QU’EST-CE QU’UN INTELLECTUEL AU XXIème SIÈCLE ?

« L’intellectuel moderne naît…lorsqu’il échappe à la mainmise du pouvoir, …lorsqu’il prend place pour un face-à-face avec le pouvoir et que cet affrontement définit son identité autant que le travail de création » (Alain Minc)

Interpellé par beaucoup de compatriotes, dont Monsieur Abel-Placide HOMBESSA, sur la question de savoir « Qu’est-ce qu’un intellectuel au XXIème siècle », je n’ai pas trouvé meilleure façon de répondre à leur question, pertinente, que de les renvoyer à ma réponse à la question, à peu-près similaire, mais dans le contexte du Congo, à moi posée par Congo Liberty, en novembre 2011. C’était sous l’intitulé : « L’URGENCE DE L’ÉTHIQUE ET DE L’INSOUMISSION ». La situation congolaise, très grave, pré et post 2016, ne dément pas ces deux exigences qui, plutôt, demeurent d’actualité.

Bonne lecture…

La question de l’élite, de son rôle, en Afrique, s’est posée dès le début des indépendances, dans les années soixante, et reste loin d’avoir été résolue. Pire, le temps passant, l’élite a été démasquée, et se trouve nue, face à ses contradictions, ses supercheries, ses vrais désirs jusque-là cagoulés en pompeux nationalisme, faux marxisme, faux panafricanisme, ici illustrés dans le cas duCongo-Brazzaville.
Julien Benda, en son temps, dans son célèbre ouvrage, La trahison des clercs, paru initialement en 1927, s’en était pris à l’alignement des élites aux idéologies et gouvernements existants ou successifs, au nationalisme. En Afrique, principalement centrale, la situation est bien pire puisque, moins que les idéologies, les ambitions sont bien plus viles, puisque réduites souvent au fric et au poste, faisant ainsi desdites élites des mercenaires contre leur propre pays…

Congo-liberty.com : Les intellectuels et universitaires occupent des postes importants dans les institutions du pouvoir de Brazzaville, mais ceux-ci brillent par leur incompétence et deviennent des véritables prédateurs et fossoyeurs de nos richesses.

Comprenez-vous que les congolais ne fassent plus confiance à leurs élites ?

Félix BANKOUNDA-MPELE : Les valeurs, aussi bien morales, intellectuelles que politiques, occupent une place très marginale au Congo. Les intellectuels comme vous les appelez, et les universitaires, de façon quasi générale, font de l’université un tremplin. Le but ce n’est pas de faire une bonne carrière universitaire, d’initier doctrine, théories et débats intellectuels comme on s’y attendrait pour faire progresser la société, mais plutôt de s’enrichir, de se ‘vendre’ auprès du politique et d’accumuler un patrimoine. Le déferlement de l’élite congolaise sur le marché français de l’immobilier, dans certains pays africains mais aussi localement en est une des illustrations. Dans cet esprit, tous les moyens sont bons. Le cantonnement dans l’activité intellectuelle ou universitaire est considéré comme relevant de la naïveté, voire de l’irréalisme, par l’écrasante majorité du corps social congolais. Les politiques, et surtout le grand architecte de la dictature au Congo, parce qu’ils y ont contribué, le savent et, partant, exercent une véritable emprise sur les universitaires bien entendu, comme sur le reste de la société, en faisant de l’argent la valeur primordiale de la société congolaise. Vous penserez peut-être que le Congo n’en a pas le monopole et que même dans les sociétés occidentales l’argent a une portée considérable. La différence est qu’alors qu’au Congo pouvoir et argent sont confondus, appartiennent globalement au même clan qui ne brille pas par le labeur, l’éducation ou le savoir bien au contraire, ailleurs l’existence et la reconnaissance d’autres valeurs, le contexte démocratique et le relatif éparpillement des forces financières assurent un certain contrepoids et un relatif équilibre des forces, une autonomie par rapport au pouvoir et aux valeurs d’argent, et donc une identité et une visibilité que celles incarnées par le pouvoir et/ou l’argent.

