Nadège PANDI appelle la femme congolaise à s’impliquer dans la lutte de libération du Congo-Brazzaville

Nadège PANDI-KONGO est une activiste de la société civile congolaise résidant à Paris en France.

Très active sur les réseaux sociaux, Nadège PANDI-KONGO appelle la femme congolaise à prendre conscience et à s’impliquer un peu plus dans la lutte de libération du Congo-Brazzaville, car selon elle, la femme est la première victime de la dictature de Sassou Denis .

Nadège PANDI-KONGO appelle le Peuple congolais, y compris la Diaspora à surmonter le tribalisme dont le pouvoir de Brazzaville use et abuse pour se maintenir au pouvoir. En un mot, seule la lutte libère !

Diffusé  le 01 mai 2023, par www.congo-liberty.org

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4 réponses à Nadège PANDI appelle la femme congolaise à s’impliquer dans la lutte de libération du Congo-Brazzaville

  1. Samba dia Moupata dit :

    Belle interview de Madame Pandi – kongo ! Mais un peu naïve quand même. Chère madame c’est sont des miliciens Mbochis de la (DGSP) qui violent les femmes dans le pool , le colonel Mbochi Basile Boka originaires de Makoua , longtemps commandant de cette milice dans le pool doit être traduit devant les tribunaux civilisé. Ainsi que Nianga Bouala Adoua, Gervais Akouangué qui ont longtemps dirigé des opérations criminelles dans le pool , contrairement en RDC où les armées Ougandaise et Rwandaise violent les femmes congolaises. Certes tous les Mbochis ne sont pas heureux, mais le plein emploi chez les Mbochis sautes aux yeux ! Même les directeur des impôts de Louandjili est Mbochi comme 99% des postes les plus importants sont occupés par les Mbochis c’est aussi une réalité. Et très souvent les pédophiles sont Mbochis, dont le pédophile en chef Sassou Dénis avec les Ayessa , Matoumona et Mvouba avec cinquante d’écarts d’âge. Oui l’impératif financier, mais l’argent c’est le résultat d’un travail ! Or notre diaspora est fainéante ! La seule façon d’être libre c’est de refuser fermement la tyrannie Mbochi.

  2. Val de Nantes, c'est le fait économique qui prime. dit :

    Non , Madame Pandi, votre rhétorique patriotique porte en elle des faiblesses endogènes qui caractérisent les fondements du pouvoir au Congo Brazzaville…
    L’ une de ses faiblesses, c’est la diversité de l’appréciation de la notion même du pouvoir dans notre pays.. Notre définition du pouvoir n’est pas univoque. C’est le drame et le cauchemar congolais…
    Ainsi ,donc demander une convergence de lutte est une chose ,mais c’est la nature du modèle économique et politique , qui préempte le souci premier du congolais..
    C’est comme aller à la chasse tous,mais on n’est pas d’accord sur le partage équitable du butin…..
    Madame,Pandi , notre pays se doit de se comprendre comme une pizza ,, constituée des morceaux de pizzas.
    Que faudrait -il faire pour satisfaire tout le monde ?.
    D’où viennent les causes de nos divergences récurrentes ?
    Les ethnies, constituent le lieu d’épanouissement familial , amical et sociétal , elles sont , sociologiquement , indépassables dans la sphère politique congolaise…
    Nier le fait ethnique , c’est selon Émilie Durkheim, c’est se nier soi-même , c’est à dire la perte de son identité existentielle…
    Alors que doit faire l’être congolais ?.
    Autant nous avons différentes conceptions de la gouvernance publique , autant il convient de remettre la part de pizza à chaque bloc régional pour en nourrir ses habitants…..
    En gros,la gestion centralisée de l’économie nationale est à priori , ethniquement, connotée , et souffre les lacunes endémiques de la mauvaise gestion de l’action publique.
    L’ État d’insalubrité des gares du CFCO en est la plus cynique illustration. Comme le dit mon GRD Samba@ , ce discours policé pêche par un excès de naïveté involontaire…
    Le problème au Congo Brazzaville, n’est plus la tribu , mais le modèle de partage de richesses, pensé sur le modèle fédéral ou confédéral ,peu importe la nature du paradigme économique à proposer, il suffit de diviser la richesse nationale ,au moyen des économies régionales…
    Rassembler toutes les tribus du Congo Brazzaville autour de l’idéal patriotique , dépend de la nature du partage du revenu national…
    Valoriser une tribu , c’est lui donner les moyens structurants de son existence, nécessaire à son épanouissement dans la république…
    Une tribu qui ne s’intègre pas dans la sphère politique, économique,sociétale et social , créé un déséquilibre de notre cosmos qu’est le Congo Brazzaville…
    L’ ordre divin congolais 🙁 ordre sans Dieu), mais congolais.
    Les grandes visions philosophiques , épicurisme , stoïcien et donc antiques, optaient pour l’attachement de l’homme à l’harmonie cosmique par la sagesse pour contempler l’ordre divin du cosmos ou monde ,ce qu’ils appelaient ‘ la théorie » ou theion , c’est à dire dieu ,et orao ,voir ,ou contempler), autrement dit la contemplation du divin… Tel un organe dans un corps humain.: Le foie ,le cœur ,les poumons, etc , chacun de ces organes ,a sa place dans notre corps… C’est ça l’harmonie cosmique dont parlaient les grecs… C’est encore Ulysse qui revient à Ithaque , après 20 ans de guerre : 10 ans , aller et 10 ans ,de retour à Ithaque , c’est à dire à son lieu d’habitation….
    Cette allégorie grecque de la sagesse équivaut à notre souhait de voir chaque congolais s’adjoindre à la république depuis le lieu de sa vie ou région ,par l’utilisation efficiente de l’économie locale ou régionale…
    Donc , parler des tribus qui virevoltent au sein de la république , sans aucun support économique régional ,est une aberration…
    D’où il faut comprendre la signification de la mythologie grecque pour comprendre l’errance de l’être congolais au sein de son propre pays…

