POATY-PANGOU parle des assassinats des Présidents Ngouabi et Massamba Débat en mars 1977 et la chasse aux Bakongo

ROBERT POATY-PANGOU parle de l’assassinat du président Marien Ngouabi (nordiste) le 18 mars 1977 à Brazzaville qui était sous le contrôle du ministre de la Défense Denis Sassou-Nguesso (nordiste), qui laissa courir la rumeur que les Bakongo (sudistes) ont tué le chef de l’Etat (nordiste). S’ensuivit ensuite entre le 18 mars 1977 et février 1978, les assassinats de plusieurs cadres sudistes dont l’ancien président Alphonse Massamba Debat, le Cardinal Emile Biayenda et d’autres…

ROBERT POATY-PANGOU parle également du voyage du président Macron à Brazzaville le 3 mars 2023.

Diffusé le 21 mars 2023, par www.congo-liberty.org

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5 réponses à POATY-PANGOU parle des assassinats des Présidents Ngouabi et Massamba Débat en mars 1977 et la chasse aux Bakongo

  1. Samba dia Moupata dit :

    Cher Poaty -Pangou, pourquoi regretter vous Marien -Ngouabi le père du tribalisme au Congo et qui est mort de sa propre médiocrité ? Ngouabi qui avait monter une milice criminelle Mbochi pour éliminer les élites kongo et a dû moins apprécié quand son petit frère de l’école d’Owando Sassou Dénis lui coupe la carotide. Poaty -Pangou les kouyou, Makoua sont du groupe Mbochi. Elenga, Okemba, Odongo, Yoka , Mpela , Itoua partent de Makoua à Ogogny dans les plateaux. Robert c’est Platon qui disait la corruption: c’est le prix du silence de sa conscience. Malheur aux kongo qui se taisent face à la barbarie Mbochi ! Aujourd’hui Sassou Dénis a dit à l’archevêque Manamika, je vous somme de vous taire , donc arrêtez votre chaîne YouTube. C’est inadmissible que fou furieux Mbochi se comporte de la sorte.

  2. Val de NANTES dit :

    Demandez- vous pourquoi le Nigéria , par rapport à son passé aussi chaotique que le nôtre , soit parvenu à l’acmé de la tranquillité politique et économique ?.
    Loin de réfuter les rappels historiques que nous raconte ,notre POATY NATIONAL ,le CONGO aurait pu suivre la trajectoire chaotique ,du genre de l’odyssée d’ULYSSE , partant du chaos à la vie bonne .Tel a été le parcours homérique du NIGERIA. ODZUKU est passé par là , pour semer les germes de la désactivation économique des régions du centralisme étatique ….
    Alors , pourquoi le Congo Brazzaville n’y arrive t-il pas ?
    N’est- ce pas l’absence de l’autonomisation exponentielle de l’économie nationale ?
    Bref , le NIGERIA , avec un fédéralisme ,devenu adulte , a tourné le dos à la dimension nocive de la politique .
    Qui s’est rendu compte des élections présidentielles ,qui ont eu lieu dans ce pays ?.
    Les congolais ont cette caractéristique minable de nier l’évidence politique issue de la maitrise de l’idée économique .
    Un savant disait « : Que cherche le politique dans l’économie « . Autrement dit , l’économie , une objectivation de l’idée ,qui existe hors du politique .
    Nb , j’aime le narratif historique ,mais je préfère le pragmatisme économique .
    Narrer , narrer , le CONGO reste calé sur le quai de la gare de la misère ……

