La question posée est celle qui suscite depuis deux ans après la mort de Guy Brice Parfait KOLELAS une vraie réflexion tant sur les profils et la morale politique, de ses lieutenants en bataille électorale depuis quelques semaines.
Il sied de rappeler que l’accès à la tête d’un parti politique nécessite l’acquisition de plusieurs compétences utiles pour sa gestion, ajoutée à elles certaines valeurs morales pour défendre une vision et un idéal.
La gestion d’un parti politique est pareille à celle de la « cité », d’où sa pratique est égale à celle de la République. D’autant plus, qu’un parti politique a aussi entre-autre l’objectif d’accéder à la magistrature suprême. Il est aussi important d’avoir dans les critères de sélection l’expérience sur la gestion des affaires publiques, la gestion d’une équipe, d’une institution et/ou d’un service. Ajouté à cela l’acquisition dans certains domaines : management, communication, politique, diplomatie et la connaissance de sa base militante. Ce qui n’est toujours pas suffisant, car d’autres qualités humaines seront d’une utilité indispensable : la capacité d’adaptation, la gestion du stress, gestion des conflits, la prise de recul, le leadership, le travail en équipe et l’écoute active. Et pour terminer, le côté éthique et moral dans la gestion de la chose publique devrait être un élément de choix obligatoire.
Après avoir présenté de façon simple et classique, le profil d’un Leader nous comprenons bien que beaucoup de candidats à la tête de l’Udh-Yuki sont loin de ces acquisitions, ce qui implique une vraie réflexion de la part des futurs congressistes qui auront la lourde responsabilité d’élire le prochain Leader.
Plusieurs raisons peuvent-être à son origine : la non-préparation de la succession, la mort précoce du Président, le mauvais casting dans la cooptation des cadres, la non-responsabilisation des cadres, le manque de formation des futurs cadres, les choix identitaires dans les nominations etc.
Toutefois, les candidats en tête ayant exercé des responsabilités dans la gestion du Yuki devraient d’abord faire un bilan des offices occupés comme le voudrait la morale politique afin d’exprimer leur crédibilité auprès de la base. Sans doute, voilà le premier acte de sincérité qui aurait été fait ! hélas en politique il n’y a pas de sincérité et même de morale politique.
Un autre aspect important et majeur qui devrait caractériser le combat de Guy Brice Parfait KOLELAS au regard de son message testamentaire, c’est l’implication des candidats dans la recherche de la vérité sur sa mort qui demeure une problématique réelle. Malheureusement de tous les candidats, seuls 2 candidats ont eu à manifester son soutien au processus engagé dans cette démarche en mars 2021. Je ne citerai pas les noms en évitant que cela soit vu comme un soutien à une candidature, alors qu’il n’en est pas.
Dans leur déclaration de candidature, ces deux courageux candidats ont pris le soin de revenir sur cette problématique majeure et historique, c’est encourageant.
Rappelons qu’actuellement, la base militante est restée orpheline du leader qui incarnait la voie du changement et a besoin d’un autre qui pourra continuer ce cheminement politique et historique assez laborieux.
Pour terminer, le choix du futur Leader repose actuellement entre les mains des congressistes dans un contexte délétère et conflictuel, peu favorable pour la continuité de la vision de Guy Brice Parfait KOLELAS. Il en va de leur responsabilité afin d’arriver à un juste milieu qui permettrait tant bien que mal de maintenir la voie tracée par PAKO.
David Bel MAVOUANGUI
Ancien Membre du BP BEN MCDDI et UDH YUKI
Cher cadet , vous êtes sans ignorer que le contexte délétère et conflictuel est l’œuvre des Mbochi ? Rappelons que le SG Gouanou Pascal fut le premier maire de Mfilou sous le régime Sassou 1 , Kibossi et Badiabo sont deux personnages sulfureux sous la botte Mbochi, kibossi c’est lui que les Mbochis confient une certaine des millions en espèces et Joseph doit encore trois millions à mon neveu depuis les années 90 pour un voyage en France qui ne s’est jamais effectué ajoutant à cela ses ennuis avec la justice Belge. La légèreté de parfait Kolelas de s’entourer avec des escrocs interroge sur la vraie personnalité de parfait Kolelas est il le parrain de la mafia ???
pour moi un parti politique doit etre represente dans tout les districts du pays pour moi c est une association familliale financee par sassou
Maintenant , il faudrait dékolelasier le pool ,pour une prise en compte des intelligences éparses que contient cette formidable régions , nantie d’une diaspora incomparable . D’où il est venu le temps de faire du passé kolela une table rase afin de repenser un modèle politique régional basé sur l’extraction du jus intellectuel qui se trouve en chaque pooliste .
L’AVENIR DU pool s’écrira dans un langage plus pragmatique , scientifique ,économique que messianique .
La page KOLELAS ,avec la mort de PACO , est refermée .Ce fut une simple hirondelle de printemps ou de la saison de pluie .
Lorsqu’on divinise un être humain , on tombe dans la désillusion ,car les attributs offerts à DIEU par les croyants sont métaphysiques .Or , le kolelisme est un humanisme politique aux relents messianiques et donc asservi à la volonté divine .D’où l’impossibilité d’en faire une référence politique . Ce fut une époque éponyme très erratique ,empreinte de trahisons .Le POOL EXISTE EN DEHORS de la famille KOLELAS , le réduire au rang d’une boulangerie familiale , c’est manquer horriblement de sens de l’esprit critique …
Nul ne put imaginer la nature de la république du CONGO ,sous le magistère de KOLELAS
Nb ; la magie de l’absent ,c’est vendre son absence ,c ‘est à dire le vide .
Est ce républicain et judicieux, qu’il subsiste dans le paysage public national un parti poolitique d’appellation ethnico-tribale, quand on sait qu’au Congo les deux langues officielles sont le Kikongo et le Lingala ? Je m’interroge parfois, étant un patriote nationaliste panafricain, au sujet de celui que d’aucuns citoyens, celles et ceux des congolais de la fameuse diasporat notamment, appellent par: le « yoûûki ». Lequel se traduit, en francais, par la calebasse traditionnelle ou encore la dame-jeanne. Du nom énigmatique d’un récipient typique pouvant contenir de l’eau, voir des boisons ancestrales assez piégeuses. A boire avec modération; bien évidemment. Ca va sans dire. Ceci dit, à propos du reste de l’analyse, cet extrait de l’article à lui seul suffit, pour résumer les choses en général. Je cite: « Il sied de rappeler que l’accès à la tête d’un parti politique nécessite l’acquisition de plusieurs compétences utiles pour sa gestion, ajoutée à elles certaines valeurs morales pour défendre une vision et un idéal ». C’est le moins que je puisse conclure.
Les partis tribaux dits politiques au Congo ne sont que les tromplins pour leurs acteurs afin de se faire une place au soleil.Une grosse escroquerie.Dans un nouveau il faudra mettre terme a tout cela.Il faudra de vaste et approfondies reformes
@ Exact ,le fils du pays.
Le temps du matsouanisme est passé . Le pool est immuable et reste une chance d’existence pour tous ses fils.La politique ne peut être un moyen d’enrichissement familial..Sa diaspora multiformée l’en empêche.D’où l’inévitable disparition des kolelas dans la scène politique pooliste.
Place au caractère scientifique de la question politique dans le pool. Autrement dit , c’est la magie de la dialectique politique , qui sera l’arbitre impartial de l’avenir politique du pool.