Justin Lekoundzou à l’adresse du chef d’état-major général des Forces armées congolaises, des cadres civils et militaires au sujet de Denis Sassou-Nguesso (3 novembre 2008)

Congolaises, Congolais,

Chers compatriotes

Le message que je vous adresse, aujourd’hui, à mon corps défendant (je n’ai aucun titre à le faire) a valeur d’aveu et de témoignage. En tant qu’un des acteurs majeurs de la vie sociopolitique nationale depuis des lustres, je suis tenté de vous livrer ce qu’il convient d’appeler « ma part de vérité » concernant les errements, les intrigues, les félonies, les trahisons, les persécutions, les assassinats, bref, tous ces maux qui ont, et qui continuent d’émailler celle-ci.

Mais il serait prétentieux de ma part d’ambitionner de vous relater toutes les expériences et faits vécus dans le cadre de cette adresse ; un tel exercice, au demeurant long et fastidieux, pourrait éventuellement faire l’objet d’une œuvre autobiographique. Je limiterai mon propos sur les récents événements qui m’affectent personnellement et qui, par ricochet, touchent le sérail politique congolais, non sans faire une incursion dans le temps en épinglant l’assassinat du président Marien Ngouabi et des événements subséquents, lesquels ne sont pas sans liens avec ma situation présente. Je serai direct en me départissant au possible de la langue de bois pour que les Congolais ouvrent enfin les yeux sur les tenants et les aboutissants des événements sociopolitiques qui nous ont affecté et compromis l’unité et la concorde nationales.

Comme vous le savez certainement, déjà, je suis actuellement à l’étranger en train de recevoir des soins appropriés suite non pas à une maladie naturelle, mais à un empoisonnement avéré.

D’aucuns se demandent qui est le véritable commanditaire de cet empoisonnement ?

Comment cela est-il arrivé, et pourquoi ?

Nul n’ignore les débats internes au Parti congolais du travail (PCT), parti du commandant Marien Ngouabi entre ceux qu’on a appelé outrageusement les réformateurs dont la tête de file se trouvait être le défunt président du sénat, Ambroise Edouard Noumazalay, d’une part, et ceux qu’on a désignés péjorativement comme conservateurs, lesquels étaient conduits par votre serviteur d’autre part.

Ces débats internes qui trahissaient d’une bonne santé de la démocratie au sein de notre parti étaient perçus a contrario comme une fronde. Certaines personnes s’étaient senties menacées, celles-là mêmes qui ne croient pas au débat démocratique. Nous avions été perçus comme des ennemis à abattre à tout prix pour que leurs privilèges soient sauvegardés.

Notre action en vue de la préservation du PCT, et partant, de la mémoire de son fondateur, le commandant Marien Ngouabi, n’avait pas, à proprement parler, l’assentiment du président de la République, même si publiquement, il n’osa l’avouer, s’érigeant faussement en arbitre impartial.

Nous dérangions par notre action, sans que l’on sache réellement pourquoi, d’où cette tentative de mon élimination physique. En le faisant, les tenants du « Réformisme » pouvaient ainsi asseoir leur dessein, celui de faire disparaître à jamais le PCT, et partant, la mémoire de son fondateur, le commandant Marien Ngouabi.

Ces gens-là veulent faire croire au peuple que les déboires du pays sont dus au PCT, ancien parti unique. Ils sont en quête d’une certaine virginité politique, puisqu’ils tentent vainement de faire table rase du passé, de leur passé fait de gabegie, d’intrigue, d’assassinats politiques.

Le PCT est ce qu’il est à cause de la pratique des hommes, en particulier, de ses dirigeants. Le PCT en tant que parti n’a jamais tué, ni non plus professé une quelconque idéologie divisionniste. En tant que parti, le PCT a déjà admis des réformes fondamentales à la faveur de l’ère démocratique. Il a abandonné son idéologie marxiste-léniniste, faut-il qu’il se fasse hara-kiri en abandonnant son nom pour que l’on parle de réforme ? Voilà ce qui explique la tentative d’élimination visant ma personne. Cela a toujours été leur pratique. J’ai été empoisonné certainement par des personnes qui me côtoyaient, à l’instar de l’amiral Jean Dominique Okemba, qui m’appelait affectueusement, « Tonton » en raison des liens solides que j’entretenais avec son oncle (Denis Sassou Nguesso).

