POUR UN AFRICANISME DE MATURITE ET DE RAISON : A PROPOS DU PROCES GBAGBO. Par Félix BANKOUNDA MPELE

Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo

 « Les palabres ne viennent pas à nous, c’est nous qui allons vers les palabres » (Proverbe ivoirien)1

Incroyables Africains! Comment ne pas s’étonner de l’attitude de nombreux africains aujourd’hui, à l’occasion de l’actualité continentale ! Je veux parler du procès Gbagbo où, tout de suite, une cabale a été lancée contre l’ouverture de ce procès, contre la CPI, et singulièrement contre la procureure de l’instance, Madame Fatou Bensouda ! Les détracteurs oubliant même que la saisine de la CPI et le transfèrement de Laurent Gbagbo, antérieurs à la nomination de Fatou Bensouda comme procureure, se firent au moment où était procureur de l’instance Luis Moreno Ocampo !

A se demander si la compétence d’une juridiction ivoirienne aurait été moins controversée et plus objective, ou si, simplement, il faut continuer à entretenir l’impunité. Sans par ailleurs s’interroger sur l’issue du procès qui peut toujours surprendre, comme on l’a vu pour le cas du président kényan, Uhuru Kenyata, qui, accusé des faits plus ou moins semblables, et appelé à comparaître le 8 octobre 2014, a vu la juridiction abandonner l’accusation le 5 décembre 2014 pour insuffisance de preuves. Et qui dit que demain Ouattara lui-même pourrait ne pas répondre à des accusations de même nature, après sa présidence, puisque nul ne doute que des massacres ont eu lieu dans les deux camps!

Non moins embêtant, que faire et comment traiter la situation de nombreux de nos potentats, puisque l’Afrique reste tout de même le continent au monde où abondent les dictateurs sanguinaires et que, de ce point de vue, et contrairement à ce que l’on entend ici et là, ce n’est pas la CPI qui choisit prioritairement sa clientèle en Afrique, mais plutôt celle-ci qui, en raison des pratiques politiques dominantes, prédestine ses ‘hommes forts’ à la CPI !

Ainsi, comme d’habitude, conformes à leur opportunisme légendaire, a-t-on vu les dirigeants africains, profitant de cette actualité et du sentiment suscité auprès de nombreux Africains, terminer le dernier sommet de l’Union africaine, le 31 janvier, par une motion de dénonciation et de retrait de tous les pays africains de cette institution.

Si, aux termes de l’article 15 de son statut, la CPI peut décider de l’ouverture d’une enquête sur des cas ouvertement graves, jusqu’ici, et hormis le cas du Soudan qui fut déféré auprès du procureur de cette instance par le Conseil de Sécurité, ce sont les pays africains, ou plutôt leurs dirigeants qui, eux-mêmes, quand cela les arrangeait, ont demandé l’adhésion ou décidé de l’ouverture d’une enquête sur des faits graves dans leur pays (Ouganda, RDC, RCA). On a vu ainsi, par exemple, le Congo-Brazzaville de Sassou-Nguesso se précipiter, fin octobre 1998, à la signature du traité instituant la CPI, parce que le dirigeant autoproclamé voulait y expédier son prédécesseur évincé et que, aujourd’hui, curieusement, Sassou-Nguesso est parmi les dirigeants chevronnés pour cette action de retrait!

Il faut donc que les Africains fassent preuve d’un peu plus de discernement, de raison; qu’ils sachent ce qu’ils veulent ! qu’ils évoluent de l’africanisme classique et plaqué vers un africanisme de maturité et de raison, pour éviter l’instrumentalisation dont ne sont pas aptes seulement l’Occident comme on aime bien le dire, mais aussi les dirigeants Africains.

Pour le cas de la Cote d’Ivoire dont il m’était arrivé de m’exprimer par une interview en mars 2011, autant l’attitude des autorités françaises dans ce pays à partir de 2003 et particulièrement 2004 s’était manifestement révélée françafricaine et donc clairement critiquable et coupable, autant l’ambition de Ouattara pour le pouvoir et ce qui l’accompagne souvent est sans équivoque, autant le comportement de Gbagbo et son Conseil constitutionnel était, au regard du ‘pacte’ de sortie de crise, le fameux Accord de Prétoria de 2005, accepté et signé par toutes les parties ivoiriennes, clairement illégal et anti-démocratique. Je sais que ce point de vue ne plaît pas à beaucoup d’ Africains mais, le comportement des deux institutions (présidence et juridiction constitutionnelle) n’était pas conforme au droit circonstanciellement et consensuellement adopté par les parties.

Sans compter que l’élection, elle-même, de Gbagbo en 2000, parce que véritable cafouillage pour ceux qui s’en rappellent encore, aurait incité tout démocrate digne de ce nom à sa reprise, comme n’avaient pas manqué de le demander plusieurs voix. Gbagbo, alors proche de Guey président putschiste et autoproclamé, dont le gouvernement contenait plusieurs membres de son parti, dribbla Guey et emporta l’élection présidentielle dans la confusion totale, mais avec le soutien indéfectible d’éminents ‘éléphants’ socialistes français alors au pouvoir qui, clairement, fermèrent les yeux et se prononcèrent pour le maintien de cette élection! Bref, qui est françafricain, qui ne l’est pas!