Au Congo, si vous n’avez pas d’argent, ou si vous n’êtes pas dans une position de pouvoir, quelle que soit votre valeur intrinsèque, vous n’existez pas. C’est ainsi que le pouvoir et ses relais, avec une certaine arrogance qui souvent frise la bêtise, parce que convaincu de l’envie qu’il suscite, cultive ces deux valeurs principales et exerce une emprise sur toute la société. Accepter de conseiller auprès des pouvoirs publics au Congo, dans le contexte d’aujourd’hui, c’est d’abord et avant tout se taire, obtempérer, se fondre dans les anti-valeurs et donc consolider le système pour, en contrepartie, se servir tranquillement. C’est le canal de l’argent rapide, facile et à flots. L’universitaire ou l’élite de façon générale s’est expertisé dans le double discours : si en off il critique un peu, en clair il acclame le pouvoir parce qu’il y va de son intérêt auquel il n’a initié aucune autre alternative. Ainsi, les régimes se succèdent, mais vous trouvez quasiment la même élite, éternellement en compétition pour accrocher les postes ou d’autres opportunités, accouchant d’un phénomène que les Congolais définissent, assez pertinemment, comme de la prostitution politique.

En clair, au Congo-Brazzaville, quel que soit le domaine, vous devez compter avec le pouvoir en place pour émerger, sinon vous n’êtes rien, vous ne parvenez que très difficilement à quelque chose de brillant, même si vous êtes universitaire. Ainsi donc, la compétition ici, de plus en plus, n’est plus que dans la pugnacité à l’appel du pied au pouvoir qui, bien entendu, joue, abuse et s’amuse avec l’ensemble de la société et les universitaires particulièrement ! Partant, vous attendrez en vain à la télévision congolaise un débat de l’élite sur les grands maux sociopolitiques et économiques qui minent le pays. Parce que contredire c’est hypothéquer ses chances, voire son avenir ! Les journalistes de la principale chaîne de télévision ne vous laisseront de toute façon pas la possibilité puisqu’au moindre écart, comme vous avez dû le voir déjà, ils vocifèrent, aboient et se comportent en véritables pitbulls. C’est là, un des grands vestiges du monopartisme auquel l’élite, dans sa variété, s’est très vite et facilement réconciliée. Rappelez-vous comment à l’occasion de l’ affaire gravissime des « Biens mal acquis », à l’automne 2010, pendant plus d’un mois, le personnel formé, les juristes notamment, se sont défilés sur le plateau de la télévision congolaise pour proposer leur savoir-faire, alors que la corruption et la vénalité des autorités et de ses soutiens sont manifestes et ne sont plus à démontrer. Communications et déclarations à longueur de journée étaient toutes à sens unique : un véritable état d’urgence politico-médiatique… (cf notre réflexion: « Biens mal acquis…participent du pouvoir mal acquis,  novembre 2010, en ligne)

Quant à la situation de ces personnels, vous y ajoutez les origines très modestes de l’écrasante majorité, et les frustrations multiformes longtemps comprimées, avec en toile de fonds ce qu’implique « le complexe du colonisé », selon le terme d’Albert MEMMI, dont l’ambition plus ou moins secrète est de régner ou de dominer l’autre, vous avez là tout le cocktail de l’incompétence, de l’incivisme, des anti-valeurs et de la vénalité de la classe dirigeante et de la majorité desdits intellectuels.

Dans le contexte congolais de l’autocratie, un petit conseil : méfiez-vous desdits intellectuels. L’on peut ne pas toujours être d’accord avec l’intellectuel français Alain Minc mais, lorsqu’il affirme dès l’introduction de son Histoire politique des intellectuels à peu près ceci que l’intellectuel moderne naît…lorsqu’il échappe à la mainmise du pouvoir, …lorsqu’il prend place pour un face-à-face avec le pouvoir et que cet affrontement définit son identité autant que le travail de création, il définit, a contrario et indirectement, dans une certaine mesure, l’état d’apathie, la servilité et l’antinomie à toute conviction et à toute éthique de l’élite intellectuelle congolaise, sous d’autres temps déjà magistralement décrits et dénoncés par Etienne de La Boëtie dans son irremplaçable et calibre Discours de la servitude volontaire, avec ses inoubliables assertions : « Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres », ou encore, « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ». L’existence ou l’émergence de l’intellectuel congolais, et avec elle celle de la société civile et de l’ensemble du corps social de façon relative, est ainsi sérieusement soumise à caution parce qu’il manque d’autonomie, d’identité, de conviction comme je disais…et du sens réel de la création.