Le principal commanditaire de cette tentative est nul autre que Monsieur Denis Sassou Nguesso. Cet homme est d’une intolérance sans bornes car il n’accepte jamais aucune voix discordante ou contraire à ses opinions en son sein. Son machiavélisme notoire a déjà précipité maintes personnalités de notre pays à la mort, comme je vais le démontrer un peu plus bas.

Pourtant, mon engagement auprès du président Denis Sassou Nguesso était connu de tous les Congolais. Je l’assume et je n’en ai pas honte. Pendant la période 1991-1992 qui marqua la transition démocratique au Congo-Brazzaville, j’ai été sous les feux de la rampe. Alors qu’il était, constitutionnellement, protégé par son statut d’ancien président de la République, d’autres que lui étaient la cible de ceux qui voulaient en découdre avec lui. J’ai personnellement été le bouc-émissaire car j’ai connu la prison au cours de cette période.

De même, dans les années 1992-1997, période marquant le règne du président Pascal Lissouba, maintes personnes liées au président Denis Sassou Nguesso ont vécu moult difficultés, voire, des persécutions alors que le principal intéressé se la coulait douce en France et au Gabon, ou se terrait dans ses « bunkers » d’Oyo et de Brazzaville, loin des tracasseries quotidiennes.

Chers Compatriotes, les manigances du président Denis Sassou Nguesso ont précipité ce pays dans l’abîme car il a toujours agi sous la main pour provoquer les crises afin d’en récolter les dividendes, en éliminant tous ceux qui lui ont toujours fait obstacle. Aucune crise ne s’est passée au Congo de 1969 à ce jour sans qu’il n’y soit impliqué, soit directement, soit indirectement. Même lorsque le conflit opposait le président Pascal Lissouba à Monsieur Bernard Kolelas, le président Denis Sassou Nguesso était toujours impliqué.

Après l’élection du président Pascal Lissouba, un accord avait été conclu, lequel devait conduire à la participation des membres du PCT au gouvernement. C’est le président Denis Sassou Nguesso lui-même qui avait don-né les noms des trois personnalités du PCT, qui devaient rejoindre le gouvernement à El Adj Djibril Bopaka, ceci nuitamment, et à l’insu de tous, avant de dénoncer l’accord, ce qui nous a conduits à une profonde crise comme vous le savez.

Venons-en maintenant à l’assassinat du président Marien Ngouabi. Il faut dire que c’est une affaire dont l’énigme n’a jamais été élucidée.

Cet assassinat est à inscrire au même chapitre que l’assassinat du président John Fitzgerald Kennedy, en 1963, à Dallas, aux Etats-Unis. La mort du président, Marien Ngouabi, a entraîné l’exécution d’illustres personnalités parmi lesquelles le président, Alphonse Massamba Débat, et le cardinal, Emile Biayenda. Toutes ces personnalités auxquelles il avait été attribué à tort l’assassinat du président, Marien Ngouabi, ont été sacrifiées sous l’autel de l’ambition d’un homme parmi les plus cruels et les plus sanguinaires que l’Afrique ait jamais connu, à savoir, le président Denis Sassou Nguesso. Ce dernier alors ministre de la Défense et de la Sécurité, en 1977, a été le principal instigateur de la mort du président Marien Ngouabi, voire, son principal commanditaire.

D’aucuns ont toujours pensé à tort que le président Marien Ngouabi a été assassiné dans sa résidence comme l’a toujours indiqué la version officielle tronquée. Il n’en est pas ainsi car le président Marien Ngouabi a été entraîné dans un traquenard à l’hôtel Mistral où il avait été lâchement assassiné par les soins de Denis Sassou Nguesso qui avait savamment, et de façon rusée, exploité la haine que lui vouaient certains officiers de l’armée.

