Les sept plaies du système sanguinaire Sassou

La mauvaise plaie se guérit, la mauvaise réputation tue.” Mémoires de Ntamb’Mpinda

C’est un truisme de dire que chaque peuple avait sa propre trajectoire, sa culture, ses pesanteurs, ses traditions de lutte. De même, une chose demeure certaine : tous les peuples du monde aspirent au développement, à la liberté, à la dignité, à la justice, au progrès social et à la paix. La misère, l’injustice sociale, l’absence de liberté et la négation de l’Etat de droit, finissent toujours par faire sauter les soupapes de sécurité multiples et toutes les barrières dressées sur les chemins du combat populaire pour l’émancipation et le bien-être.

Depuis de longues années, le peuple congolais subit dans sa chair, les affres d’au moins sept plaies béantes, sept raisons palpables pour tourner définitivement le dos au pouvoir des SASSOU & NGUESSO. Pour leur nocivité, chaque chancre justifie à lui seul, que l’on expédie cette dictature aux mille diables !

  1. la vie de plus en plus chère, avec comme corollaires la pauvreté galopante dans les villes et dans les campagnes, la multiplication des stratégies de survie au quotidien, la crise persistante des secteurs publics de l’éducation et de la santé, la recrudescence des pathologies moyenâgeuses sur fond d’une extrême misère, etc. Chaque fin d’année, Sassou proclame urbi et orbi qu’il mettra fin à la pauvreté au Congo et instaurera l’autosuffisance alimentaire, il a probablement raison dès lors que, pour lui, le Congo comme l’Etat, c’est lui et sa famille ;
  • les privations endémiques d’électricité et d’eau, au grand dam des ménages et des entreprises, traduisent de manière éloquente le mépris de ce pouvoir à l’égard du peuple congolais. Les Sahéliens (Maliens, nigériens etc…), tombent des nues à l’idée qu’une ville comme Brazzaville, aux pieds de laquelle coule le deuxième fleuve le plus puissant du monde après l’Amazone avec 75.000m3/s, crève de soif. Le barrage d’Imboulou, qui prend chaque jour les allures d’un éléphant blanc, n’était pas un projet pour soulager les congolais des incessants délestages électriques. Comme à l’accoutumée, les oligarques de l’Oyocratie avaient besoin d’un cadavre pour assouvir leur boulimie dans la mise à mal des deniers publics ;
  • le chômage massif des jeunes et des moins jeunes, condamnés à une retraite irrémédiable sans avoir jamais occupé un emploi à la hauteur de leur qualification, de leurs diplômes ou de leur métier. En clochardisant délibérément les jeunes, l’enrôlement du grand nombre d’entre eux dans les milices du pouvoir, basées à Tsambi-Tso et conçues pour la réalisation de leurs desseins bassement matériels, se fait chaque jour sans peine. Un funeste symbole de l’échec d’un régime capable de n’offrir à l’Armée et à la jeunesse, deux piliers de la Nation, que cette sombre alternative : la déchéance ou la résignation ;
  • une constitution du 25 octobre 2015 adoptée dans le sang et taillée sur mesure qui confère des pouvoirs exorbitants et une impunité à une seule personne : Dénis Sassou Nguesso. L’article 96 traduit le cynisme qu’il inocule dans toutes les institutions pour qu’elles soient à la merci de ses caprices «Aucune poursuite pour des faits qualifiés de crimes ou délits ou pour manquement grave à ses devoirs commis à l’occasion de l’exercice de sa fonction ne peut plus être exercée contre le Président de la République après la cessation de ses fonctions». Tout est donc mis en œuvre pour encourager l’opinion à s’en remettre à un Prince plutôt qu’à accorder sa confiance à des institutions qui par définition sont abstraites. Cette situation entraîne une personnalisation du pouvoir, faisant ainsi de l’ombre aux mécanismes représentatifs et sapant toujours plus leur nécessaire légitimité. Or, l’Académicien André VANCHEZ nous rappelle : « Si rien ne se fait sans les hommes, rien ne dure sans les institutions » ;
  • L’insécurité n’a jamais été aussi grande : chaque jour, les ONG dénoncent d’une part,  les violences perpétrées par les « bébés noirs » qui écument les grandes villes (Brazzaville et Pointe-Noire) et d’autre part, les violences policières aux quelles sont exposées les populations fragilisées par la terreur inhérente à tout système autocratique.  Le point d’orgue de ces violences a été atteint   récemment par des tortures infligées aux jeunes au viaduc de Talangaï. Deux en sont morts, fémurs brisés à coup de marteau ;
  • Le tribalisme du clan et des sous- clans au pouvoir n’a jamais été aussi bien porté par les nantis  et les privilégiés aussi « décomplexés » : On peut illustrer cette pratique exacerbée du tribalisme du système Sassou par les récentes nominations aux grades de «  général » ( sur 13 colonels promus au grade de général, seuls deux sont ressortissants des régions du sud). Il y a quelques années, 500 étudiants étaient envoyés à Cuba pour des études de médecine, 400 étaient originaires de la partie septentrionale et seuls 100 représentaient le sud du pays, du reste plus peuplé. Cette pratique odieuse, presque institutionnalisée, contribue à tout le moins au  piétinement de l’éthique et l’érection des antivaleurs en modèles de vie et de comportements.  Elle a fini par aplatir à jamais les vertus du travail et le goût de la sueur. Les citoyens ne sont plus départagés par le mérite et par la compétence mais plutôt par la médiocrité des appartenances égoïstes et tribales. Les scandales de toutes sortes, quotidiennement relatés au peuple ahuri, ont fini d’enterrer le peu de retenue et de bienséance dans nos rapports interindividuels et dans nos rapports avec l’Etat ;
  • le syndrome hollandais induit par la gestion calamiteuse des recettes pétrolières accentue la dysharmonie sociale. Nonobstant la sensation d’aise induite par la frénésie pétrolière, notre pays s’expose à ce péril qui a toujours été mal expliqué ou mal perçu par nos dirigeants. Ce concept, rébarbatif par sa forme, l’est moins dans son contenu, tant il traduit les problèmes macroéconomiques générés par la capacité d’absorption d’une économie suite à l’entrée massive de devises. Ce phénomène a été observé pour la première fois aux Pays-Bas, dans les années 60. A titre d’exemple, le budget national du Congo est passé de 3 milliards de francs CFA en 1962, à plus de 3500 milliards de francs CFA en 2010. Notre pays a sombré dans les facilités d’une économie de rente, avec 90% des recettes d’exportation et 75% des recettes fiscales provenant des hydrocarbures.

