Le Premier ministre de pacotille congolais, sorti de sa retraite il y a maintenant une année pour accompagner le pays dans sa descente aux enfers, est plus actif que jamais… On ne sait plus très bien dans quel sens ?
Arrivé très tôt à Paris le mardi 11 avril, il s’est envolé dès le lendemain pour Cuba. De sources proches du « banqueroutier » de la Banque Commerciale Congolaise (BCC), il n’aurait pas eu de rendez-vous important à Bercy ou au siège parisien du FMI. Tout cela étonne les observateurs habituels des tours de passe-passe financiers de notre très chère Françafrique, version gauche totalement décomplexée ; certains affirmant même que le Plan de sauvetage sera annoncé entre les deux tours de l’élection présidentielle, lorsque les Français connaîtront les noms des finalistes et qu’ils auront d’autres chats à fouetter.
L’histoire congolaise de la Françafrique nous a déjà habitués à ce genre de planification très favorable aux coups tordus en préparation. Le coup d’Etat du 18 mars 1977 avait été programmé entre les deux tours des élections municipales en France, du 13 et 20 mars, marquées par la prise de la Mairie de Paris par Jacques Chirac : point de départ des assassinats et du pillage TOTAL de notre pays. Il y eut le second coup de Sassou Nguesso qui devait se dérouler le 5 juin 1997, coïncidant également avec une période durant laquelle la France était « aux abonnés absents » : c’était le jour de la passation de service entre Alain Juppé et Lionel Jospin après la dissolution malencontreuse du Parlement par Chirac. Le coup d’Etat se transforma en guerre civile à rallonges avec un bilan humain de 400.000 morts.
Déjà, un signal que l’on voudrait fort a été lancé en direction de l’institution washingtonienne et de sa Directrice générale, Madame Christine Lagarde, qu’il ne faudrait pas accuser encore une fois de négligence. Les voyous en col blanc de Brazzaville sont toujours à la manœuvre, accompagnés d’un bienveillant Représentant Résident du FMI, Oscar Edgardo Melhado Orellan, bien plus discret que ne l’a été Yaya Moussa, devenu l’employé du Al Capone congolais, Denis Christel Sassou Nguesso ; le spécialiste du détournement de cargaisons pétrolières et des préfinancements dont le Trésor congolais ne voit jamais la couleur verte de leurs dollars…
Bis repetita, voilà qu’avec la décision de suspendre la taxation des cargaisons de pétrole par la SOCOTRAM du neveu Willy Nguesso – tout le reste continuant à être taxé -, notre bon Premier ministre Mouamba nous rejoue le coup de la COTRADE ASIA LTD et de la COTRADE SA, sûrement à la supplique timide du FMI de Madame Lagarde après celui de Dominique Strauss Kahn, dont il se gonflait le torse d’en avoir obtenu la fermeture, en échange d’un coup d’éponge de 5 milliards de dollars du programme PPTE. La COTRADE ASIA LTD (Hong Kong), rappelons-le, était une société appartenant à Denis Christel Sassou Nguesso et calquée sur la COTRADE SA (République du Congo) filiale de la SNPC. Rien ne ressemblant plus à une Cotrade qu’une autre Cotrade, l’héritier du tyran congolais pouvait s’adonner à son jeu favori, celui du bonneteau pétrolier : la carte gagnante se retrouvant toujours couverte par la carte Cotrade dont il était le maître ; le gain n’étant pas un billet de 20 ou de 100 euros mais une cargaison pétrolière qui dépassait les 100 millions de dollars. COTRADE SA a été l’os à ronger que le FMI avait jeté sur l’autel de la transparence.
Voilà que le faux-dur Clément Mouamba nous ferait le même coup, avec la SOCOTRAM, et avec Christine Lagarde, pour justifier l’accord d’un Plan de Sauvetage…Avis aux naïfs !
Ainsi le massacre dans le Pool pourra se perpétuer, la famine s’imposera au Congo et particulièrement dans le district de Kibossi, comme les pénuries d’eau potable, d’électricité, de carburant et de gaz en bouteilles s’établiront de manière permanente. Les grèves des uns et des autres ni changeront rien. Devant chaque commissariat de Brazzaville et de Pointe Noire, les engins militaires sud-africains peints à la couleur bleue marine de la Police, avec en tourelle une mitrailleuse lourde ou un jet d’eau anti-émeute, sont toujours prêts à se mettre en action…
C’est dans cet étrange climat de crise absolue que notre Mouamba national s’est rendu ce 12 avril 2017 à Cuba au prétexte d’une visite aux étudiants congolais, nombreux, qui y sont en formation et pour se recueillir sur la tombe de Fidel Castro (?!?).
