POUVONS-NOUS FAIRE CONFIANCE À UNE DIASPORA SANS CONSCIENCE HISTORIQUE ? Par Achille Mbembe

Le terme « diaspora africaine » en France est un signifiant tout à fait vide – Il n’y a pas de ‘diaspora’ la où l’on ne sait pas faire corps, la où une meute d’individus atomisés ne songent qu’à leur carrière.

L’autre jour, pendant que l’Elysée d’Emmanuel Macron se confectionnait une diaspora africaine à son image, quelques centaines de migrants – pour l’essentiel des Nègres – subissaient, au Panthéon, la brutalité des forces de police (tabassages en règle, gaz lacrymogènes, violences corporelles en tous genres).

Au sujet de ces deux scenes en apparence antithétiques (mais en réalite deux noeuds d’une même trame), nous avons publié sur cette page un billet sec, sans concession

Le billet mettait le doigt sur la sorte de néo-machiavellisme qui caractérise la politique macronienne en Afrique, alors que du Cap à Alger, parmi les nouvelles générations, le mot d’ordre est la « décolonisation »… Il dénonçait le double langage par lequel on veut faire croire que le passé a été soldé alors que les termes du différend n’ont fait l’objet d’aucun regard introspectif.

Le billet en question a fait l’objet de tres nombreux commentaires (y compris dans certains milieux officiels) et a été très largement diffusé et traduit en d’autres langues, ce pourquoi nous vous remercions.

Il a aussi donné lieu à quelques critiques – pour la plupart hors-sujet – et des demandes de clarifications qu’il convient, en l’occasion, d’apporter.

Au-dela de la brutalisation des corps nègres (une technique historique de racisation tout a fait typique du régime colonial et du régime de la plantation), l’on mettait radicalement en cause l’instrumentalisation, par le gouvernement de M. Macron, de ce qui dans le discours officiel francais tient lieu de « diaspora africaine ».

En l’espèce, où sont les Africains du Maghreb ?

Une communauté diasporique consciente d’elle-même n’est jamais le produit d’un Etat ou d’un gouvernement. Elle est toujours le produit des luttes menées historiquement par ces peuples dispersés, soit pour leur reconnaissance en tant que membres à part entière de leur pays d’accueil, soit en vue d’infléchir la nature des rapports entre ce pays d’accueil et les pays ou continent d’origine. 

Ce n’est pas le rôle de l’Etat d’inventer la diaspora. Celle-ci s’invente elle-même par la lutte et se dote elle-même de son projet et de ses institutions.

Elle produit sa propre expertise, se met en scène elle-même a travers des événements qu’elle organise de facon autonome. Elle n’est pas l’appendice informel de la politique étrangère d’une puissance qui, pour nous autres Africains, est une puissance étrangère, c’est-a-dire soucieuse de ses intérêts d’abord, et toujours en quête des moyens les plus cyniques pour nous spolier.

Pour le moment et compris dans ce sens, le terme « diaspora africaine » en France est un signifiant tout à fait vide. 

Il n’y a pas de ‘diaspora’ la où l’on ne sait pas faire corps, la où une meute d’individus atomisés ne songent qu’à leur carrière lorsqu’ils ne passent pas leur temps à courir chacun.e derrière le coche, sans but autre que la jouissance personnelle.

Viendrait-elle à se constituer de manière autonome, une telle diaspora manquera de légitimite aux yeux des Africains si sa fonction premère est de servir de masque à la reproduction de cet interminable scandale qu’est la relation entre la France et l’Afrique.

Elle n’aura de légitimite à nos yeux que si elle joue, dans ce pays qu’elle a choisi, une fonction tribunitienne.

Car, qu’est-ce que c’est que cette « diaspora » qui, dépourvue de conscience historique, se contente de courir après des prébendes, se prêtant dès lors et si facilement à la subornation ? 

Qu’est-ce que c’est que cette « diaspora » que des experts en com ‘manufacturent’ au pied levé, à la manière d’un racolage ?

Qui répresente-t-elle ?

Qui l’a mandaté ? 

Au nom de qui s’exprime-t-elle ? A qui rend-elle compte ? 

A l’Afrique ou à la France ? 

Ces questions sont loin d’être futiles à l’heure ou le paternalisme colonial tente de se revêtir de faux atours afin de payer au prix faible le coût exorbitant de ses forfaits (le Franc CFA, la Francophonie, les innombrables bases militaires, le soutien à des regimes corrompus, les capitations, l’augmentation discriminatoire des frais des étudiants africains dans les universités, la brutalisation des migrants et, pour couronner le tout, de graves soupçons de complicité dans le génocide des Tutsi au Rwanda).