A propos de la présidentielle de 2010 organisée cinq ans après la fin du mandat de Gbagbo, le 28 novembre ( date du deuxième tour de l’élection présidentielle ivoirienne) était-il la date du procès de la françafrique ou la date du choix du président de la République, quelles que soit ses affinités! Honnêtement, je ne suis pas sûr que la bêtise ne soit que d’un côté comme le croient de nombreux Africains, et, surtout, que Gbagbo se soit comporté en démocrate digne, aussi bien dans le processus de l’élection de 2000, que dans la séquence du deuxième tour de la présidentielle, le 28 novembre 2010, qui fit basculer la Cote d’Ivoire dans une guerre civile plus meurtrière que la crise précédente… Ne fusse-que parce que, je le rappelle, en éliminant des dizaines de milliers de votants dans sept (7) départements du nord et du Centre essentiellement pro Ouattara, (alors que la loi électorale, art 64 al 1er, obligeait la juridiction constitutionnelle, en cas d’irrégularités substantielles constatées, exclusivement à l’annulation de l’élection et la notification de sa décision à la Commission Électorale Indépendante pour sa reprise totale dans les quarante-cinq jours), le Conseil constitutionnel ivoirien avait fait preuve d’un parti-pris manifeste que la proclamation précipitée des résultats (moins de 24 h sur plus de vingt-deux mille cas contentieux, alors que la loi lui donnait jusqu’à sept jours pour une appréciation sereine des résultats), tout comme la formation en urgence d’un gouvernement par Gbagbo lui-même confortait.

Cela, malgré de multiples et respectables demandes à surseoir, y compris par ceux qui, nombreux, l’avaient soutenu en 2000. Certains ne manqueront pas de rappeler la publication des résultats par la CEI ailleurs ( au Golf Hôtel) qu’au lieu du dépouillement. Outre, comme on le sait, qu’elle avait été auparavant empêchée de les rendre publics à son siège, et ce devant les télévisions du monde entier, le dernier mot, conformément au texte et de façon impartiale, revenait tout de même au Conseil constitutionnel qui, ouvertement, aura failli.

L’africanisme de maturité et de raison évoqué, dédaigneux de tout amalgame, de toute conclusion hâtive et tout raccourci, doit être différent de celui des pères des indépendances mobilisés contre le seul colonisateur, doit s’adapter au nouveau contexte dont l’oppresseur n’est plus seulement l’ancien colonisateur mais, bien plus, les propres dirigeants africains qui, on le sait, bien souvent, exploitent, humilient, paupérisent et tuent leurs concitoyens autant sinon plus que les anciens colonisateurs. Il ne manque d’ailleurs pas d’observateurs avertis pour dire que certains de ces dirigeants africains ont parfois même pris le dessus sur leurs anciens maîtres’ (cf. notamment Antoine Glaser, Africafrance. Quand les dirigeants africains deviennent les maîtres du jeu, Paris, Fayard, 2014)

C’est donc au cas par cas, minutieusement, que doit être appréciée la fameuse françafrique, et non par un placage automatique, au risque de voir ladite françafrique partout, de se faire manipuler par des dirigeants qui, on le voit, ont appris eux aussi, à se draper de l’africanisme pour jeter l’anathème, l’étiquette de françafricain à leur compétiteur pour les disqualifier. Surtout que, pendant un certain temps encore, à tort ou à raison, bon nombre de dirigeants africains, pour leur survie et aussi par réalisme, continueront à arranger l’ancien maître.

La confusion, le non discernement ont pour conséquence l’incohérence voire la contradiction et la bêtise dans les propres choix et stratégies des Africains. Ainsi, comment expliquer par exemple, et pour les Congolais notamment, qu’alors qu’ils ne cessent de promettre à leur dictateur et oppresseur d’aujourd’hui la sanction de la CPI, qu’ils se trouvent aujourd’hui, ironie du sort, à cribler la même CPI, à demander son dessaisissement, et donc à donner du grain à moudre à leur tortionnaire, aux dictateurs qui en ont profité, on l’a dit, au dernier sommet de l’Union Africaine, avec l’émotion suscitée par l’affaire Gbagbo auprès de certains africains, à prendre une option pour le retrait des États africains de cette institution ! Ce n’est certainement pas à l’Afrique qu’ils ont pensé mais bien à leur propre sort ! Car, et pour preuve, pas une seule fois on a vu un seul des dirigeants africains se lever pour dénoncer un de leurs homologues dans les grands massacres commis sur le Continent, notamment en Libye lors du soulèvement populaire du printemps arabe, en Egypte, en Tunisie, au Congo-Brazzaville consécutivement au coup d’État de Sassou-Nguesso, en Cote d’Ivoire, au Kenya, au Togo, au Burundi … On a, ainsi, vu Thabo Mbéki, médiateur des conflits postélectoraux, se présenter toujours avec la même formule : accepter et conforter le fait accompli des dictateurs qui avaient manifestement perdu mais qui refusaient le choix des urnes, et demander au challenger qui l’avait apparemment emporté d’accepter un second rôle, une vice-présidence de fortune, le temps que le dictateur affine ses armes et le vire en dernière instance ! Ce fut le cas au Zimbabwe de Mungabé, au Kenya avec Kibaki, et c’était la solution en perspective en Cote d’Ivoire ! C’est cela la solution à l’Africaine, l’africanisme classique qui consiste à ménager le plus fort local, au motif que le vrai ennemi est à l’extérieur, l’Occident, et que le choix électoral est secondaire !

