas d’effort pour retrouver tous les éléments qui constituent l’essence de sa personnalité. Ce qui n’est pas le cas des Etats européens, dont la France qui préfère dire aux Africains d’arrêter la victimisation pour mieux les dominer. La France choisit ou opte pour des dirigeants politiques, pas très instruits de la vraie histoire de leur pays avant les indépendances, pour mieux les contrôler et mieux tirer partie des richesses matérielles et naturelles dont regorgent les pays africains, surtout ceux de l’Afrique centrale. Voici une région qui a des matières premières énormes et dont les populations souffrent et sont en dessous de nombreux indices de pauvreté établis par la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international. Certes, nous sommes incapables de construire des équipes de scientifiques et de techniciens capables d’aller exploiter le pétrole en haute mer, nous sommes incapables d’extraire le diamant et l’or et d’autres minerais; mais tout de même, nous devrons être capables, comme les Arabes du Moyen-Orient, de faire venir les Occidentaux et d’être les maîtres de nos ressources.

    La France, intelligemment, a toujours utilisé le critère de l’ethnicité et du tribalisme pour corrompre les dirigeants africains, mais surtout congolais, pour avoir toujours le bon rôle dans l’exploitation du Congo. Grâce à la Françafrique, la France a construit un réseau politique que je nomme partie internationale du réseau Congo, que certains sur ce site n’arrivent pas à comprendre. Pourquoi sommes-nous toujours abonnés à tendre la main pour qu’on nous aide ? La France l’a bien compris et elle a raison de le faire face à des Nègres incapables de penser Etat nation et qui se contentent de se réfugier dans l’Etat tribu.

    Voici la réalité et la pratique des relations internationales que la France utilise avec dextérité en Afrique centrale.

  5. Val de Nantes dit :

    ,@Mon grd Pambou ,Grosse validation .
    J’ajouterai à votre érudition ceci : Pendant ,combien de temps ,le Congo devra vivre sur le seul revenu tiré des richesses de la région du Kouilou?
    Quelle honte !

  6. Val de Nantes dit :

    Des régions entières dont les potentialités minières ,agricoles et humaines demeurent à l’état brut …
    Est ce que le centralisme exotique ,dans sa pure logique verticale ,à vocation à allouer des ressources financières à ces territoires atteints de nanisme économique , pour en faire des sources autonomes de créations de richesses locales ?
    Le résultat saute aux yeux ,depuis notre indépendance ,c’est la rusticité de la pensée congolaise ,qui bute sur l’idée de diffusion des ondes positives d’essence économique à l’ensemble du Congo .
    Les institutions ,copiées à la mère patrie ,ne favorisent pas l’émulation économique des territoires ,mais elles les transforment en des cavernes de Platon.
    Le fédéralisme est un répartiteur des richesses et non un séparateur de l’unité nationale ,laquelle est d’ailleurs fictive au Congo ….
    Si le pétrole venait à tarir dans le soul sol du Kouilou ?
    Que ferions nous ?
    Avez vous posé la question de savoir ,pourquoi tous ces anciens dirigeants congolais ont échoué sur le développement économique de notre pays ????
    Que disent les jeunes de la région de la likouala de Sassou ?
    Le pragmatisme est la dernière vraie qualité bloquée au fond de la boîte de Pandore .
    Il en faut du courage ,pour y aller la chercher …

  7. Bulukutu dit :

    Il faut croire que nous n’avons plus le choix. L’histoire semble vouloir se répéter au Congo. La fin du jacobinisme à la française au Congo devient donc une nécessité.

  8. Val de Nantes . dit :

    Quand on compare les régions fédérées allemandes ( landers ) et les régions françaises ,économiquement ,c’est le jour et la nuit ….
    La grande région bavaroise est autant riche que toute la France . Il faut bien comprendre que l’économie de cette région est autonome de toutes les décisions du gouvernement fédéral .
    Investissements massifs en régions = créations de richesses régionales .
    Le secret repose sur l’allocation des ressources financières conséquentes aux régions fédérées pour en faire des véritables machines de guerre économique .
    Oui ,@mon frérot Bulukutu , notre marge de manœuvre est réduite comme peau de chagrin …
    Depuis notre indépendance ,nous avons été incapables de placer le curseur sur la bonne case , en s’habillant des dogmes futiles et rétrogrades .

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