A sa décharge, nul ne croit aux velléités putschistes de Jean-Martin Mbemba contre le régime vermoulu de Sassou-Nguesso.
Avocat depuis 1969, inscrit au barreau de Brazzaville en 1975, cet avocat reconnu et respecté autrefois, a été la locomotive de grands procès qui ont marqué les esprits et l’Histoire.
Des présumés assassins de Marien-Ngouabi, Abdoulaye Wade en 1988 au Sénégal; et en aout 1986, lors de la parodie du procès deThystère Tchicaya et le colonel Nzalakanda , accusés d’être les auteurs en mars 1982, des attentats à la bombe du cinéma Star, et de l’aéroport de Maya-Maya à Brazzaville.
En 1991, Me Mbemba dénonce à la conférence nationale souveraine les méthodes d’élimination des adversaires politiques.
Ancien président de la Fédération des Etudiants Noirs de France(FEANF), il s’était fait remarquer en 1972, à la conférence nationale organisée par Marien Ngouabi, en dénonçant tous les maux qui minent le Congo et le manque de liberté depuis la prise en mains du pays par les militaires.
Ancien ministre d’Etat, ministre de la Justice et des droits humains et actuel président de la commission nationale des droits de l’homme, Me Mbemba est cerné par la soldatesque du dictateur Sassou-Nguesso depuis le 07 mai à 19 heures.
Le grief le plus tenace que nous faisons à Me Mbemba, est d’avoir été le bras armé, voire la caution morale de Sassou-Nguesso lors de son coup d’Etat sanglant et meurtrier de juin 1997.
Durant toute la législature de Pascal Lissouba, Me Mbembaavait multiplié des réunions clandestines dans ses appartements privés d’alors des Fougères à Fontainebleau (Seine-et Marne) en France. Par Wagons de trains de banlieue reliant Paris à Fontainebleau, ou de Montereau à Fontainebleau, Me Mbemba n’avait cessé de faire passer le Professeur Pascal Lissouba pour un tyran, qui mettait en péril la démocratie congolaise.
Devant la gratuité de cette propagande et des mises en garde à son encontre, Me Mbemba n’avait cessé de salir et de souiller celui qui avait été élu au suffrage universel.
En service commandé pour Sassou-Nguesso, Me Mbemba s’étonne du retour de manivelle de son ancien serviteur. Comme s’il était devenu amnésique, feignant de qualifier de bandits la soldatesque de son ancien mentor.
Malgré son verbe haut, Me Mbemba n’a jamais condamné publiquement la mise entre parenthèse de la constitution de 1992 par Sassou-Nguesso. Il prétendait, par le biais de son minuscule parti, l’Union pour le Progrès, être le Raymond Barre congolais.
Qui plus est, Me Mbemba a contribué à rabaisser la démocratie congolaise en foulant aux pieds les recommandations de la Conférence Nationale Souveraine. Acteur dans l’élaboration de de la constitution du 15 mars 1992, Me Mbemba récolte les fruits de sa félonie.
Président de la commission des droits de l’homme au Congo, avec tous les privilèges d’un Ministre d’Etat, et à la charge du Trésor Public, son parc de véhicules 4×4, son cabinet constitué, de secrétaires, chauffeurs, garde militaire, maitre d’hôtel…, Me Mbemba ne s’est jamais élevé contre toutes les violations des droits de l’homme perpétrées par Sassou-Nguesso et ses sbires.
Nous ne lui ferons pas l’injure de lui rappeler, qu’une fois au gouvernement, il s’est comporté comme tous les pontes avides de privilégier leur cercle familial. C’est ainsi qu’il s’est empressé de faire embaucher ses neveux à la SNPC. Avec l’argent des congolais qui lui aurait permis de « réformer » le ministère régalien de la Justice, il a préféré acquérir un appartement dans le très chic 12ème arrondissement de Paris-Bercy. Le moment venu, nous lui demanderons des justificatifs d’achat de cet appartement. Les Biens mal acquis en France ne concernent pas seulement le clan des Nguesso.
Garde des sceaux à l’époque de l’affaire des disparus du Beach, et du massacre des Matsouanistes à Mpissa ‘’Bacongo’’, sans être acteur directe de de ces macabres évènements, il devra le moment venu, rendre des comptes au Peuple Congolais.
Si les méthodes d’intimidation de Sassou-Nguesso sont condamnables, ce qui l’est moins, c’est l’attitude de tous les traîtres à l’image de Me Mbemba qui ont permis le retour du dictateur et sa pérennité au pouvoir.