Beaucoup d’entre nous ont librement choisi de vivre et de travailler en Afrique. 

Convaincus (comme ne cesse de le répéter le president du Ghana) que le destin de l’Afrique est entre nos mains, nous nous efforcons patiemment, à travers des institutions, réseaux et plateformes de tous genres, de construire quelque chose ici, qui réponde en priorite aux intérêts de nos peuples. 

Après tout ce que nous avons déjà donné, ou qui nous a été pris, va-t-on, à partir de maintenant, nous demander au nom du ‘partenariat’ (!) d’embrasser une pseudo-diaspora sans conscience d’elle-même, une « diaspora-selfie » dont la fonction est de servir de « supplétif » aux intérêts français en Afrique – et donc une diaspora aux antipodes de ce pourquoi ceux qui nous ont précédé se sont battus, à savoir l’autodétermination de notre continent ?

L’heure est venue de poser ces questions et de les débattre en public.

PAR ACHILLE MBEMBE

Source : seneplus.com

POLITIQUES DE L’INIMITIÉ

Cet essai explore cette relation particulière qui s’étend sans cesse et se reconfigure à l’échelle planétaire : la relation d’inimitié. S’appuyant en partie sur l’œuvre psychiatrique et politique de Frantz Fanon, l’auteur montre comment, dans le sillage des conflits de la décolonisation du XXe siècle, la guerre – sous la figure de la conquête et de l’occupation, de la terreur et de la contre-insurrection – est devenue le sacrement de notre époque.Cet essai explore cette relation particulière qui s’étend sans cesse et se reconfigure à l’échelle planétaire : la relation d’inimitié. S’appuyant en partie sur l’œuvre psychiatrique et politique de Frantz Fanon, l’auteur montre comment, dans le sillage des conflits de la décolonisation du XXe siècle, la guerre – sous la figure de la conquête et de l’occupation, de la terreur…

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22 réponses à POUVONS-NOUS FAIRE CONFIANCE À UNE DIASPORA SANS CONSCIENCE HISTORIQUE ? Par Achille Mbembe

  1. val de NANTES dit :

    Nous , fédéralistes ,avons déjà entamé un sursaut d’orgueil congolais ,en nous désaliénant par le débranchement de la perfusion instutitionnelle française inadaptée aux besoins de notre pays .
    L’immobilisme intellectuel ,la servitude néo coliniale et l’hypocrisie diasporique ne sont pas du coté des fédéralistes .
    Cioran disait ; par peur d’être quelconque ,j’ai fini par être rien .
    Ce qui veut dire pour les fédéralistes que nous sommes animés par la volonté de saper les certitudes des bien pensants juristes avec autant de force que notre courage est la seule , qui défie les pesanteurs coloniales qui pésent sur le CONGO .
    Wittgenteisn euphémisait : Ce qu’on ne peut pas dire ,il faut le taire .
    Nous ne nous taisons pas notre voix du changement radical de paradigme institutionnel .

  2. val de NANTES dit :

    lire ;; notre courage est la seule arme
    lire ;;néo coloniale .