On veut bien faire semblant de croire à ces motifs énoncés par Télé Congo et se rendre à l’évidence, depuis longtemps acquise, que notre pays et ses dirigeants sont devenus complètement dérangés. Cependant, il est impossible de faire l’injure à ce vieux cadre de la République, Clément Mouamba, d’accepter l’idée qu’il se soit fourvoyé dans pareil voyage et stupide objet de mission sans suspecter une très secrète raison cachée.
Cuba est incontestablement l’endroit où Denis Sassou Nguesso pourrait terminer, en toute sécurité et tranquillité, ses jours. Notre tyran a toujours eu, depuis sa prise de pouvoir, une relation privilégiée avec Cuba et les Cubains, même s’il ne fume pas leurs cigares. L’environnement, la culture, le folklore lui sont très chers et de plus l’ile est très proche du nouveau lieu de résidence favori de ses rejetons : « Miami, Oyoland the place to be ! »
Fermons les yeux et rêvons un peu au scénario d’un Fonds Monétaire International incorruptible qui tiendrait la dragée haute à ce dictateur à bout de souffle et incapable d’extirper son pays du chaos dans lequel il l’a plongé. Le FMI tient l’avenir du Congo entre ses mains. Toute position conciliante ou trop favorable à la tyrannie entacheront durablement ces dernières, encore une fois, du sang des Congolais !
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 12 avril 2017, par www.congo-liberty.org
La répression à huit clos se poursuit au Pool et dans le reste du pays
Un premier Ministre vide selon la vérité de Rigobert et nous autres aussi Congolais aussi vides car bavards. Nous ne savons qu’une chose: l’insulte, l’injure et pas le débat contradictoire et historique pour expliquer pourquoi ce pays Congo est dans cette situation. Depuis l’indépendance, ce sont les mêmes acteurs qui sont à la fois acteurs et sujets selon les circonstances. Ce sont les mêmes acteurs qui boivent la bière ensemble qui finissent pas se détester en cas de désaccord, qui s’entretuent depuis les années 60 jusqu’à nos jours, qui d’auto-pardonnent, qui créent des alliances et des mésalliances, qui organisant la sous-culture et le sous-développement économique et mentale de la population congolaise et qui voit dans la France le point focal de leur malheur. Les Congolais ne s’aiment pas malgré leurs grands discours sur la fraternité. Les Congolais restent tribaux malgré les convenances d’usage. Le Congo est un Etat mais pas une Nation. Il y a des rapports de force dans ce pays Congo. Seule la théorie des réseaux permet d’expliquer les trajectoires courtes, longues des différents acteurs et les contradictions autour des ces trajectoires ce qui entraînent les revendications, les colères, l’incompréhension et l’incertitude radicale des congolais vis à vis d’eux – mêmes et des autres Congolais. Le Congolais est perdu, i;l boit donc de la bière comme substance thérapeutique de sa perdutide de lui-même dans son propre pays et dans le monde. Les étrangers rigolent et congo devient zoba, comme d’habitude. Alors Congolais, buvez et buvez encore de la bière, nazes que nous sommes.Méditez la théorie du réseau et des alliances à l’intérieur de celui-ci. On commencera à sortir progressivement de la nazitude.
LISEZ DONC CE PAPIER CI-DESSOUS D’AFRICANEWS CONGO ET MEDITEZ-LE.
http://fr.africanews.com/2017/04/11/congo-la-biere-et-la-foi-comme-therapie-chez-louzolo-amour-oph/
Lucien Pambou vous aurez beau nous expliquez en long et en large votre théorie des réseaux et je ne sais quoi mais posez vous d’abord à vous même cette question: qu’apporte de positif et de concret Lucien Pambou pour le pays !.
A part peut être critiquer les intervenants qui s’opposent à la mafia d’Oyo mais surtout de bien faire attention de ne pas écorner les principaux responsables de cette gabegie la famille sassou et compagnie.
Vous dites que nous savons faire qu’une chose Insulter mais nous au moins on insulte ceux qui le mérite et ont les moyens de se défendre on n’accuse pas la population qui se meurt d’en être responsable et si cette population en est arrivée à se tourner vers de faux paradis dirigés par des escrocs (ce qui est triste et regrettable je vous l’accorde) c’est que le désespoir est profond. Qu’ont-ils comme espoirs ces pauvres gens, quelle avenir on leur propose.
Les seuls responsables sont ceux qui détiennent le pays pas la population que l’on maintien dans la misère.
Vous vous prenez pour qui Monsieur le grand théoricien, vous me faite honte Mr Pambou.
Chers compatriotes,
Le compatriote Lucien Pambou me rappelle » Samuel Beckett » dans son ouvrage : » En attendant Godot « …
C’est à lui de nous dire, s’l peut au moins nous rassurer de savoir s »il est déjà né ou bien pas encore créé.
