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Communiqué de presse – Tournons la Page
Le 22 octobre 2015
« Le Président François Hollande plante un couteau dans le dos du peuple congolais »
En déclarant ce mercredi 21 octobre que « M. Denis Sassou N’Guesso peut consulter son peuple », avalisant ainsi le coup d’État constitutionnel en cours au Congo-Brazzaville, M. François Hollande prend ouvertement le parti d’un dirigeant africain soupçonné d’être un criminel de guerre(1), au moment même où celui-ci fait tirer sur la foule. Le Président français trahit à la fois les valeurs de démocratie et d’État de droit et les espoirs de tous les démocrates congolais qui avaient cru en sa parole et en une possible rupture avec la Françafrique.
En novembre 2014 à Dakar, lors du sommet de la Francophonie, M. François Hollande avait envoyé un avertissement clair aux chefs d’État africains contre toute tentative de manipulation constitutionnelle pour convenance personnelle(2). M. Denis Sassou N’Guesso, visé, avait quitté prématurément le sommet. Moins d’un an plus tard, le Président français a retourné sa veste. Pour quelles raisons ? Protéger les intérêts de Total et d’autres multinationales françaises au Congo ? Assurer un soutien congolais à la politique étrangère française, par exemple pour la conférence sur le climat ou les implications militaires en Afrique ? Historique du financement des partis politiques français ? Nous ne le saurons peut-être jamais.
Le référendum prévu ce 25 octobre au Congo, dans un pays où les fichiers électoraux sont viciés et où le pouvoir contrôle étroitement le résultat des élections, est l’ultime manipulation du Président congolais pour se maintenir au pouvoir après déjà près de 32 ans de règne (1979-1992 et depuis 1997). Il n’a d’autre objectif que d’ôter de la Constitution les limitations d’âge (art.58) et de mandat (art.57) qui interdisent à M. Denis Sassou N’Guesso de se représenter à la présidentielle de 2016. Or, cette révision viole la Constitution dont l’article 185 interdit toute modification de la limitation de mandats, ainsi que la Charte de la Démocratie de l’Union Africaine et les principes affirmés par l’organisation de la Francophonie.
Ces dernières semaines, le régime a manifesté de plus en plus clairement son intention de passer en force : envoi massif de SMS d’intimidation par certains opérateurs ; suspension ces derniers jours de l’antenne de RFI et des communications par internet et par SMS ; assignations à résidence de plusieurs leaders de l’opposition ; tirs à balles réelles sur un foule de manifestants sans armes. Pour seule réaction, M. François Hollande donne un blanc-seing au musèlement de la démocratie par le Président congolais. Ce n’est pourtant pas la seule réponse possible : la veille, l’Union Européenne devant l’Union africaine, par la voix de Federica Moghereni(3), réclamait le respect des Constitutions, les États-Unis ont condamné le coup d’État constitutionnel en cours, de même que le parti socialiste français(4).
Les organisations de la société civile congolaises(5) et européennes rassemblées dans le collectif « Tournons la page », qui avaient envoyé une lettre ouverte à M. François Hollande , dénoncent son mépris envers le peuple congolais qui se bat pour la démocratie. Elles appellent le gouvernement français à condamner vigoureusement le coup d’État constitutionnel et à suspendre toute coopération avec le Congo-Brazzaville.
1. Opinion internationale, « Lourds soupçons sur des crimes contre l’humanité du Président Sassou N’Guesso au Congo-Brazzaville », 19 juillet 2015 : http://www.opinion-internationale.com/2015/07/29/exclu-lourds-soupcons-sur-des-crimes-contre-lhumanite-du-president-sassou-nguesso-au-congo-brazzaville_36379.html
En 2002, la justice française a acté la possibilité de le qualifier comme tel : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20020703.OBS7243/noir-silence-deby-bongo-et-sassou-nguesso-deboutes.html
2. « Il peut y avoir des révisions de constitution mais quand elle a été adoptée par un peuple avec des règles pour les candidatures, il ne peut pas être question, à quelques jours d’un scrutin, de changer l’ordre constitutionnel.