C’est cette forte dépendance à la monoculture, qui induit des effets pervers. Le pays voit son développement freiné. Le cas du Nigeria est très édifiant sur ce plan. En effet, les deux booms pétroliers des années 70 ont engendré l’envolée des prix, combinée à la baisse conséquente des exportations non pétrolières (notamment agricoles). Ces booms pétroliers passés, le Nigeria constatera avec effroi, la quasi-dislocation de toute son agriculture dont la première conséquence a été l’apparition d’un grand déficit alimentaire, d’une inflation galopante et une balance commerciale déséquilibrée d’année en année.  Le sous-développement congolais est en train de s’aggraver par le fait que les autres secteurs, aussi stratégiques pour un développement intégral, sont laissés en marge des priorités publiques.

Ce foyer de miasmes et d’abjections qu’est devenu notre pays, est tout naturellement inapte à répondre correctement aux demandes populaires : les femmes, les jeunes, les marchands ambulants, les artisans, les travailleurs des secteurs public et privé, les masses paysannes, les élèves, les étudiants, les chômeurs, tous les déshérités et laissés pour compte, planifient sous l’emprise de leurs aspirations et de leur volonté, les chemins de la révolte. Dépasser la parcellisation des luttes, laquelle ne profite qu’aux hiérarchies « pouvoiristes » et « boukouteurs », contribuer à mieux organiser les masses et leur lutte en s’y investissant pleinement pour les doter d’une vision d’ensemble, d’une perspective politique cohérente et crédible, telles sont les tâches des partis politiques et de tous les patriotes décidés réellement à en finir avec le régime et le système Sassou.