Alors, gare et attention, nuance et modération car, contrairement à ce que l’on peut penser a priori, l’affaire ne fait que commencer et rien ne préjuge, objectivement, de son issue, à court ou long terme. Autant pour cette affaire que pour d’autres à venir. La procureure de la CPI, sur laquelle certains ont concentré haine et insultes, n’est pas irremplaçable comme dans nos juridictions nationales sous ordre. Le jugement de Gbagbo n’est pas qu’humiliation, mais aussi, quelque part, une tribune en or pour lui, pour affûter ses thèses, y compris politiques, comme ne le démentent pas les débuts. Surtout, c’est un moment pour les africains d’approfondir leurs réflexions à différents égards, sur leur élite, sur la faillite tant décriée de leurs institutions, sur l’opportunisme des politiques, sur la communauté internationale, sur les limites de la communauté africaine… mais certainement pas, on l’espère du moins, pour des expressions et choix émotionnels encore. Car, on l’a dit au départ, mais on ne le répétera jamais assez, la CPI est essentiellement fille non désirée de la défaillance des systèmes politiques et juridictionnels nationaux, des régimes despotiques, un peu partout, et principalement en Afrique et que, de ce point de vue, on rappellera ledit proverbe ivoirien, selon lequel, « celui qui tente le diable ne doit pas être surpris des désagréments qui lui tombent dessus  »

1Proverbe ivoirien signifiant « Celui qui tente le diable ne doit pas être surpris des désagréments qui lui tombent dessus ». Palabre, c’était un beau mot africain autrefois pour désigner une discussion argumentée et consensuelle sous les conseils avisés des sages du village ! Aujourdhui, celà désigne la dispute, l’injure, et les mauvais coups !

Félix BANKOUNDA MPELE

Diffusé le 06 janvier 2016, par www.congo-liberty.org

La CPI prendra-t-elle des mesures concernant les exactions commises par les forces pro-Ouattara ?

L’AFRIQUE EST ELLE VICTIME DE LA CPI ? ( avec la participation des avocats Norbert TRICAUD et Habiba TOURE)

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29 réponses à POUR UN AFRICANISME DE MATURITE ET DE RAISON : A PROPOS DU PROCES GBAGBO. Par Félix BANKOUNDA MPELE

  1. mwangou dit :

    Bjour monsieur
    et merci pour cette réflexion. De toutes les façons, les Africains vous surprendront toujours; nous sommes les champions de la mauvaise foi; j’en prend pour preuve le président A. Kondé de Guinée. La françafrique n’est pas plus de la responsabilité du colonisateur que de l’élite africaine. Jamais des populations entières sont aussi aptes à la corruption que dans le continent africain, et singulièrement en Afrique noire. Oui, Gbagbo n’est surement pas un saint, ni Ouattara, tout comme Sékou Touré n’était finalement pas plus sadique que son fils qui ne voulait pas se reconnaître comme tel, A. Kondé.
    Mobutu a échappé à la justice; il a formé Sassou Nguesso qui tient mordicus à échapper à toute justice, lui dont la justice locale s’était empressée de condamner son prédécesseur et bien d’autres.
    C’est en Afrique qu’on trouve le plus de cas concernant l’achat de biens immobiliers par les dirigeants dans les pays occidentaux. Et pour se consoler, je crois qu’on me suit bien, il n’y a qu’à prendre l’Afrique du Sud actuel, pour nous aider à mieux nous connaître.
    Et comme vous avez aussi cité le cas du Congo Brazzaville, comment voulez-vous qu’on ait la moindre confiance lorsque des juristes enseignants, donnent une légalité à ce qui est l’illégalité par excellence de leur discipline, l’absence de sanction, la non qualification de délit, etc., cela bien mentionné dans une constitution.

  2. OYESSI dit :

    Tous ceux des Africains qui critiquent la CPI n’ont que des états d’âme qui est très souvent le propre de l’être Noir.

    L’ adhésion à la CPI n’est pas obligatoire. Les pays qui y sont membres le sont d’une manière souverraine. Malheureusement les dictateurs africains qui ont cru bon y adhérer pour règler le sort de leur adversaire politique s’en mordent les doigts aujourd’hui parce que clients potentiels de celle ci.
    Sassou qui venait de chasser par les armes Lissouba élu démocratiquement l’a tout de suite traité de génocidaire sans en apporter les preuves et a fait adhérer le congo à la CPI pour règler son sort. Malheureusement, il est tout indiqué que c’est ce même sassou qui est le véritable génocidaire donc client de la CPI, l’on comprends pourquoi il s’accroche au pouvoir de peur d’affronter cette CPI.

  3. Delbar dit :

    L’existence même de la Cpi a déjà sauvé des milliers de personnes des griffes des dictateurs
    de tous bords.
    Son ombre plane comme une épée de Damocles car ils connaissent la persévérance des
    Procureurs.
    Vouloir supprimer cette institution s’apparenterait à une seconde mort pour toutes les victimes et la
    mise en danger de bien d’autres.

    Je ne connais pas la justice ivoirienne mais bien celle du Congo.
    La grande majorité des personnes qui se disent juge au Congo ne connait pas la notion d’indépendance.
    Une victime qui porterait plainte pour crimes contre l’humanité n’a évidemment aucune chance de
    voir sa procedure prospérer mais au surplus se mettrait gravement en danger.

