Mon très cher ami Mbulunkwé, mboté!
Toujours dans leur déambulation, nos amis communs, Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu ont constaté que le premier pan du Square De Gaulle, à Bacongo, s’appelait « La place du Rotary Club», depuis quelques années. Ce qui constitue, pour eux, un crime, un affront au deuxième arrondissement. C’est pourquoi, ils nous rappellent qu’au lendemain de l’indépendance de notre pays, le Congo, il y a 62 ans, cette place que tout le monde appelait familièrement «la Place de l’Indépendance », n’a jamais été conçue par le Rotary Club. Le fait de l’avoir entretenue ne lui octroie pas le droit de la nommer « La place du Rotary Club».
En effet, Itoua, Mboungou, Tati et Yakamambu voudraient nous rappeler que ce square fut inauguré le 16 août 1960, par le Président Fulbert Youlou, alors maire de Brazzaville, en présence du Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kasa-Vubu, et du ministre français de la culture, André Malraux, envoyé spécial du général Charles De Gaulle. A cette occasion, le Président Fulbert Youlou déclara : «…Messieurs, le général De Gaulle avait déjà donné son nom à une avenue de Brazzaville. Nous avons voulu faire plus encore, en lui consacrant ce square auquel la diligente municipalité de Brazzaville a apporté tous ses soins, pour en faire au carrefour des quartiers africains et européens de notre ville, en face de notre centre d’études supérieures et du lycée, un lieu de repos, de calme et de méditation ».
D’autre part, Bacongo commence à perdre quelques-uns de ses land marks, suite au non-entretien de quelques immeubles, monuments ou sites qu’il abrite. C’est le cas, par exemple, du monument Victor Schoelcher, en face de l’ancien immeuble de l’U.A.M.P.T. Ce dernier, qui fut un joyau avec ses murs granités jaunes et dorés, est devenu l’antre des Balados, des enfants de la rue, des fumeurs de chanvre, des drogués, des voleurs et autres brigands. Et ce, au vu et au su de tout le monde. Cet immeuble ne peut-il pas être restauré et réhabilité, pour en faire un établissement scolaire ou un bâtiment administratif pouvant abriter un ministère ? Notre génération ne doit-elle pas entretenir et fructifier l’héritage qui nous a été légués par nos aînés ?
Attention, un peuple qui n’entretient pas et ne fructifie pas son héritage est un peuple maudit. Comprenne qui pourra. Au revoir et à bientôt !
Diag-Lemba
Diffusé le 16 mars 2023, par www.congo-liberty.org
Salut ! Cher Ya DiAG , le rotary club est un anti chambre de la Franc -maçonnerie. Or notre constitution de mars 1992 stipule que le Congo est un pays laïque , donc cette place sera rebaptisée quand nous allons rétablir la République du Congo ! Yakamambu c’est pour designer l’homme du pool patriote ce qui expliquerait la folie de Sassou Dénis a bombardé sans cesse le pool .
Serons-nous honnêtes si nous proposons que le Congo Brazzaville ait une nouvelle capitale politique ? De grâce, ce pays est à construire et à moderniser, oublions l’héritage urbain colonial !
Excellence,
Et si nous tombons tous et toutes d’accord, enfin et pour toutes, de rebaptiser le Congo en Empire d’Oyo !
Comme ça, notre joli empereur sera content d’être partout chez lui, distribuant des billets de 5.000 et 10.000 à nous tous et toutes dansant le ebouka guerrier avec nos sagaies de sang. Ainsi nous nous reconnaîtrons Tous et Toutes enfin chez nous.
Mon cher @christian ,
La solution est économique. Plus d’économie , moins de politique ,et vous aurez oublié l’importance significative d’une capitale politique ,car elle ne dépend que l’existence d’une économie centralisée et donc administrative..
Les opérateurs économiques de Cologne n’ont besoin que de leur pedigree industriel et financier pour attirer des éventuels investisseurs internationaux et nationaux..
Voilà un exemple probant du pragmatisme économique d’un pays. Les guerres ne se justifient que par l’envie de dominer autrui et donc d’appauvrir le plus pauvre que soi..
Or , nous vivons dans un monde dialectique où les États se livrent des challenges économiques pour chercher à asseoir un leadership autour de l’économie mondiale.