  3. David Londi dit :

    @Val de Nantes, merci de porter cette précision sur des concepts que les uns et les autres prennent pour acquis alors qu’ils ne sont que la manifestation de l’héritage colonial. Comment peut-on parler de diaspora unie quand dans nos propres villes les quartiers s’organisent sur une base éthnique ? Comment peut-on parler de l’unité de la diaspora quand la notion de peuple n’est qu’une promesse jamais tenue dans nos pays ? Quel est ce peuple qui pourrait accepter qu’une de ses composantes soit massacré sans réactions majeures à une telle situation ? Il ne faut pas non plus négliger les apports d’un mouvement comme la FEANF dans les luttes que les étudiants d’Afrique Noire ont eues à mener sur ce continent. La division des diasporas trouvent leur origine dans les situations socio-politiques issues de l’instrumentalisation du tribalisme dans nos pays. Au sein de la FEANF, nous avions eu à mener des combats dans une unité d’action parfaite. L’objectif du colon n’a jamais été de favoriser l’unité des luttes dans nos pays. Comment voulez-vous sortir de cette contradiction si nous ne remettons pas en cause l’héritage colonial ? Comment voulez-vous dépasser cette contradiction si nous refusons de changer de paradigmes pour annhilier l’héritage colonial et construire une Afrique nouvelle qui n’a pas besoin de monarques pour s’ouvrir au développement économique et social ? En effet, la compétition qui s’instaure entre les candidats pour l’élection présidentielle au suffrage universel direct pousse les candidats à l’instrumentalisation du tribalisme pour s’assurer une base électorale sûre. Cet état de fait finit par rejaillir sur les diasporas. Que n’a-t-on vu des amis rentrer précipitamment au pays parce que son éthnie ou l’un de ses parents venait d’arriver au pouvoir ? Le patronage par affinités éthniques au détriment de la méritocratie est l’une des plaies qui rongent les pays africains. Tenons ceci pour dit : le peuple congolais n’existe pas, il existe une population qui peuple le territoire congolais. La nation congolaise est aussi restée une promesse non tenue. L’existence d’un peuple est le préalable d’une diaspora unie. Les intérêts divergents des uns et des autres empêchent les diasporas de s’unir. Remettons en question l’héritage colonial et dépassons le complexe du colonisé pour construire un être africain qui saura construire des solidarités actives pour défendre nos intérêts. Supprimons l’élection du président au suffrage universel direct, un monarque, pour arrêter le clientélisme éthnique qui provoque la scission des diasporas. Passons au fédéralisme pour gouverner au plus près des citoyens et créer les conditions d’une paix durable, condition sine qua non pour un avenir meilleur !

  4. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    C’EST UN RIDICULE MONTAGE.
    LA CONFIANCE DOIT ÊTRE MUTUELLE DE TOUTES LES FAÇONS.
    QUI VEUT FAIRE CONFIANCE À LA DIASPORA ?
    LA DIASPORA DOIT PLAIRE À QUI?
    NE DÉTOURNEZ PAS LA PENSÉE D’ACHILLE MBEMBE.
    N’ESSAYEZ PAS DE SAPER LE MORAL DES BONNES VOLONTÉS QUI SONT SOIT EN EXIL, SOIT DES CITOYENS DANS LES PAYS DONT LES ÉLITES SONT CORESPONSABLES DE NOTRE MALHEUR.
    LES PROBLÈMES SONT AILLEURS, PAS UNIQUEMENT DANS LA DIASPORA. ET ACHILLE MBEMBE LE SAIT.
    BOTIKA BA MONTAGE YA BU ZOBA.

  5. bulukutu dit :

    Très bon texte d’Achille Mbembe.

  6. val de NANTES dit :

    Toujours dans l’optique de mieux nous singulariser des autres ,nous allons allégrement paraprapher notre magnifique philosophe allemand EMMANUEL KANT qui proclamait : si tu te fais ver de terre ,ne te surprends pas d’être écrasé avec par le pied
    .
    Eh bien ,les féderalistes ont pris un matelas d’avance sur ceux qui misent sur la possession exclusive du pouvoir qui corrompt la raison ,dixit KANT :::

    Ne pas proposer UNE ALTERNATIVE institutionnelle ,c’est aller à l’encontre de l’analyse de la dictature developpée par Etienne DE LA BOETIE qui disait ;;;les tyrans ne sont grands que lorsque nous sommes à genoux ,car la forme d’Etat préétablie est une source infinie des dictateurs .
    SOYEZ résolus de ne servir plus ,et vous voilà libres .dixit TONTON DE LA BOETIE …

    Le peuple congolais se saisira ,par voie réfendaire ,de cette question politique et je ne doute pas qu’il en épouse les charmes ,tant la mariée leur ressemblera comme larrons en foire.

  7. Bakala Téléma dit :

    Achille Mbembé fait bien de dénoncer la fumisterie et l’hypocrisie au sommet de l’état français. Je ne sais si vous avez remarqué l’apostrophe d’Achille à Macron quand il lui demande où sont les diasporas d’Africains du Maghreb? C’est là où Macron est pris comme un enfant la main dans le pot de confiture.

    Oui, Macron est pris la main dans le pot de confiture. Ce qu’il sert aux africains est du réchauffé que la France avait déjà servi aux africains du maghreb dans les années 80-90 pour canaliser le mécontentement de leur jeunesse qui avait marre d’être pris pour des citoyens de seconde zone. D’où la multiplication de plusieurs institutions soit disant représentatives des maghrébins et de l’islam en France . Les maghrébins ont vu le piège, ils ont tout boycotté. Le piège s’est refermé sur le gouvernement français et leurs “harkis “ des temps modernes.