    Qu’il faille modifier la procédure de la Cpi qui m’apparaît beaucoup trop lourde est peut-être possible.

    Le procès Gbagbo permettra au peuple ivoirien de porter un regard sur son histoire étant
    précisé que Monsieur Gbagbo est toujours présumé innocent.
    Il est défendu par d’excellents avocats et ils sont face à des juges indépendants.
    Il faut donc attendre avec sérénité l’issue de la procedure.

    Pour ce qui concerne d’autres exactions, le Procureur peut toujours poursuivre et rien ne
    dit qu’il n’y a pas des enquêtes en cours.

  4. Mark dit :

    OYESSI,

    Bien dit. A cela s’ajoute surtout l’aspect naif de l’africain. Il ne resiste pas aux propsitions de l’homme blanc. La traite negriere en est une illustration. Livrer ton frere ou ta soeur a l’homme blanc moyennant du sel ou du savon est un aspect qui explique la nature de l’africain. Quand les dirrigents africains cedent la richesse de leurs pays aux blancs, ils sacrifent leurs peuples. C’est est un autre aspect de la traite negriere qui continue d’exister. Aux Etats Unis, les noirs americains detestent les africains pour cette raison. Entre votre proposition et celle du blanc, l’africain prefere adherer a la proposition du blanc sans parfois comprendre le contenu. L’adhesion a la devaluation du FCFA en est une autre illustration. Quand les dirrigents africains acceptaient la devaluation du FCFA, comprenaient ils exactement ce que cela signifiait? Je ne pense pas. L’adhesion des Etas africains a la CPI s’etait donc passe dans les memes conditions.C’est ce qui explique que les autorites congolaises s’engagent parfois a signer des contrats bidon ( le cas du petrole par exemple) avec la France, des contrats qui defavorisent le Congo.Laissons le volet politique. Un cas tres simple: Regader comment la femme congolaise panique devant un homme congolais qui vient de l’occident. Regarder comment l’homme congolais se comporte chez lui au congo apres un sejour a l’occident. Vous comprenez ce que je veux dire par ces deux deux exemples. La naivete de l’africain reste la cause du mal que vit le continent.

  5. macktchicaya dit :

    AFRICANISME DE MATURITÉ ET RAISON,

    Très cher aîné, vous avez raison de l’évoquer ici et de le clamer, j’en conviens, mais seulement à cela un principe simple devra être observer: le retour aux fondamentaux de base d’une éducation bantou en mettant l’accent sur les valeurs morale et éthiques. Oui les africains continuent de jouer à l’enfant innocent (les dirigeants de l’UA) car tout le temps que le bateau tangue en leur défaveur les voilà qui crient au diable et lorsque celui -ci est à leur avantage les voilà qui encensent l’occidental (le blanc). ce qui démontre l’immaturité des responsables politiques des pays en développement en exemple: les discours du président Français contre le tripatouillage des constitutions au Sénégal à Kinshasa, et un peu partout a avait très mal pris, mais il a suffit qu’il dise que Sassou a le droit de consulter son peuple ; téléfoufou s’est mis sur la toile pour vanter cela comme qui dirait le maître a donné autorisation de tuer et continuer paupériser les peuples. Il est temps que tous nous comprenions que c’est en Afrique que l’on trouve encore des dictatures et de ce fait la cours pénale internationale est importante pour faire que cette situation où les peuples sont traqués chez eux cesse. Tant que l’Afrique aura en son sein des dictatures comme nous le vivons de nos jours et tant qu’il y aura à la tête de l’ua ce congloméra de chefs mafieux qui pillent cette Afrique et si les peuples africains observent cette situation sans réagir rien ne changera.