Les congolais doivent avoir une mémoire pour ne pas se laisser berner par les larmes de crocodile d’où qu’elles viennent.
Victor Hugo disait à juste titre: « La moitié d’un Homme, c’est la moitié d’un traître ». A l’image de Maître Mbemba.
Par Olivier Mouébara
Diffusé le 15 mai 2013, par www.congo-liberty.org
VIDEO: LORSQUE Me MARTIN MBEMBA DEFENDAIT LE POUVOIR GÉNOCIDAIRE DE SASSOU NGUESSO
CONVOCATION DE Me MARTIN MBEMBA A LA DIRECTION DE LA SURVEILLANCE DU TERRITOIRE.
LETTRE DE Me AMEDEE NGANGA, AVOCAT DE MARTIN MBEMBA AU DIRECTEUR DE LA DGST,LE GENERAL PHILIPPE OBARA
Compliqué …..
Quand le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (Titre XIV de la Constitution ) est obligé de réfugier derrière son statut d’avocat pour ne pas se faire embastiller par les juges qui , il y a quelques mois , avaient séquestré Maître Hervé Malonga sans aucune réaction de sa part
ça fait plaisir que vous soyez là mon cher aîné Marion Michel Madzimba Ehouango entant homme de droit.Que faire quand ce Compatriote etait rester muet quand certains de nos compatriotes comme Maître Malonga et tant d’autres , sont séquestrés et tabasser par ce regime ! l’arroseur arrosé cela va sans dire!cet aîné a toujours blanchi ce regime par ses déclaration partout dans le monde maintenant pour quoi se pleindre
Merci mon frère Mouébara , voilà un rare congolais du nord qui est impartial , moi en tant que sudiste , je n’ai aucune sympathie pour maître MBEMBA qui à passé son temps à critiquer un président démocratiquement élu, pour se retrouver dans un gouvernement des poutchistes en 97, au lieu de choisir le moins mal il à opté pour le pire (sassou) ! ce type ne subit que les conséquences de son amitié avec le diable , j’en viens à mon ami maître NGANGA Amédée quece que tu vient cherché dans cette histoire entre mafieux ? RESTE plutôt en France défendre les sans papiers comme tu sais bien le faire , car dieu le tout puissant te paiera des bien -faits que défendre un rigolo comme MBEMBA.
Loubaki, je comprends ta réaction, Maitre Mbemba n’est certes pas ma tasse de thé, mais il a le droit d’être défendu, et Maitre Amédée Nganga a le droit de le défendre. En plus, cessons de cogner systématiquement contre tous ceux qui comme Maitre Mbemba, Tsourou, Okambi Salissa ont cautionné ce régime sanguinaire lorsqu’il massacrait à Bacongo, le Pool et le Nibolek. Ces derniers peuvent nous servir pour chasser ce pouvoir satanique. Faisons la politique, plus nous attaquons Tsourou, Maitre Mbemba, et Olombi Salissa, plus nous renforçons Sassou, il ce dernier continuera de traquer ses anciens alliés, soyons intellignets et lucides. Des forces externes auront besoins de certains alliés du pouvoir pour chasser sassou.C’est bien grâce à certains proches du régime choqués que les sites intern et ont publié la note du protocole de la présidence de la république sur le programme de la fete anniversitaire de madame sassou à saint tropez. Ceux qui ont envoyé cette note ont pris le risque, c’est grace à eux que canal + a publié le reprotage de sait tropez. Donc, frères et soeurs, soyons lucides, cessons d’attaquer systématiquement les abciens proches de sassou. Maitre Mbemba, Tsourou et Okombi Salissa peuvent nous aider dans notre lutte, soyons lucides et adultes. Mandela a dû faire des concessions avec les racistes afikanners pour sauver son pays et faire son unité. SOYONS LUCIDES, FAISANT LA POLITIQU.
Triste destin pour celui qui sous la transition d’André MILONGO fut à l’originede l’arrestation de Maurice NGUESSO et de Justin LEKOUNDZOU pour corruption et détournements de fonds publics.Il se retrouve aujourd’hui mystérieusement dans le camp adverse et ne fait que commencer à payer le prix de sa trahison.
La critique d’un président démocratiquement élu relève de la liberté d’opinion, principe élémentaire en démocratie.
Mais, l’article s’inscrit dans une lecture politique de la situation de Me Mbémba.