Ne vous y trompez donc jamais : l’objectif premier, très tôt caressé par l’élite africaine, congolaise particulièrement, c’est l’argent et le pouvoir. Le « bourgeois authentique », comme l’appelle le célèbre sociologue Max weber, qui est suffisamment préparé et blindé face à ces deux valeurs, est un oiseau rare sinon inexistant au Congo. Tenez, le pape Benoit XVI, qui séjourne au Bénin en ce moment-même, demande aux africains, je le cite, «  de résister contre les valeurs d’argent et de pouvoir », confirmant et dénonçant ainsi la grande perversion qu’elles constituent de plus en plus en Afrique puisqu’elles laminent les vertus…et donc participent gravement à la régression ! Si, dans le contexte français, le Pr Alain Garrigou, chercheur critique, a constaté, dans son brillant essai, Les élites contre la République, certains conservatismes, mais dans des usages plus nobles liés aux écoles et leurs difficultés d’adaptation au nouveau contexte, au Congo-Brazzaville, aujourd’hui, clairement, l’élite, en raison des considérations plutôt viles et indécentes, est majoritairement complice, experte et mercenaire contre les intérêts fondamentaux du pays, consciemment ou inconsciemment. Son mutisme, notamment, sur l’article 48 de la Constitution du régime qui oblige à déclarer son patrimoine avant et après l’exercice de toute fonction, non fortuit, en est le corollaire. De ce point de vue, et au contraire de la situation post-conférence nationale, Il sera difficile, à l’issue de la dictature, au risque de l’habitus, de faire l’économie d’un traitement approfondi de ces vastes et morbides complicités.

En définitive, la grande bataille de l’avenir, qui sera de longue haleine au Congo-Brazzaville, après le long règne de la bêtise, de la barbarie, de la vénalité, de l’autocratie et de la honte, est celle de l’éthique. Ne vous étonnez donc pas que dans cet idéal, beaucoup d’universitaires, mais aussi nombreux de vos plus proches, amis ou famille, fassent de la résistance active…

Voir la 1ere partie INTERVIEW EXCLUSIVE: Dix questions de fond au juriste et constitutionnaliste congolais Félix BANKOUNDA-MPELE

Propos recueillis le 23 novembre 2011 par Mingwa mia Biango pour www.congo-liberty.org

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14 réponses à QU’EST-CE QU’UN INTELLECTUEL AU XXIème SIÈCLE ?

  1. Lucien Pamboum kaya m voka dit :

    Merci cher compatriote bankounda Félix

    Merci pour cette adresse épistolaire argumentée a propos de l intellectuel congolais introuvable au congo mais aussi en creux au sein des diasporas surtout françaises
    Merci encore pour ce papier stimulant

  2. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Excepté Alain Manbackou qui fait la fierté de l’Afrique , malheureusement le congo mon pays ne compte que des diplômés à l’instar D’auguste ILOKI , Placide Moudoudou , Obenga Théophile , Jean louis Bakabadio, Gilbert Odongo , Okamba ou encore le frère Pambou supporter de Thierry Moungalla et accompagnateurs de Sassou dans le désastre qui vit notre pas . D’ailleurs les administrateurs du FMI ,ont fait ce constat très amer que le congo n’a pas des cadres.

  3. Lucien Pamboum kaya m voka dit :

    Il comprendre la fin de ma remarque de la façon suivante.les diasporas congolaises vivant en france de double nationalité ou non

  4. Lucien Pamboum kaya m voka dit :

    Cher samba dia Mapouta
    je ne vais pas entamer un débat inutile pour essayer de vos convaincre du contraire car vos croyances et idées me concernant sont anrees dans le marbre que vous avez forgé.
    Neamoins tenez vous pour dit le métier de l intelligence s inscrit aussi à contre courant de doxa populaire qui consiste à partir des éléments cachés que l on occulte volontairement ccar ceux-ci pourraient nuire à l analyse et favoriser celui que l on veut deziguer a savoir sassou.tiens a propos de deux éléments que j intègre dans mes analyses font de moi un thuriferaire de sassou?
    1er élément de la théorie de réseau congolais présidentiel de youlou a sassou chaque président a fait fonctionner un réseau pourquoi celui gère par sassou est le plus durable et pourquoi il apparaît de même cynique et perverse le plus fort.poser la question est ce être proche de sassou ou faire son travail des idées

    2élément
    Un élément subjectif et non rationnel
    Sassou a été caricaturé comme une mukento c est à dire une femme avec ce que cela impose comme irrespect pour nos mères femmes fille et épouses
    Comment une mukento arrive à dominer les hommes les vrais que nous sommes.réfléchissent le dire a haute voix est ce être pour sassou
    Cconcernant Alain Mabanckou vis à vis de sassou et du Congo.les choses sont devenues plus complexes si avant.je connais bien Alain Mabanckou et nous avion effectué un voyage au congo dans le cadre de association étonnants voyageurs en 2012
    Bonne journée samba dia mapouta que je t envoies depuis faversham dans le kent en grande bretagne

  5. Lucien Pamboum kaya m voka dit :

    Désolé cher moupata d avoir déformé votre nomdans la longue réponse que je vous ai faite

  6. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Cher Lucien pambou , un proverbe français dit que , il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis .Alain affirme avoir fait des mauvaises fréquentations dont le fameux ambassadeur voyou Lopes à l’époque . Alain contrairement a certains diplômés n’a pas besoin du criminel sassou pour gagner de l’argent d’où sa réputation du plus grand intellectuel africain reconnu par deux présidents Français , Emmanuel Macron et François Hollande . Car moi je connais le patrimoine de mon jeune frère Alain des appartements de grand standing sur paris et USA .