  6. Bulukutu dit :

    Tout ce que vous décrivez découle du complexe d’infériorité qui est une des conséquences de la traitre négrière et de la colonisation. Toutefois, je voudrais tout de même rappeler que les dictateurs ne se trouvent pas qu’en Afrique. La Corée du Nord, est une bonne illustration. L’Arabie saoudite n’est pas une démocratie, pas plus que l’Égypte d’aujourd’hui pour ceux qui brocarde les noirs. Il y a des pays qui ont causé de nombreux morts partout dans le monde, sans que leur presidents ne soit inquiétés par la cpi. Je parle bien-sûr de la guerre d’Irak, l’Afghanistan et la Libye. A propos de la Libye, je crois qu’il faut être prudent lorsque certains ici, placent ce pays parmi ceux qui font parti du printemps arabe. Le conflit en Libye est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Il n’y a pas d’un côté , les bons et de l’autre côté, les méchants. Il n’y a qu’à voir ce qu’est devenu la Libye d’aujourd’hui. N’oublions pas non plus, que dans chaque conflits, il y a du business. Le marché des armes, les hydrocarbures, les minerais,… Les enjeux géostratégiques. 90 millions de dollars de réserves placées un peu partout en Occident par à l’état libyen déchu, manquent toujours à l’appel. L’état libyen était aussi sur le point de mettre en place une monnaie panafricaine qui allait remplacer le FCFA dans les états francophones d’Afrique. Lorsque l’on fait attention aux récentes déclarations de Nicolas Sarkozy, concernant l’avenir de cette monnaie, sur la chaîne d’information BFMTV, on est en droit de se poser les vrais questions sur les raisons réelles du conflits Libyens. Et je ne vous parle même pas des soupçons de corruption persistantes sur le financement de la campagne présidentielle de l’ex chef d’état français, révèlé par site d’information en ligne, Mediapart. La corruption, n’est pas l’apanage des noirs. Nous tous humains et avons tous les mêmes tares. Il suffit d’avoir un regard décomplexé sur la condition des noirs. Il n’y a pas hiérarchie raciale, comme il n’y a pas déterminisme propre aux africains.
    Dans L’affaire Gbagbo, c’est le fait de l’avoir condamné implicitement avant le procès, et ce sans aucunes preuves irréfutables (souvenez vous que la procureure avait dû ajourner ce procès, faute de preuves tangibles), qui a fait de Gbagbo, une victime de l’impérialisme occidental, et un héros de la résistance pour de nombreux africains. La justice des vaincueurs pratiquée par la CPI a contribué à renforcer ce sentiment. A ce jour, aucun des protagonistes pro – Ouattara n’a fait l’objet d’une enquête, la procureure la elle même reconnue récemment. Pour le reste, on verra comment on peut prétendre juger quelqu’un en l’absence de la partie adversaire qui était très largement partie prenante dans cette affaire. Normalement, une confrontation devant les tribunaux devrait être possible. Les ivoiriens en ont besoin pour pacifier leur pays, car ne l’oublions pas, Laurent Gbagbo a encore de nombreux supporters en côte d’ivoire.
    Le fait d’avoir désigné une africaine pour juger un africain, permet aussi aux occidentaux d’échapper aux soupçons de racismes qui planent déjà sur l’institution. Une expérience scientifique récente a montré que si vous enfermez deux rats dans un bocal, pendant plusieurs jours, ils passeront leur temps à se taper dessus.
    Le fonctionnement de CPI dépend des donations des pays qui ont sont membres ou pas. Et les plus gros donateurs sont pour la plupart occidentaux. Ce sont ceux qui payent qui ont le pouvoir au sein de la CPI. Elle peut donc être, en tant qu’institution, instrumentalisée par les puissances qui la financent. Les états n’ayant que des intérêts, tout est donc possibles. A titre de rappel, même le conseil de sécurité de l’ONU est parfois instrumentalisé par ses membres permanents.

  7. VAL DE NANTES dit :

    La CPI , est le redresseur des crimes et des injustices causés par ceux là , à qui on a confié les destinées des pays quel qu’ils soient .
    Que ceux qui se sentent morveux se mouchent. GOOD LUCK JONATHAN est parti du pouvoir , en rigolant , et ne se pose aucune question au sujet de la CPI .
    Il n y a pas que, je sache des juridictions parfaites , mais La CPI , en est un moindre mal , comparée aux juridictions africaines , la CPI fait office de bonne élève .
    La question , n’est pas tant le caractère colonialiste de cette institution juridique .
    La véritable question , ce sont les motifs qui vous y mènent ?.
    On ne frappe pas son enfant , sans raison .

  8. Delbar dit :

    Je partage le point de vue de Bulukuta quant au fait qu’il y a bien d’autres dictateurs qui doivent
    passer devant la Cpi mais ils ne perdent rien pour attendre.
    Enfin ce n’est pas parce que les pays riches financent la Cpi qu’elle n’est pas indépendante.
    La justice congolaise est financée par Sassou et elle est à la botte mais par pitié ne faisons pas d’amalgame avec ces fripouilles.

  9. OYESSI dit :

    @ Bulukuta & Delbar,

    Vous pouvez parler d’autres dictateurs à travers le monde et vilipender la cpi. Je voudrai simplement vous rappeler que ni la Corée du Nord, ni l’Arabie Saoudite n’est membre de la cpi.

    Pourquoi voudriez vous que la cpi s’intéresse à ces pays qui ne font pas partie de ceux qui ont adhéré de leur plein gré à la cpi. Faux débat. Arrêtons de ne pas voir la poussière qui s’est posée sur nos cils.
    Ni les Nords Coréens, ni les Saoudiens ne s’offusquent de la brutalité de leur régime comme nous. Ne jouons donc pas au gendarme mondial alors que nous avions fort à faire avec nos dictateurs qui tuent tous les jours et nous prennent en otage à chaque minute que nous respirons.

    La cpi n’a pas dit qu’elle avait autorité sur le monde entier et qu’elle pouvait ouvrir un dossier sur chaque dictateur du monde comme elle le veut.

    Les Noirs qui se jettent toujours sur tout sans analyser le pour et le contre n’ont pas à se plaindre de la cpi qui ne fait, bien ou mal ce que les pays signataires lui donner comme rôle, et elle le joue.
    Les présidents dictateurs n’ont qu’à bien gérer leur pays afin d’éviter d’être client de la cpi. C’est simple.

    Tout le reste de trala la à l’UA n’est que du banditisme d’état. Je ne peux donc comprendre la position de Delbar qui fait une très bonne analyse sur son premier post et tombe d’accord avec BULUKUTA sur son dernier alors que celui se perds dans les dictatures nord coréenne et Saoudienne qui n’ont pas adhérer à la cpi.