    Comme les africains prennent , souvent le train en retard, les diasporas ont commencé à être les relais des luttes locales en France pour dénoncer la collusion entre l’état français, les affairistes français et les roitelets africains. Quand chirac le cupide a attaqué le vaillant peuple ivoirien , ce sont tous les africains de France et d’Europe qui se levèrent debout comme une balle sortie du canon pour dénoncer ces crimes de guerre et ce néocolonialisme. Les réseaux sociaux s’enflammèrent à l’époque comme ce fut le cas lors de l’acquittement de Laurent Gbagbo en début d’année.

    Les cafouillages électoraux au Burkina Faso, au Gabon, au Cameroun, en RDC et au Congo ont été aussi des occasions qui ont permis aux diasporas africaines, dispersées soit, d’être le relais des luttes des forces locales sur le terrain. JAMAIS, la France n’a vu pareille mobilisation militante sur son sol et à l’international puisque les membres de ces diasporas se sont déplacés pour rencontrer d’autres parties prenantes pour expliquer ce qui se passait chez eux. Ce n’est pas un hasard si Salvini Matteo a dit que le franc cfa est la cause des migrations africaines en Europe. L’italien a compris l’une des causes des misères des diasporas africaines.

    La France aussi l’a compris. Sur ce site, nous avons vu un ancien ambassadeur français intervenir pour tenter d’apaiser nos ardeurs sur la dénonciation du franc cfa. Aujourd’hui, la lutte contre le franc cfa fait débat parce que, entre autres, la diaspora africaine se mobilise et grâce à son apport intellectuel fait de la pédagogie aux populations africaines restées sur place.

    Cette diaspora ou ces diasporas indisposent au plus haut point la France avec leur activisme comme nous avons pu le voir avec le licenciement de Nubukpo de l’organisation internationale de la francophonie et l’arrestation de Kemi Seba à Dakar. Alassane dramane ouattara évoqua ces deux cas avec Macron.

    Comme la France le fit avec les maghrébins dans les années 80-90, elle veut sa diaspora africaine à elle pour mieux les entuber dans le but de calmer les ardeurs des uns et des autres contre les roitelets locaux qui représentent les intérêts des affairistes français qui siphonnent nos ressources.

    Le salut de l’Afrique viendra des africains et non des descendants de Gambetta et autres esclavagistes. Si la France voulait vraiment la réussite de l’Afrique , elle l’aurait promu depuis longtemps comme les usa voulurent du développement du Japon, de la Corée du Sud et de la Chine à qui ils transféraient non seulement leurs technologies, mais aussi ouvrirent leur marché aux produits de ces trois pays pour qu’ils deviennent riches comme les usa. C’est le contraire de ce que fait la France qui a toujours misé sur la misère des africains. Pour preuve, les dirigeants de la cedeao parlent de monnaie unique propre à eux. Le roitelet dramane ouattara va déclarer devant le perron du palais de l’Elysée en compagnie de Macron, une journée après la rencontre avec ses pairs africains , leur nouvelle monnaie aura la parité fixe liant le franc cfa à l’euro. Les autres pays devaient accepter cette parité et s’aligner sur les règles de fonctionnement du franc cfa. Au Congo, on aurait dit : Ndoko! Kundou!

    Bref, c’est du réchauffé que les maghrébins n’ont jamais voulu manger que Macron veut servir aux africains.

  8. Lucien Pamboum kaya m voka dit :

    A tous.vvive le travail intellectuel et rationnel de l une de nos sommités intellecelles africaines.le philosophe devenu politologue et sociologue le camerounais Achille bembe professeur en Afrique du Sud

    Diasporas congolaises en france
    Méditez le texte profond de maturité et de comportement stratégique de Achille mbembe
    Lisez le texte ligne a ligne il est tellement signifiant et significatif qu’ il nous change de nos atermoiements de nos bavardages et insultes inconvenantes sur ce site congo liberty et de certains de ses sachant perdus dans l exil français qui ne manque pas une occasion de nous rapellercomme le dit avec justesse que nous ne sommes que des negres méprise par la France mais tellement inconscients et émotionnels que nous voudrons à l Élysée pour aider dit mbembe macron a entuber avec machiavélisme le negre africain dont le congolais a respecter son maître blanc français.pauvres negres que faire?on critique la France mais on y est bien même si pur sommes raviser et méprisés.on gueule mais on accepte le fouet.alors lisez Achille mbembe il nous aidera à mieux prendre des décisions pour des actions pratiques dans ce pays entubeur.c est vrai si on n est pas d accord avec la France on peut se casser.mais la très peu d entre nous sommes courageux.la France le sait et elle en profite car la France ne pense le noir qu’ émotionnel et non rationnel même quand le negre l est.réfléchissez à la mort de Senghor acadeicien mais ignore par la classe politique française lors de ses obsèques alors que tous se pressaient a yamoussokro a la mort d Houphouët.
    Alors negres que nous sommes enchaînés à une francophonie affairiste
    Réfléchissez pour l action au lieu de passer votre temps a vous refuser dans l insulte l invective finalement l emotion

  9. Bakala Téléma dit :

    Pambou,
    Fais ton mea culpa avec ton cran.