3. Discours devant l’Union Africaine, le 20 octobre 2015 : « Dans sa Charte pour la démocratie, l’Afrique a fixé une bonne règle : si vous changez une constitution, c’est pour votre successeur, pas pour vous. Nous voulons que voir les pays respecter cette règle, qui est dans votre Charte.», http://www.eeas.europa.eu/statements-eeas/2015/151020_01_en.htm
4. Communiqué de presse, 24 septembre 2015 : « République du Congo : le Parti socialiste appelle le président congolais à renoncer à son projet de révision de la Constitution » http://www.parti-socialiste.fr/communiques/republique-du-congo-le-parti-socialiste-appelle-le-president-congolais-renoncer-son
5. http://tournonslapage.com/communique-de-presse-de-tournons-la-page-congo/ 6. 13 octobre 2015, « Tournons la Page » demande une condamnation ferme par la France du coup d’État constitutionnel http://tournonslapage.com/republique-du-congo/
Diffusé le 23 octobre 2015, par www.congo-liberty.org
En novembre 2014, peu avant le sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à Dakar, François Hollande, dans une interview télévisée, avait clairement mis en garde les chefs d’Etat africains qui voulaient « changer les règles du jeu pour briguer un troisième mandat ».
Il était même allé plus loin, dans une allusion claire au vieux dictateur sanguinaire et corrompu congolais, Denis Sassou-Nguesso, il avait évoqué la règle de la limite d’âge (l’âge limite étant fixé à 70 ans dans l’actuelle Constitution du Congo).
D’après nos informations, François Hollande a déjà envoyé plusieurs plusieurs messages à Denis Sassou Nguesso via plusieurs émissaires, mais, droit dans ses bottes, ce dernier ne veut rien entendre et maintient sa décision d’organiser son pseudo-référendum pour se maintenir au pouvoir en 2016.
Aujourd’hui, et alors que Denis Sassou Nguesso est en train de massacrer son peuple dans un huis clos total, c’est ce même François Hollande qui vient de lui donner son feu vert pour qu’il organise son pseudo-référendum dont le résultat est déjà connu d’avance.
Nous constatons donc avec beaucoup beaucoup d’amertume que François Hollande vient tout simplement de céder face à un plus fort que lui, le vieux dictateur congolais. Avec pour conséquence l’affaiblissement général de la parole et de l’influence de la France.
Et oui, c’est triste à dire, mais, hélas, force est de reconnaître qu’une telle mollesse de la part d’un Président de la France face à un vieux dictateur sanguinaire et corrompu fera des ravages sur l’image et l’influence de la France.
Aujourd’hui, François Hollande et ses conseillers doivent savoir qu’en donnant leur quitus à ce vieux dictateur sanguinaire et corrompu de massacrer son peuple et pour organiser son pseudo-référendum et se maintenir au pouvoir en 2016, c’est avant tout la France qu’ils viennent de rabaisser et non le peuple congolais.
En s’inclinant lâchement face à Denis Sassou Nguesso, François Hollande a affaibli la parole et le poids de la France. En effet, quelle envergure et quel poids peut encore avoir la France dans ces conditions ?
Oui, je le dis ici, en faisant plier François Hollande, aujourd’hui c’est bien la France que Denis Sassou Nguesso a vaincu et humilié. C’est devant François Hollande que demain Denis Sassou Nguesso va bomber le torse et non devant le vaillant peuple congolais.
Honte à François Hollande et honte à la France.
Le revirement de François Hollande vient du pacte passé avec Sassou lors de sa dernière visite.
En acceptant la contribution de Sassou à hauteur de 40% pour le financement de la CPO 21
La France n a pas d amis, la France n a que des intérêts
Alors qu’est ce qu’on fait? Qu’est ce qu’on attend pour faire basculer la situation à la faveur du peuple? De quels outils dispose l’opposition pour faire échouer le plan du prefesident du moyen Congo.
Il ne va pas chercher à négocier il va simplement nous refaire le coup de Sibiti en donnant l’impression au monde extérieur qu’il est un homme de dialogue mais il ne lachera rien, il va simplement gagner du temps.