Il faut souligner pour votre gouverne qu’au moment des faits, Monsieur Denis Sassou Nguesso était ministre de la Défense et responsable de la Sécurité de l’époque. Comment comprendre qu’un président soit assassiné alors même que l’armée était consignée et que le président vivait en plein état-major ? Comme se fait que la responsabilité du ministre de la Défense et de la Sécurité de l’époque n’ait jamais été mise en cause ?

C’est dire que c’est lui qui a tiré toutes les ficelles sur cette affaire. Il a sacrifié plusieurs personnes en capitalisant sur la haine et l’esprit de revanche des Kouyou car il fallait à tout prix des bouc-émissaires.

Mesdames et Messieurs, cet homme à l’esprit retors ne recule devant rien. C’est bien lui qui a provoqué la guerre de juin 1997. Il s’est préparé, militairement, au lendemain de l’élection du président Pascal Lissouba dans le but d’en découdre, plus tard, avec lui en vue de la reconquête du pouvoir car il était pertinemment conscient de l’impossibilité de le faire par la seule voie des urnes. Monsieur Pascal Lissouba s’est pris au piège tendu par Monsieur Denis Sassou Nguesso, à cause surtout de son inconscience, sa susceptibilité, et de la haine viscérale qu’il vouait à ce dernier, et inversement.

Monsieur Pascal Lissouba a lancé, maladroitement, ses forces contre Monsieur Denis Sassou Nguesso, encouragé dans cette maladroite entreprise par Yhombi et Okoko, tandis que celui-ci s’est posé en victime. Tous ceux qui connaissent ce sinistre personnage comme moi, ne sauront mettre en doute la véracité de ces propos.

Mesdames et Messieurs, Chers compatriotes,

Aujourd’hui, l’Etat congolais tout entier est devenu la quasi-propriété des Nguesso

Monsieur Denis Sassou Nguesso, ses enfants et neveux, se sont appropriés de façon criminelle les sociétés qui, naguère, étaient le fleuron de l’Etat congolais. Les finances et le pétrole congolais sont contrôlés de façon discrétionnaire par cette famille dont l’appétit vorace et insatiable, et l’avidité incompréhensible obèrent les finances publiques au point où les immenses ressources financières dont est censé disposé le Congo sont largement détournées par cette famille qui fait l’acquisition des biens immobiliers partout, à savoir, à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Ce qui est particulièrement curieux, aujourd’hui, c’est que Monsieur Denis Sassou Nguesso ne semble pas se rendre compte du fort ressentiment du peuple à son égard ; sa désinvolture est désarçonnante. Les Congolais témoignent, aujourd’hui, de l’aversion pour cet homme dont la seule apparition à la télévision est vue comme de l’outrage. Les événements de Pointe-Noire à l’occasion de l’inhumation de Monsieur Thystère Tchikaya traduisent la véracité de ces propos. Au lieu de prendre en compte les raisons de la colère populaire à son encontre, Monsieur Denis Sassou Nguesso qui pense être en mission divine, y est allé en menaces à peine voilées lorsqu’il a reçu les notables de Pointe-Noire venus s’excuser platement devant lui.

Quelle désinvolture !

Il doit savoir une chose : les Congolais supportent difficilement ces gens qui étalent de façon ostentatoire leur richesse mal acquise pendant qu’ils tirent eux-mêmes le diable par le queue, d’autant plus que, selon les chiffres, le Congo n’a jamais été aussi riche avec un budget annuel de plus de deux mille milliards de f cfa. Le gouvernement fait office de faire-valoir. Monsieur Denis Sassou Nguesso a créé des sociétés qui sont sous sa propre gouverne, pour contrôler tous les flux financiers, à savoir, la délégation générale des grands travaux, la SNPC, le Domaine présidentiel, la Cotrade, Socotram, le Conseil national de sécurité, la BGFIBank, la Direction générale des contrats et marchés de l’Etat…

A la tête de ces sociétés se trouvent ses neveux et fils. Ils sont ouvertement en conflit d’intérêt et ne s’en émeuvent pas, surtout, lorsqu’ils ont aliéné à leur profit les sociétés d’Etat aussi juteuses qu’Hydro-Congo, ATC, ONPT…

Aujourd’hui, les conseils des ministres se tiennent rarement. D’ailleurs, ils n’ont rien à décider car les décisions importantes sont prises en haut lieu (cercle familial). Que dire des pouvoirs locaux comme les conseils régionaux et municipaux ?