  10. Lucien Pamboum kaya m voka dit :

    A baraka telema
    C est fait.j ai écris unouvrage paru chez l har mattan.le cran de l espérance à l utopie.j ai et e évincé par liées qui lui même a été évincé par Louis Georges ton simplement parcque je disais que boy faisions fausse route et que le cran a été favorisé par des gens appartenant à des obédiences puissantes diverses qui ont favorisé la création du cran pour s opposer a l humouriste Dieudonné qui posait les bonnes questions concernà nt les negres de France mais pas les bôes solutions.
    A afica 24même chose je valorisai en tant qu’ éditorialiste une approche géopolitique et neutre dans la présentation des problèmes africains tout en dénonçant les travers de gouvernance.malheureusement je heurtais des intérêts directionnels que je ne maitraisais..tu peux retrouver mes explications dans le papier que j avais fait en direction de constant nemale je congo liberty
    Je n aime pas la servitude ntellectuelle d ou qu’ elle vienne même si elle me procure de la reconnaissance.c est la même chose en politique ou dans ma ville j ai laissé ma place dé troisième sur la liste donc éligible en 2014 a nouveau alors que je l avais été déjà en 2008 en tant que conseiller municipal
    J ai laissé ma place pour divergence stratégique.je ne sais si beaucoup en sont capables
    Je ne me plains pas de ma vie en fràe.Je suis un des rares congolais dàne ce mpays a écrire sur les sites de façon officielles en critiquant quelques fois le gvt francai.il suffit d aller sur Google et de taper pambou lucien
    Ni plus ni moins
    Bonne soiree

  11. Lucien Pamboum kaya m voka dit :

    Lire lozes au lieu de liées
    Lire nous au lieu de boys
    Désolé pour les coquilles et le reste de fautes d orthographe.je vais trop vite

  12. val de NANTES dit :

    LE GHANA plus éclairé que le CONGO DE SASSOU ,
    Ce pays ANGLOPHONE a un fait un pied de nez mémorable au FMI ,en refusant de lui tendre la sébille .
    Il a ,par une intelligence inouie ,trouvé des partenaires financiers qui lui ont prêté plus que ce que lui proposait le fmi ,avec des taux d’intérêts très bas .
    Voilà ,les effets de la manifestation de l’intelligence politique .
    Au commencement ,il y avait l’intelligence décuplée d’un patriotisme chévillé au corps et la fin ,on récolte des rendements économiques et financiers générateurs de bonheur national partagé .

  13. Bakala Téléma dit :

    Lucien Pamboum kayam voka,

    Vous n’avez pas répondu à ma question. Qu’elle difference entre le cran et le machin que Macron tente d’utiliser pour entuber les africains?

  14. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    EXPLIQUEZ À VOS ENFANTS À QUI NOUS AVONS AFFAIRE, ILS SAURONT SE DÉFENDRE MIEUX QUE VOUS, AU LIEU DE VENIR NOUS ÉTALER VOS CONNAISSANCES INTELLECTUELLES.
    À CETTE ALLURE, VOUS ALLEZ TOUS Y PASSER.

  15. KIDIA MFUKA papa ! KIDIA MFUKA mamaA ! dit :

    kayam voka, est occupé à son sport favori il ne va pas tarder à revenir

  16. ABIGNA dit :

    A Mr Achille Mbembe
    La modestie commande à ce qu’on ne doit pas traiter la diaspora de la sorte; il existe dans la diaspora des hommes et des femmes qui ont un sens très élevé de la réalité socio-politique de notre pays nonobstant le fait qu’il y’a bien des cadres qui ne veulent pas parler. Platon dit qu’une vie sans prise de conscience ne mérite pas d’être vécue; c’est pourquoi il faut éviter de juger les autres car la diaspora est diverse,.Qu’on me dise que la diaspora n’est pas organisée c’est une chose mais qu’on me dise qu’elle n’a pas conscience je suis à prendre l’angle pour démontrer le contraire; il y’a des consciences endormies qui ne veulent pas se vautrer dans le tumulte ambiant des congolais en mal du voyeurisme. J’invite mon cher frère Achille Mbembe à un peu d’humilité vertu essentielle vers le chemin de la connaissance.