Depuis le début, les dés étaient pipés, c’est lui qui mène le jeu et jamais l’opposition qui n’a pas de stratégie a été capable de l’inquiéter.
Bien sur ill faut une direction de l’opposition mais il faut aussi déléguer et créer un mouvement citoyens avec des cellules d’action et cellules de communication dans chaque quartier.
J’en appelle à tous les Français d’origine Africaine et Congolaises en particulier à créer dès maintenant une grande association dénommée FOA(foi)[Français d’origine Africaine] dont l’objet principal serait de défendre les vraies institutions en Afrique et de voter en France contre ceux qui soutiennent des et installent des dictatures en Afrique. Sans ce regroupement communautaire, nous seront toujours en face de beaucoup de François Hollande; l’ eternel ambivalent.Pauvre France,quel gachis !
EN S’EN FOU DU PS. URGENT: LE MEETING DE L’IDC-FROCAD EST MAINTENUE.
l’homme d’état Africain ne conçoit pas le pouvoir en CDD.
Il pense toujours mieux savoir que le peuple ce dont le peuple à besoin, et ce besoin passe toujours et exclusivement par lui.
La transition du pouvoir est une notion inconnue, à croire que laisser le pouvoir à son ennemie politique par le verdict des urnes est vécu comme une humiliation pour ces hommes, qui, suivant une certaine forme de tradition, estime que tant qu’il y a de l’air dans leur poumons il se doivent de garder le pouvoir.
combien faudra t-il de G’bagbo, bouteflika, N’guesso, Wade…. avant de faire accepter l’idée de la transition démocratique des urnes…
les arguments démocratiques de N’Guesso et Hollande sur ce référendum sont de la rigolade quand on connait le pouvoir de nuisance et de manipulation sur les votes par les institutions en place
Une analyse peu objective de la situation: L’opposition réunie plusieurs leaders mais le constat (à Brazzaville notamment), c’est la population du sud qui est la plus victime. Alors, où sont les militants des autres leaders qui, à leur tour, devraient aussi manifester dans les zones nord (Moungali, Talangaï, etc.)??????
Voilà encore l’homme du Pool au centre d’une manifestation qu’il ne tirera profit en aucun sinon que créer des troubles sur le chemin de fer (dont lui même s’en sert au quotidien). Le reste joue au vrai malin et Bacongo en feu… Triste événement.
Franchement l’homme du Pool ne cessera d’être de vrais polichinelles, des vraies espèces de billes à manipuler par l’homme politique.
Pendant ce temps, que font les militants de NDZON, BOAWO et autres??????????
Nous ne nous rendons pas compte que ce sont nos propres frères que nous enterons et nous n’avons toujours rien gagner, rien du tout. Des pires cauchemars nous, homme du Pool, faut qu’on se tire de cette situation par un lavage de cerveau.
Des vrais psychopathes sans avenir…
Souvenez vous, avant la chute de Ben Ali, le ministre français de l’intérieur envisageait d’aider la police tunisienne à maintenir de l’ordre.
Nous avons affaire à des girouettes dont le mouvement est guidé par les intérêts, face à des hommes politiques incapables d’innovation et qui préfèrent pérenniser les mécanismes d’exploitation des anciennes colonies, en se servant des tueurs à gage comme Sassou; un homme formaté par culture de goût du sang, prêt à sacrifier des générations entières pour le bien être d’un tribalo-mafieux, autour duquel gravitent quelques individus sans scrupules, se comportant comme des produits de pêche de l’Alima exposés par le chef de gang.
Hollande est franchement mauvais dans tous les compartiments.
Je ne me sens en rien engagé par ses élucubrations.
Je demande a toute la diaspora africaine de donner une leçon au PS et à Francois Hollande aux élections régionales et à la présidentielle en votant pour les verts ou en s’abstenant. N’oubliez pa que le faible écart entre Sarkozy et hollande s’expliquait par nos votes.