  7. VAL DE NANTES. dit :

    Le numérique et ses exigences technologiques ont ébranlé des nombreuses certitudes préétablies .
    L’intellectuel ,ce n’est plus cette personne figée ,accrochée à ces certitudes acquises sur le banc du savoir .
    De nos jours , est intellectuel ,celui qui est capable de faire des analyses transversales mélangeant plusieurs domaines pour arriver à dégager une synthèse érudite .
    De ce point de vue ,JACQUES ATTALI en est un des rares exemples .

  8. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    LA DÉFINITION EST DANS LE DICO.
    LES ÉLITES FRANÇAISES SONT DES INTELLECTUELLES. CELA N’EMPÊCHE PAS QU’ELLES SOIENT DES ÉLITES PERVERSES.
    DANS L’EFFORT INTELLECTUEL IL Y A :
    – LE RAISONNEMENT ;
    – LA DISCUSSION ;
    – L’INTUITION ;
    -LES IIDÉES GÉNÉRALES..
    C’EST À LA PORTÉE DE TOUT LE MONDE.
    IL Y A DEUX FORMATIONS QUI MANQUENT BEAUCOUP À NOS PERVERS OCCIDENTAUX ET AUX IDIOTS DE SERVICE CONGOLAIS : SOCIALE ET MORALE.
    « SCIENCE SANS CONSCIENCE N’EST QUE RUINE DE L’ÂME ».

  9. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    MONSIEUR LUCIEN,
    TU N’AS TOUJOURS PAS COMPRIS QUE sassou EST UN IDIOT DE SERVICE QUI TROUVE DES ARGUMENTS DANS LE RÉSEAU DES PERVERS.
    UN PERVERS EST CELUI QUI SE PLAÎT À FAIRE LE MAL.
    NOUS NE SOMMES PAS EN COMPÉTITION AVEC UN IDIOT QUI UTILISE LA VIOLENCE PARCE QU’IL A DES PARRAINS PERVERS.
    IL DOMINE, PEUT-ÊTRE, DES MILITAIRES QUI ONT APPRIS LE MÉTIER DES ARMES COMME LUI.
    AZALI MOTO PAMBA.
    TU PASSES TON TEMPS À NOUS CULPABILISER COMME SI TU NE CONNAIS PAS L’ENVIRONNEMENT DANS LEQUEL TU ÉVOLUES.
    ON NE DOMINE PAS LES AUTRES EN FAUSSANT LES RÈGLES DE JEU AVEC LE CONCOURS DES BLANCS MAL ÉDUQUÉS.
    C’EST UN PERVERS.
    CE N’EST PAS PARCE QUE DANS LA FAMILLE, UN FRÈRE DEVIENT FOU, QUE TOUT LE MONDE DOIT DEVENIR FOU POUR L’EMPÊCHER DE FAIRE N’IMPORTE QUOI.

  10. Lucien Pamboum kaya m voka dit :

    A la descente aux enfers et à tous mes compatriotes
    Je ne cherche à culpabiliser personne comme le dit la descente aux enfers.sassou n est ni un ami ni un parent pour moi.c es le président du Congo donc un acteur poitique au même titre que kolelas dson mokoko ou okombi salissa.je m appuie sur les ates et les pratiques de ces politiques congolais pour analyser l espace politique cogolais et rendre compréhensible ce qui peut apparaître cache et complexe en m appuyant sur la théorie du réseau
    Ai je tort ou raison la n est pas le problème.je complète l article de bankounda Félix sur la nature de l intellectuel.il a insisté sur l intellectuel engagé en laissant de côté l intellectuel neutre catégorie a laquelle j appartiens.suis je d accord ou non avec sassou?en quoi ma position modifie t elle ou nnon les compromissions des intellectuels congolais opposants le jour et en accord avec sassou la nuit.
    Je reste trop rationnel pour ne pas verser dans l émotion
    Je n aime pas ce qu’ il se passe dans notre pays
    Ou l ethnie devient un module de gouvernance
    Que se passera t’il après la disparition de sassou.le congo sera t’il a feu et à sang.attention je ne suis pas naïf et je ne rêve pas éveillé mais je conduis un modèle deraisonnement exigeant et difficilement acceptable des lors que je n insulte pas et je n invective pas.ne pas le faire vous classe directement dans le camp de sassou.le metierde l intellectuel au delà de la résistance est très complexe.je tiens a cette complexité et celle ci n est pas tout de suite discible