Donc , l’idée de perpétuer des capitales politiques est anachronique au regard de la pression mondiale basée sur la domination économique.
l’UE est un ensemble des pays ayant mis dans un seul panier leur premier souci qu’est l’économie…
C’est du charbon , élément commercial , élément de surcroît économique, qu’est advenue l’idée de l’UE…
Notre préoccupation première , c’est la maîtrise de l’écosystème de l’exploitation du pétrole au Congo Brazzaville pour en maximiser les revenus , lesquels sont indispensables au réel décollage économique de notre pays..
Quel intérêt d’avoir une capitale politique sans disposer d’une réelle économie nationale ?..
Exporter des produits finis, tirés de nos productions régionales ne recourt nullement à une hostie politique , descendant de la capitale politique ou du ciel politique…
En Allemagne ,les capitales économiques ont longtemps éclipsé la capitale politique,car elle ne vit que par moments ,au point d’en ignorer l’existence. Le fédéralisme a cette caractéristique de faire de la politique un substitut de l’économie.
On pourrait même planter la capitale politique à Bétou ,car son impact économique est nul sur la sphère nationale… Raison pour laquelle je valide ton interrogation sur ce sujet…
Mais je serais plus radical que toi , à quoi ça sert dans l’optique fédéraliste ?.
Des cahiers de charges inutiles !.
Politique ???.
Le besoin politique est la traduction manifeste de notre échec économique,devenu endémique. ..
C’est l’absence chronique des solutions économiques , qui a recrée le monstre politique qu’est Sassou…
Mais d’où pourraient venir ces solutions économiques ?.
Voilà la question que les congolais sont appelés à se poser ….
Le Congo Brazzaville de Sassou fait fuir les congolais. Les causes en sont multiples ; le tribalisme en est une ..
Étant donné que tout congolais n’est pas Mbochi , le choix de l’exil du congolais discriminé se justifie par le besoin d’exister autrement. .
Le tableau de signalisation des congolais étiquetés non conformes au régime du fait de leur patronyme contrarie le vœu de Ya Diag . Le baptême Pctiste basé sur l’adhésion franc-maçonnique est un autre handicap idéologique pour l’intelligence neutre , taxée de sassouphobie.
C’est donc le système de mise en sécurité du pouvoir qui procède cette catharsis afin de faire du Congo Brazzaville est un village dont le centralisateur de routes les décisions administratives est Sassou ,chef incontesté des maux structurants , qui gangrènent la vie Congolaise ,la démocratie ravalée au rang de la timocratie ,de l’oligarchie et donc de la dictature..
Mais yakamambou a le devoir de se sevrer de ce déterminisme politique dans lequel semble l’enfermer l’être désuet Mbochi par l’usage de son logos ..
Si cette équation politique à laquelle yakamambou se trouve confronté , c’est à lui d’en trouver les inconnues en posant les axiomes mathématiques par lesquelles ,il pourrait solutionner son équation..
C’est par son cerveau qu’est le siège de l’esprit d’où est issue sa pensée que yakamambou doit se prétendre indépendant pour mieux maîtriser son bien être.. Le challenge est avant tout une affirmation de soi ,un dépassement de soi ,par le déploiement de sa puissance de volonté ,faîte de courage ,de prise des initiatives disruptives .. ..ou tout simplement » si on veut,on peut « .
Nb; ,si vous êtes incapables de vous énerver le bourreau a toujours le plaisir illimité de taper dessus…À cela ,le fédéralisme est la réplique au bourreau…
La rhétorique christique qui fait du bourreau l’être méchant à qui on doit céder l’autre joue relève de l’utopie théologique…
Le son de la mélodie nationale est devenu inaudible chez le politicien Mbochi , enfermé dans son désir de captation de tous les honneurs et largesses financières qu’offre le pouvoir politique…
C’est Hegel qui avait alerté sur la dialectique historique en disant » qu’on se pose en s’opposant ».. ,La liberté s’acquiert sous une forme triptyque : thèse , antithèse , synthèse… Autrement dit le oui de l’un peut être le non de L ‘autre .. La synthèse, c’est l’accord de deux consciences contradictoires..