Chaque jour nous apporte son lot de preuves d’une funeste volonté du système Sassou, pour se pérenniser au pouvoir, par l’illégalité et la terreur, au nom simplement de leurs privilèges indus. Il faudra alors leur opposer tous les moyens de résistance à la disposition du peuple, car comme le proclamait la Constitution de la Première République en France : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour toute portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » Face aux impasses de la démocratie des prédateurs, face au piétinement par un autocrate, des droits politiques, économiques, sociaux et culturels des masses populaires, la rue vociférante  s’arroge en toute légitimité le droit imprescriptible d’imposer la République.

A présent, pour mettre un terme à ces phagédénismes insidieux, le peuple congolais a besoin, pas tant d’une alternance à la tête de l’Etat, ni même d’une alternance générationnelle ou de genre, mais plutôt d’une vraie alternative éthique, politique et sociale, à même de porter en avant les aspirations profondes de nos concitoyens et concitoyennes. A chacun et à chacune de mesurer sa part de responsabilité face à un tel défi.

Djess Dia Moungouansi

Diffusé le 23 mars 2022, par www.congo-liberty.com

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10 réponses à Les sept plaies du système sanguinaire Sassou

  1. Val de Nantes dit :

    Les sept plaies seront transformées en sept péchés chrétiens…
    De ces péchés , naîtront le libéralisme économique, politique et la nouvelle organisation territoriale et administrative….
    Des péchés chrétiens est née la fameuse main invisible d’Adam Smith , qui sera le fondement de l’économie politique…(richesse des nations).
    En gros ,Adam .S , voulait dire que « :Les vices décriés se muent en biens collectifs « .
    Autrement dit : le boulanger vendra un pain de meilleure qualité que celle de son concurrent,mais cette attitude égocentrique participe au bien collectif par le paiement des impôts (TVA). C’est la main invisible …
    Et l’égocentrisme fait partie des sept péchés chrétiens capitaux…
    Le libéralisme économique est une apologie de nos vices individuels.
    Donc ,mon frangin @ Djess ,votre texte ,loin d’être amphighourique, est une préfiguration de la plateforme intellectuelle du pays.

  2. Val de Nantes dit :

    Le problème du Congo ,trop de politique pour peu d’économie…
    En ce temps de crise de blé ,suite à cette guerre de Poutine. ,nous aurions dû produire du blé et en vendre sur le marché mondial .
    Tout est question de vision économique et de géopolitique pour un pays intelligent et disposant du sens des affaires.
    Je me suis toujours insurgé contre notre appétence pathologique à l’objet politique plutôt qu’à l’objet économique ,ce qui explique notre retard économique en comparaison d’autres pays appelés à sortir du sous sol du développement économique..
    Si Galilée avait bien prédit que « l’avenir di l’univers sera écrit en langage mathématique « ,en ce qui concerne le Congo son avenir sera écrit aussi bien en langage mathématique qu’économique…
    Si ces deux mamelles d’une seule poitrine ne sont pas maîtrisées,rien n’en sortirait de bon …
    Ce Congo de Sassou est à l’état brut , c’est à dire un Congo qui échappe au logos .
    Car de l’exploitation efficiente du logos surgit un Congo industriel, c’est à dire Saint Simoniste…
    Hobbes aurait dit : »un Congo à l’état de nature » où la sauvagerie reste le mode de vie..
    Gérer un pays , c’est savoir prioriser les impératifs économiques sur les broutilles politiques , lesquelles néantisent les initiatives économiques…
    La politique est un concept purement abstrait,alors que l’économie est un concept empirique,car il est Observable par l’expérience sensible….
    La construction d’une usine ou la production du blé,ce sont des faits économiques observables contrairement à la politique..