Le congolais connait tres bien les gestes de sassou, il ne cedera pas. Il sait que s’il cede ,il va a la CPI, alors il s’accroche a cet arbre qu’il pense le proteger.Depuis, sassou n’a jamais organise une election dans les conditions democratiques, tjrs ebonga, ebonga te tjrs en avant.Aucune personne au monde ne peut changer ses idees,il est le seul a diriger tout. Il a place ses parents aux hauts postes de l’armee, pour les mainipuler a sa guise.Son objectif est de tuer bcoup de congolais pour qu’ils se taisent.Les gens comme Hollande ne sont pas des gens, Il est changeant comme un camleon,Je savais que toutes ses paroles au debut etaient un moyen de flatter sassou pour lui donner sa part de petrocfa, le reste n’est plus son problem.N’oublions pas que la france sans le petrole du congo et du gabon, est une voiture sans essence, et la france sans sassou est un voiture en panne..Desormais Hollande est entre dans la triste histoire du regne sanguinaire sassou, et l’influence de la france sur le congo prendra bientot fin..
Le Front National demande au gouvernement français de s’expliquer sur le soutien qu’il apporte aux autorités gouvernementales du Congo-Brazzaville dans un climat de début de violences inquiétant.
Il s’interroge notamment sur le fait que la jurisprudence Kampaore ne s’applique pas à Brazzaville. Pourtant la stabilité de l’Afrique impose le respect du Droit et des Constitutions. Le Congo pourrait être un exemple pour la région si dans les mois qui viennent, il avançait dans la direction d’une transition démocratique apaisée en évitant les risques d’un changement non consensuel de constitution.
Le Front National demande l’arrêt des violences, le respect de l’opposition et de ses leaders et la mise en place d’un dialogue dans l’intérêt de toutes les parties.
http://www.frontnational.com/2015/10/communique-du-front-national-6/
Le front national se moque du peuple, en particulier des africains. Ne soyez pas dupes!
Le FN aime le désordre. Plus il y a le désordre, plus il prospère. Méfiez-vous de ce genre de discours réducteurs, faciles, qui flattent les instincts et les mauvais désirs.
IL n’y a rien de surprend du comportement de hollande, il suit la jurisprudence de ses prédécesseurs: De Gaulle contre YOULOU; Mitterrant contre Milongo; Chirac contre Lissoumba. Les humains n’ont pas de place aux côtés des intérêts. Et puis, l’histoire coloniale de la France montre comment l’Homme africain a été maltraité.. ! » La démocratie est un luxe pour les africains « ; et puis, » l’Homme africain n’est pas encore rentrer dans l’Histoire « . Nous pouvons crier, se lamenter, sachant que la » France est un pays de race blanche « . Le Congo doit mériter sa liberté! Aujourd’hui c’est clair, ne compter pas sur le colon! Nous devons battre sassou finira par partir! Le dragon doit jubiler après la n’annonce de son vice-chancelier! Et si Traveller avait raison de parler comme elle l’a fait de son ex-compagne? Et si Aubry avait raison de le traiter de la France molle…
Le fait qu’il n’y ait pas eu de manifestants dans le Nord de Brazza doit nous interpeller sur la popularité de ces opposants du Nord. Aujourd’hui de nombreux jeunes nordistes recherchent depuis qu’ils ont appris ses projets de faire brûler la station Puma et les marchés. La suite devient forcément compliquée pour Okombi.
Ceux là qui avaient cru bien faire de perturber gravement le fonctionnement et la sécurité de l’ambassade du Congo à Paris peuvent désormais réfléchir sur la pertinence de leur acte. Ah béno !
Moi le Français (de souche et de race blanche!!)
J’ACCUSE François HOLLANDE lors de son discours de Dakar en 2014, d’avoir laissé croire au peuple Congolais qu’il pouvait espérer lui aussi accéder à la démocratie et pour cela compter sur la France.
J’ACCUSE François Hollande par ses dernières paroles du 21 octobre à Paris lâché ce même peuple à qui il avait donné de l’espoir pour préserver les intérêts égoïstes de la France.