Il croit à l »apparution d’un Godot à la congolaise …
Bons rêves !!!
Vive le Congo
Désolé pour la forme du msg, je suis à Seoul et j’ai utilisé un smartphone que je ne maitrise pas encore ….(sorry! )
Cet article doit avant tout attirer notre attention sur les efforts déployés par le clan Sassou pour se maintenir au pouvoir. Il nous interpelle sur le fait que la solution d’établissement des démocraties dans toute l’Afrique ne viendra pas non plus de la communauté internationale qui, au-delà des intérêts économiques et géostratégiques, n’a jamais été la spécialiste de la pacification des peuples. Son action intervient toujours après coup quand les vautours ont fini de ronger toute la moëlle des os des pauvres victimes. Cela nous l’avons vécu dans toutes les parties du monde : au Cambodge, au Biafra, au Rwanda et le Congo s’inscrit dans cette même réalité. Cette communauté internationale n’agit pas par philanthropie parce que porteuse des intérêts vitaux de tous les pays dont elle porte la délégation.
Devant une liasse de dollars la diplomatie internationale vacille et généralement penche pour l’instinct le moins flatteur qui est celui de fermer les yeux sur les cadavres et s’enrichir. Le clan Sassou a bien compris cela et de ce fait déploie des milliards en investissant tous les milieux de pouvoir. Il est le président le plus puissant d’Afrique francophone grâce aux pétrodollars généreusement distribués à tous les hommes d’influence depuis 1979. Cela fait du monde. Ne nous étonnons donc pas des comportements complices ou teintés d’indifférence de certains d’entre eux ou organismes.
Mettons-Nous tout simplement dans la tête que seule une prise de conscience générale nous sortira du guêpier dans lequel nous sommes. Détruire près de 11% de la population aurait dû mobiliser toutes les attentions de toutes les organisations de l’ONU à toutes les organisations gouvernementales et non gouvernementales, de tous les médias et toutes les consciences bien pensantes de ce monde. NON. Voilà la réalité et cessons de rêver à des interventions qui n’auront jamais lieu. Il y a tant de conflits oubliés dans le monde du Yémen au conflit tchétchène en passant par le Tibet. Nous sommes 4 millions, une goutte dans un océan de pays torturés, exploités et pillés.
Lucien aborde ici les conséquences d’une situation pas les causes. La République proclamée dans les années 60 n’existe plus. Elle a été mise entre parenthèses depuis 1963. Après cette date nous sommes entrés en dictature, la chose commune était devenue une propriété privée des différents dictateurs qui se sont succédés. Ils ont commencé par la dictature du prolétariat pour aboutir à une dictature tout court. L’instrumentalisation des tribus a séparé les peuples et à cela est venu s’ajouter le sentiment, réalité dans certains cas, qu’une tribu s’accaparait toutes les richesses du pays et qu’elle faisait la guerre à d’autres. L’absence de République, l’instrumentalisation du tribalisme et la montée des injustices font que ce pays ne peut pas se penser ou s’identifier à une nation. Le travail de la marche vers la nation avait été écorné par l’un des actes fondateurs de la République : les événements de 1959. Il fallait reconstruire mais les chefs successifs n’ont cessé d’entretenir la mémoire de cet événement à commencer par Ngouabi dans son discours d’intronisation et Sassou avec son « Bakongos ba bomi Ngouabi « . Effectivement le congo n’est pas une nation et d’ailleurs il suffit de parcourir les réseaux sociaux pour s’en rendre compte.
Voilà le travail qui reste à faire : mobiliser tout notre peuple dans la lutte contre le clan Sassou et poser ensuite les bases d’une nation dans une république qui sera l’émanation du peuple.
Sassou est un tyran qui lutte avant tout pour ses intérêts personnels, échapper aux tribunaux par exemple, et ceux de son clan qui lui assurera l’immunité comme il l’a écrit dans l’article 96 de sa constitution.
Eh oui! que nous sommes naïfs… mais pas trop cependant. On connaît suffisamment les méthodes de sassou nguesso… il n’a pas d’ami à vrai dire en politique. comme quand on dit qu’il est reconnaissant envers ceux qui lui ont fait un peu de bien dans le passé… C’est de l’apparent. sassou nguesso vous montre sa reconnaissance pour faire de vous son obligé…tout est calcul chez lui, dans son seul intérêt…les mouamba, mvouba, et autres l’apprendront à leur dépens… on s’en fout cependant…
Loin d’être naif, le peuple congolais prend la mesure de la complexité de la situation.
il lui appartient désormais de s’organiser pour faire entendre la voix des opprimés.