  10. Bulukutu dit :

    Le Soudan d’Omar El Bechir ne faisait pas parti des signataires du traité de Rome, et pourtant ce dernier a fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI. imaginez-vous un seul instant que la CPI, publier un mandat d’arrêt contre les anciens présidents américains, français, et britannique dont les pays ne sont pas membres de la CPI, pour les milliers de morts des guerres d’Irak, d’Afghanistan et de Libye? Inimaginables n’est ce pas? A propos de l’Arabie saoudite, qui vous dit que cette dictature ne réprime pas les chiites qui contestent ce pouvoir? Les chiites représentent entre environ 15 à 20% de la population saoudienne. En Corée du Nord, qui vous dit que personne ne conteste le pouvoir de son dictateur. Imaginez un seul instant, ce qu’un nord Coreen pourrait penser de la dictature du Congo? Imaginez un Coreen déclarer : aucun congolais ne s’offusque de la brutalité de son dictateur, sinon cela se saurait. Que s’est-il passe le 20 octobre 2015? Qui dans le monde, à part les congolais, s’est ému des morts, victimes de la barbarie du pouvoir actuel?

  11. mwangou dit :

    Encore une fois, gardons la mesure. Nous savons tous que le mot « dictature » n’est pas d’origine africaine. On le sait; que le mot corruption n’est pas aussi d’origine africaine. ce qu’on récuse, c’est l’importance du phénomène dans certaines zones géographiques. Si le Congo, Etat pétrolier, avait réalisé le tiers de ce que l’Arabie Saoudite a réalisé, on ne serait peut-être pas aussi nombreux à nous plaindre ici. Et la corruption dans un pays européen a jusqu’à 70% de chance d’être sanctionnée par le droit. Nous voyons bien que c’est là qu’il y a problème. Val de Nantes a bien donné l’exemple qu’il faut: Comme Rawlings au Ghana, G. L. Jonathan est parti et vit heureux dans son pays après avoir dirigé. C’est cela que nous voulons. Et pour cela, il ne sert à rien de vouloir excuser le noir africain en faisant l’historique des faits sociopolitiques de partout; c’est bien, mais dans le cas qui nous concerne, ça n’avance à rien…

  12. sitou Mpaka dit :

    Le problème de la CPI c’est que ça reste une institution qui ne punit les vaincus , pour cas de la côte d’ivoire ,personnes ignorent les crimes de SORO , alors que ce dernier est président de l’assemblée nationale ! Fatou Bensouda vient de séjourner à Brazzaville la semaine dernière , mais pas évoque l’affaire du Beach ni les assassinats récent post référendaire .

  13. Anonyme dit :

    Je suis absolument d’accord avec Bulukutu. Si la CP veut devenir plus crédible, il faudra bien un jour que la dynastie Bush, Tony Blair, Sarkozy, Chriac, Hollande passent faire un tour chez elle. Bulukutu Bravo. Il faut savoir que tous les dictateurs du monde sont des freres de loges maconniques des occidentaux, se sont leurs copins et financiers. Donc oui la justice en afrique est sous la botte des didactures qu’il fuat juger, ce sont des éleves face aux maitres occidentaux. Hollande n’a t-il pas donne un feu au pouvoir meutrier de Sassou? c’est non assistance face aux congolais et incitations aux meutres. Alors la CPI oui mas doit mieux faire si elle veut notre respect.

    Enfin soyons juste, Ouatara face á Ggabo, Gabo est un enfant de coeur. Ouatara depuis longtemps a armé SORO il faut se docuementer et lire les ouvrages qui le prouves car pour lui la cote d’ivoire c’est lui ou personne meme s’il construit. Alors la cpi, devra supporter nos critiques car elle n’est aujourd’hui crédible.

  14. OYESSI dit :

    Fatou Bensouda ne se saisit pas des dossiers sans qu’elle ne soit saisie. Personne ne conteste que ce soit l’Arabie Saoudite, la Corée du Nord, ou les autres pays ne sont des pays non démocratiques.

    En ma connaissance, je ne sais pas si un congolais a déposé une plainte contre sassou pour le génocide perpertué dans le NIBOLAND entre 1998 et 2002.Il semble que Fatou est venu à Brazzaville pour la situation de la RCA dont le cobra internationnal est semble pompier et piromane.
    Je suis d’accord avec mon frère Sitou Mpaka qui dit que « Le problème de la CPI c’est que ça reste une institution qui ne punit les vaincus »
    Maintenant si on doit penser que la dictature n’est pas d’origine africaine,çà dépends de ce que l’on l’entends par dictature.
    En me référant au petit Larousse, si la dictature signifie pourvoir absolu ou dans le domaine politique ,tous les pouvoirs réunis entre les mains d’une seule personne comme sassou ou d’un groupe restreint comme son clan, on dira bien que le mot dictaure est bien africaine. A moins de me dire que c’est en Europe origine de la dictature que sassou a été apprendre à faire ses coups d’état, à modifier les constitutions de son pays pour se maintenir au pouvoir et conscentrer tous les pouvoirs entre ses mains. Véritable bréviaire du parfait dictateur.

    Dans nos contrées, pour payer une adultère, il y a moins de cinquante ans de celà, l’oncle pouvait donner en échange de l’amende, une de ces nièces sans que son beau frère ou sa soeur ne disent mot au motif que l’enfant appartient au propriétaire du sein et comme tel il avait le droit de disposer de sa nièce comme monnaie d’échange. Ce sont des choses que j’ai vaincues.