J’ACCUSE Le Part Socialiste d’avoir dans son dernier communiqué confirmé et amplifié les propos de François Hollande sur le référendum au Congo Brazzaville.
J’ACCUSE les médias FRANCAIS d’être par leur silence, complice de cette France Afrique qui perdure et d’être assujetti à la censure.
Vous vous êtes résolument rangé du côté du dictateur Sassou Nguesso, qui par ce changement de constitution s’offre la possibilité de rester au pouvoir pour 15 ans de plus et s’octroie par la même occasion par l’article 96 un permis de tuer, donc implicitement une reconnaissance de ses crimes.;
Aujourd’hui j’ai honte, car cette France là n’est pas ma France des droits de l’homme et des libertés.
Le gouvernement Français n’est pas le peuple de France comme Sassou et le PCT n’est pas le peuple Congolais.
Roger
Merci pour tous vos écrits. Il faut simplement punir le PS et Hollande aux élections
Hollande la blague du jour,jamais je ne donnerai ma voix à cet incompétent
Les enfants payent pour la faute des Peres. 40 morts au Congo par la faute d’un tyran, avec la benediction du President de la France Libre, au lendemain de ses retractations, la France rentre en deuil pour 43 morts d’un accident de circulation en Gironde. Les morts sont egaux a la face de DIEU le Pere tout puissant; Qu’il daigne les recevoir TOUS dans sa Gloire.
Attention aux actes que nous posons, il y’a deux grandes energies que le Seigneur utilise pour purifier comme pour detruire. Les inondations, il y’en aura encore des pires en France et on manquera de terre a lotir et pourtant l’eau sert aussi a purifier;
Le feu sert a purifier et donner des formes a l’or, mais le feu avait pourtant detruit Sodome; et aujourd’hui en Gironde notre Pauvres Freres humains ont perri calcine.
David priait pour la protection de son Peuple afin de lui ecarter les calamites; Mr. HOLLANDE donne l’autorisation de tuer les enfants des autres parce que ce sont des Tas de viande.
Que se passe t il dans la tête de François Hollande
https://youtu.be/v56MIP7HA5A
Ici on peut crier Merde , amis au Congo on tue! Avec le permis de F. HOLLANDE.
Que deviendrons nous!! si sassou reussi a son troisième mandat
Que pense vraiment François Hollande du projet constitutionnel congolais ?
» Le Président Sassou Nguessou peut consulter son peuple, ça fait partie de son droit « . Qu’a vraiment voulu entendre François Hollande ? ou que devrait-on comprendre de ce propos qui de cesse fait jaser depuis qu’il a été tenu ?
Voyons un peu ; le chef de l’Etat français, a la question qui lui avait été posée concernant le projet constitutionnel congolais a répondu » le Président Sassou Nguessou peut consulter son peuple, ça fait partie de son droit » .
Ne serait-il pas raisonnable de considérer cette réponse comme un simple rappel d’un principe ? auquel cas il serait logique d’y adjoindre un « en principe » ,qui aurait été placé au début de cette phrase ? laquelle phrase deviendrait alors « en principe le Président Sassou Nguessou a le droit de consulter son peuple, ça fait partie de son droit « , ce qui vaudrait aussi bien à l’endroit de tout autre chef d’Etat qui verrait contester son droit à recourir à l’assentiment de son peuple par voie référendaire, dès lors que cette aptitude serait prévue par la constitution.
Cependant le propre d’un principe c’est d’être assorti d’un ou plusieurs exceptions, on y reviendra…
Or si l’on considère que le Président français n’a fait que rappeler un principe, on dirait alors qu’il ne s’est prononcé ni sur la forme ni sur le fond du projet constitutionnel dont il est question ici.
Intéressons-nous maintenant à celui qui a voulu connaître ou faire connaître le point de vue de François Hollande sur la question du referendum congolais. Attendait-il à ce que le Président français se prononce sur le fond de l’affaire ? Si la réponse à cette question est négative, alors il a dû de raison se contenter de celle que lui a donnée le Président français.