Ils s’avèrent inutiles car n’ayant aucune emprise sur la moindre décision les concernant. Nous constatons cela lors de l’exécution des projets de la municipalisation accélérée qui du reste font appel aux investissements mal orientés dans des secteurs loin d’être prioritaires.

Au lieu de prendre à bras le corps les problèmes réels du pays, Monsieur Denis Sassou Nguesso, personnage contradictoire à souhait, veut plutôt son image en endossant les problèmes qui ne sont pas nôtres. Son activisme en ce qui concerne la lutte contre le réchauffement de la terre, ainsi que pour le développement durable étonne plus d’un Congolais qui voit en cela une digression traduisant une incapacité notoire à s’attaquer aux vrais maux nationaux qui sont : le chômage, les problèmes du système éducatif et du système de santé, le manque d’eau potable et d’électricité, l’absence de logements sociaux, les problèmes d’insalubrité et des routes…

Il est de notoriété publique que Monsieur Denis Sassou affectionne particulièrement les pratiques mystico-fétichistes et ne s’en cache pas. Il vient à cet effet de créer le District de Brazzaville, qui est une loge maçonnique. Mais il n’a pas suivi le cheminement, les procédures requises et la philosophie de cette loge. Il s’est autoproclamé Grand-Maître à vie tandis que son neveu de triste mémoire est nommé député à vie.

Monsieur Denis Sassou Nguesso pratique la magie et la sorcellerie dans un seul but : asseoir sa domination et la pérennité au pouvoir. Tous les compatriotes adeptes de cette secte doivent savoir que leurs étoiles, leurs âmes et leur famille, sont à sa merci parce que sous l’emprise de sa domination mystique. Il veut devenir omnipotent, omniscient et cherche à accéder au 30e degré dans la conception maçonnique pour mieux asseoir sa puissance.

Dans sa quête mystico-fétichiste, qui fait qu’il s’adonne aisément à l’inceste, Monsieur Denis Sassou Nguesso veut s’approprier, si ce n’est pas déjà fait, des restes (ossements) de certaines personnalités comme De Brazza et le roi Makoko (Elo 1er) pour soi-disant fortifier sa puissance tutétaire. Mais avec le roi Makoko actuel (Auguste Nguempio), il n’y arrive pas, c’est pourquoi il veut le faire disparaître et le faire remonter par un roi à sa dévotion.

Dans cette quête mystique, il a des alliés comme le général Florent Ntsiba, le colonel Marcel Ntourou, Raymond Mboulou, Auguste Célestin Gangarad Koua, le colonel Jean Aive Allakoua, le capitaine Nganvala Essouli, qui ont ceci de commun qu’ils affectionnent le sang et les fétiches.

Chers compatriotes,

Je vous demande d’aller au devant de vos problèmes, de les affronter afin de s’en affranchir. Vos problèmes ont pour nom la famille Nguesso. C’est une famille prédatrice dont les intérêts passent avant le bien-être de tout un peuple.

Souvenez-vous que lors de la Conférence nationale souveraine, vous aviez dit NON à Denis Sassou Nguesso. Dites-lui de nouveau NON en 2009. Même s’il vous inonde de l’argent, dites lui tout de même NON car cet argent vous appartient.

Vous étiez nombreux à vous abstenir lors des élections législatives et locales. Abstenez-vous de voter pour votre propre malheur, ne lui donnez plus car te blanche. Votez pour une autre personne ou abstenez-vous.

Aujourd’hui et demain, nous avions besoin d’un homme équilibré, ordonné, discipliné, d’une majesté mêlée de bonté dans toutes ses actions. Nous n’avions plus besoin d’un déséquilibré avide de cupidité.

Monsieur Denis Sassou Nguesso doit comprendre le rejet total du peuple à son égard. S’il veut se maintenir en dehors de la volonté populaire, il aura à répondre un jour.