Accepter la conscience Mbochi , dans la cadre politique congolais , c’est refuser la connaissance de la conscience de soi…Le congolais délégue sa pensée ,sa conscience à l’être politique Mbochi. D’où l’impression de la domination du Congo Brazzaville par une seule pensée assurée par la police de la pensée.
L ‘alibi du vivre-ensemble dans un Congo Brazzaville , jeté dans la mondialisation et surpressé par le numérique, devient une simple tisane visant à atténuer une souffrance chronique .. L’ attitude économiques du politique Mbochi en dit long sur sa considération envers le pays auquel il n’accorde aucun respect politique, moral.et donc éthique…
L’idéal vital est la compréhension de la formation d’un écosystème réunissant plusieurs critères pouvant engendrer un espace économique durable et donc viable..
Toute pensée mettant l’accès sur la politique est vouée à la tragédie humaine et notamment congolaise.. En témoigne l’être congolais Mbochi , qui instrumentalise la conscience politique pour domestiquer la chose économique….
Cher Ya Diag ,
Le discours est théoretique , l’analyse du général Bao est objective . Le Congo Brazzaville se doit de choisir entre les deux conceptions.
Mon cher val de Nantes, j’adhère sans broncher à ton analyse, mais je tiens à rappeler que les stigmates coloniaux doivent connaître une éradication psychologique de ses vestiges. Partisan résolu pour l’option fédérale au Congo Brazzaville et en Afrique centrale, la délégation des pouvoirs doit inscrite dans le marbre constitutionnel. Une capitale politique n’est que le symbole de l’Etat, et Brazzaville l’a longtemps incarné, le moment de notre identification collective est arrivé pour une nouvelle urbanisation au Congo Brazzaville dont le point de départ dépassionné sera la construction d’une nouvelle capitale politique d’au plus 200.000 habitants au bord du majestueux fleuve Congo. Soyons volontaires et pragmatiques dans le seul intérêt de sauver ce pays dans sa dignité !
Ok,mon frangin @Christian.
Ce qui nous unit c’est notre patriotisme désintéressé et le goût du réalisme économique , c’est à dire le fédéralisme..
En 2003 , à St Michel ( métro) parisien ,j’eus un entretien amical avec un Nigerian, lequel portait sur un sujet précis : la politique au Nigeria.
À la fin de cet entretien ,il me dira une chose , qui a été le déclencheur de mon adhésion à la philosophie fédérale,s’y ajoute mon séjour quotidien à Cologne…
En voici le contenu : Nous , Nigerians, avons longtemps mis la politique sous le drapeau de l’économie nationale ,issue de nos différentes régions..
En témoigne la paisible élection présidentielle remportée par un presque inconnu ,jadis gouverneur d’une région.
Comme une lettre à la poste ,tout le monde vaque à ses préoccupations économiques ; pas de morts , pas de tirs policiers etc , le paradis terrestre..Pépélé. On y entend les bruits des moustiques…..
Buhari est reparti dans l’anonymat comme Goodluck ou Obajanso , fermier et docteur à 80 ans . Qui dit mieux !!..
Ce Buhari , en peu de temps nous a pondus des metros , trains à grande vitesse , routes intelligibles etc .
Eeh Oui !!.
Suivez mon regard…
Vous avez dit ‘: pragmatisme ,le voilà. . comparé au 40 ans de vol et de tribalisme.
Pourquoi ?..
C’est l’idée fédérale à la sauce Nigériane.
Il faut se rapporter à sa première maxime pour comprendre le triomphe de l’économie sur la politique..
En fait , j’ai envie d’orienter mes compatriotes vers plus d’initiatives économiques pour oublier l’envie politique , qui n’est que chimère…
C’est une stratégie qui consiste en la réduction littérale de la sphère politique au sein de la population , qui n’a que des coups à prendre .
Que des coups d’État au Nigeria dans les années passées , avec des généraux sanguinaires défiant la communauté internationale .Mais ,aujourd’hui ,la pensée fédérale , distribuant des avantages financiers,économiques et humains sur le tout territoire Nigerian a fait oublier aux nigérians la prépondérance politique dans des Nigerians.
Combien d’africains ont suivi les élections présidentielles au Nigeria ?. Le calme économique en a dissuadé l’intérêt..
Ce dont on peut est sûr , c’est qu’avec le projet fédéral au Congo Brazzaville,on a gagné le pactole…