  17. Bakala dit :

    Mr Abigna,
    Si j’ai bien lu, Achille Mbembé s’adresse à ces diasporas qui courent vers l’Élysée. Il fait bien la distinction. Tout le monde n’est pas mis dans le même panier.

    Pamboum kaya m’voka,
    J’attends ma réponse.

  18. ABIGNA dit :

    Pambou.
    Merci pour cette précision car moi en tant qu’ancien militant de l’AEC et de la FEANF nous avons été peiné quand le gouvernement français de l’époque à dissous la FEANF, j’étais au comité directeur de la l’AEC et j’ai assisté au procès de liquidation de la FEANF au tribunal de grande instance de Paris, malheuresement pour nous l’impérialisme français voulait faire disparaître ces voix qui réclamaient la libération de l’Afrique hélas nous continuons à subir.

  19. Val de NANTES . dit :

    Ce mbembe doit certainement s’adresser à ces compatriotes camerounais .Une diaspora sans conscience ,c’est comme une voiture sans essence .
    Il s’en trouve une,congolaise , qui dispose de toutes ces facultés morales , intellectuelles et ne se reconnait dans l’analyse apocalytique que lui dresse ACHILLE MBEMBE .
    Je ne partage pas l’afro pessimisme primaire distillé au travers de ce post ,qui apparait comme une oraison funébre à l’encontre de toute la diaspora africaine .

  20. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE. dit :

    MON ANCIEN ABIGNA
    LES MÉTHODES ONT UN PEU CHANGÉ, MAIS LE RÉSULTAT EST TOUJOURS LE MÊME.
    NOUS AVONS AFFAIRE À DES PERVERS QUI CONTINUENT D’UTILISER NOS IDIOTS.
    ILS ONT RÉUSSI À PERVERTIR LES INSTITUTIONS INTERNATIONALES. C’EST CE QUI COMPLIQUE TOUTE DÉMARCHE EN FAVEUR DE L’HUMAIN.

  21. Anonyme dit :

    L’auteur de l’article a dit tout haut ce que bon nombre « d’intellectuels » du Web refusent d’admettre. Son analyse est juste, cette fois ci. Les africains doivent s’unir d’abord, au sens racial du terme, avant de parler d’une diaspora communautaire aventurière. Seule l’union fait la force. Autrement, Emmanuel Macron s’entêtera aussi longtemps qu’il le voudra à organiser des concerts diasporiques élyséens, au milieu d’une troupe de nègres inconscients d’un Nouveau Genre (les faits historiques sont Tetu)). Je trouve cela dommage que nous soyons un peuple divisé, dans un monde dangereux ou les occidentaux se liguent tous, contre nous. En tous les cas, la nouvelle génération des afro-descendants ne se trompera plus de Combat. Les think thank néocoloniaux le savent, c’est pourquoi ils pressent les élites politiques francaises à réagir urgemment.

  22. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    MONSIEUR OU MADAME Anonyme,
    L’UNITÉ DE LA DIASPORA N’EST PAS SOUHAITABLE. PARCE QUE C’EST IMPOSSIBLE. ET C’EST BIEN COMME CELA.
    L’UNITÉ QUE TU RECHERCHES RESSEMBLE À CE QU’ON APPELLE LE CONTENANT.
    OR, CE QUI COMPTE SOUVENT LE PLUS, C’EST LE CONTENU.
    ÉTUDIEZ LE SYSTÈME EN FACE, CELUI DES PERVERS, VOUS AUREZ LES SOLUTIONS.
    ESSAYEZ DE COMPRENDRE LEURS RAMIFICATIONS À L’INTÉRIEUR COMME À L’EXTÉRIEUR.
    LA DIASPORA AVEC LES RÉSEAUX SOCIAUX EST UNE MANNE DU CIEL QU’IL FAUT CONSOMMER AVEC MODÉRATION. LES PERVERS ONT PEUR DES RÉSEAUX SOCIAUX. ILS TRAVAILLENT TRÈS DUR POUR RÉCUPÉRER LE MONSTRE QUI VIENT D’ÉCHAPPER À LEUR CONTRÔLE.
    L’UNITÉ EKOZALA TÉ, PO NA KATI YA DIASPORA, DIASPOURI PE EZALI.

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