    Ce pouvoir absolu qu’il pouvait en être le dépositaire au point de décider du sort de sa nièce n’est il pas une dictature. Voyons nous en dictature seulement quand on tue les gens? Quand sassou et sa famille plus son clan peuvent se permettre de mettre le congo en coupe règlée en siffonnant toutes les richesses à leur seul bénéfice parce que détenteur du pouvoir absolu, on ne l’appelle pas dictateur? c

  15. Mwazibi dit :

    Sitou Mpaka,
    Tu méconnais tout de la justice! Ce n’est pas comme vous pensez que cela se passe. Mme Bensouda n’est pas juge d’instruction automatique comme au plan national. Il ne suffit pas qu’il y ait crime ici ou là pour qu’automatiquement le mécanisme de la CPI s’enclenche. De la même façon, ce n’est pas parce que Sassou la reçue comme on l’ a lu quelque part, qu’elle devient complice de Sassou et ne peut plus instruire son cas. De toute façon, elle n’est que procureure et n’a pas le monopole de la justice. Voilà les confusions souvent entretenues par certains africains, et qui justifient, je pense bien, les mises au point de M. Félix Bankounda Mpélé

  16. OYESSI dit :

    ….. Fatou est venue……….donnait sa nièce comme épouse à la famille où l’adultère a été commise et non comme esclave

  17. Bulukutu dit :

    Il ne s’agit pas de justifier quoi que ce soit à propos des africains. Nous sommes tous conscients des tarés que nous avons. Je n’ai pas n’ont plus la prétention de vous apprendre que les maux que nous critiquons (corruption, dictature) ne sont pas africains. Je rappelle simplement que les soupçons qui planent sur la CPI ne sont pas infondés et le cas El Bechir (pour qui je n’ai aucune sympathie) du Soudan, renforce un peu plus la suspicion.
    @mwangou.
    Je crois que vous surestimez l’état de droit en Occident et particulièrement en France. Je vous rappelle que des gens comme Jacques Foccard, Jacques Chirac, Charles Pasqua, et bien d’autres, n’ont jamais été rattrapé par la justice française. p Et pourtant, ce ne sont pas les affaires qui manquent. Mais je vous concède comme même que la justice est plus indépendante qu’au Congo, c’est une évidence. Je ne conteste pas l’existence de la CPI, il faut juste reconnaître qu’elle n’est pas parfaite et c’est euphémisme que de le dire. Elle a donc besoin d’une réforme profonde et de gagner en indépendance pour être accepté par tout le monde. Je rappelle aussi que la plupart des pays signataires du fameux traité de Rome sont les pays dits en voie de développement ou du tiers monde. Les principales puissances qui n’ont pas signées ce traité parce qu’elles savent très bien pourquoi elle ne l’ont pas fait. En effet, cela viendrait remettre en cause, leur politiques étrangères. Ils savent très bien qu’on ne fait pas une omelette sans casser des œufs. A travers la CPI, on nous renvoie un miroir cruel qui nous dit que nous ne pesant rien à l’échelle internationale. Nous n’avons pas notre mot à dire, parce que nous les africains, nous sommes rien politiquement, diplomatiquement et surtout militairement. Nous faisons face à la loi du plus fort, à toutes les échelles. Et notre chère dictateur en est la parfaite illustration. Il nous fait également subir la loi du plus fort parmi les plus faibles.

  18. Bulukutu dit :

    Napoléon, Cesar, Pinochet, Salazare, Franco, Hitler, Musolini, Milosevic, Staline, Ciaocescu, Al Assad, et tous les rois étaient des dictateurs, car ils détenaient le pouvoir absolu, voir divin pour certain d’entre eux,… Bref, de la pure folie.

  19. Bulukutu dit :

    Africanisme: L’africanisme est un courant littéraire et artistique occidental du xixe siècle. Ce mot désigne le courant littéraire et anthrolpologique qui écrit l’histoire de l’Afrique à la place des africains avec toutes les incohérences que cela implique. Aujourd’hui, leurs ouvrages se caractérisent par leur vision néocoloniale du continent africain.

  20. Revelino dit :

    La CPI est un moindre mal. Il est évident que c’est une justice des vainqueurs. Cependant, un crime est un crime. Et il est imprescriptible. Le cas de la Cote d’Ivoire est édifiant à plus d’un titre.

    Bulukutu et Delbar ont montré qu’il existe d’autres dictatures ou d’autres régimes autoritaires dans le monde. C’est exact. Cependant, le problème qui se pose à eux est un problème de liberté. Alors que dans nos pays, notamment au Congo-Brazzaville, c’est une double peine, si je puis m’exprimer ainsi, qui se pose à nous : la liberté et le développement.

    Dans ces conditions, la CPI apparait pour les damnés de la terre, comme les damnés du Congo-Brazzaville, une bouée de sauvetage qui permet de se débarrasser d’un despote qui les opprime tout en les affamant. Je préfère l’existence d’une CPI qui permet de corriger, autant que faire ce peu, les injustices de toute sorte que vivent les populations des pays africains opprimés par leur propre dirigeant.

    D’un autre coté, l’africain est infantilisant. Cela remonte à bien loin comme l’a su le dire Mark. Comment expliquer qu’un royaume tel que le royaume Tio est accepté de se mettre sous protectorat français. De plus, il est participé à la traite négrière en vendant son frère ou sa sœur sans exprimer le moindre remord. Considérer son propre frère ou sa propre sœur comme une marchandise en dit long sur nature de l’homme noir.