Cependant si elle est affirmative, devrait-on pour autant en vouloir à l’intéressé, c’est-à-dire au Président français qui par une feinte se serait caché d’une question, avouons-le, embarrassante ? serait-on en droit d’affirmer que c’est habillement que François Hollande se serait dérobé alors que l’on aurait souhaité savoir ce qu’il pensait ? Pourrait-on raisonnablement soutenir qu’il a eu recours à un expédient pour éviter de faire connaître son point de vue ? Et, ne dit-on pas que celui qui ne choisit pas a déjà choisi ? et, que qui ne dit mot consent ne pourraient-ils penser d’aucuns ?
Or il semblerait que la bonne intelligence soit de considérer que le Président français n’aurait pu avoir raisonnablement une autre attitude que celle-là quand bien même on le traiterait aujourd’hui de tous les noms. En effet, pour peu qu’il aurait dit un mot de plus, il aurait été condamné de toute part et ce de toute manière, si ce ne fût par les uns, alors par les autres.
Et, pourquoi donc ? Pour répondre à cette question on devrait revenir au caractère même de la question qui avait été posée à François Hollande ; à savoir question portant sur la forme ou sur le fond dudit projet constitutionnel. Alors, si dans l’esprit de celui qui lui avait posé cette question, il était question de forme, la réponse aurait dû donc avoir corolairement un caractère formel, ou alors elle portait sur le fond de ce projet constitutionnel, auquel cas il fallait en attendre une réponse jugeant du fond du changement que risque de connaître la constitution congolaise, et ses conséquences.
Si cette question ne portait que sur la forme du projet incriminé et craint par une partie de la population congolaise, on dirait que oui, Sassou Nguessou a le droit de consulter son peuple ainsi que l’a affirmé François Hollande, car la constitution congolaise permet au Président de la république d’avoir recours à l’assentiment du peuple pour telle ou telle autre question d’importance majeure, comme c’est le cas dans l’occurrence présente. Aussi le chef de l’Etat français ne pouvait-il répondre autrement quand même, dans le fond, il serait contre ce projet constitutionnel.
Si par contre la question posée à François Hollande portait sur le fond de la question, qui est ici le changement de quelques articles de la constitution congolaise et l’ajout d’un certain nombre d’articles, ce qui fâche tout un pan de la population, il faudrait se demander s’il aurait été en droit de se prononcer. Il est raisonnable d’affirmer que non ; le Président français n’aurait pu se prononcer sans s’attirer la foudre de certains, quel que aurait été d’ailleurs le côté auquel aurait penché sa volonté, le camp qu’il aurait choisi. François Hollande n’aurait pu se prononcer de peur qu’il se vît accuser de l’ingérence dans les affaires d’un autre Etat. En effet, de quel droit dispose-t-il pour s’ingérer dans les affaires d’un Etat souverain tel que le Congo-Brazzaville ?
Le peuple congolais ne devrait pas reposer tout son espoir sur le Président français ni sur quelque autre chef d’Etat d’ailleurs. Oui, un président a le droit de consulter son peuple, oui Sassou Nguessou dispose du droit de consulter le peuple congolais, et il appartient à ce dernier, c’est-à-dire le peuple, de se prononcer comme il l’entend.
Or ici le peuple part du postulat que dès lors qu’il y aurait referendum, il y aurait fraude, et donc la victoire du « oui » tant redouté par l’opposition. Certes le Président français ne peut pas ne pas le savoir. En effet, tout autre aurait pensé cela. Cependant le peuple congolais peut-il légitimement lui demander d’épouser sa cause ? Est-on en droit de demander à François hollande de se poser en rempart contre la fraude chez soi quelque ex-colonie française serait-on ? A t-il le droit de jouer au gendarme contre la fraude dans un pays autre que le France ? ne serait-ce pas appeler d’une façon à peine déguisée un peuple souverain à la désobéissance civique ?
C’est en effet ce que dénote l’attitude du peuple congolais à la suite du propos du Président français ; on aurait souhaité qu’il fît le gendarme, qu’il se prononçât tout simplement contre ce projet constitutionnel.