J’’ai de l’admiration pour le courage de ces avocats, travaillant dans un environnement hostile.
Me Mbémba a le droit d’être défendu face aux bourreaux. Le fait d’avoir participé au gouvernement de DSN ne le prive pas de ces droits fondamentaux et inaliénables.
La responsabilité du retour de DSN au pouvoir est à attribuer à l’échec de la conférence nationale du fait :
– la non différenciation entre le traitement des questions de justice et celles de l’établissement d’un état de droit
– La préférence du lavement des mains au détriment d’une justice à la suite de la CNS qui aurait suspendu tout suspect de crime économique ou de sang des mandants électoraux
– l’échec de Lissouba, allié de DSN au départ, qui n’a pas été à la hauteur sa fonction (assurer la sécurité des citoyens et la prospérité du pays)
– le retour sur scène d’un agitateur, sans aucune envergure intellectuelle comme B. Kolélas
Si, nous ne nous posons pas les bonnes questions, nous ne pourrions nous attendre à des lendemains meilleurs.
Il ne suffit pas de se couvrir de bonne intention, d’organiser les élections avec une constitution rédigée par les plus grands juristes du monde pour que ça aille mieux. La CNS nous l’a déjà servi avec pour résultat, la chasse à Me Mbémba aujourd’hui, en attendant la prochaine victime…
Mes chers compatriotes et patriotes.Prenons rendez vous sur ce site.Les vrais Congolais patriotMr sassou ne soyez pas surpris de voir a la television congolaise Mr Sassou avec les menottes.Les vaillantes forces speciales patriotiques(avispas)ont decide extirper le cancer Sassou et ses amis.Ah..ah .ah a malin malin et demi.Vive le congo,terre de nos ancestres.es et vaillants ont pris la decision de faire partir
un Etat de droit suppose, le respect par les institutions des droits fondamentaux ainsi que des les libertés y relatives, cela étant, je fais partie de ceux qui pensent que quel que sois son appartenance à un régime pendant une période donnée, Me MBEMBA étant humain mérite naturellement le droit à la défense, donc issue de cette affaire pourra nous dire si les aurotirés respectent les régles émanant d’elles memes, beaucoup de courage au maitre A NGANGA mon professeur.
Pour ne pas salir notre histoire je tiens a rectifier ce qui suit:
En mars 1982,il y a eu des attentats au cinéma Star(poto-poto) et non au cinéma ABC(moungali 2).
Pour le reste,la réaction du prof Marion Michel Madzimba Ehouango nous clarifie toute la mascarade de Mbemba martin qui s’est mis hors jeu pour l’avenir de notre jeune nation.
En plus ces colonels qui convoquent,sans pour autant maîtriser le droit.Tout ce beau monde devrait être mis aux arrêts par le peuple congolais.
Le congo reste une nation,qu’il ne faut pas confondre avec une tribu.
nous congolais,nous méritons nos dirigeants
nous n’avons encore rien compris.
nos dérigeants ont fait du tribalisme leur fond de commerce
sale traitre, apres avoir bafouer la democratie et la tu veux recuperer cette democratie que t’avais baise en 1997 sa t’apprendra a jouer au traitre sassou va te tuer!! et toi sassou t’es bete le combat n’est pas finit on te derangerat pas finis ton mandat et on vera en 2016! la justice commence a prendre de l’empleur au congo!!! ehhhhhhh qui sait le jour!!
Il faut manquer cruellement d’esprit de jugement pour soutenir le despotisme.
Autrement,quels avantages a-t-on de trahir la volonté du peuple souverain!
Avocat ya touffi! Il n’y voit que ses intérêts égoïstes et n’écoute que le discours de sa bassesse.
nous ressortissants du pool n’avons pas oublié la fusillade de la garde du président lissouba contre une marche pacifique au niveau du centre culturel français,les exactions tortures et assassinats de nos frères et sœurs dans la Bouenza le niari la Lekoumou a diata moutabala makazou…..et vous auriez préféré que Maitre MBEMBA applaudisse.
monsieur Mouebara soyons serieux le cabinet ne peut être qu’a la charge du trésor public c’est une institution constitutionnel
Monsieur Magloire EBANDZA,je vous informe que c’est Maitre MBEMBA qui avait fait libéré Maitre MALONGA,MAKOUNZI WOLO et bien d’autre lorsqu’il avait succédé a monsieur Pierre NZE au ministère de la justice après la guerre du 05 Juin