    Eu égard à ce qui précède, on ne peut s’étonner du comportement de nos dirigeants (comme ils ont su le montrer à l’UA) qui se comportent comme des négriers d’autrefois. La seule différence est la couleur de leur peau. Les négriers d’aujourd’hui sont noirs : volent, pillent et tuent sans le moindre remord ou sans exprimer la moindre empathie envers son semblable qu’il voit comme un être dépourvu d’âme tel que le négrier d’autrefois le voyait ou le voit encore. Car leurs intérêts sont ailleurs comme jadis le négrier blanc.

    Aujourd’hui, nous avons une double difficulté dans la mesure où le négrier se trouve dans notre maison et le négrier d’autrefois le sait. Ainsi, nous devons prendre en compte la présence du négrier d’autrefois qui trouve, dans les circonstances actuelles, un allié qui pense comme lui et qui se trouve à défendre leurs intérêts communs au détriment d’un peuple qui doit se libérer de deux négriers en même temps.

    C’est pourquoi, le travail a réalisé est immense et demande d’immenses trésors d’imagination pour nous libérer et accéder au développement. La CPI est un chemin mais pas une panacée. Il nous revient de faire un travail psychanalytique pour nous libérer de nos insuffisances (notamment ce sentiment d’inférieur) qui nous trainant depuis des siècles.

  21. Bulukutu dit :

    Tant que notre négrier royal servira les intérêts des occidentaux, il ne sera pas inquiété par la CPI.

  22. Takou Dia ngombé dit :

    Osseyi tu nai pas informer sur la traite negriere
    c’est toute une fabriquer les africains n’avaient pas vendu leur fréres c’est plutot le blanc qui était venu tromper les africains ont parlons de l’immigration qui devrait aider ceux rester en Afrique les blancs ont des archives qu’ils nous presentent une preuve que no parents vendaient leurs fréres et soeurs ils sont incapable de le prouver

  23. mwangou dit :

    Bjour à tous!
    Voyez-vous, si un tel sujet pouvait être posé plus visiblement, c’est-à-dire dans nos chaines de télé nationales, les interventions ici présentes seraient au bénéfice du grand public. C’est je crois cela qui nous manque et que nous décrions. Il n’y aurait peut-être plus besoin d’une CPI…

  24. OYESSI dit :

    Eh oui, cher frère mwangou, très bon sujet qui peut être débattu au cours d’une émission télévisée. Mais avions nous une ou des télévisions au Congo comme de l’autre côté de la rive gauche où l’on assiste à des débats très instructfs pour le grand public?

    Non, ici nous n’avions que télé/sassou/pct et celles du clan qui nous empoissonnent à longueur de journée chantant les louanges du dictateur.

    Le 20 Mars, le mal congolais a décidé qu’il se proclamera dictateur éternel du Congo. Aviez vous vu un membre de l’oppopsition candidat à cette élection venir nous dire qu’est ce qu’il entends faire si jamais il est élu. Nous ne sommes innondés que par le pct et ses ouailles qui viennent nous faire rire en cotisant pour que le plus gros voleur qu’est jamais connu le congo au nom de SACE alias sassou soit leur candidat comme s’il leur avait dit qu’il est saoul du pouvoir.

    On n’est pas sorti de l’auberge je vous dis..

  25. Anonyme dit :

    Bonjour Mwingua, je suis étonné que le site Congo Liberty ne puisse évoquer la candidature du Général Mokoko, c’est tout de même l’actualité récente. j’ose espérer que tu feras quelque chose sur cette actualité.
    Un lecteur assidu de Congo Liberty

    Cordialement

  26. macktchicaya dit :

    URGENCE

    LE GÉNÉRAL MOKOKO VIENT DE DÉCLARER QU’IL SERA CANDIDAT ET IL ARRIVE A BRAZZA D’ICI LE NEUF PROCHAIN,,,,,,,INFO Le Monde.fr

    A propos de la cpi j’ai une question: est ce qu ‘ à Brazzaville le procureur est -il en conformité avec les lois constitutionnelles du pays? J’ose penser que ceux qui ont commis contre leur peuple devraient se justifier quel qu’en soit le tribunal,,,,pour l’heure c’est la cpi combien même ne traitant que les cas des chefs d’états africains mais à eux de bien gérer leur temps de mandature

  27. Mwazibi dit :

    Bulukutu
     » Je vous rappelle que des gens comme Jacques Foccard, Jacques Chirac, Charles Pasqua, et bien d’autres, n’ont jamais été rattrapé par la justice française »! C’est vous qui le dites, et oubliez que défunt Charles Pasqua collectionnait les procès et sanctions avant sa mort qui, sous cet angle, est apparue comme une libération car bon nombre d’affaires l’attendait encore auprès des tribunaux. De même, vous oubliez que Jacques Chirac a bien été sanctionné par la justice dans une affaire dont une partie des sanctions financières a été payée par son parti. Ce qui ‘a pas manqué de soulever un tollé. D’autres affaires, ont été frappées de prescription, tout simplement…Jacques Foccard, qui a beaucoup servi la France, au détriment de l’Afrique, a vécu très modestement, et est mort quasi anonymement, après avoir servi son pays. Qu’aurez-vous voulu qu’on lui reproche! D’avoir servi son pays selon la doctrine en vigueur dans presque tous les États, selon laquelle les États n’ont que des intérêts! Il faut donc faire attention sur certaines affirmations et certains arguments qu’on avance.

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