N’est-ce pas faire honneur au France-Afrique tant décrié, et que pourtant chacun aimerait voir disparaître ?
Après cette analyse, est-on en droit de se demander ce qui s’est vraiment passé dans la tête des protagonistes de deux camps congolais consécutivement au propos de François Hollande ? c’est-à-dire pourquoi le propos du Président français a été interprété comme quoi celui-ci était pour le changement constitutionnel préconisé par Sassou Nguessou.
Certainement est-on en droit de le faire, car sans essuyer quelques critiques, nul ne saurait avancer. On en voudrait à François Hollande parce que quoique l’Africain francophone, c’est-à-dire le colonisé d’hier dirait du mal du France-Afrique, son inconscient y resterait cependant très englué. Lequel inconscient l’attacherait profondément à l’oncle Président français, à qui il aurait recours lorsque pour quelque raison il se sentirait brimé par son père, qui à l’occurrence est le Président Sassou Nguessou.
Et cela, le pouvoir en place le sait. Car à l’instar d’autres gouvernants africains, lui de même a toujours cru ne pas pouvoir gouverner sans la grâce de l’ex-colon qu’il considère, au même titre que le peuple, l’oncle par qui tout le malheur et tout le bonheur arrivent. Aussi a-t-il interprété le non-dit du Président français comme voulant dire que le Président congolais était en droit de changer la constitution de son pays… quelle idiotie ! depuis quand qui ne dit mot consent ? Et, quand bien même François Hollande aurait dit quelque chose, c’est-à-dire se serait prononcé pour ce projet constitutionnel dans le fait qu’il ait affirmé que le Président Sassou Nguessou avait le droit de consulter son peuple, son propos octroierait-il quelque droit que ce soit à quiconque ? pauvre Africain !… quelque droit de massacrer son peuple ? ou plus de droit d’ailleurs que celui dont dispose tout peuple pour faire savoir son mécontentement, c’est-à-dire la liberté d’expression ?
Certainement, le pouvoir congolais, qui a toujours éprouvé le besoin d’être couvé et couvert par la France, laquelle l’a mis en place et qui devrait légitimer tous ses faits et gestes, s’est cru, après le propos de François Hollande, permis par celui-ci de demeurer dans son entreprise de vouloir modifier à tout prix la constitution. Il en a alors distillé l’esprit de l’opposition, laquelle s’est sentie dès lors abandonnée par l’Oncle France, son oncle de refuge. C’est alors que celle-ci a levé sa voix contre le chef de l’Etat français emportant alors dans son ignorance et dans son aveuglement l’homme de la rue ainsi que d’autres Africains. Joint aux dirigeants de l’opposition congolaise, le peuple congolais pleure comme si son oncle venait de lui interdire son droit à disposer de lui-même, son droit à poursuivre son combat contre ce projet constitutionnel.
Or, il faut continuer la lutte, cependant pas pour empêcher la tenue de cette consultation prochaine, mais contre la fraude qui pointe son nez. Aussi chacun devrait-il se dire : » oui au référendum » car on n’y peut rien de toute manière, cependant » non à la fraude » qui pourrait entacher ce recours à l’assentiment du peuple. En effet c’est, me semble-il, pas idiotie que de dire que le Congolais s’est trompé d’ennemi, car l’ennemi, ce n’est pas le référendum mais la fraude dont il pourrait être émaillé… il ne faut pas livrer un mauvais combat en se trompant d’ennemi ! Je crois que d’aucuns pourraient convenir que si on avait demandé à François Hollande ce qu’il pensait de la fraude dont pourrait être entaché le referendum en question, il n’aurait eu aucun mal à livrer son point de vue.
Certes, il y a dans ce projet constitutionnel des articles si englués d’idiotie et d’imbécilité bien calculées qu’ils ne peuvent que pousser à la révolte, comme pour exemple l’article qui empêcherait toute poursuite contre le Président congolais pour crimes et délits qu’il aurait commis dans l’exercice de ses fonctions ! Quelle audace ! voici un permis d’écraser, de piétiner de tuer plus que c’est déjà le cas !… Celui-là, il fallait le trouver… Et alors l’autre article de la même texture qui protégerait quant à lui tous les assassins au pouvoir !