  3. Val de Nantes dit :

    Lire ,souffre des lacunes
    Lire , stoïciennes.
    Lire , sphère. . sociale.
    Le fait ethnique est d’ordre ontologique , il ne peut être dissocié de toutes activités dont la politique , qui organise la société en strates sociales..
    Ainsi, c’est l’économie nationale , issue des richesses régionales , qui font exister les membres des tribus de différents territoires..
    Donc , l’économie ne va pas au contact de nos compatriotes , pour s’en convaincre ,il suffit de voir le chômage des jeunes .
    La vraie question que le Congo Brazzaville doit se poser , c’est celle de la réponse économique au fait ethnique.
    Quel est le mécanisme idoine , qui serait nécessaire au partage des richesses nationales,sachant que l’économie nationale est un agrégat des régionales ?…
    Les tribus , Mbochi, lari ,tekes , nvilis ,bembe , kouyous etc ne peuvent être solubles dans la république ,si l’économie régionale répond à leurs problématiques diverses…
    Comment créer une nation civilisée, si ses habitants ne se connaissent pas,en dehors des grandes villes du Congo Brazzaville ?..
    Cette interrogation sur la non intégration des tribus au sein de la république , relève purement de l’économie.
    Le manque du pouvoir d’achat de cette population rurale , ajoutée à l’absence des infrastructures viables de mobilité aggrave le frein économique auquel se trouve confronté le congolais lambda…
    En résumé , chère Madame Pandi , les intentions patriotiques ne sont bonnes que lorsqu’elles résolvent la question ethnique par l’économie partagée, celle dont les mécanismes ont été expliqués plus haut…
    Inspirons – nous du Nigeria où les élections présidentielles se passent comme une lettre à la poste…
    Qu’y a- t- il comme modèle politique et économique ?.
    Réponse : le fédéralisme…
    Je refuse le suicide collectif ,mais je lui préfère la débrouille individuelle..
    Et surtout nous ne sommes pas des androgynes…
    Le Congo Brazzaville est un notre lieu de rencontre de naissance et d’adoption,mais nos origines ancestrales sont plurielles…Donc un peu d’ eau de notre amour patriotique..

  4. Val de Nantes dit :

    Lire, ,un agrégat des économies régionales.
    Lire ,,,si l’économie ne va pas au contact.
    Lire , ajouté à l’absence.

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