Après avoir été élu Artiste Hip Hop de l’année 2016 aux Beat Street Awards en décembre dernier alors qu’il était déjà hors du Congo, le RappeurActiviste Martial Pa’nucci n’a plus arrêté d’écumer les grandes scènes du Hip Hop.
Présent aux grands festivals comme « Waga Hip Hop » actuellement Waga Festival, « Radical HH Flow » et « Hip Hop Wakat » au Burkina Faso, l’artiste sera prochainement à l’affiche « Village du Hip Hop » les 13 et 16 avril juste une semaine le concert live qu’il a livré au Goethe Institut de Ouaga.
En attendant le festival « Assallamalekoum » en juillet en Mauritanie et « KoloNg’omé » en septembre 2017, l’artiste finalise déjà son 2e album dont la sortie est prévue pour Août 2017.
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Source : Collectif Sassoufit
Réponse confuse et lamentable du ministre des hydrocarbures (d’un pays producteur de pétrole) sur la pénurie de carburant et de gaz qui sévit au Congo…
« Ceux qui importent des produits en République du Congo payent des prix au prix international…et le prix (international) du marché aujourd’hui est supérieur au prix d’entrée de distribution en République du Congo, ce qui fait qu’il y a un différentiel entre le prix à l’importation et le prix auquel nous vendons à nos compatriotes à la pompe. Ce différentiel est financé par l’Etat…C’est l’Etat qui subventionne ce différentiel… Et Aujourd’hui, c’est vrai que c’est difficile de subventionner ce différentiel, et les importateurs, les marketeurs tant qu’ils n’ont pas des allègements fiscaux pour pouvoir importer, n’importent pas à perte, et donc ne souhaitent pas importer sauf allègement fiscalo-douanier pour permettre ces importations. Donc, « les experts » sont en train de travailler… Il y a un certain nombre de résultats, mais je crois qu’à un moment donné, ça sera certainement une décision politique à prendre. Il y a sur certains produits des baisses possibles que nous pourrons faire, sur l’essence par exemple, et sur d’autres produits peut être des hausses, mais ça sera une décision politique. Aujourd’hui il faut simplement présenter la situation de façon ensuite à ce que l’on puisse prendre les bonnes décisions. Donc, ça c’est tout à fait valable aussi pour le gaz… »
Source:telecongo.cg (journal du 11/04/2017)
06 avril, 2017
Note d’actualité
Leslie Varenne
Le 4 avril 2016, une dizaine de jours après la réélection contestée de Denis Sassou Nguesso à la Présidence de la République, les premiers bombardements s’abattaient sur le département du Pool au Congo Brazzaville. Le 4 avril 2017, deux hélicoptères de combat bombardaient la localité de Missafou. Bilan provisoire : 4 morts, 7 blessés. Depuis un an, dans l’indifférence générale, le pouvoir congolais multiplie les atrocités, meurtres, pillages, incendies de villages, viols, arrestations arbitraires, y compris de femmes et d’enfants. En octobre 2016, l’IVERIS s’interrogeait déjà : » combien de temps encore les exactions commises par l’armée et les milices du Président congolais pourront-elles être cachées sous le tapis de la » communauté internationale » et des organisations humanitaires ? Combien de temps encore Denis Sassou Nguesso pourra-t-il rester à la tête d’un Etat qui s’enfonce inexorablement dans une profonde crise militaire, politique, économique et sociale ? » (1) Le temps passe, les questions restent, rien ne change…
Le rapport accablant du département d’Etat
Le 3 mars dernier, le Département d’Etat US publiait un rapport sur la situation des droits de l’homme au Congo Brazzaville (2). Ce document fait état de » disparitions « , de » torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » ; il relate la façon dont le gouvernement » a déplacé de force des milliers de civils « , a » systématiquement brûlé et détruit environ la moitié des maisons de certains villages de cette région. » Ce rapport reprend le chiffre de 13 000 déplacés donné par le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), un nombre qui paraît fortement sous-évalué compte tenu de la multiplicité des exactions commises dans la durée ; il n’estime pas non plus le nombre de décès survenus dans le Pool au cours de cette année. Mais qu’importe, cette publication sans concession du Département d’Etat a le mérite d’exister. Lors de sa sortie, elle représentait un grand cri qui déchirait le silence et entrouvrait la porte du huis-clos dans lequel se trouve cette région qui comptait avant les événements environ 300 000 habitants. Elle laissait espérer qu’avec une telle litanie des atteintes aux droits de l’homme, la presse allait reprendre ces informations et sortir enfin du cercle infernal : pas de médias, pas d’humanitaires pour soulager les populations et relayer les horreurs. Elle laissait aussi à penser que les chancelleries occidentales, si promptes à reprendre les positions de l’ami américain, allaient, elles-aussi, dénoncer la situation dans le Pool. Il n’en est rien. Un mois après la publication de ce rapport, après quelques brèves reprises dans la presse : RFI, Libération et l’Opinion, l’espoir est retombé et le manteau épais du silence recouvre à nouveau ce département.
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Titre de l ‘article : Congo Brazzaville : un si triste anniversaire