Les Agents préparent l’acte 3 de leur mouvement et le prétendu « Protocole d’Accord », entre la Direction d’Ecair et les Représentants du Personnel, est l’objet principal du litige pour les raisons suivantes :
- Il a été signé entre Ecair et des Délégués du personnel dont les mandats avaient expiré le 31 12 2016
- Le document est signé en 2021 avec effet rétroactif au 31.12.2016 au mépris des règles élémentaires du Droit du travail.
En complicité avec la Direction générale du travail avec laquelle Fatima Beyina-Moussa s’est entendue, on cherche à créer une jurisprudence pour habiller ce protocole en inventant un « Chômage technique de fait » qui absout le management d’Ecair du non-respect de la procédure régulière en matière de licenciement.
Juridiquement, il est caduc et doit être considéré comme un accord entre les signataires et PAS un accord entre Ecair et ses Agents puisque le mandat de ces Délégués était expiré depuis le 31.12.2016, et non renouvelé, les Délégués ne représentaient qu’eux-mêmes
On apprend également que ce document a été remis, par Fatima Beyina-Moussa, au Ministre des Finances, Rigobert Andely, pour solde de tout compte, afin d’avoir son aval ; ce qui n’est pas encore acquis !
En fait, le Dictateur-Empereur aurait donné des instructions pour que ce dossier soit réglé, et il aurait été surpris le week-end dernier de découvrir que les agents manifestaient encore !
L’ensemble du Personnel aurait appris, puisque les contrats de travail n’ont jamais été rompus, qu’en Droit : Ecair devrait tous les salaires depuis la cessation d’activités.
Mais, les rapaces qui ont déjà coulé l’entreprise, soutenus par les décideurs, voudraient se sucrer sur les arriérés de salaires des agents d’Ecair : on déclarerait tous les salaires dus, et en s’appuyant sur ce fameux protocole on ne paierait que 6 mois sur les 60 mois dus à ce jour… !
Le différentiel serait partagé entre les différents protagonistes. Comme d’habitude !
Il faut préciser que les Agents n’ont découvert l’existence de ce document que le 5 août dernier, deux jours avant l’Acte 2 de leur mouvement. En fait, Fatima Beyina-Moussa avait demandé expressément à une des délégués à qui elle avait remis un exemplaire, de ne jamais le faire connaître à ses collègues, ni aux agents. Elle avait également instruction de ne jamais le publier sur la toile.
Cependant, des âmes charitables ont fini par le transmettre aux manifestants, tant elles étaient choquées par le traitement réservé aux Agents d’ECair par Fatima Moussa, et certains caciques du pouvoir.
Un article de la loi du travail précise que « passés 12 mois, les salaires non revendiqués sont prescrits. C’est l’article 99. Prudente, la DRH de l’époque avait fait opposition à cette prescription, dans les délais, en juillet 2017.
Egalement, il y aurait une reconnaissance de dettes (12 mois de salaires) signée par #ECAIR à l’époque. Alors, l’arrogante Fatima Beyina-Moussa fait signer en 2021, à des délégués au mandat expiré 5 ans plus tôt, un document par lequel les Agents devraient s’asseoir sur leurs droits, et se contenter de 6 mois de salaire pour solde de tout compte.
Impossible d’être plus cynique !
Olivier MOUEBARA
Diffusé le 11 août 2021, par www.congo-liberty.org
Je comprends aujourd’hui que Fatima est une véritable politicienne dolosive. Loin pour moi l’idée de la vilipender, mais il est impérieux, surtout en ces moments les douloureux que traversent nos compatriotes qui ont travaillé dans cette société aérienne, que nous puissions dénoncer certaines magouille. Il est évident qu’elle se comporte ainsi car c’est ce genre de formation qu’elle a reçu, peut-être pas de ses parents, mais au sein du Parti Congolais des Tricheurs (PCT). Lorsqu’elle n’arrive pas, avec son comportement vachard, à saluer des collègues dans le couloir et dire au cours d’une réunion: » J’ai commencé à manger avec une fourchette en or dès l’âge de 2 ans », je crois que cela était largement suffisant pour comprendre les velléités assourdissantes de sa relance de la société Ecair.
Nombreux responsables de la société avaient, à plusieurs reprises, signalé le déclin de la société par des rapports et autres. Mais, qu’avait-elle fait? La sagesse ancestrale nous enseigne que : Lorsque l’amateurisme et la gloutonnerie s’arriment à la médiocrité, il est difficile sinon impossible que la raison s’exprime. Oh!! Pauvres responsables conscients d’Ecair qui avaient produit des rapports de détournement de fonds que la dame n’avait aucun cas considérés!
Aux heros du peuple Congolais la poursuite des biens mal acquis de l’ere Denis Sassou,pct et consorts sera comme celle des anciens nazis caches un peu partout dans le monde.Et cela prendra le temps necessaire.
Ecair pourtant un société familiale des Nguesso , avec un personnel à 95% Mbochi , qui maintenant engage le trésor publique congolais ! Alors
Ecair une entreprise familiale des Nguesso , qui employait un effectif essentiellement Mbochi , aujourd’hui demandent au trésor publique de payer leurs droits . Alors que Jean Jacques Bouya et sa cousine Cendrine Sassou Nguesso qui dirigeaient la société Ecair , restent muets , sur les recettes et les avions cloués dans les hangars aéroportuaires occidental .