  11. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    MONSIEUR LUCIEN,
    SI TU AS ENCORE TOUS TES SEINS, LA COMPLEXITÉ NE DOIT PAS TE FAIRE PEUR.
    sassou UTILISE LA VIOLENCE OU PROFITE DE LA VIOLENCE DE SON RÉSEAU PARCE QU’IL NE SAIT PAS SE SERVIR EFFICACEMENT DE SES SENS. IL N’Y A PAS D’EFFORTS INTELLECTUELS CHEZ CE PRIMATE À DEUX PATTES.
    C’EST UN IDIOT. C’EST UN PERVERS.
    JE TE CONSEILLE, DE TEMPS EN TEMPS, DE SORTIR DU RÉSEAU POUR OBSERVER ET ANALYSER LES SITUATIONS QUI SE PRÉSENTENT DANS TON ENVIRONNEMENT.

  12. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    SI TU AS ENCORE TOUS TES SENS.

  13. Lucien Pamboum kaya m voka dit :

    Cher desvente au x enfers

    Nul besoin de ma part de sortir de temps en temps du réseau plus que le reseau est dans l environnement congolais
    Le réseau congolais c est l environnement congolais il ya imbrication des deux.dans cette imbrication la classe dirigeante geronte congolaise fait la pluie et le beau temps dece pays congo depuis les independances

  14. Felix BANKOUNDA MELE dit :

    Cher Lucien,
    Comme on se retrouve ! Et, combien tu restes égal à toi-même, avec les mêmes prétentions, l’unique argument du réseau que j’ai déjà critiqué ici dans le cas de Sassou dont tu fais semblant d’ignorer que LA CAUSE ESSENTIELLE DE SA LONGÉVITÉ C’EST SON NIVEAU TRÈS ÉLEVÉ DE BARBARIE, l’invocation simpliste de la complexité sans jamais y recourir ou l’appliquer vraiment, le refus d’aller jusqu’au bout de tes propres affirmations !

    Merci pour l’appréciation de mon texte, mais quand tu écris que  » je complète l’article de Bankounda Félix sur la nature de l’intellectuel. il a insisté sur l’intellectuel engagé en laissant de côté l’ intellectuel neutre catégorie a laquelle j’appartiens.suis je d’accord ou non avec sassou?… Je reste trop rationnel pour ne pas verser dans l’émotion », tu dénies donc aux autres l’aptitude au raisonnement, à la rationalité!
    Et pourtant, tu ajoutes un peu plus loin que « Je n aime pas ce qu’ il se passe dans notre pays où l’ethnie devient un module de gouvernance « ! Un pays que Sassou-Nguesso gère depuis pas moins de 35 ans! 35 ans je t’en prie cher Lucien, et où même les enfants de l’école primaire aujourd’hui savent et reconnaissent la gravité des maux très profonds dans tous les domaines, l’industrialisation de la corruption, du pillage, des inégalités, des anti-valeurs dont ce que tu nommes toi-même ‘l’ethnie qui devient un module de de gouvernance’ ! En quelques maux, UN ÉCHEC TOTAL ET ABSOLU DANS TOUS LES DOMAINES cher Lucien, sauf bien sûr pour les malfrats, les malfaiteurs patentés!
    Malgré tout cela, tu signes et persistes quand même dans ta NEUTRALITÉ qui ne trompe personne !
    Que penses-tu de son éminence Desmond TUTU, quand il affirme que  » SI VOUS ÊTES NEUTRE DANS LES SITUATIONS D’INJUSTICE, VOUS AVEZ CHOISI LE CÔTÉ DE L’OPPRESSEUR » !
    Ce grand homme d’église, d’expérience se trompe selon toi, et que ses déclarations et dénonciations vibrantes ne constituent que de l’émotion, et sont dénués de rationalité !

    « Le métier de l’intellectuel au delà de la résistance est très complexe. Je tiens à cette complexité », ajoutes-tu! Ainsi, tous ceux qui dénoncent les faits graves, qui risquent de chambouler tout un État, toute une société, anéantissent l’espoir et l’avenir de plusieurs générations manquent, selon toi, du sens de la raison et de la complexité ! Ça alors !!!
    Je te laisse dans ton solipsisme et tes prétentions éternels…

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