  3. VAL de NANTES dit :

    L’Ethiopie est à la recherche des terres (bléables ) ,en Afrique SUBSAHARIENNE .C’est vous dire à quel point les autres sont concentrés sur la quête économique pour créer des richesses .Cependant AU CONGO ,nous sortons d’une duperie politique organisée à OWANDO pour signer un autre bail POLITIQUE en faveur de SASSOU ..
    Qui a pensé,au CONGO ,s’il eut été possible de produire une culture du blé afin de pallier les éventuelles insuffisances de cette denrée stratégique sur le marché mondial ?
    Certainement pas les causeurs inutiles d’OWANDO ?
    Tout ce monde vit dans une autre univers hypothétiquement transcendant ,car il ne vit dans l’immanence ….
    Alors nous vendrons nos terres aux Ethiopiens pour qu’ils y cultivent du blé et nous allons continuer à penser à la prochaine bigoterie présidentielle comme les français addicts à cet inutile machin institutionnel…
    Voilà la malédiction congolaise avec sa cohorte des problématiques miséreuses .Ce sont les raisons qui ont poussé les fédéralistes à se désabonner de la bêtise nationale pour prendre le train du pragmatisme économique …Car il y va de l’avenir du pays .
    A cette allure ,beaucoup de tapis rouges seront déroulés à des DANGOTE Africains .
    A nous ,la politique futile .A eux ,l’économie . PAUVRE CONGO.Mawaaa .

  4. Djess dit :

    @VAL DE NANTES

    En effet, il n’est pas amphigourique( j’adore ce mot ) ce texte . Au contraire, c’est une réflexion prospective qui vise bien évidemment à mettre en exergue les impedimenta de notre pays pour envisager de concevoir une thérapeutique idoine .

    Le chiffre 7, qui rappelle les 7 pêchés est symbolique
    Bien à vous

  5. Samba dia Moupata dit :

    Le frère Dia Moungouansi , vient de mettre en évidence les caractéristiques d’un faux Pays , où les postes les plus importants sont tenus par Sassou ses enfants et neveux, donc un pouvoir familiale , avec un premier ministre fantoche qui la semaine dernière était inaugurer trois robinets d’eau potable à Betou dans la partie nord du pays . Voilà à quoi sert Collinet Makosso . Le frère djess il faut dénoncer la colonisation des Kongo par les Mbochi . Chez les Mbochi diplômés sont en plein emploi et chez les diplômés kongo à 95% sont à la rue et aux oubliettes.

  6. Val de Nantes dit :

    Le blé , c’est maintenant .Sassou lance toi dans les céréales et oublie un peu le pétrole nvili.
    Quel ndoko !. Ton ami Poutine va affamer le monde ,il est temps de passer au blé.
    Laisse un peu, cette histoire du pétrole …
    L’avenir de l’humanité sera écrit en blé ,donc tous au blé.

  7. VAL de NANTES : VIve le blé congolais !.. dit :

    Eh oui , d’un cynisme diabolique peut sortir du blé .
    Les terres de la BOUENZA et du POOL associées dans le système fédéral pourrait produire des milliers de tonnes de blé et vendables sur le marché international .
    De cette guerre , UKRAINE ne s’en remettra pas de sitôt ,tant les chars et autres armes militaires ont détruit une bonne partie de la terre arable de ce pays .MACRON a prédit une crise mondiale alimentaire sur cette question de sécurité alimentaire .
    Alors c’est maintenant qu’il faudrait sauter sur cette occasion inespérée de faire déféquer du blé sur les terres congolaises qui sont à même de cultiver cette précieuse denrée alimentaire .
    Mais comment n’avions nous pas pensé à en produire avant la folie POUTINIENNE ?
    C’est le nouveau pétrole crée par POUTINE , c’est aux africains disposant des terres fertiles d’en profiter ,car sans s’en rendre compte ,POUTINE a mis à nu les insuffisances mondiales sur la question alimentaire .
    Si la COVID a dénudé la puissance scientifique mondiale ; POUTINE a sorti du laboratoire du kremlin ,un virus qui provoque un désir excessif du blé .
    Chers compatriotes ,
    Nous serions dans le fédéralisme , le gouverneur de la région fédérée du Pool et de la BOUENZA aurait déjà ordonné la culture immédiate du blé afin de nourrir la communauté internationale .
    Chers compatriotes ,
    Nous allons de surprise en surprise , car ce monde devient incontrôlable où les passions tristes damnent le pion à la rationalité humaine .
    La raison devient le « simba sac » de l’irrationnel ,de l’émotion de la stupidité ,de l’avilissement mental.
    Poutine ,en dépit des énormes richesses naturelles , scientifiques et technologiques , a envie du désir du désir d’autrui . En d’autre termes ,il veut maximiser son désir en s’appropriant le désir UKRAINIEN .
    SASSOU quitte ce pouvoir , car il n’en est plus un . Avec cette guerre ,ce fut l’occasion presque divine de poser les bases agroalimentaires dans les régions dont les terres pourraient avoir un rendement exponentiel en culture de blé …
    D’autres régions pourraient se spécialiser en cafés , cacao , etc .Il y en a pour tout le monde .
    Le blé , c’est maintenant !!.
    QUITTEZ LE POUVOIR SVP…PLACE au blé .