  3. Gelase MAKAYA MAKAYA dit :

    Mr. Robert Poaty Pangou,
    Je viens de suivre votre interview, je suis très déçu de votre prestation en répondant aux question de notre frère Mingwa. Franchement, je ne peux pas imaginer que 46 ans après la mort de Ngouabi, il y ait un encore des gens agés de 50 ans et plus qui n’arrivent pas à faire un récit clair sur la tragédie du vendredi 18 mars 1977. Pourtant c’est Robert qui parle et ce n’est pas n’importe qui. Mr Poaty Pangou, proche du MCDDI de Bernard Kolelas est parmi les acteurs politiques du pays qui avait pris part à la CNS. A ce titre, il bénéficie de la présomption de bien connaitre ce dossier que les docteurs Kouka Mbemba et Ngaliba avaient lévé le voil et ruiné définitivement la théorie de la mort de Ngouabi à l’état major. Oui comme vous le dites, Mr Pangou, Ngouabi est assassiné ou sacrifié selon votre expression hors de son domicile de l’etat major. Je vous rappelle simplement en entrant dans l’intéligence de l’exposé des deux docteurs cités plus haut, il voulaient faire remarquer au peuple congolais que personne ne peut comprendre qu’on nous dise que le président est sacrifié à l’Etat major alors que les lesions qu’il présentait n’accreditent pas cette thèse. D’autant que son corps etant propre et ses vêtements aussi comment une personne dont la carotide est sectionnée n’a pas de sang sur ses vetements ni sur son corps? Autrement dit ce corps a été manipulé avant d’être jeté à l’état major. Du coup la version du mistral est la plus vraie semblable. Pour preuve cet hotel depuis ce jour est resté fermé et le propriétaire sommé par la bande des criminelles à ne rien dire et forcer à s’exiler jusqu’alors. Pour bien comprendre cet affaire, lire Albert Roger Massema, Crimes de sang et pouvoir politique au Congo Brazzaville…, Ed. L’harmattan, (Paris, 2005) 272p. ( Ce livre est intéressant parce que l’auteur a été le président de la commission assassinats de la CNS et il apporte de précieuses informations que le CMP et Sassou Nguesso ont cachées aux congolais et au monde entier). Il y a aussi d’autres ouvrages pour faire le recoupage d’informations et se faire une opinion nette sur la tragédie orchestrée par les membre du CMP dont 3 sont encore vivants. Lire à ce propos si vous pouvez tomber sur le texte d’Apolinaire Ngolongolo.L’Assassinat de Marien Ngouabi, Ed. L’harmattan, ( Paris, 1988) 158p.

  4. Jean OKOMBA dit :

    Notes de l’histoire à tenir en compte : source « L’Impartial »,nº 27152, du mercredi, 29 juin 1968, p.1.
    « Coup d’Etat militaire manqué au Congo – Brazzaville »
    « Coup d’Etat En l’absence du président de la République, M. Alphonse Massamba-Debat, qui séjourne à Tananarive avec un certain nombre de ministres pour participer aux travaux de l’Organisation commune africaine et malgache (OCAM), une tentative de coup d’Etat militaire a eu lieu au Congo-Brazzaville. Devant la menace de l’armée, le gouvernement légal s’est réfugié dans l’enceinte du stade municipal protégé par un détachement de soldats cubains, recrutés depuis peu. Des unités ayant à leur tête des compagnies de parachutistes, auraient fait prisonniers le général David Moutsaka, chef de l’état-major et le chef de la police de la ville. M. Ambroise Noumazalay, premier ministre, a adressé par radio, un appel à toutes les troupes, les invitant à déposer leurs armes et à regagner leurs casernes. Les troubles ont commencé par une manifestation qui faisait suite à un décret rétrogradant le commandant Goùabi, chef d’un bataillon de parachutistes, au rang de soldat de première classe. Des civils de la tribu Mboshi ont envahi les rues de Brazzaville et ont saccagé le siège du Mouvement National Révolutionnaire bientôt suivis par les soldats révoltés. Selon les dernières informations, le calme serait revenu dans le pays mais la situation est toujours tendue. Cette crise menaçait depuis longtemps. La démocratisation de l’armée et la présence de soldats cubains n’avaient pas été acceptées par divers chefs militaires et par certaines tribus. On indiquait enfin que le président Massamba-Debat regagnerait son pays dans la journée. (upi, impar)”

  5. Anonyme dit :

    Helas les congolais jusqu aujoud hui n ont rien compris

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