Or on ne peut pas refuser à un Président le droit d’avoir recours à l’assentiment de son peuple au motif que les questions sur lesquelles il leur demanderait de se prononcer aurait pour raison des manœuvres frauduleuses. en effet, dès lors que la constitution le permet, tout ce qu’il faut faire pour lutter contre un référendum c’est voter contre la question qui serait posée. C’est-à-dire accepter le principe référendaire cependant dire son mécontentement dans le secret de l’isoloir, c’est la seule attitude que peut prôner la démocratie.
Revenons maintenant, comme promis quelques paragraphe plus haut, à la
réponse de principe qui aurait été celle du Président Français.
Ainsi que je l’ai dit au début de mon analyse. Si l’on considère qu’en disant que le Président Sassou Nguessou pouvait consulter son peuple et que c’était dans son droit, François Hollande n’a fait que rappeler un principe, on pourrait alors rétorquer que tout principe connait des exceptions. Alors on dirait ici que ce serait au Congolais de prendre ses responsabilités pour faire valoir quelque exception qu’il aurait à formuler, puisqu’il tout porte à croire qu’il n’est pas d’accord que le principe selon lequel tout chef d’Etat a le droit de consulter son peuple s’applique chez lui s’agissant de ce référendum constitutionnel, ce au motif qu’il sentirait la fraude.
Cependant il ne suffirait pas de crier haut et fort qu’on refuse au Président ce recours au peuple en vue de modifier la constitution, car encore faudrait-il justifier juridiquement ce refus. Et j’oserais dire que c’est seulement dans la constitution actuelle, celle-là même qui serait sujette au changement dans les jours à venir qu’il faudrait aller chercher les raisons justifiant ce refus, et non dans quelque considération que l’on pourrait qualifier de politique, de tribaliste, de fantaisiste voire de passionnée ou de que saurait-on encore ; quelque considération du type celui qui organise un referendum ou une élection en a toutes les manettes et donc peut-il tout tourner à son avantage quand il veut et comme il veut. En un mot, on devrait se demander si et seulement si la constitution actuelle interdit au Président d’en modifier tel ou tel autre article, ou d’en apporter des ajouts quand même il aurait recours au référendum.
Et voici qu’aujourd’hui certains parlent de revirement qu’aurait effectué François Hollande par rapport à son déjà célèbre » le Président Sassou Nguessou peut consulter son peuple, ça fait partie de son droit » ! Continuerait-on de ne pas comprendre son propos ? quel revirement aurait-il fait depuis ce vendredi 23 octobre 2015 ? où le verrait-on, ce revirement ? A-t-il affirmé cette fois-ci qu’il était d’accord avec le peuple congolais et donc était-il contre le projet constitutionnel de Sassou Nguessou ? Où voit-on dans le fait qu’il ait dit soutenir la liberté d’expression au Congo-Brazzaville son ralliement à la cause du peuple congolais contre son Président, auquel cas on aurait avec raison crié au revirement à cent quatre-vingt degrés ? Serait-ce là encore une raison passionnée ? Africain, prends en mains ton destin !
Jacques N. Bokolo
Franchement, ce mongole très joli sur la photo, ça j’achète…
Holland est un malade mental. S’il a perdu le controle de son propre pays, je ne le vois pas avoir le controle des affaires d’un autre pays. La France n’a aucune influence sur les affaires de ce monde. Il ne lui reste que quelques rares pays d’afrique noire francophone. La France n’est pas plus forte que la volonte du peuple congolais. Il revient ainsi aux congolais de supprimer les divisions internes( regionales et ethniques). Le peuple congolais doit prendre le destin de son pays en main. Apres la chutte prochaine de Sassou, et pour une nette independance et un reel developpement, le congo devra sortir de la zone ‘franc’, de la francophonie et se debarasser de Total(le mal du congo c’est son appartenance au Franc CFA, la Francophonie et Total).