  8. VAL de NANTES .SAFOU à OYO (cuvette) et blé (POOL et BOUENZA ). dit :

    Donc ,si j’ai bien compris la rhétorique de la campagne de SASSOU. J ‘en conclus que l’avenir d’OYO sera écrit en Safou . Et j’ai la faiblesse de penser que l’avenir de la région fédérée BOUENZA -POOL sera écrit en blé .Dont acte .

    Je souhaite aux OYOTIENS de trouver un marché mondial du Safou pour y vendre leurs productions …(CHATEAU D’EAU ET ROUGE ).Et surtout de bien négocier avec les policiers chasseurs des vendeuses et vendeurs des SAFOU .Bon courage §§.

    Le KOUILOU a son pétrole ,d’accord . SIBITI ET NIARI du café, peut être ,les blancs adorent divinement ce produit .Pas de café en EUROPE ,C’EST LA DÉPRESSION BLANCHE.

    Que d’autres régions ne se découragent pas car il est question de produire des cultures hautement stratégiques à forte demande mondiale …
    TENEZ ,LES ARACHIDES AUX PLATEAUX ÇA VOUS DIT .!

    C’EST CETTE NOUVELLE ORGANISATION DE L’ÉCONOMIE CONGOLAISE , dont j’ai esquissé les aspects dans mes derniers posts ..,qui est le support de la nouvelle carte économique du pays ,qui ringardise la carte géographique congolaise d’approche misérabiliste et colonialiste ,symbole de la misère congolaise ..
    .
    Comme dirait SEXTUS EMPIRICUS ce sont « les hypotyposes « de ma pensée ….

    Chers compatriotes ,

    Nous avons le devoir d’être présents à la présence pour ne pas sombrer dans l’oubli de soi . Ce serait offrir un cadeau sur un plateau d’argent à ce régime .

    Ils attendent de nous un sommeil qui va leur procurer de l’ataraxie politique .Mais malheureusement , pour eux ,le patriotisme diasporique est plus fort que l’adhésion à l’opium sassouiste qui quotidianise les vécus de nos compatriotes qui sont au pays …

  9. VAL de NANTES : VIve le blé congolais !..(suite ). dit :

    lire , les terres de la BOUENZA ET DU POOL ,,,,,,,,pourraient produire des milliers etc.

  10. PARTAGEZ LA VIDÉO: DENIS SASSOU NGUESSO DOIT ÊTRE DEGAGÉ AFIN QUE LES CONGOLAIS PUISSENT REVIVRE LIBREMENT ET DIGNEMENT DANS LEUR PROPRE PAYS ; SANS ÊTRE A CHAQUE FOIS, MENACÉ, BRUTALISÉ, EMPRISONNÉ, TORTURÉ, TERRORISÉ, EMPOISONNÉ ET OU TUÉ PARFOIS SANS RAISON APPARENTE PAR SON REGME DICTATORIAL.

    CA SENT LA FIN, L’ENVERS DU DÉCOR DE LA DICTATURE DE DENIS SASSOU NGUESSO DÉSORMAIS GRILLÉ: https://www.youtube.com/watch?v=Nki4m2FGIIw

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