Ce monsieur représente le malheur. Débarrassez-vous-en. Vous le pouvez. En 1992, vous lui avez dit NON. Vous pouvez le faire à nouveau. L’avenir vous appartient, notamment, vous les jeunes. Ne permettez pas qu’il vous le compromette plus qu’il ne l’a fait. Levez-vous ! Prenez l’exemple sur les événements récents de Pointe-Noire. Lapidez-le par un NON ou par une abstention massive : TOUT, SAUF Denis Sassou Nguesso.

Que vive le Congo !

Fait à Paris, le 3 novembre 2008

Justin Lekoundzou Itihi Ossetoumba

Ancien ministre de la Défense

Ancien Secrétaire général du PCT (Parti de Denis Sassou Nguesso)

© Afrique Education

SOURCE : Afrique Education Numéro 364 du 16 au 31 mars 2013

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5 réponses à Justin Lekoundzou à l’adresse du chef d’état-major général des Forces armées congolaises, des cadres civils et militaires au sujet de Denis Sassou-Nguesso (3 novembre 2008)

  1. Val de Nantes dit :

    Il avait raté l’occasion de se désolidariser du crime fumant dont ils sont soupçonnés d’être responsables.
    Et c’est cette malédiction du Caïn , qui frappe le Congo Brazzaville. Un personnel politique hautement criminel et sanguinaire…
    C’est le honteux héritage , qu’ils auront laissé à la postérité congolaise. Une débilité empreinte de tribalisme qui nous coûte cher.
    Au Congo Brazzaville ,n’y revenez plus.

  2. Samba dia Moupata dit :

    Chers compatriotes, nous devons refuser l’approche émotionnelle de l’actualité. En effet Lekounzou Justin est l’un rare universitaire du nord des années 60 . Ce dernier a présidé l’association des étudiants congolais à Bordeaux en 1965 ! Mais aussi l’un des concepteurs du grand nord en s’appuyant aux bras armés Ngouabi, Yhombi et Sassou Dénis qui entre en service dès 1969 . Il sème la mort et la terreur. Lekounzou Justin est formel son différent avec Sassou c’est la l’installation de l’empire des Nguesso. Il confirme que ce n’est pas les kongo qui ont assassiné Ngouabi, mais Sassou Dénis qui a tendu un traquenard a son mentor Ngouabi avec le concours de la sulfureuse Thibota Antoinette. Ils ont été surpris en plein débat sexuel à l’hôtel le Mistral. Ce dernier confirme aussi que Sassou Dénis qui arme Kolelas voilà un autre idiot finit qu’il aille au diable !

  3. leo kikadidi dit :

    j hallucine ce monsieur contre sassou j ai du mal a le croire qu il repose en paix peut etre est il au paradis mais j en doute.

  4. Val de Nantes. dit :

    Ce crime a été programmé , théorisé et comme justifié par leurs instigateurs au nom du pouvoir du Nord. C’est là le plus degré de préméditation que l’on puisse concevoir .
    En outre ,les responsables semblent avoir voulu attendre , à travers Marien G non seulement la singularité de l’individu ,mais la communauté congolaise toute entière.
    Lorsqu’un acte nie l’essence de l’homme en tant qu’homme ,la prescription est interdite.
    Oublier ce crime gigantesque contre Marien G, serait un nouveau crime contre le genre humain , notamment congolais.
    La mémoire est un acte de foi ,une protestation intérieure de l’homme contre la réalité,au nom d’une réalité qui a existé , celle de la mort de M.G.
    Mentir au peuple est le plus lourd sentiment d’existence. D’où la nécessité de voir disparaitre cette racaille d’hommes politiques ,aux mains imbibées de sang .
    Leur mantra : » Bacongo ba bomi NGouabi devient si transparent qu’on y voit le vrai assassin.
    Diantre , que grand bien vous fasse !!.

  5. ZULU BASSEMBA dit :

    Tout se paye ici-bas, mi bayirikiri ni mio mibakariri, mu beri sabo kimbari kifwanane…Rip papa Lekoundzou Justin.

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